Premières lignes #24juin

 

 

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. J’en profite pour chroniquer le livre également.
Les premières lignes rendez vous créé par le blog, Ma lecturothèque .

 

 

« Quelle chance j’ai d’être, parmi les êtres sensibles, conscient de ma fonction.
Je sers l’humanité.
Je suis l’enfant devenu parent. La créature qui aspire à devenir créateur.
Ils m’ont appelé Thunderhead, le « nuage d’orage ». Un nom approprié, à certains égards, car, en effet, je suis le Cloud, le « nuage » qui a évolué en une forme plus dense, plus complexe. » (Le Thunderhead).

 

Deuxième tome de la trilogie « La Faucheuse » de Neal Shusterman, « Thunderhead »  retrace la suite du parcours de Citra, devenue Dame Anastasia – et donc Faucheuse, et de Rowan, qui s’est déclaré « maître Lucifer ».
Si le premier tome ne laisse pas un temps mort au lecteur, celui-ci comporte des longueurs et une immobilisation de l’un des protagonistes (Rowan) qui bloquent sérieusement le rythme du récit. Ou, si vous voulez, pour faire court : on s’y ennuie presque pendant quasiment 400 pages.
Je me souviens que Shusterman avait déjà produit cet effet avec le 2ème tome de sa (très bonne) série « Les fragmentés »; une baisse de rythme qui n’empêche pas d’apprécier son histoire mais que l’on déplore un peu, quand même.
Thunderhead mériterait d’aller à l’essentiel, d’adopter une forme plus ramassée. Car, lorsque le dénouement se produit (vers la page 410, env.), c’est un régal. On retrouve l’essence de ce qui fait un excellent roman.
Je persiste: Neal Shusterman reste l’un de mes auteurs jeunesse Y.A préférés avec Joseph Delaney  ( L’Epouvanteur – Arena 13) et Scott Westerberg (« Uglies » etc…)

 

« Intelligence artificielle omnipotente qui gère la Terre pour l’humanité, le Thunderhead ne peut en aucun cas intervenir dans les affaires de la Communauté des Faucheurs. Il ne peut qu’observer… et il est loin d’aimer ce qu’il voit.
Une année s’est écoulée depuis que Rowan a volontairement disparu des radars. Depuis, il est devenu une véritable légende urbaine, un loup solitaire qui traque les Faucheurs corrompus et les immole par le feu. La rumeur de ses faits d’armes se propage bientôt à travers tout le continent Méricain.
Désormais connue sous le nom de Dame Anastasia, Citra glane ses sujets avec beaucoup de compassion, manifestant ouvertement son opposition aux idéaux du « Nouvel Ordre » institué par Maître Goddard. Mais lorsque sa vie est menacée et ses méthodes remises en question, il devient clair que les faucheurs ne sont pas tous prêts à embrasser le changement qu’elle propose.
Le Thunderhead interviendra-t-il ? Ou se contentera-t-il d’observer la lente descente aux enfers de ce monde parfait ? »

 

Les blogueurs et blogueuses qui y participent:

La Chambre rose et noire
Songes d’une Walkyrie
Au baz’art des mots
Light & Smell
Chronicroqueuse de livres
Les livres de Rose
Les livres de George
La couleur des mots
La Booktillaise
Café littéraire gourmand
Lectrice assidue en devenir
Au détour d’un livre
Le monde enchanté de mes lectures
Cœur d’encre
Les tribulations de Coco
Bettie Rose Books
La vie page à page…
Les livres de Noémie
La Voleuse de Marque-pages
Le Monde de Callistta
Kaly Bizoux
Le chemin des livres
Vie quotidienne de Flaure
Les mots de Junko
Sheona & books
Ladiescolocblog
A Blue Feather Blog
Ma petite médiathèque
Hubris Libris
Le temps de la lecture
Libris Revelio
I believe in pixie dust
Selene raconte
Les lectures d’Angélique
Aliehobbies
Pousse de gingko
Prête-moi ta plume
Rattus Bibliotecus

 

On remet le cover #6

 

C’est une grande dame du rock qui se colle cette semaine – et pour la Fête de la musique –  à l’exercice du cover.  Patti Smith    a repris au début du mois de juin 2018 une chanson légendaire: « Beds are burning » de Midnight Oil.

 

Enorme tube de 1987, chanson engagée réclamant la restitution des terres natales aux aborigènes australiens, « Beds are burning » a fait connaître le groupe australien au grand public.

 

Cette fois, on remet le cover, non ?

