Les singes de Gabriel Von Max – L’été de l’art

 

Gabriel Cornelius Ritter von Maxest un peintre austrichien (1840 – 1915).  Ces thèmes picturaux sont l’anthropologie, la parapsychologie et le mysticisme. Il fait partie de l’école de Munich. Darwiniste convaincu, il observe régulièrement des singes qu’il garde chez lui et qui lui servent aussi de modèle.

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gabriel ritter von max (czech-german, 1840-1915)

Gabriel Cornelius Ritter von Max

 

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The Scholars, Gabriel von Max. Czech (1840 - 1915)

Premières lignes – 27 juillet

Premières lignes de cette semaine

 » J’oublie tout après chaque pas.
Je finis par crier « Anna » et referme brusquement la bouche de surprise.
Mon esprit est vide. Je ne sais qui est Anna ni pourquoi j’appelle son nom. Je ne sais même pas comment je suis arrivé ici. Je me tiens dans une forêt, protégeant mes yeux du crachin. Mon coeur cogne, j’empeste la transpiration et mes jambes trembent. J’ai dû courir mais je ne me souviens pas pourquoi.
« Comment… »
Je suis interrompu par la vision de mes mains. Elles sont osseuses, laides. Les mains d’un inconnu. je ne les reconnais absolument pas.
Eprouvant la première point de panique, j’essaie de me rappeler autre chose me concernant : un membre de ma famille, mon adresse, mon âge, n’importe quoi, mais rien ne vient. Je n’ai même pas de nom. Chaque souvenir que j’avais il y a quelques secondes a disparu. « 

Les sept morts d'Evelyn Hardcastle par Turton

Ces premières lignes sont à déguster. Parce qu’elles constituent ce qu’il y a de meilleur dans le roman. Avec la couverture.
Le reste, quant à lui… Et bien, le reste, malheureusement n’est pas à la hauteur.
C’est rare que je fasse ce genre de commentaires mais parfois, il est difficile de faire autrement. (Je vais essayer de faire soft sachant qu’un être humain a écrit ce livre et a fourni des efforts pour cela donc inutile de tout dézinguer sans raisons )

Pourtant, le pitch avait tout pour me plaire :

 » Ce soir à 11 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée.
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre.
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée.
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.

Mixez Agatha Christie, Downton Abbey et Un jour sans fin… « 

Pour ce qui est de « mixer Agatha Christie Downton Abbey et Un jour sans fin, c’est autre chose. On est déjà très loin de l’habileté et de la clarté d’Agatha Christie.  Après un long (très long) début bien laborieux pour tenter de mettre en place les personnages et les lieux à la façon Cluedo ( pourtant, il y a un plan en début de livre, ça n’est pas compliqué), l’intrigue avance lentement. Puis plus on avance dans le roman, plus on sent où l’auteur va nous mener. Ce que je veux dire, sans dévoiler le dénouement (qui n’est vraiment pas extraordinaire) si  certain.e.s veulent le lire, c’est que lorsqu’on est habitué à lire des romans à énigmes, des thrillers bien ficelés, des polars et du fantastique, « Les sept morts d’Evelyn Hardcastle » est cousu de fils blancs — et de gros. Le côté fantastique est vraiment grossier. Ou alors, il ne faut pas chercher de la finesse ( ou peut-être quand on n’en a pas beaucoup ou jamais lu ? ). 
Si le côté Un jour sans fin est présent, je cherche encore la référence à Donwton Abbey… Voyons, parce qu’il y a la présence de domestiques dans un manoir ? D’ailleurs, au sujet des serviteurs, j’ai eu la surprise de voir le mot » servant » tel quel en français (au masculin) à un moment. Pourtant, ça n’a vraiment  pas le même sens.
Bref, au fil des pages, on a hâte de savoir ce qui va enfin se passer, tout étant un peu fouillis. Mais cela reste long, fastidieux et un peu ennuyeux.
Quand j’ai refermé le livre, j’ai fait : « Ah, et c’est tout ?  c’était simplement cela, le twist final » 😂. Oui. Tout ça pour ça. Et il y a 500 pages. Longues. 🤔
Je sais que le livre connaît un  beau succès, et tant mieux pour son auteur mais je le trouve faible. Par contre, je me demande s’il ne serait pas intéressant une fois adapté en mini-série par exemple . On éviterait ainsi les longueurs, les descriptions inutiles, les retours en arrière sans intérêt et les personnages creux.
Sinon, c’est quand même une lecture dont on peut se dispenser car assez indigeste.

