Premières lignes – 31 mai

Premières lignes  connues 😉 (référence incluse à Macbeth)

« Le vent hurlait. La foudre lardait le pays comme un assassin maladroit…
La nuit était aussi noire que l’intimité d’un chat. Une de ces nuits, peut-être, où les dieux manipulent les hommes comme des pions sur l’échiquier du destin.
Au cœur des éléments déchaînés luisait un feu, telle la folie dans l’œil d’une fouine. Il éclairait trois silhouettes voûtées. Tandis que bouillonnait le chaudron, une voix effrayante criailla :
“Quand nous revoyons-nous, toutes les trois ?”
Une autre voix plus naturelle, répondit :
“Ben moi, j’peux mardi prochain.” »

Car s’il s’agit bien de sorcières,  celles-ci sont un peu plus déjantées que celles de Macbeth. Ce sont, bien entendu les Soeurcières de Terry Pratchett (traduction délicieuse de Patrick Couton).
Si vous n’aimez pas l’absurde, ni le délire, ni les références à tout bout de page, ce n’est pas le livre qui vous conviendra. Dans le désordre : Shakespeare à tous les niveaux (La Tempête, le roi Lear, Macbeth, Hamlet, Le songe d’une nuit d’été, ….) mais aussi,  Charlie Chaplin, Laurel et Hardy, les Marx brothers. Je dois en oublier…
C’est dense, c’est touffu, parfois ça part un peu dans tous les sens. Finalement, il faut une sacrée dose d’attention pour ne pas se laisser déconcentrer par toutes les fantaisies semées ça et là. J’ai mis pas mal de temps à lire ces « Trois soeurcières » pour pouvoir bien apprécier les détails et ne pas laisser vagabonder mon imagination (déjà fertile). Entre les répliques qui me donnaient envie de hurler de rire et les idées délirantes, ma lecture a été plus complexe que prévue…
Pratchett était vraiment un maître. Il nous manque.

 

Premières lignes, c’est aussi chez :

• Au baz’art des mots
• Light & Smell
• Les livres de Rose
• Le monde enchanté de mes lectures
• Cœur d’encre
• Les tribulations de Coco
• Vie quotidienne de Flaure
• Ladiescolocblog
• Selene raconte
• La Pomme qui rougit
• Les lectures d’Emy
• Aliehobbies
• Ma petite médiathèque
• Pousse de ginkgo
• À vos crimes
• L’univers de Poupette
• Le parfum des mots
• Les lectures d’Ironnette
• Chat’Pitre
• Les lectures de Laurine
• Lecture et Voyage
• Eleberri
• Les lectures de Nae
• Prête-moi ta plume
• Claire Stories 1, 2, 3
• Tales of Something

Alphabet musical – L

Suite en L 

L comme LEJ – « Acrobates » 

Un groupe irlandais traditionnel peu connu des années 90 qui s’est arrêté  à cause du décès prématuré de la chanteuse  – La Lugh 

Parmi mes chouchous : il y a ce groupe London Cowboys  – et l’intro de « Hook line sinker » 

Pour continuer dans la même lignée, mes autres chouchous, un peu plus connus, à peu près à la même époque : The Lords of the New Church « Open your eyes » (une chanson aux paroles toujours très actuelles).

Un groupe français a d’ailleurs fait une très étonnante reprise de « Russian roulette » des Lords of the New church et ça tombe bien puisque ce sont The  Limiñanas (et je voulais en parler ) :

Côté français à nouveau, Lili Drop  et l’excellent « T’oublier »

Français aussi mais breton et créole  avec Lyannaj : Lyannaj, c’est la collaboration entre le  groupe guadeloupéen Akiyo-ka et les bretons de Carré Manchot. Le résultat est génial : « Ti Jan » 

Pour finir, de Cuba, Leyanis Lopez, « Como la mariposa »  (avec un clin d’oeil pour le pseudo que j’ai par ici, « mariposa », c’est le papillon).