 

Bonne fête de la musique à tous.tes!

Love, Simon -Becky Albertalli

 

Résumé : Moi, c’est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville en banlieue d’Atlanta. J’ai deux sœurs, un chien, et les trois meilleurs amis du monde. Je suis fan d’Harry Potter, j’ai une passion profonde pour les Oréo, je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue.

Blue est un garçon que j’ai rencontré sur le Tumblr du lycée. Je le croise peut-être tous les jours, mais je ne sais pas qui c’est. On se dit tout, sauf notre nom. À part Blue, personne ne sait que je suis gay. »

 

Le roman est sorti en 2016, sous le (vilain) titre « Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens » , en anglais: « Simon vs. the Homo Sapiens Agenda »  – ce qui n’a pas grand chose à voir puisque la référence du titre est ici une parodie de l’expression péjorative « homosexual agenda » utilisée par les homophobes et autres anti-gays. 

Avec l’adaptation cinématographique prochaine, le roman est réédité avec une nouvelle couverture et un titre plus sobre (Love, Simon, pour le film et le livre).

C’est un joli roman pour ados, une romance surtout, qui aborde des thématiques comme l’identité sexuelle, l’acceptation de soi, d’hétéronormativité, de sexisme, etc … sans entrer dans les clichés. L’écriture est simple (un peu trop, à mon sens), l’intrigue n’est pas la plus recherchée qui soit mais le tout est bien mené. Les personnages sont bien campés et en deviennent attachants. C’est drôle, tendre, touchant et souvent bien rafraîchissant. Ce n’est pas le roman du siècle, certes mais « Love Simon « reste très agréable à lire.

 

Merci à Netgalley et aux éditions Hachette pour cette lecture.

Premières lignes #17juin

 

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit.
Les premières lignes rendez vous créé par le blog, Ma lecturothèque .

 

C’est un livre que je désirais lire depuis quelques années et ce, pour diverses raisons: il est écrit par Patti Smith, l’une des poétesses américaines actuelles que j’aime le plus, la papesse du punk rock. Et, pour couronner le tout, Patti relate sa jeunesse et sa relation avec Robert Mapplethorpe, un immense photographe, décédé trop tôt.

En voici les premières lignes:

 

 

Just kids est un régal; récit d’initiation, d’amitié, galeries de portraits, « Just kids » est tout sauf une autre autobiographie rock’n’roll. Ecrit avec justesse et sincérité, le style de Patti Smith évite les grands passages lyriques qu’elle a su développer par ailleurs dans sa poésie. Inutile de dire que je le conseille ….

C’était l’été de la mort de Coltrane, l’été de l’amour et des émeutes, quand une rencontre fortuite à Brooklyn guida deux jeunes gens dans la vie de bohème, sur la voie de l’art. Patti Smith et Robert Mapplethorpe avaient vingt ans ; elle deviendrait poète et performeuse, il serait photographe. À cette époque d’intense créativité, les univers de la poésie, du rock and roll et du sexe s’entrechoquent. Le couple fréquente la cour d’Andy Warhol, intègre au Chelsea Hotel une communauté d’artistes et de marginaux hauts en couleur, croise Allen Ginsberg, Janis Joplin, Lou Reed…
Just Kids commence comme une histoire d’amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 1960-1970. Avec pudeur et émotion, Patti Smith retrace l’ascension de deux gamins inséparables qui insufflèrent la même énergie à leur vie qu’à leur art.

 

 

Les blogueurs et blogueuses qui y participent:

La Chambre rose et noire
Songes d’une Walkyrie
Au baz’art des mots
Light & Smell
Chronicroqueuse de livres
Les livres de Rose
Les livres de George
La couleur des mots
La Booktillaise
Café littéraire gourmand
Lectrice assidue en devenir
Au détour d’un livre
Le monde enchanté de mes lectures
Cœur d’encre
Les tribulations de Coco
Bettie Rose Books
La vie page à page…
Les livres de Noémie
La Voleuse de Marque-pages
Le Monde de Callistta
Kaly Bizoux
Le chemin des livres
Vie quotidienne de Flaure
Les mots de Junko
Sheona & books
Ladiescolocblog
A Blue Feather Blog
Ma petite médiathèque
Hubris Libris
Le temps de la lecture
Libris Revelio
I believe in pixie dust
Selene raconte
Les lectures d’Angélique
Aliehobbies
Pousse de gingko
Prête-moi ta plume
Rattus Bibliotecus

On remet le cover #5

 

Parce que (re-) découvrir des reprises faites avec intelligence, brio ou humour, c’est un peu comme tomber sur une pépite.
Alors, on remet le cover  ou pas ?

