Des Premières lignes consacrées au #HMSFFF challenge aujourd’hui
Le thème de ce mois de juillet était « Espace et temps » :
Un petit point sur la sélection de juillet
La sélection proposée était, une fois de plus, très sympa. Découvrir la sélection ressemble un peu à l’ouverture d’un paquet-cadeau: on a hâte !
J’avais déjà lu (de nombreuses fois) Fondation ; le cycle de Fondation entier a longtemps fait partie de mes relectures favorites, durant les années 90, avec Dune et Le Seigneur des anneaux.
Cette fois, je ne me suis pas replongée dans les aventures de la psycho-histoire. Lu aussi La horde du contrevent dont je ne suis définitivement pas fan. Ce roman est le type même du « soit on adore, soit on déteste ». Je passe mon tour….
Ah, et Replay ! Ce roman de Ken Grimwood avait été une très bonne surprise. Je l’avais trouvé par hasard à la bibliothèque et je n’avais pas été déçue. Car, pour voyager dans le passé, ça, on y fait des allers-retours. Je le recommande vivement, celui-ci et, si possible, j’en parlerai à nouveau.
Premières lignes x 2
Cette semaine, donc, double découverte et doubles premières lignes !
C’est par ici :
» Je donnerai à mon rapport la forme d’un récit romancé. C’est ce que l’on m’a appris lorsque j’étais petit, sur ma planète natale, que la Vérité est l’affaire d’imagination. «
Le décor est planté dès le début. Ce livre sera le récit d’une rencontre; entre un « étranger » et une planète, une civilisation, une culture, une société, les problèmes de compréhension des mœurs, politiques, comportements et langages. L’hermaphrodisme posant le plus de soucis à l’envoyé de l’espace.
Très souvent, La main gauche de la nuit m’a fait penser aux romans de Jack Vance – et ça, c’est mon point positif ! – avec sa richesse, sa diversité et souvent, ses chocs culturels (refrain bien connu: il faut lire Jack Vance).
Pourtant, je ne sais pas si je dois accuser la canicule qui a rendu mon cerveau complètement apathique, mais j’ai eu du mal avec ce roman au rythme lent, très intériorisé. Cela ne me dérange pas en règle générale mais cette fois, Ursula Le Guin a eu du mal à m’embarquer sur la planète Nivôse. Je pense qu’il faut prendre son temps, savourer ce livre pour bien l’apprécier. Je n’exclus pas une relecture, plus tard.

Résumé : Sur Gethen, la planète glacée que les premiers hommes ont baptisée Hiver, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des androgynes qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe.
Les sociétés nombreuses qui se partagent Gethen portent toutes la marque de cette indifférenciation sexuelle. L’Envoyé venu de la Terre, qui passe pour un monstre aux yeux des Géthéniens, parviendra-t-il à leur faire entendre le message de l’Ekumen ?
Et pour terminer avec ce spécial HMSFF challenge, des premières lignes issues de l’autre roman que j’ai choisi de découvrir :
« Le 14 novembre 1971
La route de Long Valley qui défile sous mes pneus. Belle journée; soleil radieux, ciel bleu. Les lisses en béton blanc se succèdent de part et d’autre de la route. un cheval m’examine. Les verts pâturages de la région de Los Angeles. «
Voilà un roman de Richard Matheson qui débute …à la manière de Matheson. Le point de vue est celui du personnage principal, le récit à la première personne (c’est aussi le cas dans Je suis une légende ou l’excellente nouvelle Journal d’un monstre). Matheson utilise une méthode redoutable : nous faire entrer dans l’intimité d’un personnage, généralement solitaire voire exclu, le développer, nous faire participer à son évolution et à ses aventures pour, au final, brutalement le plonger dans le malheur. Ou presque.
Mais, si le procédé est diablement efficace dans Je suis une légende, il fonctionne moins bien ici. Le héros est vite plongé dans d’interminables atermoiements, auto-apitoiements, et autres plaintes qui, même si compréhensibles de la part d’un homme tombé fou amoureux, ne font que ralentir la lecture. Le rythme en pâtit. Quant au dénouement, il est évident et provoque peu de surprise.
Bref, on s’ennuie pas mal. Je ne garderai pas en mémoire Le jeune homme, la mort et le temps (adapté au cinéma en 1980 sous le titre « Quelque part dans le temps « – Somewhere in time ) préférant d’autres romans et nouvelles de Matheson.

Résumé : A trente-six ans, il n’a plus que quelques mois à vivre. Que peut-il faire face à son désespoir?
Le voici échouant dans un vieil hôtel au bord de la mer, où il trouve la photographie d’une jeune femme ravissante, qui fut actrice à la fin du XIXème siècle.
Il tombe amoureux du portrait et cherche à découvrir la vie de cette actrice qui, comme lui, ne s’est jamais mariée.
Et, peu à peu, cette curiosité passionnée devient un véritable lien, un véritable amour.
Mais comment va-t-il pouvoir rejoindre sa bien-aimée ?
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