Les violettes de l’avenue Foch – Simon Liberati

« Aventures, portraits et rencontres avec : Marisa Berenson – Jean-Pierre Léaud – Carla Bruni-Sarkozy – Les drogués de la suite Overdose – Les fidèles de la Médaille miraculeuse – Benoît XVI – Satan – Kenneth Anger – Pierre Molinier – Jean-Jacques Schuhl – Oscar Wilde – Pierre Drieu La Rochelle – Louis Malle – Naomi Campbell – Islam Karimov – Le Dragon Eye – Edwige – Les rats du Montalembert – Cuki au BB gun – Renée Vivien – Jacques de Bascher – Malcom Lowry – Les amis d’Henri de Régnier – Pierre Le-Tan – Chloë Sevigny – Saint Tropez 78 – Patty Hearst – Francis Ford Coppola – Yves Saint Laurent… De 2013 à aujourd’hui, une quarantaine d’articles de fantaisie dont plusieurs inédits en français. Le press-book d’un monomane en reflet des Rameaux noirs, parus en août 2017. »
« Par goût personnel ou pour son activité de journaliste, S. Liberati aime autant fouiller les contre-allées de l’avenue Foch, le fourbi du siècle dernier, ses violettes, ses amazones, Colette et Renée Vivien, que New York 1990, les boîtes de nuit oubliées ou les boutiques de fripes. « 

Etonnamment, j’ai encore peu vu de chroniques de « Les violettes…. » alors que celles des « Rameaux noirs » (Stock) se multiplient. Pourtant, les deux livres se répondent.
« La vie rêvée d’un dandy« ,  voilà comment on pourrait sous-titrer le livre de Simon Liberati.
La vie rêvée de Liberati et la vie réelle (ou fantasmée) se mélangent dans « Les violettes… » ; rencontres avec Colette et Renée Vivien, Henri de Régnier, cet écrivain-poète dandy du XIX ème qui est le fil rouge du livre – dès le prologue l’auteur nous avertit:

 

 

Aussi, Liberati est-il  ici un autre Henri de Régnier, un Rémy de Gourmont aussi. Un décadent qui parfois se trompe de siècle   (selon cette définition du décadent).

Il raconte ses contemporains, ses rencontres imaginaires ou imaginées, réelles ou pas. Il est bavard, descriptif, fourmillant de détails. Et on pioche allègrement dans ses références ou ses errances avec la délectation du lecteur qui veut connaître l’autre côté de l’histoire – la grande ou la petite.

Sans doute ce livre pourra-t’il  en déconcerter plus d’un. Pour ma part, je me suis bien amusée à aller d’un article à l’autre, à retrouver les références, à remonter dans le temps. A fouiner dans les potins. Comme l’auteur.

Pour ceux qui :
 veulent en savoir plus et les curieux
pour les littéraires et les autres
en mal de décadentisme
ou en mal d’anecdotes

Merci à NetGalley et aux éditions Stock.

 

 

 

 

 

 

Art+pop culture #L’été de l’art – 19

 

« Enkel Dika a connu le succès grâce à ses t-shirt qui ont marqué les esprits lors des concours Threadless. Il mélange avec subtilité l’univers pop art, les visuels anciens, les metaphores oniriques, et joue avec les animaux, les étoiles, l’eau et l’histoire occidentale. Enkel prend un malin plaisir à détourner les symboles et les icônes de notre culture pour faire passer des messages et laisser libre cours à l’interprétation. Pour plus de visuels n’hésitez pas à aller faire un tour sur son flickr. »

The Mysterious Game of the Throne:

The Mysterious Game of the Throne

 

I'm back

raptored:

Raptored

Mind reader:

Mind Reader

mown:

Mown

 

madame Butterfly:

Madama Butterfly

 

recycled future:

Recycled Future

 

shipped away:

Shipped Away

 

Renaissance rocks

Renaissance Rocks

 

unleashed imagination:

Unleashed Imagination

starry night:

Starry Night

flow of wisdom:

Flow of Wisdom

 

honeymoon:

Honey Moon

 

the dark side of the tune:

The Dark Side of the Tune

sur instagram:

 

Enchanteur, l’illustrateur #L’été de l’art-18

 

David Sala est né le 18 juillet 1973, à Décines. Après des études à l’école Emile Cohl, il illustre ses premières couvertures de romans, alternant polars, science-fiction, et heroic fantasy. Il travaille également pour l’édition jeunesse. Le Prix de la Ville de Sérignan lui est attribué en 2000 pour Le Début et la fin. Il publie ensuite, chez Casterman, Le Tatoueur du ciel, Les Mille ruses du renard volant, ou encore La Prisonnière du brouillard. Il s’essaye aussi à la BD, publiant les trois tomes deReplay (Casterman) entre 2000 et 2002, puis narre le parcours de Nicolas Eymerich, inquisiteur (Delcourt). En 2013, il adapte Cauchemar dans la rue, de Robin Cook, pour la collection Rivages/Casterman/Noir.

