Le Seigneur des Anneaux, ça se chante, ça se chante…

En lisant l’article de June au sujet de la musique de Bilbo le Hobbit, je me suis dit que j’avais quelque part dans mes archives des petits trésors relatifs au Seigneur des Anneaux. Et en allant chercher les liens, sur quoi suis-je tombée?

De fameux articles parus sur le site Thetolkienist.com parlant de « music from Middle-Earth« !

Voilà un échantillon de mes errances tolkienisantes. Car, si on devait réellement adapter Tolkien, je pense que cela ferait un film musical, vu le nombre de chansons que le professeur a incorporé à ses livres.
En 1981, une version radio du Seigneur des Anneaux avait été diffusée à la BBC avec Ian Holm dans le rôle de Frodo (oui, Ian Holm qui joue Bilbo vieux, chez Peter Jackson). La musique a été composée par Stephen Oliver (et est disponible sur divers supports , CD, etc…merci internet aussi ). J’ai retenu cette Marche des Ents:

Les paroles donnent cela:

We come, we come with roll of drum
We come, we come with horn and drum:
To Isengard! Though Isengard be ringed
and barred with doors of stone;
Though Isengard be stong and hard,
as cold as stone and bare as bone,

We go, we go, we go to war,
to hew the stone and break the door;
For bole and bough are burning now,
the furnace roars – we go to war!

To land of gloom with tramp of doom,
with roll of drum, we come, we come;
To Isengard with doom we come!
With doom we come, with doom we come!

 

 

Il y a aussi Bilbo’s last song:

Mais avant tout, j’aurais dû mentionner la musique composée pour le film de Ralph Bakshi – 1968. L’ une adaptation du Seigneur des Anneaux est très éloignée de celle de Peter Jackson mais elle mérite d’être vue ! La musique a été  composée par Leonard Rosenman:

 

 

J’imagine que tout le monde connaît la relation qu’il y a entre Led Zeppelin  et Le Seigneur des Anneaux, non ? Si vous avez manqué cette partie de la Grande Histoire du Rock et de la Fantasy, aucun souci (article très bien fait ici)Voici ce qu’on retrouve comme références chez Led Zep :

The battle of evermore

 

 

 

Dans les années 70, on trouve un paquet de chanson inspirées par le Seigneur des Anneaux (amis du rock progressif, soyez servis..)

Barclay James Harvest  – Galadriel:

 

 

On a aussi de la pop elfique, par l’une des soeurs de Mike Oldfield  (« Tubular Bells »):  Waterbearer – 1978

 

 

Toujours rock prog, mais avec des accents de hard-rock, Rush a composé cette ballade très mélodique en 1975 :

Rivendell

 

Camel et son Nimrodel/Procession/The white Rider parle de Gandalf  (visiblement, en 1974, les substances psychotropes étaient sympas…) :

 

 

On peut aussi écouter Bo Hansson et son rock psychédélique Sagan om ringen.

 

Côté gros bruit, Battlelore s’est inspiré de Tolkien album après album :

J’en arrive  à mes chouchous : Blind Guardians :

There are signs on the Ring
Which makes me feel so down
There’s one to enslave all Rings
To find them all in time
And drive them into darkness
Forever they’ll be bound
Three for the Kings
Of the elves high in light
Nine to the mortal
Which cry

I’ll keep the Ring full of sorrow
I’ll keep the Ring till I die
I’ll keep the Ring full of sorrow
I’ll keep the Ring till i die

Slow down and I sail on the river
Slow down and i walk to the hill

And there’s no way out

Mordor

Dark land under Sauron’s spell
Threatened for a long time
Threatened for a long time
Seven rings to the dwarves
In their halls made of stone
Into the valley
I feel down
One ring to the dark lord’s hand
Sitting on his throne
In a land so dark
Where i have to go
I’ll keep the Ring

Slow down and I sail on the river
Slow down and i walk to the hill

 

 

Nightfall in Middle-Earth (1998) est un concept-album (carrément!).

