Arts d’hiver – 2

Pour ce deuxième Arts d’hiver, voici un artiste qui a fait beaucoup d’illustrations représentant des animaux et surtout…des chats !

Je le connaissais grâce aux couvertures des romans de Lilian Jackson Braun aux éditions 10/18 : « Le chat qui…. » (les enquêtes de Jim Qwilleran et des deux siamois Koko et YomYom).

 

 

Louis Wain a une vie qui tourne rapidement au tragique :

« Louis Wain ( Londres – ) est un artiste anglais connu pour ses dessins représentant des animaux anthropomorphes, et en particulier des chats.

Aîné et seul fils d’une famille de 6 enfants, il naît à Londres. À l’âge de trente ans, sa plus jeune sœur est internée dans un asile. Les autres sœurs vivent avec leur mère pendant la durée de leur vie, .Wain est né avec une fente labiale et le médecin a donné à ses parents l’ordre qu’il ne devrait pas être envoyé à l’école

Il étudie à la West London School of Art et il y devient professeur. À la mort de son père, il doit subvenir aux besoins de la famille. À 23 ans, il épouse la gouvernante de ses sœurs qui est de dix ans plus âgée que lui. Peu de temps après, sa femme Emily tombe malade : elle souffre d’un cancer. Acette occasion que Louis apprend au chat d’Emily des tours pour la distraire.

En 1886, il publie dans The Illustrated London News sa première illustration de chats intitulé A Kittens Christmas Party (le Noël des chatons). Puis il collabore au magazine pour enfants Little Folks.

Sous le pseudonyme de George Henry Thompson, il va illustrer une série de livres Acclimatation ville . C’est cette série qui le fait connaître en France. Il s’agit d’une ville peuplée d’animaux qui se comportent comme des humains.

En 1907, il se rend à New York où il fournit des dessins à la presse. À son retour, il apprend le décès de sa mère. À cette époque, il commence à montrer des signes d’instabilité mentale : il souffre de schizophrénie. En 1924, il est interné et changera souvent d’hôpitaux jusqu’à sa mort. »

 

 

 

L’évolution de son art: certains pensent que c’est à cause de la maladie mentale mais rien ne le prouve. De toute façon, chaque forme d’art est unique et se doit d’être considérée comme telle. Peut-être Louis Wain s’est-il tourné vers l’abstraction dans sa recherche artistique :