Sous la lune d’encre
glissent les enfants de l’Equinoxe
Les héritiers du paradoxe
Descendants du ventre
Fertile de l’été
En finitude exquise
Vers l’automne
Saison indécise
D’état d’adolescence
Ils usent leur lassitude latente
Dans la lumière dorée
Négligeant leur paresse forcenée
Les larmes au creux des yeux
Et les paupières marbrées de bleu
En perpétuels amoureux
De l’ailleurs éventuel
Au pli des reins, un grain de sel.
Enfants nés du Solstice,
A la terre, mêlés à jamais
reliés,
Finalement à la réalité
Vivez, vivez!
Ressentez , goûtez,
écoutez, agissez!
Et sachez apprécier.
Dans l’incertitude du monde, la vie garde cette saveur éternelle de framboise
de noisettes et d’amandes, de menthe froissée.
A portée.
(2010- revu 2016)
très joli, j’aime bien le rajout des noisettes, amandes et menthe, ça me plaît beaucoup !
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C’est en pensant aux framboises… J’avais les amandes et le reste en tête. (ou la saveur? ou le parfum?)
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Ça sent l’été avant le printemps, c’est merveilleux !
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