Cette semaine, c’est une femme photographe que j’avais envie de mettre à l’honneur. Ce n’est pas par hasard que je le fais, bien sûr : parallèlement au blog, j’étais en train de me renseigner sur les suffragettes au Royaume-Uni ( sans suspense aucun : j’essaie d’écrire une histoire qui se tient pour un concours ).
Bref, comme je m’intéresse à la photo, me voilà plongée celles des suffragettes.
Et je découvre cette photographe, la première femme photographe au Royaume Uni : Christina Broom, ( née Livingston ) — ( –)
Elle épouse Albert Edward Broom (1864-1912), en 1889. Ils ont une fille, Winifred Margaret, enEn 1903, suite à l’échec de l’entreprise familiale de quincaillerie et d’autres entreprises commerciales, mais aussi parce qu’Albert avait été blessé, lors d’un match de cricket, (une lésion de l’os du tibia, qui ne guérit pas), ils ouvrent une papeterie qui ne marche pas et qu’ils abandonnent.
Ayant alors besoin d’une source de revenus, Christina Broom emprunte un appareil photographique et apprend les rudiments de la photographie alors qu’elle a 40 ans. Elle installe un stand, vendant des cartes postales de photographies d’extérieur, de scènes et d’événements plutôt que des portraits de studio.
Lorsque la famille déménage à Burnfoot Avenue, elle utilise la cave à charbon comme chambre noire. Elle est assistée par Winifred, sa fille, qui a quitté l’école pour l’aider. Albert écrit les légendes des cartes postales, de son écriture soignée. Les cartes postales se vendent bien : en une seule séance nocturne, Christina Broom en imprime mille
Tout est dit dans cette vidéo du Museum of London :
Les suffragettes :
Le roi Edward VII et sa famille
Des soldats