Edit décembre 2020 : il va être adapté en série et ce sera intéressant. Surtout si c’est bien fait.

Comme ce roman est aussi un roman fantastique, je le classe dans le challenge de l’Imaginaire

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Les peintures de Georges Clairin – L’été de l’art

Un peintre   et illustrateur français, cette semaine :

Georges Clairin est  né à Paris en  mort enIl est connu surtout pour ses portraits de Sarah Bernhardt, Clairin est aussi classé parmi les peintres de l‘art pompier. 

Les portraits de Sarah Bernhardt :

Portrait de Sarah Bernhardt

 

Sarah Bernhardt dans l’Aiglon

[Sarah Bernhardt dans

L’orientalisme :

 

Ophélie

Ophélie - Georges Clairin

Scènes en Europe

Les centaures dans les vagues :

 

Clairin dans son atelier :

Premières lignes – 20 juillet

Ayant enfin pu renouveler mon stock de livres à la bibliothèque, j’ai ramené entre autres celui qui suit. Premières lignes percutantes.

« Pa mettait trop de temps à trancher les gorges des garçons.
Près de dix minutes s’étaient écoulées depuis qu’il avait disparu dans la cabane de quarantaine et fie avait passé les sept dernières à en fixer furieusement la porte dorée tout en s’empêchant d’arracher un fil qui pendait de sa tunique noire en lambeaux. Si Pa revenait au bout d’une minute, cela signifiait que les garçons étaient déjà morts de la peste des pécheurs ; au bout de trois, qu’il avait dû mettre à leurs jours. « 

Puisque ça paraît un peu étrange, cette histoire de gorges coupées, je mets tout de suite le résumé, histoire de donner du contexte :

 » Fie fait partie des Corbeaux, la dernière des castes de Sabor. Les intouchables. Avec son clan, elle écume les routes, prenant en charge les pestiférés pour les brûler. En tant que sorcière, elle dirigera un jour son clan et sera responsable de la survie des siens. Son destin semble tout tracé. Jusqu’au jour où, lors d’une mission, elle aide le prince de Sabor à s’évader du palais pour le soustraire à une énième tentative d’assassinat. Fie négocie alors avec lui un pacte sacré : si elle conduit le prince en lieu sûr, il promet, une fois roi, de protéger les Corbeaux. Mais il faudra pour cela déjouer bien des pièges et des trahisons…

Merciful crows dont c’est le premier tome : La voleuse d’os ( deuxième à paraître en VO cet été) est donc une série fantasy jeunesse/Y.A  (je dirais plus Y.A que jeunesse) signée Margaret Owen.  L’intrigue en elle-même est basique — et efficace : emmener deux protagonistes à un certain endroit après avoir conclu un pacte malgré les nombreux dangers et surtout échapper à des poursuivants toujours de plus en plus actifs. Le principe du voyage du héros.
Sauf qu’il s’agit d’une héroïne et que lors de sa quête, elle va tomber amoureuse.
L’univers de Merciful Crows (Sabor) est intéressant. Le système des castes n’a rien de nouveau mais comme toujours, je préfère un processus bien rôdé et habilement utilisé que quelque chose de soi-disant innovant qui ne tient pas debout. Ces castes hiérarchisées selon le mode « oiseau » sont vraiment bien faites : à chaque caste est liée un don (désir, traque, sang, ….). La magie est donc présente aussi.
Côté personnages, on suit essentiellement Fie, l’héroïne et les deux protégés, le prince Jasimir et son garde du corps Tavin. Les personnages secondaires sont brièvement décrits et mériteraient parfois d’être un peu développés : Pa, Hangdog (l’ex de Fie).
Puisque j’en suis à parler des points faibles, j’ai remarqué également que les scènes d’action restaient souvent imprécises dans leur description. On en vient à se demander qui se trouve où et comment il ou elle en est arrivé.e là…  C’est un peu gênant dans la mesure où le reste est particulièrement agréable à lire. Il y a des dialogues percutants, sur le pouvoir, l’oppression…. Et il y a de l’humour.
J’en viens à la romance qui tient une part importante dans le livre. Il est vrai qu’au début, j’ai levé les yeux au ciel en voyant la jeune Fie s’amouracher du (beau) noble en fuite. Stéréotypes, nous voilà ! Ce qui paraît étrange car l’autrice ne donne pas du tout dans le cliché : elle place un personnage non-genré (Madcap – un bel emploi du « iel » ). Elle évoque ouvertement la bisexualité du prince et de son garde du corps sans compter les mariages entre personnes de même sexe (la tante du prince, par ex. qui a des époux et des épouses). D’ailleurs, l’histoire d’amour n’est pas si neuneu que cela ; elle est plutôt intense. Il s’agit plutôt de quelques passages un peu mièvres qui affaiblissent l’ensemble. Ou alors, peut-être s’agit-il d’ajouter un ton plus doux dans un univers particulièrement sombre ? Ce serait alors bien trouvé de la part de Margaret Owen. A ce sujet, il y a des scènes qui relèvent de la fantasy pour adultes…. Bien glauques.

