Relire : Harry Potter (1)

« Mr and Mrs.Dursley, of number four, Privet Drive, were proud to say that they were perfectly normal, thank you very much. They were the last people you’d expect ti be involved in anything strange or mysterious, because they just didn’t hold with such nonsense »

Ce qui est notable avec cet incipit, c’est que Rowling donne d’entrée de jeu le ton de ce qui va suivre

Harry Potter et la pierre philosophale –  Harry Potter and the sorcerer’s stone aux USA –  Harry Potter à l’école des sorciers, en français est sorti il y a donc 21 ans en anglais, 20, en version française (Gallimard étant le premier éditeur étranger à le publier).

Roman d’apprentissage, « Harry Potter » introduit dès le premier tome les éléments qui seront développés par la suite. Le point de vue adopté, sauf pour le premier chapitre, est celui du jeune Harry, orphelin, abandonné. Le thème des « enfants abandonnés » est récurrent dans Harry Potter avec S.Rogue, Voldemort, et le jeune Harry, sans oublier son parrain, Sirius. Tous trouveront leur « famille », leur maison à Poudlard où ils n’auront de cesse de retourner.

Classique de la littérature de jeunesse, Harry Potter va au-delà du public enfantin. Et si beaucoup ont grandi avec (bonjour les trentenaires!), beaucoup d’autres l’ont découvert à l’âge adulte; quand d’autres encore le découvrent via les films.
Etre fan de Harry Potter, ce n’est pas seulement accumuler les chapeaux pointus et les bibelots sur les étagères (ça l’est aussi!), cela va au-delà: c’est réenchanter le monde.

C’est bien pour cette raison que j’ai pris tout mon temps cette semaine pour apprécier chaque ligne, chaque phrase d’un livre que j’ai dû lire des dizaines de fois, même si le premier et deuxième tome ne comptent pas parmi mes favoris.
Je suis certaine d’avoir commencé à mieux les apprécier lorsque j’ai fait l’effort il y a un peu plus de dix ans de les acheter en anglais… pour me rendre compte que je redécouvrais un cycle – et une auteure. Malheureusement, la traduction a voulu se faire très proche des enfants mais est souvent moche, voire tronquée. Parfois, les noms de lieux, de sorts et de personnages  sont traduits, parfois non.
Il y a bon nombre de  choix bizarres.
Bref, peu importe que vous le lisiez en anglais ou en français, la magie est là.