« Once Upon a Time, Claude Was Born
But first, Roo was born. Roosevelt Walsh-Adams. They had decided to hyphenate because—and in spite—of all the usual reasons but mostly so their firstborn could have his grandfather’s name without sounding too presidential, which seemed to his parents like a lot of pressure for a six-pound, two-ounce, brand-new tiny human. First Roo was born, all pink and sticky and loud and miraculous. Then Ben was born. Then they debated and deliberated and decided just one more and therefore got twins—Rigel and Orion—who were no doubt going to voice hostility about their names when they became older than four, especially when Rigel found out he was named after the constellation’s toe, but who for the moment were too little and too loud to care. »
« Après quatre garçons, Rosie et Penn, couple aussi atypique que chaleureux, rêvent d’avoir une fille. Rosie, surtout, ne recule devant rien afin d’influencer le sort, mais au fond personne n’est surpris d’apprendre la naissance du petit Claude.
Pourtant, dès son plus jeune âge, le dernier de la tribu se distingue : il préfère les robes aux pantalons, veut pouvoir s’asseoir sur ses cheveux longs et s’identifie plus aux princesses des contes de fées qu’aux princes charmants.
Dans son corps de garçon, Claude, désormais nommé Poppy, se sent fille.
Alors que sa famille essaie de composer avec cette nouvelle donne, son entourage le rejette. Commence alors un long chemin pour Poppy et les siens, au cours duquel la vraie nature de chacun va être révélée et parfois mise à rude épreuve.
Toutefois, si chaque changement apporte son lot de difficultés, il produit aussi ses petits miracles… »
Ce roman agréable, plus encore en traduction française que dans sa version originale à cause des phrases à rallonge aborde le sujet de l’identité ou : comment être non-binaire dans un monde qui l’est …
Intéressant sujet que celui de la question de genre.
Intéressante histoire aussi qui se suit bien.
« Il leur disait que, quand il serait grand, il voudrait être une fille.
– Pas de problème, acquiesça Penn la première fois, comme il l’avait fait pour tout le reste, y compris le cornet de glace. Ça m’a l’air d’être une très bonne idée.
Ce à quoi Rosie ajouta :
– Tu pourras être ce que tu voudras quand tu seras grand, mon chéri. Tout ce que tu voudras. »
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