J’ai passé un bon moment et j’aimerais volontiers connaître la suite des aventures de Fie et des autres. Voilà un roman qui va aller droit dans le Challenge de l’Imaginaire.

Illustrations réalisées  par l’autrice :

Merciful Crows, tome 1 : La Voleuse d'os par Owen

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Alphabet musical – R

Pour le R, y a du monde. Petite sélection :

R comme

Rammstein « Deutschland » 

Et forcément : RATM  » Killing in the name…. »

Ram Jam – connus pour le hit « Black Betty » – ici avec « Pretty poison »

Rancid« Time bomb »

Run Dmc « It’s tricky » 

En espagnol : Rata Blanca « La leyenda del hada y el mago « 

Français : Raoul Petite «  Comme ça » 

Et bien sûr : les Rita Mitsouko « Andy »

Et sans oublier les boss : The Rolling Stones  – « Mother’s little helper »

Playlist sur YT à jour

L’été de l’art : la magie de Daria Hlazatova

L’artiste est ukrainienne, née en 1986. Elle s’appelle Daria Hlazatova. 

Daria Hlazatova - To Sheila II

 

Daria Hlazatova - 002

Daria Hlazatova - Alarm Call

 

Daria Hlazatova - Paloma

 

 

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Premières lignes : La fileuse d’argent

Je n’ai pas un rythme de lecture très soutenu en ce moment. Ou autrement dit : je rame pour terminer ce que je commence 😆. Parfois, je laisse le livre de côté pour le reprendre un peu plus tard. Bref, ça me fait cet effet depuis la fin du confinement (je vais accuser le confinement, ça sera plus rapide mais il y a pas mal de fatigue, aussi).

J’ai bouclé un roman assez long récemment dont voici tout de suite les premières lignes : 

« La véritable histoire est loin d’être aussi belle que celle que vous avez entendue. La véritable histoire, la voici : la fille du meunier aux longs cheveux d’or veut séduire un seigneur, un prince, le fils d’un notable, aussi se rend-elle chez le prêteur et y emprunte-t’elle une bague, un collier, qui la feront paraître à son avantage à la fête du village. Et comme elle est resplendissante, le seigneur, le prince, le fils d’un notable la remarque, danse avec elle et la culbute dans un grenier à foin quand l’heure n’est plus à la danse. Après quoi, il rentre chez lui et épouse la riche héritière que sa famille a choisie pour lui. Puis la fille du meunier, spoliée, raconte à tous que le prêteur est en affaires avec le diable et les villageois le chassent, lui jettent même quelques pierres, ainsi peut-elle au moins garder les bijoux pour se constituer une dot et donner sa main au forgeron, avant que naisse son premier enfant au terme d’une grossesse un peu courte. « 

C’est sous forme de conte que débute « La fileuse d’argent » un roman que j’ai reçu grâce à Masse critique (Babelio) :ma participation datait d’avant le confinement, et les circonstances ont fait que tout a été bloqué pour l’envoi du livre pendant un bon moment.

