Arts d’hiver – 17

Un peintre cette semaine, plus précisément un aquarelliste

Et important, puisque Thomas Girtin (1775 – 1802)  a permis d’établir l’aquarelle comme un art reconnu.

 

le village of Jedburgh , Scotland de Thomas Girtin (1775-1802, United Kingdom) | Reproductions De Peintures Thomas Girtin | WahooArt.com

A noter : durant sa jeunesse, Girtin a été l’ami deJ. M. W. Turner.

Thomas Girtin, ‘The White House at Chelsea’ 1800

 

 

Girtin, Thomas: La Porte St. Denis, Paris

La Porte St. Denis, Paris, watercolour on paper by Thomas Girtin, 1800; in the Victoria and Albert Museum, London

 

Girtin, Thomas: Kirkstall Abbey, Yorkshire—Evening

Kirkstall Abbey, Yorkshire—Evening 1801; in the Victoria and Albert Museum, London. 

Girtin, Thomas: Distant View of Whitby, Northumberland

intérieur de l abbaye de tintern en regardant vers la fenêtre de l ouest de Thomas Girtin (1775-1802, United Kingdom) | Reproductions De Qualité Musée Thomas Girtin | WahooArt.com

Lindisfarne de Thomas Girtin (1775-1802, United Kingdom) | Reproductions D'œuvres D'art Thomas Girtin | WahooArt.com

Premières lignes -24février

Tiens, pour une fois, je ne suis pas en retard pour les Premières Lignes ! Incroyable…

 » La tête lui faisait mal. Elle entendait crisser sous son crâne, un son discordant comme un froissement de papier. Quelqu’un s’était emparé d’un rire, l’avait chiffonné en une grosse boule grésillante et lui en avait bourré le cerveau. Une semaine, disait le rire. Une semaine. « 

Je pense que je vais prendre un abonnement chez Frances Hardinge tellement j’aime ce qu’écrit cette autrice. J’avais déjà évoqué La voix des ombres, ce roman jeunesse qui parle de fantômes  d’une manière très particulière (difficile d’en parler sans dévoiler le plus intéressant, allez le lire !). Or, on m’avait grandement conseillé de lire (hello mum!) Le chant du coucou paru à l’Atalante. Et je confirme, c’est une réussite.
Avec Le chant du coucou, nous nous retrouvons en Angleterre, juste après la Première Guerre mondiale. Triss est une petite fille de onze ans qui a l’air très malade. Tout juste rescapée d’une noyade, on ne comprend pas très bien ce qui lui arrive. Sa jeune soeur, Pen (-éloppe) ne lui ressemble en rien : elle est fougueuse, révoltée, entêtée et semble détester sa grande soeur. La famille est aisée, le père est un architecte célèbre de la ville. Très vite, on met un pied dans le fantastique…
Ce n’est pas seulement un roman horrifique mais parfois, comme pour La voix des ombres, cela en prend le chemin. Ce n’est pas un conte  populaire mais Hardinge en emprunte les codes et les repères. J’ai pensé au Roi Corbeau à certains moments, le souverain de toute magie de Susannah Clarke dans Jonathan Strange & Mr. Norrell ; et pour celles et ceux qui ont le roman de Clarke, ce n’est pas le seul point commun…
C’est aussi un roman d’apprentissage (les deux fillettes vont effectivement grandir en peu de temps) ; cela parle d’émancipation féminine, la période historique se prêtant bien au sujet (le personnage de Violet Parrish travaille, fume, et se déplace en motocyclette ! ). Et pour finir, il y a le thème sous-jacent du désenchantement du monde.

Le chant du coucou par Hardinge

Un très bon roman qui va se joindre à ses potes pour le Challenge de l’Imaginaire

Résumé : Ce qui bougea en premier, ce furent les yeux, les yeux superbes de verre gris-vert. Ils pivotèrent lentement pour se fixer sur le visage de Triss. Puis la petite bouche frémit, s’ouvrit pour parler.
« Qu’est-ce que tu fais là ? Pour qui tu te prends ? C’est ma famille. »

Quand Triss se réveille à la suite d’une noyade dont elle a réchappé, elle comprend que quelque chose ne tourne pas rond : elle est prise de fringales incoercibles, elle se réveille la nuit des brindilles dans les cheveux, et sa sœur a peur d’elle.

Les autres premières lignes sont chez :

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 Mille rêves en moi

Arts d’hiver – 16

Arts d’hiver musicaux aujourd’hui ! 

Tout commence avec un groupe dont j’ai parlé et que j’aime particulièrement écouter en ce moment, The Hu. (j’ai mis à jour l’article, avec les photos des concerts donnés durant leur tournée 2019/2020). 

