Premières lignes #28avril

Me voici de retour avec les Premières Lignes  après un léger break londonien. C’est un roman qui oscille entre la SF et la fantasy que je vous propose aujourd’hui :

« A l’âge de six ans, Patricia trouva un oiseau blessé. Le moineau se débattait, agitant ses ailes brisées au sommet d’un tas de feuilles rouges et humides, à la jonction de deux racines. Il criait, d’une voix presque trop aiguë pour que Patricia l’entende. »

 

« Tous les oiseaux du ciel » (All the Birds in the Sky, 2016) aurait pu être un coup de coeur. La première partie, centrée sur l’enfance des deux personnages principaux, leurs compétences et déboires au sein de leurs familles est courte et plante un univers intéressant :  Patricia comprend qu’elle  est capable de parler aux animaux, Laurence se découvre une passion pour les nouvelles technologies. L’amitié se noue et connaîtra un nouveau développement lors de la seconde partie qui aborde leur passage difficile au lycée (harcèlement, harcèlement encore, mauvais traitements …). Cette partie commence déjà à introduire des personnages qui, malheureusement, sont de peu d’utilité pour l’intrigue.

Mais tout se complique dans la dernière partie: Patricia et Laurence sont de jeunes adultes. Ils se retrouvent après des années de séparation pendant lesquelles chacun a suivi sa voie: la technologie pour Laurence, une sorte « de formation magique » pour Patricia. Et c’est là que les problèmes se posent: des personnages secondaires débarquent un peu comme des cheveux sur la soupe, les éléments s’enchaînent sans vraiment de logique, même l’évolution des sentiments des deux protagonistes manque de logique (ils se tournent autour, ils se croisent et, tout à coup, bing ! ils sont en couple!). La fin est aussi expédiée, malheureusement.

Pour conclure, les aspects attractifs (le croisement magie/technologie) sont dilués dans une intrigue qui manque de cohérence et le côté décousu donne un sentiment de frustration au lecteur. Vraiment dommage… Je m’attendais à beaucoup mieux.

Résumé : Patricia Delfine, sorcière philanthrope qui parle le langage des animaux, et Laurence Armstead, génie de l’informatique qui déteste qu’on l’appelle Larry, étaient faits pour se rencontrer. Tous deux sont des parias, incompris de leurs familles et méprisés par la société, mais l’un comme l’autre sont appelés à connaître un destin exceptionnel. Alors que la fin du monde approche, ils vont devenir à leur corps défendant les champions d’un conflit qui les dépasse et dont dépend le sort de l’humanité. À moins que le lien indéfectible qui les unit ne porte en lui les clés d’une troisième voie…

 

Les blogueurs et blogueuses qui  participent aussi  aux Premières Lignes : 

• Vie quotidienne de Flaure
• Au baz’art des mots
• Light & Smell
• Chronicroqueuse de livres
• Les livres de Rose
• Au détour d’un livre
• Le monde enchanté de mes lectures
• Cœur d’encre
• Les tribulations de Coco
• La Voleuse de Marque-pages
• Vie quotidienne de Flaure
• Ladiescolocblog
• Selene raconte
• Les lectures d’Angélique
• Pousse de gingko
• Rattus Bibliotecus
• La Pomme qui rougit
• Ma Petite médiathèque
• Chat’Pitre
• La Booktillaise
• Lectoplum
• Encore un livre
• Le monde de Gulia
• Alohomora
• Le monde de Callista

Le printemps de l’art – 6

Les illustrations qui suivent ont été souvent partagées sur les réseaux sociaux ces derniers jours, sortie d’Avengers Endgame oblige.

L’auteur, Takumi,  est un illustrateur japonais qui avait déjà créé il y a quelques années une version illustrée d’un hypothétique parc  Ghibli (un véritable parc à thème est annoncé pour 2022).

 

Cette fois, ce sont les Vengeurs qui sont adaptés en une version ukiyo-e  (une technique des estampes).

 

 

 

 

 

Le travail de Takumi est aussi visible sur FB 

D’autres illustrations :

Retour de pause londonienne

Comme vous avez pu le voir, je n’ai pas publié de Premières lignes cette semaine, par manque de temps et surtout, parce que je reviens de Londres où ma petite famille et moi avons passé quelques jours.

 

J’en ai rapporté beaucoup de photos que je mettrai bientôt en ligne sur mon autre blog LeyArts, et aussi, des livres !

