Tag de fin d’année 2019

 Clairement, je ne suis pas claire en cette fin d’année 2019 : la preuve, c’est que mes articles bilan de… et autres festivités rituelles de la période sont à la bourre. Du coup, j’en ai, mais ils sont encore au brouillon, ce qui n’est pas vraiment pratique.

La faute à quoi ou à qui ? Hum, sinon la mienne, à la bronchite, et du coup, à la flemme/fatigue qui a suivi. Et pour clôturer le tout, à un livre qui m’a complètement happée (mangée, captée, bouffée – rayer la mention inutile ou pas, merci le Cycle de Syffe 😉 ). Après, c’est toujours une bonne nouvelle de tomber sur ce genre de livre, je ne me plains pas, au contraire.

Donc, quand j’ai vu passer  chez Fan Actuel le fameux tag de fin d’année, je me suis dit qu’il était temps que je fasse le mien puisque je l’avais fait les années précédentes (y’a pas de raisons, hein, c’est vrai, etc…. A l’origine, je rappelle qu’il s’agit d’une idée de Petit Pingouin Vert. 

C’est parti !

 

  • Selon vous quelle est la personnalité de l’année 2019 ? 

2017 :Toutes les femmes qui on témoigné contre ce …… Harvey Weinstein et toutes les ordures du même acabit. Pour résumer: toutes les femmes qui se font entendre

2018 : Ceux et celles qui ont protesté, se sont montrés constructifs et ne sont pas tombés dans les extrêmes ni dans la haine, ni dans la violence.

2019 : Les mêmes qu’en 2017 et 2018. Pour le côté fun, je dirais : le « bébé » Yoda, bien sûr.

  • Quelle personnalité n’avez vous plus envie de revoir en 2020 ? 

2017: Trump et son pote de guéguerre Kim Jong-un
Dans l’idéal, tous les tyrans et dictateurs du monde…

2018 : Les mêmes assortis des extrémistes de tout poil en Europe

2019 : On reprend les mêmes (parce qu’ils sont toujours là). Je vais y  ajouter ceux dont on avait pas envie d’entendre parler à nouveau comme ce pervers de G. Matzneff ( je pensais même qu’il était mort, celui-ci et je suis dégoûtée de devoir écrire son nom ici, en 2019). Il était déjà à vomir à l’époque. J’espère qu’il sera un jour condamné. (cet article est très clair sur les traumatismes)

 

  • Quelle a été votre plus grosse déception artistique de l’année (livres,films, musique, etc) ?

2017 : Film: Guardians of the Galaxy vol. 2

2018 – Côté lectures, une véritable déception après en avoir entendu que du bien: Les fantômes du vieux pays, de Nathan Hill. C’est rare que je m’ennuie autant durant une lecture.
2019 : Je ne trouvais pas et tout à coup… mais c’est évident ! La saison 8 (et finale) de Game Of Thrones ! (j’avais soudain oublié qu’elle existait)

 

  • Quelle a été votre bonne surprise artistique de l’année 2019 ?   

2017: les concerts de G-Dragon et Post Modern Jukebox

2018: Beaucoup de lectures très agréables, des séries dont j’ai parlé ici – en y ajoutant l’adaptation de L’Amie prodigieuse (une série littéraire que je n’aurais pas forcément lue sans les bons conseils d’une amie de très longue date)

2019 : Je suis allée voir Midnight Oil en concert et c’était top.
J’ai aussi fait de belles découvertes littéraires.

 

  • Une chose que vous n’auriez jamais voulu voir en 2019 ? 

2017: la mesquinerie, les rageux, les chouineurs (tout ça se conjugue autant au masculin qu’au féminin), surtout sur internet et les RS. Les fans de Johnny à son décès

2018 : les haineux, en général. Je ne supporte plus les gens aux comportements inappropriés qui projettent leur mal-être sur les autres (et en l’occurrence, sur moi).
Il est tellement plus simple pour tous d’être positifs, à la fin !

2019 : J’ai l’impression que je vais radoter. A part ça, les fans qui systématiquement crachent sur les nouvelles adaptations -je pense à Star Wars, là. Ils vont au ciné, ils paient leurs billets et après, ils ont le culot d’écrire : « ce que j’ai préféré dans le film, c’est le générique de fin ». Hum, ça n’a pas de sens.