 

Pour « La belle et la Bête »:(Castermann)

« Prisonnière du brouillard »:

Folles saisons:

Image associée

« Le bonheur prisonnier »

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A voir aussi chez Monsieur (oth67)
Pas de TBTL ce jeudi non plus (préparations de la rentrée; lectures intensives;  tri et post-traitement de mes photos….; j’en passe). A bientôt!

 

 

Tag: Music is my life

Merci à Fan Actuel pour ce tag!

UNE CHANSON POUR DANSER
Datant de mes années « dance », Madonna « Get into the groove » et cie:

Dans un autre genre:

Ishtar Alabina : »Habibi yallah »
(beaucoup de souvenirs et parce que les paroles en arabe sont suffisamment simples pour que je le connaisse par coeur)

Et beaucoup plus récemment: »Growl » – EXO

Une chanson pleine de douceur:
Pas forcément le genre que je préfère…mais je pense que celle-ci (version duo) correspond bien: »Eyes, nose, lips »Taeyang

UNE CHANSON INSPIRANTE:

« What’s up »…- 4NonBlondes

Linda Perry en 2016, toujours nickel:

Pink la chante très bien (en duo avec Linda Perry):

UNE CHANSON POUR DÉCLARER SA FLAMME:

Je ne suis pas très originale…(Extreme était un groupe que j’adorais): More than words

Version années 2010:

La version album/gros hit des 90’s:

UNE CHANSON QUI DONNE DE L’ÉNERGIE:

D’ailleurs, j’ai entendu AC/DC en faisant les courses »fournitures scolaires » ce matin avec ma fille et nous avons failli sauter partout dans le magasin:

UNE CHANSON NOSTALGIQUE:

The Stranglers – Midnight summer dream 
(ce que j’aime cette chanson! )

UNE CHANSON POUR DOUTER:

Littérale, je vais être (et parce que le duo est très beau; et parce que « Should I stay… » a été cité par Fan Actuel -^^) – « Doubt «  de Mary J.Blige (avec Taylor Swift)

UNE CHANSON POUR SE PLAINDRE:

Bizarrement, pour moi aussi, c’est Placebo qui me vient à l’esprit

  • Et une chanson pour revendiquer?

Rage against the machine – Killing in the name of  (d’actualité, toujours)

UNE CHANSON MYSTIQUE:

Loreena McKennitt (tout Loreena !) – The Mystic’s dream (live)

UNE CHANSON POUR S’OUVRIR AU MONDE:

« Nous sommes la même couleur bro' » (sans commentaires)- No One is innocent

UNE CHANSON POUR SURMONTER LA SOUFFRANCE:

Facile! Metallica – Fade to black (cette chanson a sauvé des vies)

UNE CHANSON BOULEVERSANTE:

Cette version de « Into the new world  » de SNSD/Girls’ Generation.

« Haru haru » de Big Bang :

« A vava inouva » – Idir & Karen Matheson

UNE CHANSON POUR RÊVER/pour se relaxer:

« If you » – Big Bang

Pour me relaxer: « Shine on you crazy diamond » – Pink Floyd

UNE CHANSON PLEINE D’ESPOIR

Black – Wonderful life

LA PLUS MAGNIFIQUE DES CHANSONS:

Spontanément,  je dirais  the Doors : « The End »  ou « When the music’s over ».

Mais j’ai aussi ça (je le fais 3 en 1): The Unforgiven I, II, III

Pauline Perrignon – Demain sera tendre

Autre découverte de cette rentrée littéraire 2017 (merci  au site Net Galley et aux éditions Stock )

Ma lecture

Comment parle-t’on de l’absence d’un père ? Comment, après son décès, une fille (la plus jeune de quatre, ici) peut-elle évoquer la présence toujours vivace d’un père qui lui manque?
Pauline Perrignon n’a pas écrit une fiction. Elle parle de son expérience, de sa douleur, et par-dessus tout, elle fait revivre l’homme que fut son père, son passé, son enfance, ses combats, ses convictions à l’aide d’une écriture intimiste.

On a parfois l’impression d’être un peu de trop, d’être le voyeur qui aurait poussé la porte d’une vie, de l’intimité d’une famille. Un peu long parfois lors des passages descriptifs de la vie du père, « Demain sera tendre » est un premier roman  souvent poignant.

