Music is might # 5 – spécial Nouvel An

 

Music is might est une série d’articles faisant des liens entre des chansons ou des vidéos qui, a priori, n’ont rien à voir entre elles; parlant de liens émotionnels, d’ univers musicaux découverts ou à découvrir. Quand la musique fait sens…

Le titre est une référence à JK Rowling qui dans Harry Potter utilise le  slogan  « Magic is might ». En français, l’allitération en « m » est malheureusement perdue (la traduction est « la magie est puissance », chap. 12 des « Reliques de la mort »

 

Et avec la nouvelle année approchant, je vais vous parler de… »Auld lang syne » (ce n’est qu’un au revoir – en français)  qui est LE chant du  nouvel an par exemple.

Auld Lang Syne, chanson écossaise plus connue des francophones sous le nom de Ce n’est qu’un au revoir, signifie en scots « Depuis longtemps », « Les jours passés d’il y a longtemps », « Les jours d’antan », ou aussi « l’Amitié de vieille date ». En français et en anglais, ce chant est souvent repris à la nouvelle année ou à la fin de réunions amicales

On doit la transcription et la publication de cette ancienne ballade écossaise au poète Robert Burns à la fin du 18 ème, à partir de fragments d’une chanson écossaise plus ancienne

En 1920, c’est le Père Jacques Sevin qui en écrivit les paroles françaises.

 

Paroles:

Should auld acquaintance be forgot
And never brought to mind?
Should auld acquaintance be forgot
And days of auld lang syne?

Refrain
For auld lang syne, my dear
For auld lang syne
We’ll take a cup o’kindness yet
For auld lang syne

We twa hae run about the braes
And pou’d the gowans fine
But we’ve wander’d mony a weary fitt
Sin’ auld lang syne.

We twa hae paidl’d in the burn
Frae morning sun till dine
But seas between us braid hae roar’d
Sin’ auld lang syne.

And there’s a hand, my trusty feire
And gie’s a hand o’ thine
And we’ll tak a right gude-willie waught
For auld lang syne.

And surely ye’ll be your pint-stowp
And surely I’ll be mine
And we’ll tak a cup o’kindness yet
For auld lang syne.

Faut-il oublier les amis
ne pas s’en souvenir ?
Faut-il oublier les amis
les jours du temps passé ?

Refrain
Les jours du temps passé, ami
les jours du temps passé
Buvons ensemble à la tendresse
aux jours du temps passé.

Nous avons voyagé tous deux
chaque jour d’un cœur léger
Tours et détours un long chemin
depuis le temps passé.

Nous avons galéré tous deux
du lever au coucher
Océans nous ont séparés
depuis le temps passé

Voici ma main ami fidèle
donne ta main à l’amitié
Et nous boirons encore longtemps
aux jours du temps passé.

Et tu offres le premier verre
et j’offre ma tournée
Buvons ensemble à la tendresse
aux jours du temps passé.

 

Je ne vais pas vous proposer les versions de Mariah Carey ou de Lea Michele (Glee), trop connues, ni même celle d’André Rieu ( non, mais, oh!). J’ai trouvé quelques versions assez sympas:

Façon punk:

 

Voire  même :ou punk avec cornemuses:

Façon Slade:

Façon Springsteen (live 1980):

Ou même façon Boney M:

C’est le chant traditionnel de Hogmanay, le jour de la Saint-Sylvestre. Cet usage conquit l’ensemble du monde anglophone de sorte qu’on y parle de cet hymne comme du « chant que personne ne connaît » tant les paroles en sont inversement populaires à la musique.

Attention, cornemuses!

Au Japon, la mélodie de cette chanson est très célèbre en tant que Hotaru no hikari (蛍の光Lueur d’une luciole). Cette chanson a été traduite en japonais durant la période Meiji (fin du XIXème siècle et début du xxème) et est chantée comme chanson de séparation lors des cérémonies de remise des diplômes. Presque tous les Japonais la connaissent.

 

Elle fait également partie des nombreux et variés Volkslieder(Chants populaires) ré-harmonisés par Beethoven dans son recueil Douze chants écossais,

Pour finir, une version écossaise, quand même:

 

Très bonne fin d’année à tous et à toutes, que vous fêtiez cette St Sylvestre ou non, que vous soyez seul-e-s ou entouré-e-s – et à …l’année prochaine !