La folie Game of Thrones est aussi à Londres

Nous avons fait une halte dans une grande librairie londonienne, Waterstones,  un paradis pour lecteurs, l’une des plus grandes librairies en Europe. 

Je suis revenue avec le roman de Madeline Miller, Circé
(« An amazing book ! «  d’après le libraire qui nous a félicités de nos choix ^^)

J’en parlerais ici dès que j’aurais fini la lecture, bien sûr.
Côté lectures, je termine pour l’instant La maison de poupée, un thriller  qui fait suite à Am Stram Gram et Il court, il court le furet :

 

J’ai aussi presque fini Tous les oiseaux du ciel, presque un coup de coeur mais j’en reparle rapidement:

Je vous dis donc à très bientôt sur le blog, pour parler livres et sur mon autre blog, pour visiter Londres en photos.

 

Note : j’ai mis à jour, avant de partir pour Londres, mes histoires sur Wattpad  et je suis ravie de voir que certaines attirent toujours plus de lecteurs.

Le printemps de l’art – 5

Cinquième volet du Printemps de l’art et nouvelle découverte,  grâce à twitter, cette fois !

Qistina Khalida est une artiste de 25 ans, originaire de Malaisie, qui travaille en freelance depuis quelques années. Elle dit elle-même être influencée par l’Art Nouveau, Klimt, les pré-Raphaëlites.

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Arthur Morgan (Red Dead Redemption 2)

The Magicians #3 (English Edition) par [Lev Grossman, Lilah Sturges, Qistina Khalidah, Pius Bak]

The Magicians #4 (English Edition) par [Lev Grossman, Lilah Sturges, Qistina Khalidah, Pius Bak]

Emily Kaldwin by Qistina Khalidah

Qistina Khalidah 
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Transbordeur : photographie, histoire, société

Transbordeur photographie, histoire, société est une très belle revue consacrée à la photographie dotée d’une iconographie très bien mise en valeur et d’articles techniques richement documentés.

« Les images existent par l’effet cumulé des dispositifs d’enregistrement et de visionnage, d’exposition en petit et grand format, de stockage, de flux et de masse, d’encodage et de surcodage, des mécanismes économiques et juridiques de leur valorisation, des agences, des archives, des institutions patrimoniales ou pédagogiques qui leur donnent leur utilité en tant que technique culturelle » (p. 5).

 

Au fil de plus de 230 pages, cette revue, dont le titre s’inspire du pont transbordeur, présente au lecteur un éventail choisi  des études photographiques de notre époque tout en axant ses articles sur le côté technique, faisant le lien entre passé et présent.
Il s’agit non seulement d’un très bel objet mais aussi d’une mine de renseignements et d’études.

« Les éditions Macula ont conçu un objet de haute qualité esthétique et magnifiquement illustré grâce au soutien de plusieurs institutions et mécènes. Cette première livraison a pour objet les Musées de photographies documentaires. Elle est issue d’un colloque organisé par les universités de Lausanne et de Genève. En une quinzaine de textes, elle propose un panorama des principaux projets et institutions européennes consacrés à l’archivage photographique depuis le XIXe siècle, ainsi que quelques essais sur des thèmes particuliers comme « Fasciner l’attention. Le chromatrope et le pouvoir suggestif de la couleur en France au XIXe siècle » (p. 134-149) d’Alessandra Ronetti, ou « Frank Bunker Gilbreth : La normalisation comme art de vivre » (p. 150-165) de Bernd Stiegler. »

(source)

 

 

Revue Transbordeur. Photographie, histoire, société, éditions Macula, 2017, numéro 1, 236p  

Site des éditions Macula

Merci à Babelio Masse critique 

 

Premières lignes

Des Premières lignes avec un roman Y.A/jeunesse, cette semaine :

« Tout le monde au lycée les traitait de sorciers. Et moi, j’avais envie d’y croire. Depuis mon arrivée deux mois auparavant, j’avais déjà compris. Ils arpentaient les couloirs, élégantes sirènes créant des vagues humaines dans leur sillage, les regards s’accrochant à leurs dos, à leurs chevelures. « 