 

Pour ceux et surtout celles qui ont des relations privilégiées (ou pas!) avec leur père
Pour les amateurs de récits intimistes
Pour les adultes dont le père manque….

Endeuillée par la mort de son père, Pauline Perrignon s’est tournée vers l’écriture pour retrouver sa joie dans le souvenir de cet homme idéaliste. « Demain sera tendre » (Stock) est son premier roman.

Collection : La Bleue
Parution : 23/08/2017
216 pages
Format :138 x 217 mm
EAN : 9782234081017
Prix: 18.50

Paris au 17ème #L’été de l’art- 17

On remonte le temps aujourd’hui. Voilà les illustrations de Paris d’Israël Sylvestre datant du 17ème siècle :



Vue et perspective du jardin et du pont des Tuileries (1652)


 



Vue de la Chambre des Comptes, Et de la Ste Chapelle,
 Et d'une des portes du Palais de Paris

 



Couvent des Carmélites, rue Saint-Jacques



 

 

« La présence gravée du château de Chanteloup peut paraitre assez anecdotique parmi les autres grandes résidences d’Ile de France chez Sylvestre. Le jardin de Chanteloup était le plus célèbre parc visité par les touristes en France pendant la période 1600-1630. Il présentait une combinaison d’automates, de grottes, d’attractions d’inspiration archéologiques et surtout de topiaires de toute sorte (monuments, statues de dieux, allée d’autels…). A la période du graveur le jardin n’existe plus dans cet état cependant il est largement décrit dans les guides publiés au début du siécle que beaucoup de gens possèdent dans leur bibliothéque. C’est peut être la raison de sa présence dans la série des demeures d’Ile de France. La gravure que je vous envoie représente le château médiéval de Chanteloup, restauré à la Renaissance à la période de splendeur du site »

Effectivement Israël a gravé une autre vue d’après Perelle et la façade a changé:

 

Paris au 18 ème siècle,  on peut l’écouter:

La musicologue Mylène Pardoen a reconstitué l’ambiance sonore du quartier du Grand Châtelet à Paris, au XVIIIe siècle. Présenté au salon de la valorisation en sciences humaines et sociales, à la Cité des sciences et de l’industrie, son projet associe historiens et spécialistes de la 3D.

 

Sorj Chalandon – Le jour d’avant

Merci aux éditions Grasset et à netGalley pour cette lecture.

Suite de cette rentrée littéraire 2017.

« Venge-nous de la mine », avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J’allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n’avaient jamais payé pour leurs crimes.

 

L’auteur, Sorj Chalandon résume son roman ainsi:

 » Michel Flavent, petit frère d’un mineur du Nord, passe son enfance à espérer le rejoindre au fond. Comme lui, il veut faire partie de l’armée des gueules noires, partager leur bataille pour le charbon, leur courage.

Le 27 décembre 1974, Joseph, frère de Michel, est mortellement blessé dans la dernière grande catastrophe minière de France. Quarante-deux morts, à la fosse 3 bis de Liévin. Coup de grisou. Morts parce que toutes les précautions n’avaient pas été prises, parce que la sécurité de ces hommes n’avait pas été assurée. Morts pour des raisons d’économie. Morts parce que ce quartier de mine allait fermer et qu’il n’avait pas été dégrisouté, ni contrôlé. Alors Michel Flavent n’ira pas à la mine. »

 

Ma lecture:

Ce n’est pas une histoire de vengeance. C’est celle de la culpabilité d’un homme qui n’a jamais pu expier.
C’est celle d’une auto-punition, d’un suicide affectif, social et professionnel – d’un grand sabotage de vie. C’est l’humain qui ne peut faire face à l’injustice  (la catastrophe de Liévin) et à ses propres remords.

Le roman oscille entre drame, récit détaillé (le journaliste n’est pas loin), roman policier, et carcéral. Sorj Chalandon nous emmène dans un roman qui n’est ni un  documentaire, ni une biographie, ni un essai psychologique  sur les troubles psychologiques engendrés par le deuil, le déni ou les dégâts occasionnés par le sentiment de culpabilité – mais qui est tout cela à la fois. L’écriture est précise, vivace. Et la construction en trois parties est tout à fait bien adaptée. Je n’en dirais pas plus. Une bonne surprise de cette rentrée littéraire 2017 (la seconde pour moi).

