Comme vous le savez, si vous suivez aussi mon blog photos, Lord Chours et moi-même sommes allés à Berlin au début du mois de mai.
Petit à petit, j’ai mis en ligne mes photos – et aujourd’hui, je tente de rassembler mes premières impressions cette ville. (ce qui suit n’engage que moi, bien sûr)
Berlin, donc une ville que je ne connaissais pas. Une ville faite comme un patchwork, dirait-on, où j’ai eu du mal à reconstituer les quartiers tellement ils sont disparates. Une ville qui, encore aujourd’hui en 2017, et malgré ( ou à cause des..? ) les constructions récentes semble toujours connaître une faille, un morcellement. Marquée par son histoire, par l’Histoire sans aucun doute. Pour être allée dans d’autres grandes villes et/ou capitales européennes, je n’ai pu m’empêcher de ressentir cette fracture. Aucun doute : même si on veut faire abstraction du passé -ce qui me semble une gageure, en même temps – on y revient toujours. Il vous rattrape pour une bonne piqûre de rappel, ce passé.
Fascinante, Berlin.
Nous nous faisions la réflexion en marchant dans les rues (et, oui, nous avons beaucoup marché) qu’il y régnait une grande liberté. J’ai souri en regardant tous les graffs et les tags dans le quartier de Kreuzberg, par exemple, en pensant aux gens qui, à Paris ou région parisienne et dans nos grandes villes, râlent parce que les murs sont envahis. Ici, c’est un art de vivre – et personne n’efface les graffitis…
Autre chose qui m’a fait réfléchir : en France, dès que des SDF sont un peu trop « voyants », les gens s’offusquent (et pas pour la bonne cause, malheureusement). De même, certaines municipalités vont jusqu’à les interdire. France, sweet France. A Berlin, j’ai vu des gens dormir sous les ponts et les passants leur donner des aliments. Je croyais que c’était fini, ce genre de geste spontané.
Berlin, où on entend une multitude d’accents et de langues. Pour preuve, n’étant germanophone ni l’un ni l’autre – mon allemand se résume à ce que j’ai appris sur le tas en vivant en Alsace – nous avons parlé anglais (et avons pu en général nous faire comprendre) sans problèmes.
Que dire encore ?
Multiculturelle, voilà ce qu’est cette ville.
Bien sûr, Paris l’est. Mais je connais peut-être trop bien Paris et sa banlieue pour en être surprise.
Multiraciale aussi.
J’ai eu l’impression de revenir dans ma banlieue – peut-être moins celle où j’habite que celle où j’ai vécu longtemps, la Seine-St-Denis tellement détestée par les médias.
Berlin avec tant de mélange, d’accueil, d’ouverture – mais sans doute est-ce là une vision rapide et une impression totalement déformée — qu’importe, j’y étais de passage, en touriste et j’assume totalement.
Berlin m’a fait l’effet d’une ville à découvrir, d’un endroit qui a tant de facettes que j’aurais besoin, un jour, si c’est possible, d’y retourner.
Ce ne sera pas la première ville à me faire cet appel , ni certainement la dernière…
Connu pour avoir joué dans Grey’s Anatomy, Supernaturals et récemment, The WalkingDead ( un fabuleux Negan),Jeffrey Dean Morgan a une actualité hors du commun ce week-end: c’est lui qui conduira la Chevrolet Corvette qui tiendra le rôle du Pace car (il n’y a pas de traduction en français) durant la course. Il s’agit de la101eme édition des 500 miles d’Indianapolis (ou Indy).
We’re honored to welcome Jeffrey Dean Morgan to IMS to drive the 2017 Corvette Grand Sport Pace Car,” IMS President J. Douglas Boles said. “He’s used to playing the ultimate villain in ‘The Walking Dead,’ but he’ll be an envied hero to millions of race fans around the world when he gets to lead the field to the green flag of the 101st Indianapolis 500 in such a beautiful Corvette.”
Une nouvelle est tombée dont je viens de prendre connaissance:
L’ex-chanteur de Soundgarden est décédé.