Cette semaine, la vidéo officielle du titre qu’ils avaient composé spécialement pour le jeu vidéo Star Wars Jedi : Fallen Order est en fin sortie. « Black thunder » est une commande qui a été faite au groupe. Ils ont donc écrit la chanson en mongol comme ils le font pour leurs autres chansons et l’ont ensuite « traduite » dans un langage imaginaire lié à l’univers Star Wars. (tout est expliqué ici par Gala, chanteur principal du groupe)  Le titre a souvent été joué durant leurs concerts aux USA et en Europe : « Black thunder » ( « khar ayanga », en mongol). En langue Star Wars, le titre se nomme « Sugaan Essena » (ça se prononce plutôt « tsougane échéna » quand on écoute, parce que je parle pas mal l’extra-terrestre, c’est connu !  ^^). La version studio est un petit peu différente du live mais est vraiment bien fichue :

Je continue avec mes aventures « HU-vianes »: comme j’ai loupé le concert de février à Paris, j’ai décidé d’aller les voir au Hellfest à Clisson (pas loin de chez moi, donc). Le seul souci, c’est que je n’ai pas encore de billets. On sait ce qui s’est passé avec la vente des pass 3 jours…. pas une réussite. Je ne pensais pas pouvoir y aller plusieurs jours de suite, donc je n’avais même pas essayé. Les pass 1 journée seront en vente bientôt, à moi de jouer – et d’éviter les bugs.
Mais j’ai réalisé que le jour où the Hu seront en concert, un autre groupe assez intéressant est programmé (pas qu’un, bien sûr). Il s’agit de Wardruna . Ils avaient participé à la musique de la série TV Vikings. Musique ! 

 

Premières lignes #19février

Et je vais même parler d’autre chose que de SF ou de fantasy ! Si ! Premières lignes un peu en retard (toujours la même rengaine, gnégnégné, connexion en panne, SFR se fiche de nous, ça devient une histoire de fous) : 

 

« Dee le repéra avant tout le monde. Elle en fut très heureuse et fit durer l’instant. Elle se sentait spéciale, de l’avoir pour elle seule pendant quelques secondes, avant que le monde autour d’eux ne s’arrête et que personne ne s’en remette jusqu’à la fin de la journée. « 

Le nouveau est un roman de Tracy Chevalier et c’est bien en voyant le nom de l’autrice que j’ai choisi d’emprunter le livre, contente de me plonger dans l’un de ses récits dont elle a le secret. C’est un peu l’effet que fait Tracy Chevalier : on prend le livre les yeux fermés, sans même lire la quatrième de couverture. Parce qu’il y a eu La jeune fille à la perle, Prodigieuses créatures, La dernière fugitive ou A l’orée du verger. Et ce sont toutes de formidables histoires captivantes, bien écrites, dont on garde d’excellents souvenirs. Alors je suis partie confiante – hum… j’ai assez vite déchanté.

Celui-ci se déroule dans les années 70 dans une école américaine de Washington DC. On comprend vite que l’arrivée d’un élève noir en classe de CM2 alors qu’il n’y a que des blancs va poser certains problèmes.

Le nouveau est en fait une version adaptée d’ Othello de Shakespeare. On y retrouve les personnages principaux, les unités de lieux et de temps. Jusque là, l’originalité est plutôt intéressante. Là où le bât blesse, c’est que T. Chevalier a choisi comme protagonistes des enfants (des élèves de CM2 dont des 10/11 ans) pour mettre en scène non seulement l’amour passionnel mais aussi le désir. Et là, disons-le, ça passe moyen. Bien sûr, il pourrait être question d’amour et de jalousie mais à ce point…
Les pensées ainsi que les propos tenus par les gosses sont assez en décalage avec leur âge : cela fonctionnerait vraiment mieux s’ils étaient au collège, par exemple. Parce que des CM2 qui pensent à coucher ensemble, je ne dis pas que ça n’existe pas du tout mais ça n’est pas vraiment la majorité des gamins et des gamines….

