Premières lignes d’octobre avec un roman jeunesse /Y.A :
« Je n’aurais pas dû venir à cette fête.
Je ne suis même pas sûre d’être à ma place, ici. Pas que je me prenne pour une bourge, ni rien. Mais il y a juste des endroits où ça ne suffit pas d’être moi. Aucune version de moi ne convient. «
Résumé : Starr a 16 ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres de gangs, la drogue et les descentes de police.
Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic; tous les jours , elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes.
Mais tout vole en éclats le soir où son ami d’enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s’embrase, tandis que la police cherche à enterrer l’affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu’elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère; et à redresser la tête.
Angie Thomas signe son premier roman qui est une belle claque et un gros coup de coeur. On y parle de banlieues, de racisme, de bavures et de violences policières, de révolte, de solidarité, d’amour, d’amitié….
Tout part d’un fait devenu tellement fréquent aux USA: un contrôle de police, le flic panique on ne sait pourquoi, le jeune est tué. Il n’a rien fait mais, voilà, il est noir. Et l’affaire sera vite étouffée.
Au milieu des émeutes qui suivent, Starr, meilleure amie de la victime et témoin du crime, essaie de reprendre sa vie comme avant – mais ce n’est plus possible.
L’écriture est actuelle, nerveuse, très bien servie par une traduction française qui a su adapter l’argot américain ( en français parlé qu’on entend sonner : verlan, wesh, gros, go, etc…)
Alors, forcément, ça m’a parlé et ça m’a doublement touchée. C’est un très beau roman, une histoire touchante qui se lit vraiment bien et qu’on n’a pas envie de lâcher. On n’ne fait jamais assez pour lutter contre le racisme ordinaire et les discriminations. Jamais…
Angie Thomas explique l’origine du titre (Thug life – Tupac « The Hate U Give Little Infants F***s Everybody » = la haine qu’on donne aux bébés fout tout le monde en l’air )
Son adaptation au cinéma (oct.2018)
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J’ai tellement aimé ce livre ! ❤ Mais je ne suis pas certaine de regarder le film…
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Pas certaine non plus, pour le film. Mais qu’est-ce que le livre est bien ….!
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Oui, il est vraiment bien, c’est pour ça que j’ai peur d’être déçue par l’adaptation…
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Maybe I was exposed to too much hype ahead of time, but I found this novel extremely disappointing. Very formulaic and propaganda-like (and I actually agree with the political sympathies of the book). YA novels were more nuanced when I was a teen, I think. I just saw the movie trailer, though, and it looks better than the book (also rarely my reaction), so I will check that out.
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