Ce que tu dis n'a aucun sens.

 

  • Le nombre de livres/films lus/vus en 2019

2017 : j’emprunte entre 10 à 25 livres par mois en bibliothèque, ce à quoi se rajoutent les SP, et mes livres personnels.
Je peux dire que je suis dans les 250 à 300 livres/an en moyenne
Films au cinéma: 5 ou 6

2018 : Livres : beaucoup (plus de 100 et sans doute, plus de 200).
Films : au cinéma : 5 ou 6, à peu près

2019 : je n’en ai aucune idée ! entre 100 et 200, comme d’habitude. J’ai essayé de savourer les livres.
Films au cinéma : 8  

 

  • La série TV de l’année ? 

2017 : The handmaid’s tale (la servante écarlate) et Outlander saison 3

2018 : Pose – une série que je conseille encore et encore
Très bonne surprise avec : Les nouvelles Aventures de Sabrina
Idem : Killing Eve
Toujours ravie avec : Outlander saison 4
Et je pense que l’adaptation de L’amie Prodigieuse est en train de devenir mon coup de coeur de fin d’année.

2019 : The Umbrella Academy.  His Dark materials. Dark Crystal.
Good Omens
a été sympa aussi.
Je regarde The morning show (qui n’est pas fini) et c’est une bonne série. Et évidemment, The Mandalorian.

  • La chanson de l’année ? 

2017: Taemin – Move

2018 : je n’écoute vraiment plus rien  ou presque de ce qui remplit les hits actuels (l’auto-tune aura la peau de mes oreilles)
Mais j’ai mes chouchous pop/rock  et cette année : The Struts et Greta Van Fleet
2019 :
De pire en pire, je n’écoute pas grand chose de neuf. Disons… The Hu

  • Vos bonnes résolutions ?

2017 : l’idée était dans l’air concernant mes projets professionnels…
2018 : j’ai eu la chance d’intégrer un parcours numérique passionnant (Digital Job Ambition – pour l’instant, c’est une spécialité nantaise) au cours duquel j’ai rencontré d’excellentes personnes.
Ma bonne résolution, c’est de continuer, de croire en moi et de poursuivre aussi le travail sur moi-même qui, lui aussi, avance bien.
2019 : en gros, ça se résume à « tu vas l’envoyer, ton fichu manuscrit, Agnès ? » (vous avez droit de me le répéter).

  • Un mot pour l’année prochaine ?

2018:  Continuer toujours, sans me laisser déstabiliser par des personnes qui n’en valent pas la peine.

2019 : Foss épi couraj.  Kembé rèd ! (google traduit sûrement le créole).

 

  • Votre année en images ?

 

Mes coups de coeur littéraires 2019 :

Engrenages et sortilègesAdrien Tomas
My absolute darling –Gabriel Tallent
Aberrations – Joseph Delaney
Destinée – (Alex Verus . 1) – Benedict Jacka

Et je finis l’année  avec un superbe coup de coeur : L’enfant de poussière Patrick K. Dewdney  –

 

Mes belles découvertes littéraires 2019 :

Les intéressants – Meg Wolitzer ; La nature des choses – Charlotte Woods ; Dompteur d’avalanches – Margot Delorme ; Darling Days –  iO Tillett Wright ; Marqués – Alice Broadway ; L’étoile du nord – DB John – Magie ex-Libris. T;1 – Jim C.Hines ;  Nocturnes – Tess Corsac ; Dans la forêt – Jean Hegland ; Magic Charly – Audrey Alwett ; Haute école – Sylvie Denis  ; Rouille – Floriane Solas

En vrac, 2019

 Londres    – Le HMSFFF ChallengeJohnny Clegg Midnight Oil HalloweenAlice in Wonderland    – Des sériesMes Utopiales 2019

 

S’il fallait faire le même genre de tag, en plus court, sur la décennie qui s’achève, je me demande ce qui en sortirait…..