Dans un autre style, l’album entier de David Arkenstone  est consacré à la Terre du Milieu:

 

Très elfique encore, sur l’album Music inspired by the Lord of the Rings de Mostly Autumn, Lothlorien:

Côté black metal, Summoning  a sorti plus d’un album inspiré par Tolkien (et non, je n’ai pas pitié de vos oreilles, et oui, il en faut pour tout le monde) :

 

 

Je n’allais pas terminer sans oublier le Tolkien Ensemble avec Christopher Lee et sa voix superbe: Treebeard’s song

Et un petit morceau de Richard Armitage (Thorin) chantant The Misty Mountains :

 

Pour le reste – ce que j’ai oublié – pas mentionné – mes autres sources, je vous renvoie ici (en fin d’article, surtout).

 

 

Sur ces mots, Namárië !

365 jours d’écriture – Racontez une légende….

Une légende

(Racontez une légende que vous aimez bien)

essais2

 

« Très cher ami et assistant, je dois te confier mon histoire. Je la trace d’une plume tremblante, ne prend pas ombrage de mes erreurs dues à mon grand âge. Je ne prétends pas être fort habile dans l’art des mots mais j’ai appris humblement à copier et à tracer les lettres dans le scriptorium. Aussi ai-je acquis un certain savoir-faire.
Comme tu le sais, je suis au service de Notre Seigneur depuis moults années.
Le temps est venu pour moi de relater la véritable histoire de celui que je fus lors de mon insouciante jeunesse, il y a bien longtemps, à présent. Tu as eu la bienveillance de me conter tes errances en Terre Sainte.
Je suis né sur l’Ile d’Eté, dans le sud de notre royaume d’Angleterre. Ma mère était l’une des prêtresses de la Déesse, cette divinité que nous autres, qui étions païens, adorions à la façon de la Sainte Vierge Marie.
Le pays était alors la proie d’invasions constantes. Les rois et leurs chefs de guerre ne pouvaient y mettre un terme. Dès qu’ils repoussaient une armée, une autre mettait le pied sur notre belle contrée pour s’en emparer. Le pays était à feu et à sang mais tu connais les horreurs de la guerre, mon ami.
Ma mère et ses sœurs décidèrent de fuir vers le nord. Elles avaient entendu dire que là-bas, une résistance sans faille, brave et courageuse se levait contre les ennemis. Elle s’en fut avec moi, encore tout enfançon.
Je grandis sur les chemins, j’appris auprès des femmes guérisseuses, des hommes au vieux savoir. Puis nous parvînmes jusque dans le Nord.
Ce pays était farouche. De même, l’étaient les guerriers.
Mais surtout, il flottait une atmosphère que je ne connaissais pas :celle de la magie d’Ailleurs. Sans le savoir, j’avais franchi les frontières d’un Autre Pays. Je crains d’avoir frotté mon âme au démon alors, car je vis et je pris part à des démonstrations impensables pour des chrétiens.
L’assemblée qui s’était réunie pour tenir tête aux envahisseurs n’avait rien d’humain. Mais le plus effroyable, le plus extraordinaire, le plus fantastique des personnages de ce temps était celui qui se tenait à leur tête: le Roi Sombre, le Roi du Nord. On l’appelle communément le Roi Corbeau, comme tu en as eu connaissance.
Quand nous devînmes amis, le Roi Corbeau et moi-même étions de jeunes hommes. Il avait été élevé par des sidhe (« shee » : le peuple-fée) mais était d’une ascendance noble et humaine. Pauvre enfant abandonné et destiné à mourir dans les bois, le futur Roi Sombre avait été pris en affection par l’Autre Peuple.
Je le connus à son retour, commandant une grande armée lorsqu’il conquit tout le Nord. Sa magie était puissante. Il pouvait faire disparaître les astres, affoler les gens et les puissants du monde.
Je dois avouer que je me tins à ses côtés quand il reprit le contrôle de Newcastle, qu’il y fit sa capitale et y tint sa cour.
J’étais alors un jeune guerrier, avide de connaissance aussi. J’appris auprès du Roi du Nord. J’arborai sur mon bouclier les armoiries du Corbeau Volant avec fierté.
Le temps passa. Les pouvoirs du Roi Sombre devinrent de plus en plus grands. Rien ne l’arrêtait. Le meurtre, la torture, il s’adonnait à toutes les exactions sans aucun sens moral.
Alors je me souvins… Vois-tu, mon ami, ma défunte mère m’avait instruit dans la lumière de la Déesse que personne ne révérait plus, désormais. Mes ancêtres païens croyaient au Bien.
Quant à moi, j’avais versé dans les Arts Sombres depuis bien longtemps. Je n’avais pas vu les années passer. Ma propre longévité n’était même plus humaine. Allais-je aussi me changer en servant-fée, en homme-démon? Honte, honte sur moi!
Ma conscience m’envoya des rêves de plus en plus limpides. Alors que le règne du Roi Corbeau s’effaçait lentement, je quittai le Nord, chassai de moi la magie impie et ne trouvant plus de repos parmi les hommes, me convertis à la religion de Notre Seigneur.
Je trouvai la paix ici où je passai le temps à copier, usant mes années interminables dont le Roi Corbeau et sa terrible magie m’ont doté, à transmettre le savoir. Parfois, je sens encore une ombre me frôler et j’en appelle à ma raison et à ma foi afin de ne point basculer dans la folie.