« La fileuse d’argent » est un roman que j’attendais avec impatience de lire car j’avais beaucoup apprécié « Déracinée » de la même autrice, Naomi Novik.
Cette fois encore, nous nous embarquons pour l’univers des légendes, un peu à la façon de « L’ours et le rossignol«  de Katherine Arden (j’ai trouvé pas mal de ressemblances, entre le monde slave, le roi de l’hiver, etc…. ). Nous suivons ici principalement (mais pas que…) trois jeunes femmes, la fille du prêteur, Miryem, Wanda qui viendra l’aider et tiendra un rôle important par la suite de « lien » entre deux mondes, et Irina, la jeune noble qui va épouser le nouveau tsar. Ces trois points de vue restent les principaux car l’intrigue tournent surtout autour d’elles mais l’autrice s’intéresse  avec beaucoup d’habileté aux points de vue secondaires comme celui de la nounou d’Irina ou du jeune frère de Wanda, ce qui apporte une richesse dans le développement des personnages. J’ai trouvé que le procédé était très bien maîtrisé 👍

La dimension fantastique apparaît en premier lieu avec les Staryk, dont on ne comprend pas au début l’origine. Leur monde, leur culture, tout sera développé un peu plus au fur et à mesure. Et je dis : « chic, on ne nous balance tout ça en même temps »  — l’autrice prend son temps et c’est un point fort.  Il y a également un autre personnage fantastique, un être du feu qui particulièrement réussi.

C’est d’ailleurs une réussite. Mais il faut savoir être patient.e. Comme pour « Déracinée », j’ai eu l’impression d’avancer doucement dans le roman au début, de devoir progresser à petite vitesse avant que l’histoire ne se déploie pleinement — mais avec quelle force ! (et je ne parle pas ici du dénouement ! ). Un enchantement, un de plus.

La fileuse d'argent par Novik

Résumé : Petite-fille et fille de prêteur, Miryem ne peut que constater l’échec de son père. Généreux avec ses clients mais réticent à leur réclamer son dû, il a dilapidé la dot de sa femme et mis la famille au bord de la faillite… jusqu’à ce que Miryem reprenne les choses en main. Endurcissant son coeur, elle parvient à récupérer leur capital et acquiert rapidement la réputation de pouvoir transformer l’argent en or. Mais, lorsque son talent attire l’attention du roi des Staryk – un peuple redoutable voisin de leur village -, le destin de la jeune femme bascule. Obligée de relever les défis du roi, elle découvre bientôt un secret qui pourrait tous les mettre en péril…

 

 

 

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

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• Claire Stories 1, 2, 3
• Tales of Something
• Read For Dreaming
• Ju lit les mots
• Illie’z Corner
• Voyages de K

Alphabet musical – Q

On est d’accord : avec cette lettre, on ne trouve pas 100000  artistes/groupes. Mais il y en a quand même un peu.

A commencer par ….
Suzi Quatro (et je n’ai pas mis son tube « Can the can ») : Devil gate drive

Queens Of The Stone Age  » Go with the flow » 

Pour changer de style, Quarashi (un peu les Beastie Boys islandais) « Baseline »

En espagnol : Quatro d’Abril « cristales »

Quiet Riot (que j’aimais beaucoup dans les années 80) « Metal health »

Et pour finir : Queen « I want to break free »

L’été de l’art : les illustrations de Sceith A.

C’est une illustratrice qui est à l’honneur cette semaine. Elle est russe (St Petersbourg) s’appelle Olga Levina, est née en 1988. Elle signe ses oeuvres sous le pseudonyme Sceith Ailm ou plus souvent Sceith A. Elle a illustré des ouvrages, un calendrier, des cartes de tarot et des cartes de jeux inspirés, entre autres, par la mythologie nordique. Mais aussi : la Terre du Milieu, Harry Potter, et tant d’autres ! Il y a des dessins magnifiques…
Son instagram
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Sur D.A 

 

 

 

Loki

 

 

 

Le Hobbit

 

tarot Terre du Milieu