Premières lignes #23décembre

Fin d’année, et pas mal de lectures intéressantes, dont ce qui va suivre avec ces premières lignes :

 » Violante observait son reflet, éclaté dans les dizaines de miroirs qui tapissaient les murs et le plafond de la chambre. Elle aimait cet instant après les passes où, tant que personne ne parlait, il était encore possible d’oublier qu’elle venait d’ouvrir les cuisses pour une heure de plaisir à prix d’or. Elle savoura ce répit et le silence qui régnait dans l petite chambre, inspira lentement les odeurs de sueur et de parfum bon marché. « 

Non, nous ne sommes pas dans une nouvelle version des Mystères de Paris d’ Eugène Sue, nous sommes ici dans le Paris steampunk de la fin du XIXème imaginé par Floriane Soulas. 
C’est un univers intéressant qui sert de cadre pour ce roman : le centre de Paris est protégé par un dôme, Napoléon IV règne sur la France, on croise des dirigeables (ah, les dirigeables ! ), et on a colonisé la Lune (merci Jules, mr. Verne!). Toutes ces petites touches sont vraiment bien amenées, jamais indigestes et plantent un décor bien trouvé : on s’y croirait.
L’intrigue n’est pas très compliquée mais ce n’est pas très grave. Le personnage principal, Violante, a perdu la mémoire. Devenue prostituée malgré elle dans des circonstances un peu confuses, elle va résoudre l’énigme de ses origines en même temps qu’une série de crimes avec l’aide des apaches et du souteneur du coin. L’argot y est, la dégaine des marlous aussi ; là encore, ça fonctionne bien.

En fait tout pourrait très bien fonctionner et le roman se lit très bien. Mais – car il y a un « mais » – le problème se pose avec les personnages et leur manque évident de cohérence. Des exemples ? D’accord, des exemples.
Tout d’un coup, la maquerelle ressemble à une bonne femme aigrie simplement dépassée par l’ambiance « cour de récré » qui règne dans son bordel. Hum…😶
Je passe sur les conditions de vie de ladite maison close : en gros, on y fait à peu près ce qu’on veut (si les prostituées avaient une telle vie, surtout à l’époque décrite, tout le monde aurait choisi ce fabuleux métier, hein ! ). D’ailleurs, on se demande à quel moment les filles doivent vraiment exercer leur métier… (cela ressemble plus à une partie de plaisir qu’à autre chose).
Quant au souteneur, finalement, il est très cool.
Ah ? Vraiment ? 🙄
Et quand on apprend qu’il a placé Violante dans une maison close pour la sauver de la rue, presque un acte charitable, on assiste au revirement de la jeune fille qui le remercie presque. (et oui, ça m’a fait bondir!). 😖

Sinon, je passe sur le fait que Violante file des gifles et autres baffes aux brutes, dont l’apache romantique du coin.
C’est dommage, vraiment…. J’étais déçue de lire ce genre de choses alors que le reste m’avait autant plu.

Rouille demeure une lecture intéressante, un premier roman très correct et surtout, prometteur, à condition que les points faibles ne se retrouvent pas dans les prochains romans (il y en a un autre, paru chez Scrinéo qui me paraît assez sympa, d’ailleurs). 

Rouille par Soulas

Résumé : Paris, 1897. De nouveaux matériaux découverts sur la Lune ont permis des avancées scientifiques extraordinaires. Mais tout le monde n’en profite pas ! En dehors du Dôme qui protège le centre urbain riche et sophistiqué, le petit peuple survit tant bien que mal. C’est dans une maison close sur l’un de ces faubourgs malfamés qu’a échoué Violante, prostituée sans mémoire. Alors qu’elle se démène pour trouver son identité dans un monde dominé par les hommes et les puissants, sa meilleure amie disparaît dans d’atroces circonstances. Contre la raison, la jeune femme décide de prendre part aux investigations…

 

 

Les autres premières lignes sont chez :

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 Mille rêves en moi

L’automne en images et en musique – 25

Dernier volet de cette série automnale avec celui qu’on considère parfois comme le Disney de l’Est,  Jiří Trnka (1912 – 1969)

 

 » Passionné par les marionnettes depuis son plus jeune âge. après avoir fait ses débuts auprès de Josef Skupa, il monte bientôt sa propre troupe.

Au lendemain de la guerre, il fonde avec Eduard Hofman et Jií Brdeka  un véritable studio d’animation appelé Bratři v triku  (ce qui signifie « les trois frères dans un seul pull-over »).