Le frère prieur, béni soit-il, m’a accordé une certaine liberté. Tu connais notre jardin des simples et je serais heureux de t’instruire. Tu connais la vérité, mon futur frère: la légende du Roi Corbeau.

Abbaye de Shrewsbury, Frère Patrick pour Cadfael ap Meilyr ap Dafydd. »

 

 

NOTE:
La légende du Roi Corbeau (The Raven King) a été inventée par Susanna Clarke pour son roman « Jonathan Strange & Mr.Norrell ». Je l’ai reliée aux Dames du Lac (M.Z Bradley) – et donc à Avalon (l’île d’été) – tout en faisant un petit clin d’oeil à Frère Cadfael (la série de livres d’Ellis Peters).
J’avais simplement cette idée du Roi Corbeau dans la tête parce que je suis complètement immergée dans le roman de Susanna Clarke (enfin! après un 1er essai infructueux il y a quelques années).

365 jours d’écriture – Origami

Origami

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Elle plie et elle replie les ailes des tsuru (grues). Et encore une. Et une autre encore.
C’était une enfant heureuse, insouciante, là-bas, à Hiroshima.
Jusqu’à ce qu’elle tombe, la bombe.
Sadako ne s’en souvient pas. Elle avait deux ans. Et, malgré la destruction, la pluie noire qui tomba ce jour-là,  la vie continua pour la petite fille qui grandit, alla à l’école, s’amusa avec ses amies.

Elle plie soigneusement sur son lit les ailes d’une autre grue de papier. En aura-t’elle fait mille enfin? Mille grues pliées dans l’année, c’est un souhait exaucé….

Partout autour du lit, s’entassent les origami. Partout autour de la fillette, se réunissent ses amis. Ensemble, ils plient et plient. Mille grues pliées, la santé de Sadako retrouvée.

 

Note: L’histoire est vraie.

Sadako Sasaki (佐々木禎子),  fut  irradiée à l’âge de 2 ans lors de l’explosion atomique d’Hiroshima en août 1945. 9 ans  plus tard, elle se sentit soudainement faible.  Le diagnostic tomba: leucémie. Elle  commença alors à plier des grues (selon la Légende des mille grues senbazuru) en espérant guérir. Elle parvint à en réaliser 1000, et même d’avantage (plus de 1300 même si les versions varient parfois), mais décéda le 25 octobre 1955.

Aujourd’hui on peut voir dans le Parc de la Paix à Hiroshima, le Monument pour la paix des enfants  avec une statue de Sadako.  On trouve toujours dans le parc des grues en papier.

L’inscription à la base de la statue de Sadako est celle-ci: 

Ceci est notre cri.

Ceci est notre prière.

Pour construire la paix dans le monde

Sadako en japonais signifie: enfant heureux

Pour plier des tsuru : ici

365 jours d’écriture – Squelette

Squelette

essais2

 

Je m’appelle Léon,
J’ai un chapeau très long,
Allez-y, m’ssieurs-dames,
Jouez avec vos âmes!
J’suis un musicien
Et un cabotin
Un peu plaisantin,
V’nez m’causer un brin!