 

Les derniers Jedi – une nouvelle étincelle

C’est fait, c’est vu. Mon Noël 2017, c’est « The Last Jedi (Les derniers Jedi) » en VOSTFR.
Et, effectivement, c’est un beau spectacle, certainement l’un des Star Wars les plus esthétiques, sinon LE plus esthétique, l’un des plus aboutis aussi.
Je ne suis pas une fan hard-core de Star Wars, dans le sens où je ne connais pas sur le bout des doigts tous les comics, les romans, et autres dessins animés de l’univers. J’ai lu pas mal de romans se situant après « Le retour du Jedi« , quelques comics par ci par là.
Je me situe à mi-chemin sur l’échelle du fan: ceux qui font partie de  la génération qui était déjà née lors de la Trilogie originale – et en âge de la voir; parmi ceux qui regardent la prélogie mais qui la trouvent vraiment mal fichue – et qui ont apprécié « Le retour de la Force » sans crier au génie ni non plus au scandale. La nostalgie, camarade, ça va un moment…mais ça ne fait pas tout; donc copier le scénario du tout premier Star Wars (Un nouvel espoir) pour fabriquer « L’éveil de la Force« , ça n’était pas une bonne idée (JJ Abrams à la réalisation non plus).

Je préfère prévenir que cet article est truffé de spoilers et références aux autres films, « Rogue One » inclus.

It’s time for the Jedi to end.
Luke Skywalker: I only know one truth: It’s time for the Jedi… to end.

 

Cette fois, on y est. Jedi or not Jedi, les personnages ont suffisamment tourné autour de l’idée.

Cette fois, il faut en finir avec cet ordre tel qu’il est pensé, un ordre qui souvent privilégie une élite, qui est le créateur de monstres tels que les Siths, Palpatine, Darth Vader …heu..Snoke?.  Et ce n’est pas le côté Obscur qui aura le dernier mot, mais justement, ces fameux derniers Jedi tournés vers la lumière.

Luke Skywalker: Now that they’re extinct, the Jedi are romanticized, deified. But if you strip away the myth and look at their deeds, the legacy of the Jedi is failure. Hypocrisy, hubris. That’s not true. At the height of their powers, they allowed Darth Sidious to rise create the Empire, and wipe them out. It was a Jedi Master who was responsible for the training and creation of Darth Vader.

Oui, il faut en terminer avec l’Ordre Jedi, il faut détruire le temple, les écritures – on notera le parallèle biblique. C’est une sorte de feu du ciel via Yoda qui anéantit le premier lieu sacré sur la planète Ahch-To.,ce temple où sont conservés les écrits sacrés, finalement sauvés par Rey (on le découvre à la fin lorsque Finn ouvre un tiroir).

On se souviendra que la ville de pèlerinage des Jedi, Jedah City (sur la planète Jedah) avait été détruite par l’Empire dans « Rogue One ».

Durant la Star Wars Celebration de Londres, le réalisateur de Rogue One Gareth Edwards a accordé une interview à plusieurs blogueurs.

Il a d’abord parlé de la planète Jedha, un lieu de pèlerinage pour les croyants en la Force :

« C’est né du fait qu’il n’y a théoriquement aucun Jedi à l’époque de notre film. George [Lucas] a merveilleusement su faire une histoire sur une chose, tout en sous-entendant qu’il y avait des millions d’autres choses à l’arrière-plan et des idées bien plus vastes, et notre film utilise évidemment cela et raconte une histoire dans ce cadre, d’où l’idée d’avoir un film Star Wars qui ne parle pas de la Force. Mais pour moi, Un Nouvel Espoir est un peu l’histoire de Jésus, ce qui implique qu’il y ait toute une religion derrière cela, et on avait l’impression que les Jedi avaient été les leaders d’un système de croyances spirituelles durant un millier de générations, et qu’il devait donc y avoir une sorte de Mecque ou de Jérusalem au sein du monde de Star Wars. Ca nous semblait très contemporain d’avoir une situation où l’Empire s’imposait sur un important lieu spirituel de Star Wars, pour ses propres raisons, ses propres buts, et qu’il y ait une résistance se construisant et tentant de se défendre au sein de cette zone. Mais nos personnages finissent par se rendre sur Jedha et  par être un peu mêlés à l’histoire de ces gens.

Et l’ordre Jedi de Coruscant est massacré par le nouveau seigneur du Côté Obscur dans « La revanche des Sith ». Mais, jusque là, la destruction provenait toujours des Autres (le côté Obscur).

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Dark Sidious parvenant par la tromperie à faire basculer Anakin du Côté Obscur de la Force, il décida d’éradiquer l’Ordre Jedi. Pour ce faire, il envoya des troupes de clones, guidés dorénavant par Dark Vador, assaillir le Temple et y massacrer tous les Jedi présents. Cette nuit là, les cieux furent illuminés par les grandes flammes qui s’échappaient du lieu symbolique d’un Ordre Jedi agonisant.

 

En finir avec les Jedi, c’est d’abord mettre un terme à la lignée quasi maudite des Skywalker. On frôle le syndrôme Atrides, à ce stade: et je tue mon père, et je manque d’épouser ma soeur jumelle, et j’abandonne mes gosses, et je manque de tuer mon neveu, et je re-tue mon père…(ad lib !)
Frank Herbert nous avait pourtant prévenus dans Dune: il y aquelque chose de pourri avec  ces lignées ! Regardez le Kwisatz Aderach et ce qui s’ensuit. Dans « Les derniers Jedi », il faut en terminer afin de faire renaître l’étincelle. Et ce sera le leitmotiv de Leia dans ce film.