Il y a des titres comme ça que je n’aurais pas souhaité écrire.
Celui-ci en fait partie. « Adieu Chris Cornell »
Chris Cornell connu entre autres pour avoir été LA voix de Soundgarden est décédé subitement hier.
Il avait 52 ans.
Une enquête est en cours (suicide? mort naturelle?).
Soundgarden , formé en 1984, s’est séparé en 1997 pour se reformer en 2010. Cornell avait rejoint Audioslave en 2001 (dissous en 2007).
Chris Cornell, le chanteur et guitariste du groupe grunge Soundgarden, de Temple of the Dog et d’Audioslave est mort, dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 mai, à Detroit, dans le Michigan, a annoncé Brian Bumbery, son agent. Il avait 52 ans.
Dans une déclaration à l’agence Associated Press, son agent a déclaré que sa mort était « subite, inattendue », sans plus de précision sur sa cause. Il avait coécrit et chanté la chanson You Know My Name du film Casino Royale, opus de la saga James Bond sorti en 2006.
Comme nous avons pu le voir la semaine dernière, les héros pop s’engagent dans des aventures très différentes les unes des autres. Il semblerait pourtant que ces héros soient reliés entre eux par un fil conducteur, un ou des éléments communs. Tous se définissent quasiment par leur grand point faible – ou, du moins, leur faiblesse relative. De plus, quasiment tous choisissent de refuser la puissance/le pouvoir à la fin de leurs aventures.
C’est le cas de Frodonqui jette l’anneau dans la Montagne du Destin -plutôt que de devenir un nouveau Sauron, ce qui était quand même sacrément badass. Idem pour Luke Skywalkerqui ne se laisse pas tenter par le côté obscur, préférant abandonner le combat contre Dark Sidious/Palpatine. On sait ce qui arrive: Vador, ne pouvant supporter de voir son fils souffrir devant ses yeux, s’empare alors de Palpatine, rendu vulnérable et le jette dans le générateur de l’Etoile Noire et youpi! triomphe de l’amour!Quant à Harry Potter refuse la Baguette de Sureau et l’immense pouvoir qu’elle confère.
Le héros pop est donc un exemple – malgré lui, dirait-on. « Il ne veut pas le pouvoir pour lui-même », se disent ceux qui sont autour de lui. « Aidons-le. » De là, naissent les communautés héroïques (La Communauté de l’Anneau, l’Ordre du Phénix, etc..). Car on touche ici à l’élément fédérateur. Ce qui est une faiblesse devient alors LE point fort du héros pop.
On voit que dans le récit pop, on a commencé par « croire à » (=une prophétie, un mythe, une légende) pour « croire en » (accorder sa confiance; former une communauté). Le héros doit à présent faire croire(en lui).
Récemment, les récits de héros pop mettent en avant un personnage que tout le monde pourrait devenir. Le héros pop reflète la croyance des autres plus qu’il n’est marqué comme un être unique en son genre. En cela, beaucoup de récits ressemblent étrangement aux romans d’apprentissage (ou d’éducation), ceux qu’on appelle le Bildungsroman.
Le héros pop est alors confronté à différents schémas qui vont définir son récit:
Il souffre. C’est Frodon, tout en abnégation, en figure doloriste (sauf lorsqu’il s’en prend au malheureux Sam en se comportant comme un vrai tyran – ou en diva pop – il fait sa rockstar -; là, c’est Sam qui lui vole la vedette et devient le héros à temps partiel)
Il est courageux. Modeste, issu de nulle part, voilà notre héros qui se découvre des ressources insoupçonnées! C’est Bilbo version Peter Jackson qui affronte l’affreux Azog dans Le Hobbit au cinéma. Bien sûr, ce n’est pas nouveau…
Il a un pouvoir mais le connaît mal/ou ne sait pas le maîtriser. Jack Frost sait refroidir l’air, pas assez pour figer Pitch, le Croquemitaine.
Autre cas de figure: il n’est héroïque que par défaut. C’est un héros accidentel.