Il réalise d’abord quelques courts métrages sur cellulose, puis se fait connaître avec un premier vrai film de marionnettes, L’Année tchèque (1947), qui met brillamment en scène les légendes et coutumes de son pays et attire l’attention de la critique internationale sur le cinéma d’animation tchèque.

Il poursuit avec deux autres longs métrages très appréciés, Prince Bayaya (1950) et Les Vieilles Légendes tchèques (1952), avant de porter à l’écran une grande figure nationale dans Le Brave Soldat Chvéïk (1955).

Mais il se tourne également vers les chefs-d’œuvre de la littérature mondiale et réalise successivement Le Roman de la contrebasse, d’après TchekhovL’Archange Gabriel et Madame l’Oye d’après Boccace ou encore Le Songe d’une nuit d’été d’après Shakespeare.

Les bouleversements de la société au cours des années 1960 et l’accélération du progrès technique constituent pour lui de nouvelles sources d’inspiration, avec par exemple La Grand-mère cybernétique (1962), et surtout son dernier film, La Main (1965), que l’on peut voir aujourd’hui comme une sorte de testament, puisqu’il mourra d’une affection cardiaque en 1969, à peine âgé de 57 ans « 

 

 

Premières lignes #16décembre

Je ne l’ai pas fait exprès mais voilà les premières lignes d’un roman qui, lui, entre complètement dans le thème du HMSFFF challenge  de ce mois-ci : Mythes, contes et légendes

Dans la liste proposée, il y a déjà pas mal de titres que j’ai lus, d’autres que je n’ai pas du tout envie de relire et d’autres que je n’ai pas le temps de chercher en bibliothèque. Tiens, un point  ceux que je ne vais pas relire :
Jaworski : je suis devenue totalement allergique à son style. Je n’ai pas de mal à le lire. C’est intéressant, très bien documenté. Le vocabulaire ne m’a même pas demandé trop d’efforts. Mais je ne suis pas en adéquation. Cela vient de moi.
Orson Scott Card :  j’évite vraiment pour des considérations personnelles  – parce qu’un type qui tient des propos racistes et homophobes à longueur de temps, j’ai du mal, vraiment. Même en séparant l’artiste de l’homme, ce que je fais pourtant en général. A croire qu’il y a des exceptions… Pour l’instant, je fais une exception pour Alvin le Faiseur – mais pour combien de temps encore ?  Donc, j’ai lu Enchantement il y a déjà longtemps, c’est fait. 
Neil Gaiman : je n’ai rien contre lui mais dès que j’ouvre un de ses romans, j’ai envie de le refermer, ça ne loupe pas. Quand j’ai lu  » De bons présages », je sautais les parties de Gaiman pour lire celles de Pratchett, c’est dire… Bref, il a des idées mais il m’ennuie et ça recommence à chaque fois. Je n’y peux rien. Là aussi, cela vient de moi 🙂

Sinon, j’ai Circé de Madeline Miller, acheté à Londres en avril dernier, tout juste entamé. Je n’ai pas eu le temps de me plonger dedans pour des questions de PAL bondée. Pour l’instant, la pile a du mal à descendre donc à voir…

J’arrête de bavarder et j’en viens à mes premières lignes :

« Désoeuvré, le garçon avait les yeux rivés sur les murs gris et froids. Il se demandait si les cachots du château pouvaient être plus inhospitaliers que la pièce glaciale de cette tourelle, dont l’unique fenêtre donnait sur le nord, plein vent. Certes, un feu luisait dans l’âtre, mais il chauffait si peu qu’il aurait tout aussi bien pu s’agir d’une des illusions de Maedhlyn. « 

C’est le premier tome de deux (Les pierres de pouvoir) c’est signé David Gemmell, l’auteur de Légende, Waylander mais on pensera plutôt à Jon Shannow, pour les pierres, ici,  mais aussi à Troie ou Le lion de Macédoine, pour la relecture de l’Histoire et de la légende.