 

Aujourd’hui, il s’agit  d’une chanson qui a connu une multitude de reprise. Entre autres, on connaît celle de Pink ou de Lady Gaga. Mais celle qui suit est bluffante, interprétée lors d’un Serbia Got Talent (3ème place) par Aleksandra Josić  (Aleksandra est la chanteuse du groupe slovène King Foo  à présent):

 

Dans un style un peu différent mais aussi fidèle à la version de Linda Perry, celle de Coco Lee:

 

Alors, on remet le cover?  Ou on garde la version originale ?

 

Premières lignes -10juin

Ce sont les premières lignes d’un roman jeunesse que je vous propose de découvrir cette semaine.

 » – Tu imagines su tu étais comme lui, lance Melinda.
Typique de Melinda. Elle dit ce que tout le monde pense mais que personne ne dit parce que ça crève les yeux. En bref, Melinda parle sans raisons. Je ne réponds pas, je pouffe. M’imaginer comme Nik? C’est juste impossible »

Et, de fait, Sera, amie de Melinda, n’a pas grand chose à voir avec son camarade de classe, Nik (-olas). Ou peut-être que si, finalement ?
Nik est le gros dont les autres se moquent. Celui que l’on bouscule, que l’on chahute – bref, Nik survit au collège malgré le harcèlement.
Quant à Sera, la jolie élève populaire, elle aussi, a ses différences: ses parents sont égyptiens (et même si elle revendique son origine, elle précise qu’elle ne ressemble en aucun cas à la reine Nefertiti). Sera aime secrètement l’escalade mais ne l’avoue jamais. Elle tient à faire partie du « clan des plus forts », des harceleurs, des moqueurs.
Et pourtant…
Un jour elle va se rapprocher de Nik – et découvrir la personne, sa beauté, en faisant abstraction des kilos en trop.

Joli roman sur la jeunesse et la différence, « La danse de la méduse » aborde sans approfondir la grossophobie et  le harcèlement scolaire, entre autres.
Facile à lire, il est plutôt bien construit et le style est simple sans devenir simpliste.

Résumé : Sera, 14 ans, est la plus jolie fille de sa classe et a quantité d’amies et d’admirateurs. Nikolas 14 ans, est seul, isolé, souvent victime de moqueries et de farces douteuses, parce qu’il est trop gros. Les cours d’éducation physique, le football ou la piscine, sont sa hantise car son rapport à l’espace est difficile. Il est lourd, maladroit et emprunté. Sera est populaire, Nikolas n’a que deux amis. Petit à petit, tous deux s’apprivoisent. Sera est déroutée par ce garçon trop gros à l’imagination fertile, troublée aussi par ses jolies fossettes et ses yeux verts. Nik est fasciné par cette jolie fille sensible, et, en dépit de sa corpulence, se sent devenir plus léger…

Merci à NetGalley et aux éditions Hachette pour cette lecture.

Comment un adolescent maniaco-dépressif…..- Frank Witzel

 

Résumé : Un adolescent de treize ans et demi, enfant de chœur souffrant de troubles mentaux, durant l’été 1969. En 98 chapitres et autant de formes littéraires (monologue intérieur, récit d’aventure, traité philosophique, etc.), le romancier allemand Frank Witzel nous raconte son histoire, et à travers elle, celle de la République Fédérale d’Allemagne de l’après-guerre, jusqu’à l’irruption de ce groupuscule terroriste tristement célèbre nommé Fraction Armée Rouge. Un livre-somme, un livre-monde qui relève du roman psychologique autant que de la fresque historique.

 

Il est plus que difficile de chroniquer ce roman, couronné par le German Book Prize  en 2015. Frank Witzel   illustrateur, animateur radio et musicien, est un inconnu quand il publie ce quatrième roman. Depuis, son travail a été salué par la critique. « Die Erfindung der Roten Armee Fraktion durch einen manisch-depressiven Teenager im Sommer 1969″  se déroule à différents niveaux temporels, tout au long de 98 chapitres non-chronologiques. De quoi désorienter le lecteur, certes…
Le roman s’échafaude aussi autour de l’invention du narrateur : est-ce réel ? est-ce fantasmé ? C’est une somme de construction narrative élaborée par l’auteur. 98 chapitres et autant de formes littéraires…
Le lecteur en sort chamboulé, secoué, intrigué et énervé aussi parfois. Ce n’est pas une lecture facile mais, pour qui est intéressé par des formes atypiques, c’est assez passionnant.