C’est suite au décès de son frère (jumeau, c’est plus pratique!) que Jack Sully est amené à remplacer celui-ci – et à devenir le sauveur de Pandora, dans Avatar. Mais, à la base, Sully n’est que l’avatar – celui de son frère.
De même, Shrek est un remplaçant. Il doit sauver une princesse à la place de Lord Farquaad.
Dernière piste:il voyage dans le temps. Et, oui le voyage temporel! On sait dès le début que le héros a accompli sa mission, reste à trouver le bon orage magnétique, la bonne machine temporelle pour que ledit héros réalise son destin.
C’est Terminator où l’on vient du futur (qui n’est pas folichon, entre nous).
Ce schéma a été largement pillé par les auteurs de SF (je ne citerais pas toutes les références, vu le grand nombre), accompagné de son leitmotiv: le paradoxe temporel.
Le paradoxe temporel le plus connu est le paradoxe du grand-père selon lequel l’intervention tue l’aïeul de l’intervenant empêchant ainsi sa naissance… et donc son intervention. Ici, nous nous trouvons en face du paradoxe du premier type, mais l’auteur avance l’hypothèse d’une autocorrection du temps. En effet, le voyageur est voisin d’un architecte; malencontreusement, il empêche la naissance de ce voisin, mais les maisons réalisées par ce voisin, n’en sont pas moins dessinées par un autre architecte.
On pense à Barjavel (Le Voyageur imprudent); à Bradbury (Un coup de tonnerre), à Vous les zombies( All You Zombies) de Robert A. Heinlein, àLa Patrouille du tempsdePoul Anderson, mais aussi à La Spiraledu Temps (Yoko Tsuno) de Roger Leloup, à Valérian et Laureline qui sont des agents spatio-temporels, à Thorgal (dans Le Maître des Montagnes). Je passe sur le nombre d’allusion dans Doctor Who. Dernièrement, dans la saison 10 – épisode 3 « Thin Ice » dont voici un aperçu ci-dessous, Bill, qui accompagne le Docteur, pose à nouveau cette question « Et si…. » – et se fait gentiment tourner en dérision.
Londres, 1814. La ville entière s’est révélée pour la plus grande foire de givre depuis des décennies. Mais sous la Tamise glacée, les fêtards disparaissent, s’embrassent dans la glace et pénètrent dans les profondeurs où se cache un monstre terrifiant. Le docteur et Bill arrêteront-ils le massacre avant qu’ils ne soient entraînés dans les eaux glacées
Yoko Tsuno : La spirale du temps
Le héros ne change pas l’univers.Très souvent, il contribue à en maintenir sa cohésion. Cette idée en induit une autre: la préexistence du futur.
Nous faisons un tour sur nous-mêmes et nous projetons dans un avenir qui, s’il n’est pas une certitude, est susceptible de déjà exister.
Voilà qui a le mérite d’en séduire plus d’un….
Héros fédérateur, héros fort de sa faiblesse, la pop culture nous invite à nous pencher sur nous-mêmes, à nous réapproprier des codes, des histoires. Elle nous renvoie à notre propre humanité, et en cela, à nos différences, à nos singularités.
Elle nous réunit quand nous devenons fans (merci, les fandoms!); elle nous montre que c’est en faisant un atout de notre différence que nous en devenons héroïques. Pour conclure ce premier volet en 7 partiessur la pop culture, je citerais R. Mèmeteau dont l’ouvrage m’a servi de guide-fil: « Une société de plus en plus normée finit donc fatalement par devenir une véritable machine à créer les stars ».
Je vous retrouve bientôt pour un autre volet et en attendant, je vous souhaite une bonne semaine.
T’as pas vu ma pop est une série d’articles en plusieurs volets (1 complet à ce jour, le second en publication, le troisième en réflexion) qui cherche à explorer et à analyser simplement la culture pop, dans toutes ses dimensions (société, philo, artistique, psycho, etc..). J’en ai eu l’idée après avoir lu plusieurs essais passionnants sur la pop culture, en écoutant des chansons, en rédigeant d’autres articles. Je n’invente rien, je me base sur des publications existantes – mais, parfois j’y ajoute mon grain de sel.
