Premières lignes consacrées à un roman qui se situe dans les années 60/70 aujourd’hui
« Son prénom se prononçait « Jack-ah-ran-dah », évoquant ces lampions-citrouilles nommés « jack-‘o’-lantern », sur le même rythme. Le nom d’un arbre fleuri, flamboyant, d’Amérique Centrales, qui pousse à Los Angeles, et en espagnol on disait à l’origine : » Hawk-ah-rahn-dah ». C’était ses parents tout craché, d’appeler leur fille Jacaranda. «
Eve Babitz est une figure de la scène artistique des années 60/70. Son roman, Sex & rage, publié en 1979 est son deuxième livre traduit en France (seulement).
Derrière le personnage de Jacarandah, on devine sans peine le sien, celui d’une jeune femme qui posa nue à 20 ans pour une célèbre photo de Julian Wasser, sur laquelle elle affronte Marcel Duchamp aux échecs.
Mais ce n’est pas pour cette anecdote, ni pour ses relations avec Jim Morrison ou Harrison Ford, que Sex & Rage est un livre intéressant. C’est, avant tout, un roman d’apprentissage, écrit de façon nette et sans ornementation, servi par une très bonne traduction. Eve Babitz va à l’essentiel et on se prend au jeu. Intéressant.
A lire
- si vous aimez les romans d’apprentissage, les années 60/70, les grandeurs et décadences diverses, la pop culture.
- si vous avez aimé « Daisy Jones & The Six » ou si vous avez très envie de le lire
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