Luke, en vieil ermite désormais fermé à la Force,  ne s’est pas retiré du combat pour des prunes. Il n’est pas allé biberonner du lait vert sur une planète-île, Ach-To, par pur plaisir!
C’est un personnage complexe que nous retrouvons, adulte, mûri. Il est clair que son évolution n’a  pas plu à son interprète, dixit Mark Hamill récemment :

 « Ce n’est pas mon Luke Skywalker. Luke était tellement optimiste, plein d’espoir et d’énergie. Et là il est vraiment au fond du trou, je ne m’y attendais vraiment pas. Je l’ai dit à Rian: ‘Les Jedi n’abandonnent pas. Même s’il a un problème, il prendrait peut-être un an pour essayer de s’en sortir, mais s’il a fait une erreur, il essayerait de la corriger. Donc sur ce point, nous avions des points de vue fondamentalement différents. »

« Il est temps pour les Jedi de disparaître. » Il confie : « Luke ne dirait jamais ça, en tout cas, dans le Star Wars de George Lucas. Là, c’est la nouvelle génération de Star Wars. J’ai presque dû imaginer que c’était un nouveau personnage, peut-être que c’est Jake Skywalker. Mais ce n’est pas mon Luke Skywalker.

« Mais ce n’est plus mon histoire désormais, c’est l’histoire de quelqu’un d’autre, et Rian avait besoin que je joue d’une certaine façon pour rendre la fin efficace. (…) Je n’accepte toujours pas ce changement de direction de mon personnage, mais ce n’est qu’un film. »

Et pourtant, le développement d’un héros tel que Skywalker prend ici une tournure qui paraît tout à fait acceptable parce qu’humaine plus qu’héroïque, justement.
C’est cette progression des caractères qui rend ce 8ème volet plus abouti, plus adulte.

 

Kylo Ren: You’re not alone.
Rey: Neither are you.

Lors de l’épisode précédent, le fils de Han Solo et de Leia  devenu Kylo Ren nous apparaissait surtout comme un jeune immature, rapide à tout brûler, à tut détruire dès qu’il se mettait en colère.
On voit ici un Kylo Ren absorbé dans la contradiction, les remords, la lutte intérieure; combat qui se prolonge dans cette communication via la Force avec son alter ego lumineux, Rey qui tient moins la vedette que dans le 7ème épisode.
Mais son interaction avec Ben Solo (elle l’appelle Ben) est l’un des éléments les plus passionnants du film. Oui, la Force est puissante!
Ils se parlent, ils se voient (scène facile où Kylo/Ben a oublié sa chemise et non, il ne la remettra pas), mieux que cela: ils se touchent – si, si!
Une chose est sûre: la connexion Kylo/Rey est l’une des réussites du film.

 

Kylo Ren (to Rey): Let the past die. Kill it if you have to. That’s the only way to become what you were meant to be. 

Rejoins-moi!

Mais la Force est autrement puissante dans d’autres scènes (celle de Leia, par ex.), ce qui prouve comme le constate Rey qu’elle est autre chose que de simplement « soulever des rochers ».

  1. Luke Skywalker: What do you know about the Force?
    Rey: It’s a power that Jedi have that lets them control people and make things float.
    Luke Skywalker: Impressive… Every word in that sentence was wrong. 
  2. Luke Skywalker (to Rey): The Force is not a power you have. It’s not about lifting rocks. It’s the energy between all things, a tension, a balance, that binds the universe together. 
Echouer, c’est vivre, c’est avancer

Master Yoda (to Luke): Heeded my words not, did you? Pass on what you have learned. Strength, mastery. But weakness, folly, failure also. Yes, failure most of all. The greatest teacher, failure is. 

L’échec, les personnages de cet opus vont tous le connaître: Luke, Rey, Finn, Poe, Snoke, Rose, Holdo , etc…
C’est même le leitmotiv de Luke: « j’ai échoué » – de même qu’Obiwan avant lui, que Yoda avec lui. Pire: Luke n’a pas seulement échoué, il a contribué à faire basculer Ben Solo vers la noirceur, le changer en Kylo Ren.
Ici, on peut penser que Luke n’est pas départi d’orgueil en s’attribuant tout le crédit de ce basculement  – hé, Luke et le libre arbitre de Ben Solo, on en reparle? La lutte interne que mène tout Jedi en lui-même lors de son apprentissage (le combat intérieur que se livre chaque humain, plutôt), ça ne te rappelle rien?
Autre échec: le comportement de tête brûlée à la Han Solo. Non, combattre, ce n’est pas sauter dans un vaisseau spatial et dégommer tout ce qui vole comme à un jeu d’arcade. C’est là que le pilote Poe Dameron se voit confronté à son propre échec. Et à un échec inévitable du comportement macho appelé à tort « être un mec ».