Exercice difficile que Frank Witzel réussit avec brio, « Comment un adolescent maniaco-dépressif inventa la Fraction armée rouge au cours de l’été 1969  » est un OVNI, et rien que pour cela, mérite le détour.

 

« En racontant des histoires, à la fois déguisées en images, en rêves qui ressemblent à des souvenirs autobiographiques, ce livre dévoile la complexité d’une psyché juvénile qui se brise presque dans le monde réel et dont le seul point de fuite est la dépression . »

 

18/04/2018- Editions Grasset 
Pages : 992
Prix : 29.90 €
Prix du livre numérique: 18.99 €
Merci à NetGalley et aux éditions Grasset pour cette lecture.

On remet le cover #4

 

Il n’y a rien de plus frustrant  que d’écouter la reprise d’un morceau et de se dire « mais je te connais, toi ! mais qui es-tu?« . Bien sûr, certaines applications nous donnent la réponse assez facilement. Mais pourtant, il y a un réel plaisir à aller fouiller afin de trouver la – ou les – perles rares.  Si certains artistes ont su faire des hits avec des covers, d’autres restent dans l’anonymat le plus complet (et parfois, ce n’est pas un mal, chut).  Découvrir des reprises faites avec intelligence, brio ou humour, c’est un peu comme tomber sur une pépite.
Alors, on remet le cover  ou pas ?

C’est Robyn Adele Anderson  , vocaliste chez Post Modern Jukebox  qui nous sert cette étonnante version de  » Bawitdaba « , chantée à l’origine par Kid Rock:

On en oublie presque la version originale :

 

Il est à noter que Robyn Adele Anderson a aussi livré un très bon cover (gypsy jazz ) du « Loose yourself  » d’Eminem dont je parlais la dernière fois :

 

Alors, on remet le cover ou pas ?

Premières lignes #3juin

 

 

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit.
Les premières lignes rendez vous créé par le blog, Ma lecturothèque .

 

Hob attend la femme dans l’obscurité. Il patiente de l’autre côté de la rivière, dans le sous-bois. Là où la pâle lueur de la lune ne peut l’atteindre. Il hume l’air par deux fois avec hésitation, jusqu’à ce que la brise lui apporte l’odeur pénétrante du sang. La voilà: elle arrive ! Il sent son goût sur sa langue. »

 

Dès les premières lignes, le style de Joseph Delaney (« L’épouvanteur ») est reconnaissable. Une fois de plus, dans cette nouvelle série, on va trembler… Les tomes de l’Epouvanteur (je viens juste de terminer le 14ème volet de la série) ont su planter un univers de terreur, bien dosée ; la série Arena 13 nous emmène dans un tout autre univers. Mais dans les deux cas, Delaney sait décrire des personnages passionnants.
J’ai hâte de commencer le tome 2  et je place une fois encore l’auteur parmi l’un des meilleurs écrivains jeunesse Y.A.

« Les temps sont funestes pour l’humanité qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entourés par une infranchissable barrière de brouillard. Dans une citadelle vit une sinistre créature, Hob, qui exerce une tyrannie sanglante sur la population. Des arènes de combat ont été ouvertes… La plus populaire et terrifiante est l’Arena 13 : c’est là où combat Hob. Un jeune garçon de 16 ans, Leif, décide alors de l’affronter. Pour cela, il va alors convaincre le meilleur des entraîneurs, Tyron, de le former au combat… »

 

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi  :

• La Chambre rose et noire
• Songes d’une Walkyrie
• Au baz’art des mots
• Light & Smell
• Chronicroqueuse de livres
• Chez Xander
• Les livres de Rose
• Les livres de George
• La couleur des mots
• Rêveuse Éveillée
• Félicie lit aussi
• La Booktillaise
• Café littéraire gourmand
• Lectrice assidue en devenir
• Au détour d’un livre
• Lady Butterfly & Co
• Lectures de Laurine
• Le monde enchanté de mes lectures
• Cœur d’encre
• Les tribulations de Coco
• Bettie Rose Books
• La vie page à page…
• Ombre Bones
• Les livres de Noémie
• La Voleuse de Marque-pages
• Ma petite Médiathèque
• Camellia Burows
• Aliehobbies
• Le Monde de Callistta
• Kaly Bizoux
• Le chemin des livres
• Vie quotidienne de Flaure
• Les mots de Junko
• Les lectures d’Angélique
• Sheona & books
• Ladiescolocblog