Enfin, un groupe de musique traditionnelle de  Galice, Luar na Lubre : 

Playlist entière sur YT 

Et début de la playlist sur Spotify 

Premières lignes – 26 mai

Ah, je n’étais pas inspirée, mais vraiment pas inspirée ! il est temps que les bibliothèques rouvrent ! Car elles rouvrent : j’ai pu rendre mes livres dans la boîte de retour. Il y a un service de commande par drive dans l’une des bibliothèques et dans l’autre, un service similaire va se mettre en place. Tout ça dans la métropole nantaise, bien sûr… J’espère que je  vais trouver de la lecture fraîche parce qu’après avoir fait un peu le tour de mes étagères, j’ai fini par me décider pour ces premières lignes (le résultat juste après 🤔):

 » Ça commençait à se dissiper, mais après ce qui me parut une éternité.
J’essayai de remuer les orteils. J’y réussis.  J’étais dans un lit d’hôpital, les jambes dans le plâtre. C’étaient bien mes jambes.
Je fermai les yeux avec force et je les rouvris. Trois fois.
La chambre reprit son aplomb.
Où diable étais-je ?
Les brumes se déchirèrent lentement et la mémoire me revint. je me souvins de nuits d’infirmières et d’aiguilles. Chaque fois que je commençais à reprendre mes esprits, quelqu’un entrait et me piquait avec quelque chose. C’était exactement ce qui s’était passé. Exactement ça. Mais maintenant, j’étais à peu près conscient. Ils allaient bien être obligés d’arrêter leur petit jeu.
Non ?
Une pensée jaillit : Peut-être pas ?  »

(et parce que j’ai eu un réel problème avec la traduction qui date de 1975) : 

« It was starting to end, after what seemed most of eternity to me.

I attempted to wriggle my toes, succeeded. I was sprawled there in a hospital bed and my legs were done up in plaster casts, but they were still mine.

I squeezed my eyes shut, and opened them, three times.

The room grew steady.

Where the hell was I?

Then the fogs were slowly broken, and some of that which is called memory returned to me. I recalled nights and nurses and needles. Every time things would begin to clear a bit, someone would come in and jab me with something. That’s how it had been. Yes. Now, though, I was feeling halfway decent. They’d have to stop.

Wouldn’t they?

The thought came to assail me: Maybe not. »

 

Résumé : Carl Corey, un amnésique, s’échappe d’une clinique privée où il était détenu depuis un accident de voiture et part à la recherche de son identité et de son passé avec pour tout indice le nom et l’adresse de sa sœur supposée : Evelyn. Il se rend chez elle et réussit à lui soutirer de nombreuses informations en bluffant habilement et en cachant son amnésie, mais ces révélations sont bien difficiles à décoder et pour cause : Carl s’appelle en réalité Corwin, et s’il ne s’en souvient pas encore, il est en fait l’un des princes du royaume d’Ambre, seul monde réel, tous les autres n’étant que des « ombres », des univers parallèles tous plus ou moins différents de leur modèle original. En l’absence de sa sœur, elle-même princesse d’Ambre sous le nom de Flora, Corwin découvre en outre un étrange paquet de cartes. Les atouts de ce tarot mystérieux représentent, entre autres, les neuf princes d’Ambre en costume de cour ; en les parcourant Corwin reconnaît ses huit frères et lui-même, Recouvrant peu à peu la mémoire, Corwin entame un périlleux voyage en direction d’Ambre, glissant d’ombre en ombre dans le but de disputer au prestigieux Éric, le plus brillant des princes, le trône du royaume.