Leia Organa (to Poe): Poe, get your head out of your cockpit. There are things that you cannot solve by jumping in an X-wing and blowing something up!

Car, dans cet épisode, une fois encore, ce sont les femmes qui détiennent pouvoir – et sagesse.
Les femmes sont prédominantes, joli parti pris de parité de même qu’il y en a un de diversité ethnique (on attend encore une romance non-hétérosexuelle, hello Disney!)
Rey arrive à atteindre Kylo Ren car elle fait preuve de compassion. Leia se montre une habile et avisée stratège de même que l’amirale Holdo.
Rose se montre plus habile et se révèle une équipière de choc pour Finn.

  

« That’s how we’re gonna win. Not fighting what we hate, saving what we love.  » Rose Tico to Finn

Humour fan service, et petites bêtes

Les droïdes comme les créatures extra-terrestres sont des incontournables de Star Wars.
Qui dit marketing, dit bestioles, et mignonnes, si possible…
Depuis les Ewoks, on attend la bébête sympa à reproduire en jouet. C’est chose faite avec les Porgs, ces manchots-marmottes qui peuplent la planète-refuge de Luke.

Très jolis aussi, les renards de cristal de la planète Crait. Ces Vulptex sont élégants et visuellement très bien rendus.

Moins mignon mais plus fun, les Thalas-sirens:

Le fan service est assuré par les droïdes, à bon ou moins bon escient (l’utilité de C3PO? à part mettre en valeur Leia? )

 

Rouge est la couleur

-et superbes sont les prises de vue!

Magnifiques plans tout au long de cet épisode.
Le rouge est prédominant :

Finalement, il y a bien sûr des points faibles dans ce film. Il  est dense, long, très (trop!) rempli. Les intrigues se mêlent aux autres, les personnages secondaires se multiplient avec plus ou moins de bonheur (le retour de Capitaine Phasma? l’équipée de Rose et Finn? )
Long, surchargé, empli de personnages parfois à peine utiles, « Les Derniers Jedi « gagnerait à être épuré.
Car, parfois, on peut se demander : « où va-t’on? » et surtout: « Mais quand répondra-t’on à nos interrogations? ».
Quid de l’origine de Rey? de l’apparition de Snoke?
Snoke est l’exemple du vilain qui ne sert à rien, imbu de lui-même tel un pâle reflet de Palpatine (ou une énième incarnation?) facilement pris à son propre piège.
On n’en sait pas plus sur le lien Rey/Kylo Ren.

 

 

Quelques moments bien vus (parmi d’autres):
– bataille sur Crait (couleurs)
– Chaque scène avec Leia
– Yoda/Luke
– Kylo/Rey
– Sacrifice Holdo
– humour en général:

Luke Skywalker: So it is time for the Jedi Order to end.
Master Yoda: Time it is. Hmm. For you to look past a pile of old books, hmm?
Luke Skywalker: The sacred Jedi texts.
Master Yoda: Oh. Read them, have you?
Luke Skywalker: Well, I…
Master Yoda: Page-turners they were not. Yes, yes, yes. Wisdom they held, but that library contained nothing that the girl Rey does not already possess. 

 

Phasma: You are a bug in the system.
Finn: Let’s go, chrome dome.
Phasma: You were always scum.
Finn: Rebel scum.

Moments dispensables:
– Interventions Hux (Hugs)
– Apparition C3PO
– Retour de Phasma
– Finn/Rose

Le mot de la fin :

Kylo Ren: The Resistance is dead. The war is over. And when I kill you, I will have killed the last Jedi.
Luke Skywalker: Amazing. Every word of what you just said was wrong. The Rebellion is reborn today. The war is just beginning. And I will not be the last Jedi. 

 

Premières lignes – 30décembre

« Once Upon a Time, Claude Was Born

But first, Roo was born. Roosevelt Walsh-Adams. They had decided to hyphenate because—and in spite—of all the usual reasons but mostly so their firstborn could have his grandfather’s name without sounding too presidential, which seemed to his parents like a lot of pressure for a six-pound, two-ounce, brand-new tiny human. First Roo was born, all pink and sticky and loud and miraculous. Then Ben was born. Then they debated and deliberated and decided just one more and therefore got twins—Rigel and Orion—who were no doubt going to voice hostility about their names when they became older than four, especially when Rigel found out he was named after the constellation’s toe, but who for the moment were too little and too loud to care. »

« Après quatre garçons, Rosie et Penn, couple aussi atypique que chaleureux, rêvent d’avoir une fille. Rosie, surtout, ne recule devant rien afin d’influencer le sort, mais au fond personne n’est surpris d’apprendre la naissance du petit Claude.
Pourtant, dès son plus jeune âge, le dernier de la tribu se distingue : il préfère les robes aux pantalons, veut pouvoir s’asseoir sur ses cheveux longs et s’identifie plus aux princesses des contes de fées qu’aux princes charmants.
Dans son corps de garçon, Claude, désormais nommé Poppy, se sent fille.
Alors que sa famille essaie de composer avec cette nouvelle donne, son entourage le rejette. Commence alors un long chemin pour Poppy et les siens, au cours duquel la vraie nature de chacun va être révélée et parfois mise à rude épreuve.
Toutefois, si chaque changement apporte son lot de difficultés, il produit aussi ses petits miracles… »

Ce roman agréable, plus encore en traduction française que dans sa version originale à cause des phrases à rallonge    aborde le sujet de  l’identité ou :  comment être non-binaire dans un monde qui l’est …
Intéressant sujet que celui de la question de genre.