Les Pierres de Pouvoir, tome 1 : Le fantôme du roi par Gemmell

Cette fois, Gemmell nous embarque dans la Grande-Bretagne romaine (on retrouve la 9ème légion, on parle de Boudicca) et revisite la légende arthurienne, un peu à la façon de Marion Zimmer Bradley dans les Dames du Lac (et les autres romans qui sont liés, comme :  Atlantis, La colline du dernier adieu).
Nous voilà avec un très jeune Uther Pendragon, aux accents d’Arthur (ce n’est pas un hasard si son prénom d’enfant est Thuro…) formé par un mystérieux guerrier à la lance nommé Culain ( qui a reconnu le héros irlandais Cúchulainn ? ) amoureux d’une jeune fille, Laitha (en arabe, le prénom signifie « la lionne », d’où « la bravoure »). Contre son gré, les événements le mènent à un destin auquel il ne peut échapper : celui de Haut Roi de Bretagne, le Pendragon. Mais il lui faut passer dans un monde parallèle, affronter une reine sorcière, ….
Tout est très habile : les figures de la légende arthurienne se retrouvent ici réinventées, comme cela avait été le cas dans Troie, par exemple mais aussi représentés plusieurs fois.
Merlin, par ex.  est à la fois Maedhlyn puis par Pendarric ( le même personnage que dans Jon Shannow, le roi atlante). Laitha incarne  Guenièvre puis Viviane.  Thuro est Uther et Arthur. Culain est Cúchulainn puis Lancelot.
C’est malin, c’est épique. Tout n’est pas à la hauteur des meilleurs Gemmell mais ça se lit très bien. Et, surtout, on attend la suite, La dernière épée de pouvoir (que je vais bientôt enchaîner). 

 

Résumé : La terreur et le chaos frappent le royaume de Bretagne. Le roi a été assassiné par des traîtres et l’Épée de pouvoir a disparu. Les armées d’invasion se fraient un chemin sanglant à travers le pays, guidées par la Reine Sorcière et un seigneur mort-vivant. Le seul espoir repose sur le jeune Thuro. Le sang des rois coule dans ses veines, et l’épée légendaire lui revient de droit. Il devra tenter d’instaurer la paix dans son royaume, malgré des menaces toujours plus puissantes.
     Bientôt, tous le connaîtront sous le nom d’Uther Pendragon…

 

 

 

 

 

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L’automne en images et en musique – 24

Des portraits de femmes, cette semaine ! Ils sont signés du peintre Charles Edward Perugini 1839 – 1918

Carlo Perugini est né à Naples, mais a passé son enfance en Angleterre. Il est retourné se former  en Italie  par Giuseppe Bonolis et Giuseppe Mancinelli, puis à Paris par Ary Scheffer. Il est devenu un protégé de Lord Leighton. 
Il a épousé la plus jeune fille de Charles Dickens,  Kate Macready Dickens., elle-même une artiste qui a continué sa carrière.

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Portrait de Kate, une jeune femme pleine d'intelligence et de ressources artistiques.

Ses portraits sont liés à l’esprit pré-raphaélite

 

 

 

Peinture de : Charles Edward Perugini

 

Peinture de : Charles Edward Perugini

Peinture de : Charles Edward Perugini

 

Peinture de : Charles Edward Perugini

Peinture de : Charles Edward Perugini

Peinture de : Charles Edward Perugini

 

Premières lignes

Voilà des Premières lignes qui se font attendre mais j’étais captivée par le roman en question (c’est bien d’un roman dont il s’agit cette semaine) :

 » Grise sentit une boule se former dans son ventre dès qu’elle ouvrit les yeux. Aujourd’hui était le dernier jour des vacances d’hiver, le dernier jour passé à la maison avant le retour à la fois attendu et tant redouté à l’Académie. « 

Engrenages et sortilèges par Tomas

Mécanique et magie, ou pour reprendre le vocabulaire des protagonistes « gratte-rouille ou gigote-doigts » ? Les deux s’opposent mais restent des privilèges d’une certaine classe sociale aisée dont sont issus nos deux jeunes héros, Grise et Cyrus. Il leur faudra connaître un enlèvement et la vie dans les bas-fonds de la ville pour comprendre que rien n’est comme ils se l’imaginaient (et ça s’appelle aussi grandir). Ce roman est une petite pépite, très bien écrit, émouvant, plein d’humour. L’univers est bien trouvé et on a envie de lire d’autres romans se passant dans le même monde (mais, selon l’auteur, c’est d’actualité, donc, patience). Les dialogues sont excellents. Et les personnages, chapeau ! (une mention spéciale pour les familiers dont le chat Quint).