Je vais le dire tout de suite : je parle d’un cycle classique de la fantasy et culte, paraît-il. Je parle de Zelazny et du cycle des Princes d’Ambre. Quelque chose que j’ai déjà essayé de lire il y a fort, fort longtemps sans y arriver, soit parce que je n’avais pas le temps, soit parce que je ne trouvais pas le premier tome, soit parce que le premier tome me tombait des mains… Visiblement, j’ai toujours eu du mal avec ce cycle. 😏
Mais puisque je n’avais plus rien de frais à lire et que les deux premiers tomes traînent sur mes étagères, je me suis dit qu’il était enfin temps …
Bon. Je suis fixée. Ce n’est décidément pas pour moi.
Déjà, ça a mal vieilli. Je ne suis pas fan du tout de la traduction qui donne des résultats très étranges….
Le traitement des personnages féminins ? Aïe… il est minable, il faut le noter. Je sais que le roman est paru en 1970 mais quand même. A ce point, c’est affligeant : les femmes pleurnichent, sont inutiles ou intriguent et couchent pour obtenir des faveurs. Grrr….
J’ai dit plus haut que j’avais eu un mal fou avec la traduction. Effectivement, c’est truffé de vieilles expressions qui auraient besoin d’être dépoussiérées ; la mise en page a aussi besoin d’un bon coup de balai aussi.
Car, il faut le dire : s’embarquer dans cette lecture, c’est partir pour des paragraphes incompréhensibles « mais de quoi parle-t’il ? de qui parle-t’on ?  (et dans quel état j’erre, au final ? 🤣).

Exemple du grand bazar :

– Pourquoi ? Il t’a contacté ?
– J’aimerais mieux ne pas en parler. » J’espérais trouver une issue quelconque. Je connaissais maintenant à quel genre grammatical appartenait Bleys : « S’il l’avait fait, je lui aurais répondu la même chose qu’à Eric : je réfléchirai.
– Bleys », répéta-t-elle. (Bleys, dis-je en moi-même, Bleys, je t’aime bien. Je ne sais plus pourquoi, et pour certaines raisons je ne devrais pas t’aimer, mais je t’aime bien, je le sais.)

J’ai donc jeté un coup d’oeil au texte original. Je n’ai pas retrouvé la lourdeur ni les phrases laborieuses. Le style est un peu sec, parfois répétitif mais on comprend beaucoup mieux ce qui se passe. Il n’y a que dans les combats/batailles où c’est plus flou. En français, ça devient le grand n’importe quoi, par contre.

Quant à l’idée, certes pas neuve ni innovante, de suivre la progression du personnage principal amnésique, pourquoi pas ? C’est toujours une bonne ficelle. Oui, si c’est utile. Mais quand celui-ci a l’air de très bien se débrouiller en bluffant tout le monde pendant des pages et des pages, on comprend ses raisons. On entre même dans son jeu. Par contre, à quoi cela est-il utile si c’est pour pour révéler à ceux qui veulent sa peau qu’il ignore totalement de quoi il parle, où il va, ce qu’il fait au bout d’une centaine de pages? Qu’il se fasse démasquer, je veux bien. Qu’il le révèle très vite, ça aussi, j’accepte. Mais qu’il passe du monde réel  à un monde imaginaire sans sourciller et que tout d’un coup, il balance qu’il ignore ce qui se passe, en fait, ça ne tient pas debout.
Et c’est le début de la fin. Le personnage de Corwin qu’on suit depuis le début, est assez désagréable mais cela aurait pu devenir intéressant. On a envie de mieux connaître cette famille où tous les frères ou presque et leurs soeurs cherchent à se nuire et à s’assassiner. Finalement, ils restent en retrait, comme des fantoches, sans consistance.
Il en est de même de ce royaume d’Ambre brièvement décrit : un peu de ciel par là, une forêt par ici.
C’est creux, mal ficelé et carrément décevant.

note : Vous voulez lire l’histoire d’un personnage amnésique qui apprend qu’on lui a volé son trône, avec un univers  bien fait (et pas de personnages féminins neuneus)? Alors, c’est Majipoor et Lord Valentin qu’il faut lire. C’est autre chose… et c’est passionnant.