Intéressante histoire aussi qui se suit bien.

« Il leur disait que, quand il serait grand, il voudrait être une fille.
– Pas de problème, acquiesça Penn la première fois, comme il l’avait fait pour tout le reste, y compris le cornet de glace. Ça m’a l’air d’être une très bonne idée.
Ce à quoi Rosie ajouta :
– Tu pourras être ce que tu voudras quand tu seras grand, mon chéri. Tout ce que tu voudras. »

Fêtes musicales

 

Quand on me parle de chansons de Noêl, en général, je fuis. Sauf avec celles-ci:

Joe Satriani (et sa guitare magique, ou son jeu magique)

Un autre excellent guitariste: Brian Setzer:

 

Brian Setzer et cette version de Casse-Noisettes:

 

D’après cette magnifique version :

 

Joyeuses fêtes! 

PS: pas de Premières lignes aujourd’hui, je reviens du cinéma (The Last Jedi) .

La route au tabac – Erskine Caldwell

 

Résumé :Dieu a peut-être bien voulu que les choses soient ainsi, dit Jeeter. Il en sait peut-être plus long que nous autres, mortels. Dieu est un vieux malin. On peut pas le rouler, Lui ! Il s’occupe de petits détails que les simples mortels ne remarquent même pas. C’est pour ça que j’veux pas quitter ma terre pour aller à Augusta vivre dans une de leurs sacrées filatures. Il m’a mis ici, et Il ne m’a jamais dit de m’en aller vivre ailleurs.
Vendue à plus de trois millions d’exemplaires, traduite en une quinzaine de langues, portée à l’écran par John Ford en 1941, pièce de théâtre à succès, La Route au tabac est le plus grand triomphe d’Erskine Caldwell.
Dans ce roman paru en 1932 aux États-Unis et en 1947 chez Gallimard, l’auteur, fidèle à sa tradition, dépeint le Sud des petits Blancs dans sa réalité la plus crue, et nous livre la radiographie d’une époque, celle de la Grande Dépression, où la faim détruit corps et esprits.Un immense classique de la littérature américaine à redécouvrir

 

En Georgie, pendant la Grande Dépression, les aventures de la famille Lester sur la route au tabac, ravagée par la faim et la misère…

Lov Bensey, un sac de navets sur le dos, s’en retournait chez lui. Il avançait péniblement sur la route au tabac, les pieds dans l’épaisse couche de sable blanc où les pluies avaient creusé de profondes ornières. Ce sac de navets lui avait coûté bien de la peine. Il fallait longtemps pour aller à Fuller et en revenir, et le trajet était fatigant.

La veille, Lov avait entendu dire qu’un homme y vendait des navets d’hiver à cinquante cents le boisseau. Et il était parti de bon matin, avec un demi-dollar en poche, pour en acheter. Il avait déjà fait sept milles et demi, et il en avait encore un et demi à faire avant d’arriver au dépôt de charbon où il habitait.

Debout dans la cour, quatre ou cinq membres de la famille Lester regardèrent Lov qui, s’arrêtant devant la maison, posait son sac par terre. Ils surveillaient Lov depuis la minute où ils l’avaient aperçu, une heure plus tôt, sur la dune, à deux milles de chez eux. Et maintenant qu’il se trouvait à leur portée, ils allaient l’empêcher de porter ses navets plus loin.

On me ditx: classique de la littérature américaine? Et je dis: oui, tout de suite – surtout en voyant que je ne l’ai pas lu, que John Ford en a fait une adaptation au cinéma en 1941.
Caldwell, on le connaît peu par ici et si on le lit, c’est pour: « Le petit Arpent du bon Dieu ».
Ici, on retrouve des personnages jetés dans la tourmente de la Grande Dépression. Les raisins de la colère et Des souris et des hommes ne sont jamais loin.
La misère est omniprésente de même que le drame; pourtant, le comique est toujours sous-jacent (répétition des situations).
C’est un roman étonnant, à lire, vraiment.
Ma note :4/5
Et pour le film, on peut le voir en entier (VO) ici:

Merci au site NetGalley et aux éditions Belfond pour cette lecture

2017: des films et des séries

Il y a 1 an, je parlais des « films à venir en 2017 »

 

Et comme on ne remonte le temps qu’à bord du TARDIS ou d’une Delorean (ou en passant au travers d’un étrange cercle de pierres – c.f: Outlander), allons-y: retour vers le passé!