J’ne viens que l’samedi,
Gardez vos esprits.
J’mène ma sarabande
Entrez dans ma bande.
Bougez, remuez, chantez,
Mangez, buvez, dansez!

J’suis le Baron, vraiment
Je mange du piment.
Vous m’avez appelé
Vous me suppliez.
Le rhum, vous versez,
Les chants, vous savez.

J’ai un chapeau melon
Un nœud papillon
Le samedi
Je suis le Baron

Je fais des claquettes,
Je suis un squelettes.

Baron Samedi,
Ainsi, j’ai dit.

note

Cette fois, je vous ai emmenés à Haïti (et dans la Caraïbe en général – oui « la » Caraïbe, dit-on chez les Créoles antillais). J’avais en tête un squelette de dessin animé dans les Silly Symphonies de Disney (1929) dont je mets le lien ci-dessous.
Mon autre inspiration vient des romans fantastiques de Serge Brussolo (période années 90) dans lesquels l’auteur reprend à plusieurs reprises le thème du » diable à chapeau melon » (« Docteur Squelette » ,  » Portrait du diable en chapeau melon « ). Brussolo était à ce moment de ma vie mon Stephen King français. Je me suis régalée de ses histoires qui faisaient peur.  Du diable au Baron Samedi, figure du vaudou, il n’y avait qu’un pas. Du Baron Samedi au  Barón del Cementario ( le même, en fait), de la Santeria de la Dominique, il y a encore moins.
Promis, j’irais voyager ailleurs qu’aux Antilles la prochaine fois…..

Silly Symphony:

 

Au revoir, Mr.Rickman

Bien sûr, je n’allais pas laisser partir  Alan comme ça – même si, dans un certain sens , il est immortel. Non, pas avant d’avoir fait un petit tour en images, avant d’avoir évoqué quelques souvenirs  et des extraits de films mémorables.
Alan qui chante, vous connaissez ? parce que la voix de Mr.Rickman, oui, bien sûr. elle fait partie de ce type de voix melliflue qui vous ensorcelle pour mieux vous achever (une voix d’enchanteur, que dis-je ? de sorcier, c’est bien cela). Mais celle qui chante, c’est aussi pas mal.

Truly, madly, deeply (1990)
C’est une  histoire de musique, d’amour perdu, de fantôme,  de souvenir, de violoncelle, signée Anthony Minghella.

Plus amusant, dans « Help , I’m a fish » (Gloups, je suis un poisson , en français ) , la voix de Joe, le méchant poisson est celle d’Alan Rickman. et cette chanson « Intelligence » est chantée par l’acteur:

 

Mais avez-vous déjà entendu Alan Rickman chanter en français ? Et pourtant, il l’a fait sur un audiobook:« The return of the native » Thomas Hardy (et bravo pour les « r » jamais faciles à prononcer pour les anglophones).

Bien sûr, il y a  Sweeney Todd   « Pretty women »:

Dans CBCG (2013)

Dans Snow cake (2006) – l’un de mes films préférés

Quelques moments  sans chansons 

Dans « Close my eyes« (1991):

 

 

Thérèse Raquin – 1980 (série britannique)

N’oublions pas ce grand moment : Dogma : (Metatron)

1978 – Roméo & Juliette 

Et pour conclure, en chanson, dans le clip de Texas, In demand:

 

 

Dear Alan…

J’aimerais vraiment arrêter de faire des articles « en hommage à … » mais  celui-ci me tient particulièrement à coeur.  69 ans, mon cher Alan, ce n’est pas un âge pour mourir. C’est trop jeune. Pas maintenant. 
C’est ce qu’on se dit. On se révolte. Et pourtant, Alan Rickman est décédé ce 14 janvier 2016. 