« J’avais emprunté -Germinal- à la bibliothèque. Mon père m’en avait parlé, mon frère l’avait lu deux fois mais je ne l’avais jamais ouvert. (…)
J’avais mal. Chaque mot, chaque phrase me renvoyait au drame. Je pensais que Zola serait un secours, c’était ma mauvaise conscience. (…)
Il me traînait par le col au milieu des veuves et des orphelins. Et quand je levais les yeux de ma lecture, je me heurtais aux murs de ma cellule. Je n’allais pas suivre Etienne Lantier jusqu’au bout. (…) 
De jour en jour et de page en page, ce livre était devenu un barreau de plus. » (p. 223)

Mon avis: 3,5/5

Pour tous ceux qui veulent connaître la mine sans passer par Germinal

Et pour tous les autres (du nord ou du sud, peu importe).

Pour ceux qui souhaitent être touchés par une catastrophe humaine – d’une région 

 

Ici, vous pouvez lire des témoignages de rescapés de Liévin

« Le 27 décembre 1974, à 6h30 du matin, un bruit sourd retentit au fond d’une galerie de la fosse 3 dite Saint-Amé du Siège 19 du groupe de Lens-Liévin à Liévin (Pas-de-Calais). Très vite, les autorités, les mineurs et leurs familles prennent conscience de la gravité potentielle de l’événement : pour tout le monde et avant même que la chose soit confirmée, il s’agirait d’un « coup de poussière », c’est-à-dire l’inflammation du poussier (poussières de charbon en suspension) à la suite d’un coup de grisou, certes limité, mais qui joue le rôle de détonateur. Et immédiatement, la terrible catastrophe dite « de Courrières  » de mars 1906 qui avait entraîné le décès de 1 099 mineurs revient en mémoire de tous les présents.Le bilan de celle de Liévin est lourd. Avec ses 42 morts, c’est le plus meurtrier des coups de grisou de l’après guerre.
Et ce n’est pas la première fois que le grisou frappe Liévin. à la fosse 3 il y avait eu 9 morts en 1945, puis 10 dans un coup de grisou en 1957, et encore 21 à la fosse 7 en 1965. Le lendemain du drame, la CGT lance un appel à la grève, par la voix  d’Achille Blondeau, le secrétaire général de la fédération du sous-sol. Ce mouvement social de 24 heures, en hommage aux victimes sera suivi dans toutes les Houillères de France. Les grévistes réclament un renforcement des conditions d’hygiène et de sécurité. »

 

Merci aux éditions Grasset pour cette lecture.

Sorj Chalandon est né à Tunis le 16 mai 1952. Journaliste, il travaille à « Libération » de 1974 à 2007. Grand reporter, il reçoit le Prix Albert-Londres en 1988 pour ses reportages sur le procès Klaus Barbie. Depuis 2009, Sorj Chalandon est journaliste au « Canard enchaîné », ainsi que critique cinéma. En 2005 il publie son premier roman, « Le Petit Bonzi », puis l’année suivante « Une promesse », couronné par le Prix Médicis. Suivent « Mon traître » en 2008 (Prix Joseph Kessel), « Retour à Killybegs » en 2011, Grand Prix du roman de l’Académie Française. En 2013, « Le quatrième mur » reçoit le Goncourt des lycéens. En 2015, il publie « Profession du père » son roman le plus autobiographique. 

Parution :
16/08/2017
Pages :
336
Format :
145 x 205 mm
Prix :
20.90 €
Prix du livre numérique:
14.99 €
EAN :
9782246813804

 

Dragons et fantasy par Eric Velhagen #L’été de l’art -15

Like so many artists, Eric began drawing at an early age. In his early teens and after discovering the literary works of JRR Tolkien and the powerful artwork of Frank Frazetta, Eric realized that is what he wanted to do…Fantasy Art!

C’est Eric Velhagen qui illustre le calendrier 2018 Game of Thrones (A Song Of Ice and Fire)

Motifs et délicatesse #L’été de l’art-14

 » Haruyo Morita (森田春代), est née en 1945 dans la préfecture de Saitama. Talentueuse dès son plus jeune âge, elle fut dans un premier temps peintre de kimono et designer avant de tourner son regard vers la création de « représentations contemporaines de l’ukiyo-e traditionnel.

Mme Morita réside actuellement en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, et ne tient que de rares expositions dans son pays d’origine.

Un seul regard suffit pour déceler l’influence que son passé de peintre de kimono a eu sur son art. Ses peintures, pleines de lignes délicates et de couleurs vives, reflètent le design des kimonos sophistiqués teints à la main en yûzen. Ses représentations ornementées de femmes et de fleurs (un motif de kimono courant) sont tout simplement à couper le souffle. »

(son site)