A lire ! C’est un vrai coup de coeur.

Résumé : Grise et Cyrus sont élèves à la prestigieuse Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre. Une nuit, l’apprentie mécanicienne et le jeune mage échappent de justesse à un enlèvement. Alors qu’ils se détestent, ils doivent fuir ensemble et chercher refuge dans les Rets, sinistre quartier aux mains des voleurs et des assassins. S’ils veulent survivre, les deux adolescents n’ont d’autre choix que de faire alliance…

 

L’auteur nous parle de son livre :

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L’automne en images et en musique – 23

C’est une reprise du thème d’une série récente (j’en ai parlé ici) faite à la guitare. Je suis très fan de guitare, électrique comme acoustique ; bref,  quand ça fait du bruit ou pas ! Mon seul regret est bien d’être mauvaise quand j’en tiens une entre les mains. Mais j’adore trouver des guitaristes, peu connus qui font des arrangements sympas. Et You Tube regorge de merveilles. Ce guitariste s’appelle Nathan Mills 

Voilà son arrangement pour le thème de la série The Mandalorian :

 

Il a déjà fait des covers de The Lord of the Rings :

Les thèmes Dreamwork : (Shrek, Kung Fu Panda, Dragons)

Premières lignes #1erdécembre

Premières « Premières lignes » du mois de décembre et une année 2019 qui se termine dans un mois ! je vous épargne le refrain sur le temps qui passe, bla bla bla  et j’entre dans le vif du sujet avec une autobiographie pour changer cette semaine :

« L’avant-propos du précédent volume de mon autobiographie, Né au bon moment 1935-1975, paru en 2016, se concluait ainsi :
Ces mémoires décrivent comment je suis devenu auteur, essentiellement de romans et de critiques littéraires, à commencer par les expériences qui ont nourri mon oeuvre.  Elles couvrent ce qui constituent, au moment où j’écris, la première moitié de ma vie, jusqu’à l’âge de quarante ans. J’espère écrire un autre livre à propos de la seconde, si j’en ai le temps. »

Au premier abord, on peut se dire que c’est un peu sec : une autobiographie, ce n’est pas forcément la lecture la plus enthousiasmante du monde. Sauf si on aime beaucoup celui ou celle qui l’écrit. Et c’est mon cas puisque que David Lodge est certainement mon écrivain anglais préféré. Je l’avais découvert comme pas mal de lecteurs et lectrices français.e.s lors de sa publication chez Rivages (il y est toujours édité) dans les années 90. C’est, d’ailleurs un point que l’on découvre dans ce livre : le succès que Lodge rencontre en France alors qu’il commence à décliner dans son propre pays au milieu et à la fin des années 90.

Ici, on découvre l’envers du décor : la vie universitaire qu’il décrit avec tant d’humour dans ses romans, sa quête du Booker prize et ses déceptions, ses voyages, les adaptations de ses romans à la télé ( j’ai trouvé un extrait que je mets ici, en dessous), mais aussi sa vie quotidienne, sa famille, ses enfants, ses doutes, sa surdité…

Bien sûr, il peut être rébarbatif quand il aborde le sujet de la critique littéraire pour les personnes qui ne sont pas intéressées par le sujet mais il conseille carrément de sauter le passage en question. Je ne suis pas dans ce cas car c’est un élément qui m’a toujours passionnée ( études littéraires, Barthes, Genette, post-structuralisme, etc…, ceci explique cela) et que j’ai toujours aimé retrouver chez Lodge. Mais on peut très bien lire en diagonale les passages en question.

Lodge sait toujours alterner l’humour et l’émotion même quand il parle de sa propre vie, conscient qu’il n’écrira peut-être pas de dernier tome (il a 84 ans).

La chance de l’écrivain est le second tome de son autobiographie, commencée avec Né au bon moment. 

Je conseille à celles et ceux qui voudraient le découvrir de lire ses romans, en particulier, ceux qui se passent dans la ville fictive de Rummidge (la « trilogie de Rummidge) : Changement de décor; Un tout petit mondeJeu de société.

La chance de l'écrivain par Lodge

Jeu de société (Nice work) adapté en série pour la TV anglaise (délicieusement kitsch):

David Lodge à propos de la littérature américaine et la littérature anglaise (VOSTFR)

 

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