Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit.
Les premières lignes rendez vous créé par le blog, ma lecturothèque .
Ce ne sont pas les premières lignes d’un roman que je vais citer aujourd’hui mais celui d’un récit documentaire.
« C’était un jour comme les autres au Royaume de Sa Majesté Elisabeth II.Il était 18h25, ce 1er décembre 1976. Après avoir regardé le journal de 18h, quelques millions de téléspectateurs britanniques s’apprêtaient à assister à une émission d’actualité régionale intitulée Today, présentée par Bill Grundy, sur la chaîne privée Thames TV (….) Le journal annonçait la présence sur le plateau du groupe Queen (…). Un certain nombre de ces téléspectateurs fut donc surpris de voir quatre jeunes énergumènes aux dégaines improbables. »
Si vous connaissez un peu les Sex Pistols, l’histoire du punk, (l’histoire de la musique anglaise, en gros), vous savez ce qui arriva ensuite lors de cette célèbre émission – et qui nous paraît actuellement comme un gentil bazar et non la venue de l’Antéchrist sur terre (même si Johnny Rotten le chante dans « Anarchy in the UK »). Si vous ne le savez pas, je vous laisse découvrir ce qui fit bannir les Pistols et le punk rock naissant de pas mal de média (extrait sous-titré):
Et ainsi naquit la légende…
Dans son récit, Manuel Rabasse, dont je lis les textes depuis fort longtemps dans les revues de rock, a fait un très bon travail de documentation. On se prend au jeu: vivre l’aventure du punk rock et ce qu’il avait de subversif, et non d’une mode pour les touristes, en 76 et 77.
Je ne reprocherais qu’une chose à ce livre: être écrit parfois de manière assez fantasque (des phrases sans verbe; pas de virgules, des pronoms dont on ne sait plus ce qu’ils désignent). Peut-être est-ce la faute de la mise en page un peu sommaire, aussi.
Mais c’est un très léger inconvénient par rapport à la somme d’informations apportées ici.
Pour ceux qui s’intéressent à la musique de la fin 70’s, pour ceux qui aiment l’Angleterre, pour ceux qui veulent en savoir plus sur le punk – néophytes ou pas.
(Editions Camion Blanc – 2017)

Plus de livres!
Je ne reprocherais qu’une chose à ce livre: être écrit parfois de manière assez fantasque (des phrases sans verbe; pas de virgules… ). Tout le monde ne s’appelle pas William S. Burroughs. 🙂
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Non,^^ mieux éviter quand on ne maîtrise pas la chose – particulièrement quand on écrit un essai: un document de ce genre.
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C’est fou de voir qu’un groupe qui a duré à peine 2 ans, publié 1 seul album puisse faire l’objet d’au moins 2 films (La grande escroquerie du Rock’n’roll, Sid & Nancy…), de pléthore de reportages et maintenant de livres… Malcolm Mc Laren était-il un génie marketing ? A-t-il lancé le concept de boys band avec ses « bad boys provocateurs » ?
Pour ma part, je conseille uniquement d’écouter leur chef-d’oeuvre « Never Mind the Bollocks » qui est un monument du rock. Tout le reste, c’est de la légende, du vent, du scandale à deux balles parfaitement orchestré et mis en scène pour une jeunesse qui se cherchait.
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Et malgré tout le côté marketing de McLaren, les Pistols sont un fichu bon groupe de rock’n’roll. Comme tu dis, rien qu’à réécouter « Never mind….. », c’est flagrant.
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Cette interview!
Il dit des choses très justes, Lydon – mais qu’est-ce qu’il aime parler de lui ^_^
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