J’ai pris un risque en choisissant ce livre, à la médiathèque. Le risque d’être une fois de plus déçue par un roman Y.A qui tournerait au mieux à la banale histoire de lycéens sorciers au pire à la romance cucul (et je dois dire que la romance des années lycée n’a jamais été ma tasse de thé).
Mais ce roman s’est avéré plus intéressant que je ne l’aurais cru. Ce roman est malin…
L’autrice a trouvé le moyen de tracer une intrigue qui pourrait ressembler à un Twilight chez les sorciers : la protagoniste tombe sous le charme d’un beau gosse et d’une famille élégante et spéciale, refrain bien connu. Et pourtant, l’histoire ne s’englue pas dans une trame vampire/sorcier/amourette. Au contraire, elle frôle l’étrange et le fantastique, faisant douter le lecteur.
Et si Laure Eve nous laisse osciller aussi longtemps, c’est pour exploiter cette hésitation lors du dénouement (et je n’en dirais pas plus).
Un tome 2 est sorti en anglais.

Résumé :

« Comme tout le monde, River Page est fascinée par les Grace, frère et soeurs. Comme tout le monde, elle est persuadée qu’ils ont la magie dans le sang. Et, comme tout le monde, elle brûle d’envie de devenir leur amie. Elle se rapproche de Summer, la benjamine, et tombe sous le charme du ravissant Fenrin, l’aîné. Mais, au grand désespoir de River, la magie ne résout pas tout les problèmes…

Le printemps de l’art – 4

Il s’agit d’une  jeune artiste ukrainienne, Anna Tuchina, illustratrice. C’est en tombant sur ses dessins des personnages de Harry Potter que j’ai découvert son travail.

Harry Potter :

Remus et Sirius,

Lily Evans :

Harry & Ginny :

Les soeurs Black, Narcissa, Andromeda, Bellatrix :

Ginny Weasley:

Rose Weasley-Granger :

Ron & Hermione:

Autres :

Sabrina Spellman

Clary Fray, Shadowhunters

Game of Thrones :

Cersei Lannister

Missandei

Anna Tuchina « Pandora Lefay » sur:
Tumblr
Instagram
YouTube

Premières lignes #7avril

Direction la Corée pour ces Premières lignes et, attention, la Corée du Nord :

 » La mer était calme le jour où Soo-min disparut.
Elle observait le garçon qui faisait du feu avec du bois flotté. La marée montante apportait son lot d’immenses nuages, dont la panse cendreuse rosissait. Elle n’avait pas vu un seul bateau de la journée depuis la plage déserte. « 

C’est  en grande partie mon attrait pour l’Asie et, en particulier, pour la Corée, que j’ai emprunté ce livre à la médiathèque.  Or, le roman s’avère être  excellent ! A la fois thriller, roman d’espionnage, mais aussi formidable incursion en Corée du Nord, dans le quotidien des coréens, L’étoile du Nord nous embarque aux côtés des trois personnages principaux que rien, en apparence ne semble lier. Et pourtant…

Mais, chut, je ne tiens pas à en dire trop… Tout se jouera dans les dernières pages, au cours d’une course-poursuite haletante et d’un plot twist bien trouvé.

A lire, à lire !

Résumé :

Les États-Unis et la Corée du Nord sont au bord de la guerre.
Pour aller chercher sa sœur jumelle qui a été enlevée en Corée du Nord, Jenna se fait recruter par l’unique organisme capable de l’aider : la CIA.

À Pyongyang, le colonel Cho fait une terrifiante découverte.
Il doit échapper à la police secrète qui le serre de près. Un geste, un mot, et il deviendra traître à la nation.

Mme Moon trouve un chargement de contrebande. Plutôt que de le rendre aux autorités, elle décide de vendre la marchandise au marché noir. Si elle réussit, sa vie sera changée à jamais. Si elle échoue…

Basé sur des faits réels glaçants, mené à un rythme effréné jusqu’au dénouement explosif, L’Étoile du Nord porte le thriller d’espionnage au plus haut.

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Antoine Chainas

L’Étoile du Nord – D.B John 
624 p.
22 €
Paru le 09 jan 2019
Editions les Arènes

 

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Le printemps de l’art – 3

Voici un artiste qui s’est tourné vers le mashup pictural. Xavier Marabout mélange des univers artistiques souvent éloignés  (mouvement artistique baptisé Strip Art). Hergé/Hopper ou Tex Avery/Picasso, par exemple !

 

 

 

 

Série super héros/Art nouveau : 

 

 

 

 

 

Et d’autres ….

Candy déjeune sur l’herbe

Manga Olympia