Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit.
Les premières lignes rendez vous créé par le blog, Ma lecturothèque .
Pour ce Premières lignes de décembre, je fais d’une pierre deux coups (1ères lignes et chronique):
Premières lignes du T.1:
« After a year of slavery in the Salt Mines of Endovier, Celaena Sardothien was accustomed to being escorted everywhere in shackles and at sword-point. Most of the thousands of slaves in Endovier received similar treatment—though an extra half-dozen guards always walked Celaena to and from the mines. That was expected by Adarlan’s most notorious assassin. What she did not usually expect, however, was a hooded man in black at her side—as there was now.
He gripped her arm as he led her through the shining building in which most of Endovier’s officials and overseers were housed. They strode down corridors, up flights of stairs, and around and around until she hadn’t the slightest chance of finding her way out again. »
Le royaume d’Adarlan, d’où toute magie a été bannie, est gouverné d’une main ferme par un roi tyrannique. Keleana, membre de la secte des Assassins et opposée au pouvoir du roi, est emprisonnée dans les mines de sel d’Endovier depuis plus d’un an. Pour gagner sa liberté, Keleana doit représenter le prince Dorian dans un tournoi à mort dont l’unique survivant devra servir le roi pendant 4 ans. Mais les concurrents, l’un après l’autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. Manifestement, d’obscures forces magiques ressurgissent dans l’ombre de la cité et la jeune Assassineuse va devoir leur faire face… Heureusement, elle pourra compter sur l’aide de deux hommes : son entraîneur, le beau capitaine Chaol, et le prince Dorian en personne.
Ah, j’avais dit qu’on ne m’y reprendrait pas! Pourtant, j’ai replongé …
C’est de la fantasy Y.A dont je parle. Je pensais être vacciné, saturée ( Six of crows – ressemblant tellement à un sous- Fils de Brumes, par ex) mais non (je suis simplement un peu maso ^^)
Comme si je n’avais pas lu assez de Cassandra Clare, Stephenie Meyer (contrairement à d’autres, je n’éprouve aucune honte à dire que: 1 – j’ai lu Twilight à sa sortie; 2- il y a des passages que j’aime bien – même si les vampires et moi…)… Non, j’ai remis ça… avec ce premier tome de la série « Throne of glass« , affreusement adapté en un « Keleana l’assassineuse« , en français. En fait, il n’y a pas d’assassineuse en version originale sinon une: « assassin » (assassine? femme-assassin? ça ne sonne pas mieux comme ça?)
Ce qui est intéressant avec ce livre, c’est qu’il s’agit du premier roman de Sarah J.Maas. Elle avait 16 ans lorsqu’elle l’a commencé (le titre en était » La reine de verre »).
Et ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’elle a eu l’idée de son roman en se basant sur Cendrillon (de la pantoufle de verre au palais, il n’y a qu’un pas).
Le résultat?
On sent que le roman a été relu et remanié. Certains éléments sont un peu immatures encore (la psychologie des personnages malhabile; les ficelles assez grossières).
On peut percevoir aussi que, depuis lors, l’autrice a évolué, a affiné son écriture.
Certes, il est un peu difficile de trouver de la cohérence dans le comportement d’ une jeune femme (18 ans) , assassin impitoyable (il est question de sa soif de sang en début de roman), emprisonnée pendant une année dans des mines (et qui s’en sort tranquillement, avec seulement de la crasse et des ongles cassés), soudain propulsée à la cour du roi qu’elle déteste (il a conquis le territoire par le fer et le feu, et a sûrement provoqué indirectement la mort des parents) et qui ne pense plus qu’à participer aux différents bals et à porter des robes splendides.
On frise le ridicule à certains moments (attends, elle était pas impitoyable? et elle pense à sa manucure?).
Mais on peut y voir également une intéressante dichotomie du personnage principal: à la fois guerrière lorsqu’elle est dans l’action – rassemblant presque des valeurs dites à tort « masculines » et à la fois sensible – girly quand elle met en avant des valeurs soit-disant « féminines » . C’est une idée mais je ne suis pas sûre que Sarah J.Maas joue dans la finesse sur ce point (un peu trop de séparation caricaturale masculin/féminin à mon sens).J’ignore si elle a atteint son but: « « I’d love for some young woman to read [Throne of Glass] and feel empowered », (lors d’une interview). Mais c’est bien essayé!
Bref, cela ne veut pas dire que l’histoire est sans intérêt ni que l’auteure ne sait as nous accrocher malgré tout.
Même si un certain triangle amoureux suggéré vient parfois montrer un peu le bout de son nez. Effet Twilight again! Car, oui, ce premier volume se lit assez bien, finalement. Ce qui n’est pas le cas du deuxième….
Ma note personnelle:
L’un des personnages principaux est le chef des gardes qui se nomme: Chaol Westfall.
Dès le début du livre, mon cerveau a enregistré « Chanyeol » qui est un chanteur/rappeur/musicien et acteur sud-coréen.
J’ai donc visualisé un capitaine des gardes en Park Chanyeol !
(à savoir si cela a influencé ma lecture, c’est une autre histoire…)
Ce qu’on en lit
Tout cela reste très léger, quand même.