Premières lignes

« L’aube allait pointer dans deux heures. J’attendais dans la cuisine dont les murs s’écaillaient en fumant une des cigarettes de Sarah, bercé par le rythme du cyclone. « 

 Carbone modifié de Richard Morgan.

J’aurais dû me douter que j’aurais du mal avec ce roman cyberpunk… La série tirée du livre ne m’a pas convaincue (abandonnée en cours de route). Manque de chance, ça a été le même verdict.

Le premier tiers du roman m’a captivé mais très vite j’ai retrouvé certains défauts remarqués déjà dans le début de la série. Trop d’enjeux , de manipulations et un gros manque d’informations sur le personnage principal, de précisions sur son passé ( les flash-backs sans contexte ne sont pas très utiles!)

L’intrigue est assez mal ficelée: elle se complexifie de plus en plus, avec de plus en plus de personnages mais sans que l’auteur précise qui est qui.
C’est dommage, car l’univers décrit par Morgan donne envie de se plonger dans le récit; les personnages principaux aussi. Ensuite, je dois dire que j’ai été peu réceptive aux scènes brutales et sexuelles tellement clichés. Je suis contente d’avoir essayé même si je n’ai pas accroché (pas dans le mood, désolée).

Dans un avenir pas si lointain, la mort n’est plus définitive : vous pouvez sauvegarder votre conscience et vos souvenirs et les réimplanter dans un nouveau corps. De fait, pour Takeshi Kovacs, mourir n’est plus qu’un accident de parcours : il a déjà été tué plusieurs fois. C’étaient les risques du métier dans les Corps diplomatiques, les troupes d’élite du Protectorat des Nations unies expédiées à travers la galaxie. Mais cette fois, on le ramène sur Terre pour mener l’enquête : un riche magnat veut élucider sa propre mort. La police a conclu au suicide. Or, pourquoi se suicider quand on sauvegarde son esprit tous les jours, certain de revenir parmi les vivants .