C’est le premier gros défaut du roman.
Le second se situe au niveau du racisme vécu par l’élève africain. J’ai eu beaucoup de mal à le croire plausible, là aussi. Tout ce que j’ai lu, c’est un racisme vu par une femme blanche qui n’a jamais été confrontée à cela et qui essaie tant bien que mal à transposer sa culpabilité (de blanc) sur le papier. Il y a des remarques qui ne ressemblent à rien, vraiment à rien… Je regrette de ne pas avoir pris le temps de tout noter mais  il y a une phrase bien lourde  sur le malaise engendré par l’omniprésence des yeux bleus (?!) que j’ai gardée   :

 » Quand Dee.-quel merveilleux hasard qu’elle aussi, on l’appela par la première lettre de son prénom– releva les yeux, Osei sentit son corps s’embraser. Elle avait les yeux marron : le brun clair et liquide du sirop d’érable. Pas le bleu qu’il avait vu dans tant de cours d’école, le bleu des ancêtres anglais, écossais, irlandais, le bleu de l’Allemagne et de la Scandinavie. Le bleu des Européens du Nord venus s’installer en Amérique, qui avaient conquis les yeux bruns des Indiens et importés des yeux noirs d’Afrique pour faire leur travail à leur place.« 

J’ai trouvé l’utilisation du « bleu qui génère de la gêne » (cité ailleurs encore dans le roman) terriblement maladroite — et peu sinon, absolument pas, crédible. C’est pataud,  et le pire, c’est que toutes les réflexions liées au racisme sont du même cru.

Je vais m’arrêter là. Ce n’est donc pas une réussite, c’est même assez mauvais. Et c’est dommage car l’idée de base était vraiment intéressante. Ce n’est pas grave, ça sera meilleur au prochain livre !
– je crois que je vais retourner à la SF et à la fantasy avec tout ça ^^ – 

 

Le nouveau par Chevalier

 

Washington D.C., dans les années 1970. En six ans, c’est la quatrième fois qu’Osei, fils d’un diplomate ghanéen, découvre une nouvelle école. Tout heureux de rencontrer Dee, la fille la plus populaire de sa classe, il ne s’inquiète pas des manigances et de la jalousie de ceux qui voient d’un mauvais œil l’amitié entre un garçon noir et une jolie blonde.

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Arts d’hiver – 15

Un article un peu spécial consacré à une artiste, Qinni, que je suivais sur Deviant Art (puis, Insta et Twitter) depuis pas mal d’années. Ce n’est pas très joyeux puisqu’elle est décédée d’un cancer cette semaine. Elle avait parlé ouvertement de ses problèmes de santé et était largement soutenue par une importante communauté dont de nombreux artistes . Je ne vais pas m’attarder sur le côté dramatique mais plutôt lui rendre hommage en partageant son art :

 

 

 

 

Premières lignes #11février

 Premières lignes

 » An 1 – première génération
 » Reconnaissants de l’occasion qui nous est donnée de fonder une nouvelle société en pleine harmonie avec la nature, en scellant ce pacte, nous nous promettons confiance mutuelle et soutien. Nous serons confrontés à des épreuves, des dangers voire à l’échec, mais nous rechercherons avec prudence et raison la joie, l’amour, la beauté, la communauté et la vie ».
Extrait de la Constitution de la Communauté de Pax, rédigée sur Terre en 2065″

C’est un livre formidable que j’ai fini par ouvrir et à lire en deux jours. C’est l’un des meilleurs romans de SF récents que j’ai pu lire aussi. Je peux dire que j’en ai lu pas mal et que j’étais lassée de la SF ces dernières années…
Mais Semiosis, puisqu’il s’agit du roman de Sue Burke m’a donné à nouveau envie !

Semiosis, c’est l’histoire d’une colonisation d’une planète (un thème que j’aime bien) : 50 colons qui trouvent un site d’atterrissage (pas celui prévu à l’origine). Les débuts sont difficiles : des morts dont des scientifiques essentiels à la survie, et surtout la destruction  des unités avec le patrimoine génétique à déployer ainsi que le synthétiseur de nourriture. Les survivants vont donc se débrouiller. Et on assiste à un passage de génération en génération, à une prise de contact incroyable puisque la forme de vie autochtone est surprenante….
Les points de vue divers sont très bien maîtrisés, le rythme est bien géré – le tout est passionnant !
On pense à beaucoup de romans de SF. Pour ma part, à divers endroits, j’ai eu un gros flash du premier contact entre les Terriens et la planète Ténébreuse, La planète aux vents de folie de MZ Bradley, sûrement à cause de la flore et des conditions de survie.
Semiosis est plus que le récit d’une utopie, c’est celui d’une communication – et un roman qui donne la parole à une plante, chapeau !

Il y a une suite, sortie en anglais en 2019. J’ai hâte…. (site du roman)

Semiosis par Burke

sémiose : désigne la signification en fonction du contexte. On peut donc noter que dans la mesure où la signification et le contexte sont un ensemble d’autres signes, la sémiose peut être simplement définie comme un ensemble de signes indissociables.C’est une notion de sémiologie. Le signe « lever le doigt » peut signifier :

  1. Je voudrais la parole s’il est employé dans une salle de classe ;
  2. mais aussi Arrêtez-vous s’il est utilisé à un arrêt de bus.