Blade runner 2049, Ghost in the shell, Guardians of the Galaxy 2, Logan (Wolverine), Assassin’s creed, Spiderman homecoming, Valérian et la cité des 1000 planètes, voilà au minimum ce que j’attendais du cinéma 2017 (n’ayant pas encore de bande-annonce, je n’avais pas ajouté « Star Wars 8 – the last Jedi » – que je vais aller voir bientôt.

Bilan

De cette liste, j’en ai vu trois – et je dois rajouter:
Wonderwoman; Alien/ Covenant; Get Out (mais en VOD)
Je ne peux pas dire que ça soit une année faste. Comparativement, je suis allée 5 fois aussi au cinéma en 2016 avec un taux de satisfaction bien plus élevé (Mademoiselle; Les Animaux fantastiques; Deadpool et un Doctor Strange sympa).
Cette année, celui que j’attendais « Les Gardiens de la galaxie 2 » m’a vraiment laissée de marbre – ou quasiment.
Wonderwoman est bien fichu mais disons-le: ça n’est pas ma tasse de thé.
Pour Alien (Covenant) c’est une autre histoire: j’ai plutôt accompagné ma fille que réellement désiré aller voir ce film (qui est archi-gore, au passage).
Le Spiderman a été une bonne surprise (tant de Spiderman sont plus que passables…) – il serait encore mieux avec un peu moins de Tony Stark dedans (tout semble revenir à Stark qui, disons-le, n’est pas le personnage le plus sympa chez Marvel, loin de là). Get Out est à voir: il est bien fait, pas génialissime mais très bien fait.


L’autre régal, c’est Valerian – totalement dans l’esprit de la BD sans faire du copier/coller (et je suis fan de Mézières/Christin depuis mon enfance). Besson a signé un bon film, n’en déplaisent aux esprits chagrins.

 

Pour les séries 2017, j’en parlais ici en début d’année 2017.

En cette fin d’année, mes préférées:

Taboo reste ma favorite (1ère saison, 2 autres à venir en 2019 et….,2020, je crois).

Puis The Handmaid’s tale.
Star Trek discovery est une réussite aussi.
Etonnante série: Legion:

Mieux que le roman ( heureusement) :  13 reasons why

Vu aussi

  • Alias Grace – Captive
    Une autre adaptation de Margaret Atwood d’après un fait réel. Cette fois, tout se joue dans la finesse
  • Philip K.Dick’s electric dreams: avec des épisodes conçus comme ceux de Black Mirror, la série, parfois inégale, reste dans le ton de P K.Dick
  • The defenders: en demi-teinte mais se regarde

Vu aussi mais …pas satisfaite:

  •  The Gifted: l’idée était bonne…mais je ne sais pas ce que j’ai avec cette série, j’ai eu du mal à accrocher.
  • Inhumans: plus kitsch, c’est difficile. Dommage, Iwan Rheon campe un Maximus assez fidèle.
  • 3 épisodes du Punisher : je connaissais le personnage mais la violence à ce point, à l’écran, beurk.
  • Le début de American Gods: en roman ou en série, c’est un non, décidément…
  • Young Sheldon: il ne suffit pas de reprendre un personnage qui, parfois, peut être amusant dans « The big bang theory » et de retracer son enfance pour faire un carton.
    C’est lourd..

Les séries que je suis et qui, gentiment, continuent:

Doctor Who saison 10: une saison assez loupée – et c’est dommage. Tout était là pour faire une bonne saison…sauf de la cohérence.
Outlander saison 3: toujours aussi bien même mieux si c’est possible (la saison vient de se finir en beauté)
Gotham saison 4: voilà une série que je pensais laisser tomber au vu de la saison passée et non! c’est reparti de plus belle!
Lucifer saison 3: après une petite première saison, une bonne deuxième saison, celle-ci est un peu poussive.
The Walking dead  saison 8: ce qui est marrant, c’est que j’ai pris en marche le train de TWD (j’ai lu le début en comics). Je la suis depuis que Negan est apparu.
Mais il faut avouer que le rythme est très lent sur cette 8ème saison.
Game of Thrones saison 7: il faut être fan (des livres ou de l’adaptation) pour attendre aussi longtemps et pour avoir un résultat mitigé. On sentait déjà cet effet sur la 6 -quoiqu’en la revoyant récemment, je la trouve meilleure. Mais il y a des platitudes de scénario qui, de toute façon ne pourront pas être corrigées. Le fait qu’aucun livre ne vienne apporter son ossature pour le moment se ressent.
Berlin Station saison 2: je regarde cette série pour 3 raisons: Berlin (parce que j’y suis allée cette année et aimerais y retourner); Richard Armitage (même s’il a un rôle de neuneu, le pauvre); le casting (qui est brillant). Les intrigues sont grossières, cousues de fil blanc trop souvent…Mais bizarrement, on y revient!
The crown saison 2: .c’est très bien parti!