 

Le cycle des Princes d'Ambre, Tome 1 : Les neuf princes d'Ambre par Zelazny

 

Les autres premières lignes sont chez :

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Alphabet musical – K

 Suite en K 

Avec un grand monsieur de la guitare et du blues :
B.B King et sa Lucille – une chanson dont j’ai déjà rappelé l’histoire dans un article 

K – comme the Kinks – à leur sujet, un très bon documentaire est disponible sur Y.T Arte d’ailleurs. « You really got me »

Un peu de gros son avec Korn – « Blind »

Histoire de danser et retour vers le passé : Kid Creole & the Coconuts –  » Stool pigeon » (1982) – (qu’est-ce que c’était bon !) 

Quelques années plus tôt, toujours pour danser et tout aussi bon : KC & the  Sunshine band « Shake shake shake »

Et dans les années 2000 : Kesha avec « Tiktok »

Pour le côté vintage et français, KaS Product – un duo de Nancy de cold wave des années 80 que j’aimais bien. Une belle référence pour pas mal de gens….
« Never come back »

Et pour finir, je n’ai pas pu m’empêcher de caser ce titre de Killing Joke 

« I am the virus » bien sûr. (un titre de 2015)

Ma playlist Alphabet avenue est sur You Tube pour le moment (Spotify un jour sans doute quand j’aurais le temps).

Le printemps de l’art – 23

J’étais presque certaine d’avoir déjà parlé de ce peintre et pourtant….non !

Carlos Schwabe (1866-1926) peintre et illustrateur symboliste suisse (né allemand, naturalisé suisse qui vécut en France).

La Vague

"La vague" (1907). Huile sur toile (196 x 116 cm). Musée d'art et d'histoire de Genève

Carlos Schwabe : Étude (1906) pour «La vague»

 

Carlos Schwabe : Étude (1906) pour "La vague"

 

Illustrations  « Les Fleurs du Mal » :

Illustration de Carlos Schwabe pour Remords dans «Les Fleurs du Mal» de Charles Baudelaire, Paris : Charles Meunier, 1900.

Jour de mort

 

Affiche pour  ‘Fervaal’ (1898)

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la Vierge aux Lys

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la Mort et le Fossoyeur

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Femme à la lyre

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Premières lignes – 17 mai

Premières lignes au rendez-vous !

Il y a huit ans, dans un vieux journal, Paris-soir, qui datait du 31 décembre 1941, je suis tombé à la page trois sur une rubrique :  » D’hier à aujourd’hui « .  Au bas de celle-ci, j’ai  lu :
« Paris
On recherche une jeune fille, Dora Bruder, 15 ans, 1, 55 m, visage ovale, yeux gris-marron, manteau sport gris, pull-over bordeaux, jupe et chapeau bleu marine, chaussures sport marron.

 