Ce même signe a plusieurs sémioses c’est-à-dire qu’il appartient à plusieurs ensembles « signe-contexte-signification ».
La sémiose est donc de la communication.

Sémiosis faisait partie du HMSFFF Challenge du mois de janvier.

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« Je vais vous expliquer, hein, madame »

Pas d’Arts d’hiver pour l’instant.
Tout ça à cause d’une panne Internet. pas un simple incident technique. Une coupure complète. Depuis mardi dernier.

Vous allez me dire : « mais tu mets quelque chose en ligne ? «  Oui, parce que j’ai réussi à me faire prêter une mini box chargée de 100 GO pour tenir jusqu’à lundi, passage d’un technicien, le premier rendez-vous que j’ai pu obtenir. Mais ça rame. Très fort.

Mon blog ne sert pas de bureau des plaintes mais je dois dire que j’ai passé mon temps et mon énergie à réclamer auprès de mon opérateur (SFR, il faut le nommer) qui a géré tout ça de manière désastreuse.
Si j’en parle ici, c’est surtout pour témoigner. Je n’ai jamais eu de problèmes et je ne suis pas du genre à aller hurler au téléphone dès qu’il y a un souci. Mais depuis le mois de décembre, nous avons eu plusieurs grosses coupures assez handicapantes et c’est la goutte d’eau qui fait déborder le chaudron de la sorcière, au moins. Comme si on pouvait se passer d’Internet en 2020 ! Comme si les factures n’étaient pas assez élevées comme ça, non plus… Et il n’y a aucune remise sur la facture même quand on est privé de connexion pendant des jours.

En général, je contacte le service après-vente via Twitter. Malheureusement, j’ai été obligée par deux fois de téléphoner ces derniers jours et je ne recommencerai plus.
J’ai été confrontée à des individus désagréables, condescendants et…. sexistes.
Oui, le mansplaining, (je ne connais pas de terme équivalent en français, d’ailleurs… « mecsplication  » ? ), vous savez ce que c’est ? Oh, ce n’est pas nouveau. En tant que femme, à un moment ou à un autre, vous y avez droit. Trop souvent, d’ailleurs. C’est le garagiste, par exemple, qui vous parle sur un ton étrange. Pas naturel, paternaliste. Comme si vous n’aviez pas tous les neurones pour comprendre.  La dernière fois, le type du garage ne m’a rien expliqué, d’ailleurs, il m’a juste raconté des sottises en disant qu’il ne pouvait pas changer l’ampoule du feu avant droit parce qu’il fallait (je cite) « tout retirer, surtout la batterie,madame, hein ! « . Plusieurs mois après, je me suis fait arrêter par les flics puisque l’ampoule était bien morte et que j’étais « borgne ». Le flic m’a fait du mansplaining en me le faisant remarquer (« et je vous verbalise pas, hein, madame, vous allez chez le garage, hein ?  » – je vous laisse imaginer ma tête et mon ras-le-bol ). Finalement, j’ai acheté l’ampoule et c’est ma fille qui l’a changée. La batterie se trouve de l’autre côté ; il n’y avait rien à retirer.

 

Même chose donc avec le service après vente au téléphone. Lamentable, vraiment. Je ne parle même pas de la bêtise confondante de la ou des personnes qui ont réussi à créditer nos lignes mobiles  des 100 GO pour « pallier à l’incident technique avec un partage de données en attendant, madame » en faisant commencer ledit crédit en ….mars 2020 au lieu de ce mois-ci. (non, le 04/03 ce n’est pas le 04/02).
C’est clair que cela m’aide beaucoup ! (j’espère qu’on entend bien mon ton ironique). Mais rien à faire : personne n’écoute, on vous dit même : « inutile de téléphoner à nouveau, hein, madame !  »
C’est important, chaque mot, en communication. 
Et je remarque surtout que, lorsque ces gens vous parlent ainsi, il y a une prolifération de « hein » à tout bout de champ et de « madame », aussi. Pour bien insister sur le fait que vous ne comprenez rien et que vous êtes une femme ? C’est réussi…

 

 

 

Premières lignes #03février

Je reste dans la fantasy (ah, mais comme c’est étrange ! ), version jeunesse avec un livre qui a été une assez bonne surprise. Premières lignes : 

