Le thème du voyage
Le roman raconte de manière quasi autobiographique les aventures de l’auteur (nommé Sal Paradise dans le livre) et d’un compagnon de route, Neal Cassady (nommé Dean Moriarty dans le roman). On y croise également Allen Ginsberg (Carlo Marx) et William Burroughs (Old Bull Lee).
Sur la route fut l’un des romans fondateurs de ce que Kerouac nomma lui-même la « Beat Generation ».
Ce qui m’avait poussée à m’intéresser à « Sur la route » quand j’avais 15 ans, c’est effectivement parce que Kerouac a écrit un livre-culte. J’ai enchainé ensuite avec les récits de ces autres voyages à travers les USA (Les clochards célestes, Big Sur, ...). « Sur la route » date de 1957 et a influencé la génération des années 1960, ceux qu’on appellera les beatnicks. Lié au poète Allen Ginsberg , à William Burroughs, Kerouac a aussi écrit des poèmes.
Je vais passer sur l’adaptation au cinéma.
Mon deuxième choix concernant les voyages nous emmène en Asie (comme c’est étonnant!) avec Alexandra David-Néel. Cette dame, non seulement féministe, orientaliste, a été la 1ère femme d’origine européenne à séjourner en 1924, à Lhassa au Tibet.
1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordinaire ! Huit mois d’un long périple à travers les immenses solitudes du « pays des Neiges ». Huit mois d’une vie rude et dangereuse sous l’apparence d’une mendiante tibétaine! A une époque où personne ne parle de « raid », et encore moins quand il s’agit d’une femme, c’est un magnifique exploit et une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l’auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu’elle porte sur la civilisation tibétaine.
C’est un merveilleux récit de voyage qui se lit aussi bien qu’un roman.