Ce sont les premières lignes d’un roman jeunesse que je vous propose de découvrir cette semaine.
» – Tu imagines su tu étais comme lui, lance Melinda.
Typique de Melinda. Elle dit ce que tout le monde pense mais que personne ne dit parce que ça crève les yeux. En bref, Melinda parle sans raisons. Je ne réponds pas, je pouffe. M’imaginer comme Nik? C’est juste impossible »
Et, de fait, Sera, amie de Melinda, n’a pas grand chose à voir avec son camarade de classe, Nik (-olas). Ou peut-être que si, finalement ?
Nik est le gros dont les autres se moquent. Celui que l’on bouscule, que l’on chahute – bref, Nik survit au collège malgré le harcèlement.
Quant à Sera, la jolie élève populaire, elle aussi, a ses différences: ses parents sont égyptiens (et même si elle revendique son origine, elle précise qu’elle ne ressemble en aucun cas à la reine Nefertiti). Sera aime secrètement l’escalade mais ne l’avoue jamais. Elle tient à faire partie du « clan des plus forts », des harceleurs, des moqueurs.
Et pourtant…
Un jour elle va se rapprocher de Nik – et découvrir la personne, sa beauté, en faisant abstraction des kilos en trop.
Joli roman sur la jeunesse et la différence, « La danse de la méduse » aborde sans approfondir la grossophobie et le harcèlement scolaire, entre autres.
Facile à lire, il est plutôt bien construit et le style est simple sans devenir simpliste.

Résumé : Sera, 14 ans, est la plus jolie fille de sa classe et a quantité d’amies et d’admirateurs. Nikolas 14 ans, est seul, isolé, souvent victime de moqueries et de farces douteuses, parce qu’il est trop gros. Les cours d’éducation physique, le football ou la piscine, sont sa hantise car son rapport à l’espace est difficile. Il est lourd, maladroit et emprunté. Sera est populaire, Nikolas n’a que deux amis. Petit à petit, tous deux s’apprivoisent. Sera est déroutée par ce garçon trop gros à l’imagination fertile, troublée aussi par ses jolies fossettes et ses yeux verts. Nik est fasciné par cette jolie fille sensible, et, en dépit de sa corpulence, se sent devenir plus léger…
Merci à NetGalley et aux éditions Hachette pour cette lecture.