Continuons notre exploration de la pop culture avec, cette semaine, l’importance des prophéties.
Dans Matrix, nous avons un Elu (Néo) qui, pour répondre aux critères pop, n’a pas conscience de ce qu’il est; en gros, Néo n’est pas Oedipe.
L’Oracle, dans Matrix, ne prédit pas. Elle pousse les personnages – et non pas, un seul personnage (Trinity: « tomber amoureuse de l’Elu »; Morpheus: « trouver l’Elu »).
Chez Harry Potter, on retrouve le même schéma narratif que dans Matrix:
il y a une prophétie autoréalisatrice/autodestructrice (« et l’un devra mourir de la main de l’autre car aucun d’eux ne peut vivre tant que l’autre survit… « ).
puis, une phase de coopération (« je me repose sur les autres même si je comprends pas tout » : c’est ce que fait Harry Potter)
pour enfin aboutir au grand triomphe de l’amour, comme dans Matrix.
Pour tous les lecteurs assidus de Harry Potter, il est évident que c’est cette magie, une magie inconnue du monde sorcier, nous suggère Rowling (parce qu’elle est très maligne) qui protège Harry et ceci, depuis le début.
Pour résumer, Ms. Rowling nous balade pendant sept tomes en nous sortant de son chapeau pointu une nouvelle loi magique à chaque fois que Harry se tire sain et sauf d’une rencontre avec le Seigneur des Ténèbres (vous croyiez que j’allais écrire son nom, en plus? en fait, …pourquoi pas…).
Allez, elle se joue bien de nous: un coup, c’est « 2 baguettes avec un élément commun qui les constituent, disons…une plume de phénix? ça sera un Priori Incantatum et hop, dans les choux, Voldy! » Puis, lorsque la baguette de Harry se souvient de sa magie et lance un sort toute seule? Très fort! Une baguette qui se souvient de la magie. Oui. quand même.
Il reste que c’est la prophétie initiale dont Harry doit se débarrasser. Souvenez-vous: dans le tome 3, quand Remus Lupin enseigne à ses élèves comment neutraliser un Épouvantard une créature qui ne possède ni existence ni forme propre mais qui se nourrit exclusivement des peurs les plus profondes dont il revêt l’apparence dans les moindres détails. Le professeur Lupin craint que l’Epouvantard ne prenne la forme du Grand Vilain (Vous-Savez-Qui). Or, non.
C’est donc avec justesse que Rowling place ses mots dans la bouche de Lupin (l’un de ses personnages préférés, au passage) : « Voilà qui voudrait dire que ce dont vous avez le plus peur, c’est… la peur elle-même. »
Ce que sous-entend l’auteure, c’est : « ce dont tu as le plus peur, c’est l’Epée de Damoclès suspendue au -dessus de toi (=prophétie), Harry; apprends à canaliser tes peurs, à sortir du monde de l’enfance (= du monde magique) et ensuite…. »
Je vais insister mais c’est malin. Et ce n’est pas pour rien que Harry Potter reste l’une des sagas les plus abouties, l’une des mieux ficelées de la pop culture.
Mais, revenons à cette fameuse prophétie énoncée par une voyante catastrophique.
Harry n’est pas désigné comme étant l’Elu. Jusqu’à la fin, rien ne prouve qu’il l’était. Neville ne l’est pas plus. Ni Harry ni Neville ne sont l’Elu. Ou bien , ils le sont tous les deux. Mais Voldemort comme Dumbledore ont fait un choix: celui d’y croire.
Ils interprètent de manière forcée cette prédiction, tous deux par soif de magie, de puissance, de drames ( à croire que leur vie était bien triste sans toute cette mise en scène). C’est Voldy comme Dumby qui recherche des artefacts magiques, pas Harry.
Voldemort croit qu’il est menacé – par un enfant! et un enfant sorcier même pas doué, qui plus est… Il croit qu’il doit affronter Harry Potter à la fin. Il rend possible la prophétie.