Et cette semaine, pas de polar, pas de Sf ni même de fantasy. Oh. (je dois être malade🤣)
Non, Modiano ! Tout arrive.
Je dois dire que cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu un livre de Modiano ; je ne vais même pas dire combien parce que je ne m’en souviens pas mais ça doit dater des années 90, peut-être un peu avant. On m’avait dit quand je faisais ma formation des métiers du livre quelque chose du genre :  » vous avez envie de devenir libraire et vous n’avez même pas lu un roman de Modiano ? Vous savez que c’est l’un des plus grands écrivains de notre temps ?« . Le formateur ou la formatrice qui nous avait dit ça n’avait pas tort : en 2014, Modiano a reçu le Prix Nobel de Littérature. Quand même.
( Il avait eu le Goncourt en 78 et un tas d’autres prix bien avant cela ).
Je ne suis pourtant pas archi-fan de l’écriture de Modiano : on se retrouve souvent dans une recherche et/ou une exploration des lieux avec des détails qui parfois reste un peu énervante. Et encore, quand on a la chance de visualiser un tant soit peu les rues ou les espaces, je trouve que ça apporte un plus même si on baigne dans la nostalgie la plus totale. Mais j’ai entendu un jour un groupe de lecture assemblé dans la bibliothèque à côté de chez moi qui parlait d’un des livres de Modiano (pas celui-ci). Une personne a mentionné le fait que cela lui évoquait beaucoup de souvenirs puisqu’elle avait vécu longtemps à Paris. Un autre lui a répondu que ce n’était pas son cas et que, du coup, cela l’avait laissé sur sa faim.
Je peux comprendre ce genre de réaction car, en lisant Dora Bruder puisque c’est de ce récit qu’il s’agit, j’ai fait un mini bond quand Modiano épluche la vie des parents de Dora et mène ses recherches du côté de Sevran/Livry-Gargan (93) où le père de Dora aurait travaillé. Il y a même tout un passage qui m’a fortement intéressée sur le passé de ces villes que je connais très bien, ayant vécu longtemps en Seine-St-Denis (et juste à côté).  Pour ce qui est de la géographie parisienne même, je ne suis pas non plus ignorante, bien sûr.
J’ai donc suivi Modiano sur les traces de cette jeune Dora, disparue un jour de 1941. Dora Bruder, c’est un incroyable mélange de reconstitution historique et de biographie fantasmée, plus qu’un roman. Une enquête, un récit sobre et pudique écrit de façon nette et magistrale.
Ah, oui :  je me demandais pourquoi je l’avais sur mes étagères, celui-ci. Je l’avais acheté pour ma fille il n’y a pas si longtemps (en Première peut-être ?) et il est resté. 😉

Résumé :
«J’ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d’hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s’est échappée à nouveau. C’est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d’occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l’Histoire, le temps – tout ce qui vous souille et vous détruit – n’auront pas pu lui voler.»

Dora Bruder par Modiano

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Alphabet musical – J

Suite en J 

Pour commencer, un groupe que j’ai dû écouter (presque) autant que the Clash : the Jam (et on remarquera au passage où les Pistols ont pompé le riff de « Holidays in the sun », pour ne pas changer…. – de grands recycleurs avant l’heure, les Sex Pistols 🤣 )

Changement mais on reste dans les mêmes années avec Joy Division 
« Love will tear us apart » (je n’allais pas la louper)

 Joan Jett, on connaît « I love rock’n’roll »  (qui est une reprise, d’ailleurs) – voilà pourquoi vous aurez droit à « Bad reputation » :

 

Simplement pour danser 

Frenchy, récent, c’est Justice 

J -sans Jackson, ça ne va vraiment pas !

Au début des années 80 (81 ou 82?) on n’arrêtait pas d’entendre ce titre, très dansant :
Junior « Mama used to say » 

Et pour terminer dans la même veine, mais une décennie plus tard  – Jamiroquai 

Le printemps de l’art – 22

Cette semaine, c’est un peintre, illustrateur, graveur sur bois, imprimeur, de style Art déco qui est à l’honneur.

D’origine suisse,François-Louis Schmied s’établit en France, puis est naturalisé français, et enfin s’exile au Maroc vers 1931-1932. Il est le père du graveur Théo Schmied, qui a dirigé l’atelier de son père à partir de 1924.

François-Louis Schmied, qui maîtrisait tous les métiers du livre, a conçu et réalisé des ouvrages de luxe, à tirages limités (20 à 150 exemplaires), dont la préciosité exigeait plusieurs années de travail (de 2 à 6 ans pour chaque titre). Graveur sur bois expérimenté, il a notamment pratiqué la technique longue et délicate du camaïeu afin d’obtenir des illustrations en couleur.

Pour l‘Odyssée

 

 

 

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Artwork by François Louis Schmied, Zaghit, sud oranais, Made of Distemper painting on hardboard

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Artwork by François Louis Schmied, CHAOUCH ENDORMI, Made of Black lacquered wood and silver inlaid eggshell

Premières lignes #12mai

Me revoilou avec une connexion internet retrouvée, ce qui est tout de même plus pratique.  Premières lignes tout de suite !