 

Voilà une partie du bilan 2017!
Je sens que je vais beaucoup m’amuser à faire un bilan des lectures…

 

 

 

 

Music is might #4

Music is might est une série d’articles faisant des liens entre des chansons ou des vidéos qui, a priori, n’ont rien à voir entre elles; parlant de liens émotionnels, d’univers musicaux découverts ou à découvrir. Quand la musique fait sens…

Le titre est une référence à JK Rowling qui dans Harry Potter utilise le  slogan  « Magic is might ». En français, l’allitération en « m » est malheureusement perdue (la traduction est « la magie est puissance », chap. 12 des « Reliques de la mort ».

 

 

 

Je ne pensais pas, il y a deux semaines de cela, que je parlerais à nouveau de SHINee et dans des circonstances beaucoup moins heureuses.
Sans tomber dans le drame à tout prix, voilà les faits: hier, Kim ­Jong-hyun, ( Jonghyun pour l’appeler par son prénom) chanteur  de SHINee,  a été retrouvée inconscient chez lui .Transporté à l’hopital, son décès a été officiellement déclaré peu après.

« Je suis cassé de l’intérieur. La dépression qui me ronge doucement m’a finalement englouti tout entier », déclarait Jonghyun parmi son message d’adieu.

Depuis hier, les médias relaient ce suicide, les messages se multiplient sur les réseaux sociaux.
Tristement, Jonghyun a rejoint ce qu’on appelle dans le milieu de la pop- rock « le club des 27 » (stars décédées à 27 ans: Amy Winehouse, Kurt Cobain, Jim Morrison, etc….). C’est un club dont tout le monde se passerait bien.
Je ne vais pas en rajouter dans le pathos mais plutôt vous faire écouter quelques morceaux de SHINee (même si je ne suis pas une « Shawol », une fan de SHINee) et quelques titres composés et chantés par Jonghyun en solo. La musique n’a jamais de fin.
 SHINee – Lucifer:
 Sherlock

Picasso – live Tokyo Dome:

Jonghyun en solo (auteur-compositeur des chansons)
Elevator (live)
I’m sorry (=mianhae)

Pour citer enfin un autre membre du fameux club des 27(un certain James Douglas Morrison):
« When the music’s over, turn out the lights
For the music is your special friend
Music is your only friend until the end »

 

Premières lignes #17décembre

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit.

Les premières lignes rendez vous créé par le blog, Ma lecturothèque .

Je reviens enfin après une attaque perfide et soudaine du rhume.  Mes premières lignes, cette semaine:

«Sur le seuil du bureau de la conseillère, Cally Broderick attendait qu’on remarque sa présence. Elle serait aisément passée inaperçue: petite et maigre, elle avait des cheveux blond sale qui, cette année, commençaient à boucler et à graisser.»

Premier roman de Lindsey Lee Jonhson, «L’endroit le plus dangereux du monde» met en scène huit adolescents, vivant en Californie de nos jours. Le lecteur les suit de la 4ème à la Terminale (le roman est découpé selon ces trois classes).

Harcèlement, amitié, amour, réseaux sociaux, parents absorbés par leur travail plutôt  qu’investis dans leurs relations parentale (sauf pour désirer la fameuse «réussite» de leurs rejetons), tout cela sonne terriblement actuel – du moins, depuis une bonne vingtaine d’années, réseaux sociaux mis à part.

On pense à «13 reasons why» parfois, à Brett Easton Ellis (« Moins que zéro»), ou à «Génération X» de Douglas Coupland. Il n’y a pas grand chose d’original dans l’intrigue et le propos est tenu sans l’originalité de Coupland ou Ellis sur les mêmes sujets, certes.

Pourtant, le roman reste intéressant malgré, peut-être, un peu de survol des personnages qui ne se distinguent pas assez les uns des autres…  Mais peut-être est-ce voulu?

A noter que les droits ont été achetés et qu’une adaptation en série est envisagée.

Lindsey Lee Jonhson -L’endroit le plus dangereux du monde

JC Lattès 2017

 

 

Tag de fin d’année 2017

 

Je voulais le faire l’année dernière mais, allez savoir ce qui s’est passé, le tag est passé à la trappe ! Bon,  c’est souvent le cas pour les tags, chez moi: ce n’est pas que je ne les fais pas, c’est que je les mets dans un coin et que je les y oublie). Merci donc Lisa-Petit Pingouin Vert pour me remémorer ce tag.

  • Selon vous quelle est la personnalité de l’année 2017 ? 

Toutes les femmes qui on témoigné contre ce …… Harvey Weinstein et toutes les ordures du même acabit.

Pour résumer: toutes les femmes qui se font entendre

  • Quelle personnalité n’avez vous plus envie de revoir en 2018 ? 