Dumbledore sait que le seigneur des Ténèbres et Harry ne peuvent pas s’entretuer, mais au lieu de calmer tout le monde, il fait croire que Harry doit être sacrifié, comme il le dira très froidement à Severus Rogue – qui en sera dégoûté
« You have used me. [¦] I have spied for you and lied for you, put myself in mortal danger for you. Everything was supposed to be to keep Lily Potter’s son safe. Now you tell me that you have been raising him like a pig for slaughter” »
Mais, au final, les prophéties se dissolvent. Harry s’est fait manipuler. Il n’y a qu’une voie: c’est l’amour. Et tant pis si l’épilogue est, tout de même, un peu cucul (papa/maman/enfants – 17 ans plus tard).
Harry Potter ne prend pas le chemin messianique à la Néo: il se marie, il a trois enfants, etc…D’ailleurs, c’est tout le mal qu’on lui souhaitait après une enfance et adolescence aussi dingues. Quoique…cette partie de sa vie ne nous fait plus rêver (cet épilogue a déçu bien des fans, si j’ai bonne mémoire). La preuve? Quand on retrouve un Harry devenu père de famille, en proie à une crise de la quarantaine sévère, il nous ennuie un peu quand même. Prenez « L’enfant maudit« .
Héros de la pop culture, ai-je écrit. Mais qui sont ces héros?
Je vais réussir à mettre en ligne la suite – sans bug informatique, cette fois – dès la semaine prochaine si tout va bien.
La semaine passée dans T’as pas vu ma pop, je me suis intéressée à la recette campbellienne – ou comment faire une bonne soupe au monomythe- avec la structure du Voyage du Héros (Ulysse nous aura bien aidés longtemps avant Bilbo et Luke Skywalker).
Aujourd’hui, entre les bagages et un rhume des foins carabiné, je vais continuer mon propre voyage – et le vôtre – en direction du mythe, de la croyance et de la prophétie. Ce sera un peu plus court pour les raisons évoquées sur ce blog.
Crois-en moi, crois-en toi: croyance et prophéties auto-réalisatrices
On entend souvent que la pop culture est un pillage continuel sans foi ni loi (si possible). Et aussitôt, certains se mettent à pousser de grands cris, tentant, en quelque sorte, de comprendre la pop culture en dehors d’elle-même, et non pas en interne. Renvoyer la pop à ce qui ne peut pas être saisi, le moment, l’époque, l’instant, c’est vraiment chercher à s’arracher les cheveux – ou à enrager.
La pop culture pille la culture populaire, tranquillement, et fournit son propre mythe. En fait, elle opère un retour sur soi, une réflexivité plus qu’une révolution: une forme d’autoprophétie.
On observe le même scepticisme chez le chef d’orchestre Leonard Bernstein (qui aimait le rock et la pop) en 1967 dans le documentaire« Inside pop » qui ne croit pas à la rébellion mais loue la créativité.
Prophétie, mais de quelle prophétie parle-t’on?
En premier lieu, de ce que Robert K.Mertonnomme la prophétie autoréalisatrice.
Je rappelle ce qu’est une prophétie autoréalisatrice – selon Merton, il s’agit de:
La prophétie auto-réalisatrice est une définition d’abord fausse d’une situation, mais cette définition erronée suscite un nouveau comportement, qui la rend vraie »
Si je reviens à notre Héros de la semaine dernière, je peux alors dire: « Bon, je ne vais pas me casser la tête pour inventer un quelconque motif à son aventure, il y a beaucoup plus simple » Il y a longtemps, une prophétie raconte qu’il devait y avoir un Elu (tout se transpose au féminin, j’ai oublié de préciser). Comme par hasard, l’Elu est le héros de mon histoire mais voilà, il ne le sait pas encore – et c’est parti…
Tiens, ça ne vous rappelle pas un/des films? Un/des romans? Des jeux vidéo?
Star Wars? Un enfant destinéà rééquilibrer la Force. Matrix? Un homme élu… Harry Potter? Un jeune garçon dont on a prédit qu’il devait tuer ….etc…