« Dimanche de Pâques, quatorzième jour d’avril, 1471
Richard Neville, comte de Warwick, sortit de sa tente pour sonder les ténèbres scellées de brouillard. Du camp montait le bruit de ses hommes qui s’armaient pour la bataille. Warwick vit la brume s’épaissir au Creux de l’Homme Mort, près du bois de Wrotham, et recouvrir la plaine de Barnet. Les petites couleuvrines seraient donc inefficaces. Dans le brouillard, son armure collait au toucher, tandis que les bannières de commandement pendaient mollement à leur hampe. Signe des événements à venir ? « 

J’ai terminé cette période de confinement en relisant plus qu’en m’attaquant à des ouvrages pas encore lus. Donc, après une bonne grosse relecture des Chroniques de San Francisco, j’ai pioché ailleurs. Dans les polars. Et dans les enquêtes historiques. Celle-ci fait partie d’une série signée Paul Doherty qui est connu pour ses séries policières médiévales : celle de Hugh Corbett étant celle qui l’a fait connaître.
Ici, le personnage principal est une femme médecin et apothicaire, Kathryn Swinbrooke. L’action se déroule pendant la guerre des Deux Roses à Canterbury (au XVème siècle, donc). D’aileurs, les contes de Canterbury du poète Chaucer y tiennent une grande place.

Les enquêtes sont très bien faites, bien documentées, comme d’habitude chez Doherty. J’ai lu un bon nombre de ses romans et j’ai rarement été déçue. Il a un don pour brosser des personnages intéressants et attachants en quelques phrases et quelques pages. C’est déjà le cas avec son personnage Hugh Corbett, si je me souviens bien, ou son autre personnage Mathilde de Westminster, une  femme médecin à l’époque de Philippe le Bel.
Une série qui se lit très bien. et que je recommande.

La série Kathryn Swinbrooke était éditée chez 10/18 (qui d’autre ?) en 7 volumes, sous le pseudonyme de C. L Grace (Paul Doherty, l’homme aux multiples pseudos !). Pas sûre qu’elle le soit toujours….

L'oeil de dieu par Grace

Résumé : Sous le pseudonyme de C. L. Grace, Paul C. Doherty nous invite à découvrir un nouveau personnage qui, après Master Hugh Corbett, nous dévoile les désordres de Moyen Âge anglais. En cette fin du XVe siècle, la guerre des Deux-Roses déchire le pays, un temps de tueries que le poète Chaucer, avant lui, illustra ainsi : « Une voleuse mystérieusement appelée Mort avançait dignement aux côtés de celui qui, ici-bas, fait trépasser les humains. »
C’est dans ce décor chaotique et périlleux que Kathryn Swinbrooke, médecin apothicaire, officie

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Alphabet musical – I

Suite en I 

A écouter, dans la section « belles voix »:

Imany – « Don’t be so shy »

Toujours à écouter :
Izïa (la fille de Jacques Higelin ) en duo avec Dominique A.

Pour danser :

Indeep « Last night a DJ saved my life »
(celui-ci, je peux l’entendre au supermarché, je me mets à danser dans les allées — c’est du vécu !)

Toujours pour danser (ça fonctionne bien) mais aussi à écouter — et parce que j’aimais beaucoup le groupe : INXS 

Du gros son

Iron Maiden – c’est un morceau lent, vous pouvez y aller  ! « Wasting love » 

 

Et pour rendre hommage à un très grand monsieur que j’adorais et qui vient de nous quitter (quand je disais que la période n’était pas très cool en ce moment), I comme Idir. Je ne parle pas kabyle même si j’ai essayé d’apprendre quelques mots et quelques phrases de base. J’aime beaucoup cette langue.

Un autre exemple du talent d’Idir, cette version de « San Francisco«  de (et avec) Maxime Le Forestier – « Tizi Ouzou » :