Eurovision 2018

Hier, c’était le retour d’un rendez-vous qu’on ne peut pas manquer : le concours de l’Eurovision.

Même si au fil des années, le nombre de prestations kitsch se tassent, il reste toujours un côté outrancier/décalé qui fait le charme de cette émission (parce qu’il faut le dire, sinon, on ne regarderait pas).

Et pourtant, les chansons contenant des messages se multiplient malgré la fameuse interdiction de parler de politique (ce à quoi on a envie de répondre : « mais tout est politique« ).
Cette année, le Portugal a accueilli le concours et nous a montré une fois de plus combien la langue portugaise était belle.
Cette année encore, il y a eu des surprises.
Ainsi, la candidate anglaise SuRie voit un homme se précipiter sur scène et lui arracher son micro (mais où est la sécurité?):

L’année dernière, c’était un homme qui était monté sur scène pour….montrer ses fesses:

D’autres candidats se sont fait remarquer par leurs tenues. La chanteuse estonienne portait une robe absolument étonnante :

Eleni Foureira, la candidate chypriote, nous a livré un numéro très Shakir-esque mâtiné de Beyoncé:

On a eu droit à des petits flops, ces chansons molles qu’on ne retiendra pas. Les espagnols étaient bien mignons mais je dois dire que j’ai bloqué sur leurs paroles : « de mi mente viajera que sigue tus pies » avec le chanteur qui désignait les pieds de sa compagne….
C’est dans cet extrait:

Il y a eu aussi ces titres sur lesquels on a envie de danser même si on ne parle pas la langue. Et entre nous, c’est un vrai bonheur d’entendre les concurrents chanter dans leur propre langue :

Quelques touches gothiques sont venues agrémenter les tenues. Après le chanteur vampire Melovin, les « monstres » de la chanteuse finlandaise:

Et puis, parce que tout cela manque un peu de sel, il y a toujours la chanson à laquelle on ne s’attend pas. La preuve ? la Hongrie a présenté la chanson metal/rock aux paroles  émouvantes puisqu’elle évoque le décès du père du chanteur (la chanson s’appelle « Au revoir, l’été« );

Le Danemark nous a envoyé des vikings. Visuellement, très beau:

Les danois ont inspiré déjà des parodies sur internet:

La victoire est allée à Israël, avec une chanson inspirée par #metoo. Je vous propose une version acoustique de Toy:

Et en cherchant sur You Tube, j’ai trouvé ce mix Tik Tok/Gangnam style (avec un coréen  bien prononcé, par ailleurs) :

Et la France?
La chanson a une belle histoire:

Le duo Madame Monsieur a par ailleurs fait cette très belle reprise (Désenchantée):

Cette année encore, la bizarrerie de l’Eurovision a continué: l’Australie est toujours présente.
Et c’est Jessica Mauboy que j’avais vue dans le très sympathique film les Saphirs qui a représenté l’Australie. Si la chanson ne m’a pas marquée plus que ça, je recommande vivement le film  qui parle d’un groupe féminin aborigène (et de la ségrégation, etc..):

Et voilà, une fois encore, un spectacle sympa qui s’étire un peu trop en longueur (attendre les votes prend un temps infini et, oui, on a envie d’aller se coucher !)

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