« Althea Proserpine élève sa fille dans un conte de fées.
Il était une fois une jeune fille nommée Anna PArks, qui avait débarqué à Manhattan parmi la cohorte de rêveurs du milieu de ce siècle, sa valise pleine d’espoir sous le bras. Un jour  Anna disparut de la circulation. Quand elle reparut, ce fut pour acquérir une notoriété d’un genre curieux, éclatante par bien des côtés, ténébreuse par d’autres. « 

Toutes les histoires commencent par « Il était une fois ». Les contes, surtout. Mais tous ne se terminent pas tous par « et ils vécurent heureux, etc.... ». C’est le principe de ce roman qui rassemble une histoire… dans une histoire. Et même un peu plus…
La première partie prend le temps d’installer des personnages, Alice, descendante de la célèbre Althéa, autrice d’un unique best-seller de contes très étranges, un livre légendaire devenu introuvable. Il semblerait qu’un mystère plane… tout comme il plane autour de l’enfance d’Alice qui a vécu ses seize (ou dix-sept?) années avec sa mère, un peu partout, sur les routes, déménageant sans cesse, fuyant une malédiction invisible. Et si tout cela était lié ?
La seconde partie est la plongée directe dans la partie imaginaire, voire fantastique puisque le monde des contes s’avère être cruel. De là, de fil en aiguille, d’histoire en histoire, l’autrice tisse une intrigue de plus en plus retorse – et ça devient passionnant ! On en oublie les imprécisions du début, le manque de profondeur de certains personnages (le mari de la mère d’Alice, sa fille Audrey, la famille de Finch, tous plus inconsistants les uns que les autres et même Ella, la mère d’Alice, dont on ne sait presque rien). Par contre, ces histoires – et ces « personnages d’histoires », quel régal !
J’aime beaucoup le rebondissement qui était un peu évident mais qui est si bien mené…

Un bon livre jeunesse, finalement, avec des imperfections mais qu’en sera-t’il dans le tome  2 ? Il est sorti début janvier (The night country). 

Hazel Wood par Albert

Résumé

Ne t’approche sous aucun prétexte d’Hazel Wood. »

Ces quelques mots laissés par la mère d’Alice juste avant son enlèvement scellent à tout jamais le destin de la jeune fille.

Hazel Wood, la résidence légendaire d’Althéa Proserpine, auteur des célèbres « Contes de l’Hinterland ».
Hazel Wood, dont vient d’hériter Alice.
Hazel Wood, où Alice doit s’aventurer pour espérer sauver sa mère.
Hazel Wood, cette demeure d’où semblent s’échapper des personnages inventés par Althéa.
Hazel Wood, dont personne ne revient jamais.

Et si Hazel Wood était bien plus qu’un simple manoir ? Un leurre ? Une porte d’entrée sur l’Hinterland ?
Et si Alice était bien plus qu’une simple New-Yorkaise ? Une princesse ? Une tueuse ?

Il était une fois… Hazel Wood.

 

Melissa Albert a fondé le blog B&N Teen Blog .

Hazel Wood 

 Editions Milan 

Illustrateur : GOOD WIVES AND WARRIORS

Traducteur : GEORGES CONTENT

Collection : LITTÉRATURE ADO

Date de parution : 

Prix : 17,90 €

 

Et, bien sûr, c’est un roman qui entre dans :

 

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Arts d’hiver – 14

Puisque j’ai enfin retrouvé ma connexion internet (des pannes, des incidents, c’est le chaos, en ce moment), voici quand même l’article des Arts d’hiver de la semaine, consacré à un héros de BD (et de dessin animé), puisque c’est le festival d’Angoulême et que 2020, c’est l’année de la BD. (j’espère surtout que ça va faire bouger les choses pour les auteurs et les autrices). 

Il s’agit de Popeye et de son créateur, E. C. Segar

 

« En France, Popeye est appelé « Mathurin » dans les albums publiés par Tallandier de 1935 à 1938, mais le nom originel, utilisé dans les hebdomadaires Robinson et Hop-là ! à partir de 1937 s’impose dès la fin de la décennie. »

  • Je ne savais même pas qu’il était appelé Mathurin !

 

 

 

 

 

Popeye dans « L’Aurore », 1950 

Popeye a eu une influence sur de nombreux autre héros et c’est parfois surprenant : par exemple, la récente déclaration de Shigeru Miyamoto, un des inventeurs du jeu vidéo moderne qui dit s’être inspiré de Popeye pour créer Mario et Donkey Kong.

Quant au chien Jeep, il a inspiré… Franquin pour un autre animal.

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Marsupilami - Source : www.marsupilami.com

 

Et bien sûr, on  retrouve Popeye  en dessin animé :