Alan Rickman est l’un des rares acteurs (heu…le seul) à qui j’ai un jour envoyé une carte d’anniversaire qui était en février.  Oui. Un jour, j’ai bien écrit cette carte et je l’ai postée. Une carte que j’avais moi-même illustrée plusieurs années auparavant. Et pour la petite histoire, j’avais reçu une réponse de son attachée de presse. 
Car Alan Rickman est (était, donc)  certainement le 2ème acteur dont je suis vraiment admirative — la 1ère place est depuis longtemps prise par Gary Oldman, ce n’est pas un secret — 
J’ai vu un nombre considérable de films dans lesquels il a joué, en V.O pour profiter de voix inimitable (et superbe).
Et voilà, je suis triste. C’est con. C’est humain, mais c’est con. Quand on ne connaît pas personnellement la personne qui vient de mourir. 
Bref. Les articles de journaux se succèdent:

Ici

Le Parisien

The Guardian

Ici

Ici

Ici

Long-time friend and frequent co-star Emma Thompson wrote: « Alan was my friend and so this is hard to write because I have just kissed him goodbye.

« What I remember most in this moment of painful leave-taking is his humour, intelligence, wisdom and kindness. His capacity to fell you with a look or lift you with a word. The intransigence which made him the great artist he was – his ineffable and cynical wit, the clarity with which he saw most things, including me, and the fact that he never spared me the view. I learned a lot from him.

Alan Rickman and Helen Mirren in Anthony and Cleopatra in 1998

Sir Ian McKellen, who appeared with Rickman in the 1996 TV movie Rasputin, wrote on Facebook:

« There is so much that is matchless to remember about Alan Rickman. His career was at the highest level, as actor on stage and screen and as director ditto. His last bequest of his film A Little Chaos and his indelible performance as Louis 14th, should now reach the wider audience they deserve.

« Beyond a career which the world is indebted to, he was a constant agent for helping others. Whether to institutions like Rada or to individuals and certainly to me, his advice was always spot-on. He put liberal philanthropy at the heart of his life.

 

« He and Rima Horton (50 years together) were always top of my dream-list dinner guests. Alan would by turns be hilarious and indignant and gossipy and generous. All this delivered sotto, in that convoluted voice, as distinctive as Edith Evans, John Gielgud, Paul Scofield, Alec Guinness, Alastair Sim or Bowie, company beyond compare.

« When he played Rasputin, I was the Tzar Nicholas. Filming had started before I arrived in St Petersburg. Precisely as I walked into the hotel-room, the phone rang. Alan, to say welcome, hope the flight was tolerable and would I like to join him and Greta Scacchi and others in the restaurant in 30 minutes? Alan, the concerned leading man. On that film, he discovered that the local Russian crew was getting an even worse lunch than the rest of us. So he successfully protested. On my first day before the camera, he didn’t like the patronising, bullying tone of a note which the director gave me. Alan, seeing I was a little crestfallen, delivered a quiet, concise resume of my career and loudly demanded that the director up his game.

« Behind his starry insouciance and careless elegance, behind that mournful face, which was just as beautiful when wracked with mirth, there was a super-active spirit, questing and achieving, a super-hero, unassuming but deadly effective.

« I so wish he’d played King Lear and a few other classical challenges but that’s to be greedy. He leaves a multitude of fans and friends, grateful and bereft. »

Alan Rickman and Emma Thompson

C’est un sentiment étrange, quand même, de me dire: « Voilà,  je ne le verrais plus dans un nouveau film, seulement dans les anciens ».

Alan Rickman in 1978's Romeo & Juliet

Alan Rickman in Romeo and Juliet

Linsday Duncan and Alan Rickman in Private Lives

Juliet Stevenson as Nina and Alan Rickman as Jamie in Truly, Madly, Deeply

Mary Elizabeth Mastrantonio and Alan Rickman in Robin Hood Prince of Thieves, 1991
Tim Allen, Alan Rickman, Sigourney Weaver and Patrick Breen in galaxy Quest, 1999

David Bowie: 1947 – 2016

En musique,un hommage:

Space oddity

 

 

Ziggy stardust

Moonage daydream (repris dans « Guardians of the galaxy »)

Rebel rebel – que j’adore

(Cat people  – repris dans « Inglourious basterds ») -que j’adore aussi

The man who sold the world – dont il existe une superbe reprise  par Nirvana sur l’album Unplugged.

 

 

Queen + Bowie – Under pressure: chanson composée ensemble

 

Et Bowie sur scène avec Placebo sur l’une des chansons de Placebo « Without you I’m nothing »