Oh, quelques unes !
Forcément, Trump et son pote de guéguerre Kim Jong-un
Dans l’idéal, tous les tyrans et dictateurs du monde…



Breakfast club

  • Quelle a été votre plus grosse déception artistique de l’année (Livres,films, musique, etc) ?

Film: Guardians of the Galaxy vol. 2

Pour à peu près les mêmes raisons que June

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  • Quelle a été votre bonne surprise artistique de l’année 2017 ?  

Musicalement, 2017 c’est une très bonne année pour moi.
Côté concerts, ça a été royal ! Cela faisait des années que je n’étais pas allée en concert (et oui, ça fait du bien.)

Le 1er était à Bercy-Accor Arena – avec quelqu’un qui ne viendra sans doute pas de sitôt en Europe (pour cause de service militaire coréen). J’ai nommé l’un des/ou le King de la Kpop: G-Dragon (JiYong de son vrai prénom).

 

 

Le second concert sera à Nantes, dans quelques jours :Post Modern Jukebox

 

  • Une chose que vous n’auriez jamais voulu voir en 2017 ? 

Trop de choses: la mesquinerie, les rageux, les chouineurs (tout ça se conjugue autant au masculin qu’au féminin), surtout sur internet et les RS.
Malheureusement, quand on a une activité en ligne, on ne peut s’empêcher de tomber sur des fils de plaintes (je zappe), de haine (je bloque) et de récriminations de tout poil (j’évite de lire).


Je n’ai pas envie de ça, j’ai envie de positif …surtout cette année qui a été (qui est encore) compliquée pour moi et émotionnellement difficile.
D’ailleurs, je me fous de la mort de Johnny, j’ai perdu mon père récemment et, à mon sens, il valait 100 Johnny même s’il n’a jamais vendu de disques.

 

 

  • Le nombre de livres/films lus/vus en 2017 ?

Je ne compte pas mes lectures mais je peux faire une moyenne : j’emprunte entre 10 à 25 livres par mois en bibliothèque, ce à quoi se rajoutent les SP, et mes livres personnels.
Je peux dire que je suis dans les 250 à 300 livres/an en moyenne -et cette année, j’ai explosé mes records.

Pour les films, particulièrement les films vus au cinéma: 5 ou 6

  • La série TV de l’année ? 

En nouveauté: The handmaid’s tale (la servante écarlate)

En suite de….: Outlander saison 3

 

  • La chanson de l’année ? 

Taemin Move (celle-ci est incrustée dans mon cerveau)

 

Pas de chanson nouvelle mais ce monsieur qui fait des reprises façon metal – et c’est excellent, la preuve, j’ai réussi à écouter celle-ci d’Ed Sheeran, alors que je le passerais volontiers dans le mixeur si je pouvais:

  • Vos bonnes résolutions ?

Je ne fais jamais de bonnes ni de mauvaises résolutions mais des projets, oui.
Et comme je n’en peux plus d’être inscrite à Pole Emploi, d’aller à des entretiens où on me fait comprendre que j’ai passé l’âge (50, c’est la mouise), marre de vivoter avec peu d’euros, je pense qu’il est temps que j’entreprenne…

  • Un mot pour l’année prochaine ?

Plus de joie…
Moins de douleur et de sentiment d’échec = sereine!

  • Votre année en images

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Music is might #3

 

Music is might: est une série d’articles qui relient des chansons, des vidéos qui, a priori, n’ont rien à voir entre elles. Le titre est une référence à JK Rowling qui dans Harry Potter utilise le  slogan « Magic is might« . En français, l’allitération en « m » est malheureusement perdue (la traduction est « la magie est puissance », chap. 12 des « Reliques de la mort« .

Qu’y a t’il de commun entre cette vidéo….

 

Et cette vidéo? : 

 

Réponse: 

Perri Lister

On la voit danser dans la 1ère (Fade to grey). C’est sa voix qui fait le « Les yeux sans visage » (en français) dans la 2nde (Eyes without a face).

  • Et là, j’entends: mais qui est Perri Lister?

 

Anglaise, née en 1959, danseuse, modèle, chanteuse, actrice, chorégraphe, elle a fait partie des Blitz kids, ces jeunes gens qui fréquentaient le Blitz club à Londres dans les années 78/80.

C’est au Blitz qu’on a entendu parler pour la 1ère fois des Nouveaux Romantiques (une partie de la new wave des années 80)

 

Je reviens à Perri. Elle a eu un petit-ami célèbre, Billy Idol (ils ont un fils ensemble, né en 1988):

Elle a dansé dans une vidéo de Duran Duran :

(c’est bien elle, topless)

Perri Lister fait la jeune mariée dans « White wedding »:

On peut la voir danser avec Steve Strange de Visage à la tv allemande:

Elle a fait partie de Boomerang avec deux anciennes Coconuts (de Kid Creole & the coconuts):

Une beauté très eighties:

 

Perri de nos jours (à 58 ans):