Halloween !

Cette année, pour Halloween, j’ai profité du week-end (et d’être un peu malade…) pour peaufiner des créations avec l’intelligence artificielle (stable diffusion). Je les ai mises en ligne sur mon (vieux, il a 14 ans) compte Deviant Art qui reprend vie. Je ne me contente pas de les poster tel quel, en général : je les travaille en post traitement.

The bat sign

Pumpkin mansion

 

Old gothic manor

Evil castle

 

 

 

The haunted place

Pumpkin house

Spooky manor

Wizard with curly hair

 

Gothic Helena

Mansion in an eerie swamp

Redécouvrir les classiques : John Atkinson Grimshaw

John Atkinson Grimshaw () est un peintre britannique de l’époque victorienne, surtout connu pour ses paysages bucoliques et urbains. Le préraphaélisme l’a influencé. Plus tard, il se consacre avec passion aux scènes nocturnes de la ville.  Il a parfois été sous-estimé par certains de ses contemporains.  Ses oeuvres seront redécouvertes dans la seconde moitié du XXème siècle.

 » Je me considérais comme l’inventeur des nocturnes jusqu’à ce que je vois les paysages au clair de lune de Grimmy  » (James McNeil Whistler)

 

 

John Atkinson Grimshaw Leeds, 1836 - 1893 Rue après la pluie au clair de lune Huile sur carton

 

Port Lumière - John Atkinson Grimshaw

 

Près de l&39;abbaye de Bolton, 1876 - John Atkinson Grimshaw

Regarder un lac au clair de lune - John Atkinson Grimshaw

Premières lignes – 25 octobre

 

Premières lignes

 » Les enfants jouaient pendant qu’Holston montait vers sa mort ; il les entendait crier comme seuls crient les enfants heureux. Alors que leurs courses folles tonnaient au-dessus de lui, Holston prenait son temps, et chacun de ses pas se faisait pesant, méthodique, tandis qu’il tournait et tournait dans le colimaçon, ses vieilles bottes sonnant contre les marches. « 

Je ne sais pas pourquoi Silo ne m’était pas passé entre les mains. Publié en 2012 (auparavant, en autoédition) puis en 2013 en France, fort de plus de 500 pages, il est suivi de deux autres tomes. Imaginez un peu : dans un futur post-apocalyptique ce qui subsiste de  l’humanité s’est retranchée sous terre dans des immenses silos , de 150 étages, hiérarchisés et organisés selon les niveaux  (maintenance, cultures hydroponiques, habitations, scolarité,  administration…). A la tête de tout cela, un maire est élu ainsi qu’un shérif pour maintenir l’ordre. L’Ordre, plutôt. Car rien n’est laissé au hasard : ni les naissances, ni les morts. Chaque personne est formée pour occuper une place. Enfreindre cet Ordre, c’est se retrouver condamné au nettoyage, c’est-à-dire, devoir sortir du silo, pour nettoyer les écrans qui donnent la vue sur l’extérieur. Une planète morte. Mais l’extérieur est-il bien réel ?
C’est ce que va découvrir Juliette, nouvelle shérif promue, qui a la particularité de chercher.. et de trouver !
Je n’ai pas vu le temps passer, à grimper et descendre les étages de ce silo immense, à suivre les différents personnages. La lecture est réellement prenante car la narration est bien construite (retours en arrière courts, bien placés ; points de vue bien trouvés).
Il n’y a pas d’incohérences flagrantes (évidemment que monter/descendre des étages prend du temps : on parle d’un très grand silo, pas d’un petit immeuble !). La tension est aussi bien dosée. En fait, j’ai très envie de découvrir les autres tomes.

Silo, tome 1 par Howey

Résumé : Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres.
Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.
Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin. Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Un peu plus de créations – IA

J’ai parlé de mes différents essais des IA ces dernières semaines avec Midjourney ou d’autres. 
En fait, j’ai poursuivi mes tentatives et affiné mes créations.
Avec Midjourney, j’ai commencé à comprendre comment ça fonctionnait — et non, ce n’est pas si simple. C’est un peu comme apprendre un nouveau langage.
Il faut en faire beaucoup, pour obtenir des résultats moins… hasardeux. De plus, en voyant ce que créent les autres, ça donne pas mal d’inspiration.

C’est comme ça que j’ai eu l’idée des « robes de fées »

Dress of dawn

 

Ou des chevaliers, qui sont devenus des petits chevaliers-chats, dans ma version  :

Young cat knight

De là, j’ai créé une petite histoire, mise en vidéo, qui raconte l’origine des chevaliers-chats :

Depuis, j’ai commencé une série autour des signes du zodiaque : Déesses et dieux. Tout cela se retrouve sur mon profil Deviant art 

Libra goddess

Premières lignes — 13octobre

Premières lignes

 

C’est un polar assez original qui commence dans une université britannique, à Cambridge, plus précisément. Un étudiant trouve la mort en faisant une chute vertigineuse. Il se serait suicidé… Mais peut-être pas, finalement.
Or, il laisse derrière lui son perroquet, Gray, une créature à la langue bien pendue qui chante « Bad romance » de Lady Gaga à tue-tête. Ou crie des insanités, même pendant les moments les plus solennels.
L’un des professeurs de l’étudiant décédé hérite de Gray et va être amené à mener l’enquête. Malheureusement, ce n’est pas si simple, surtout quand lui-même lutte contre des TOC et crises d’angoisse. Mais le perroquet semble souffrir aussi de traumas ! A quoi a-t’il pu assister ? Déteint-il la clé de l’énigme ?
Avec Gray, Leonie Swann signe un roman policier qui se lit bien. Certains passages sont à se tordre de rire, forcément. Les personnages sont bien décrits, bien trouvés aussi. celui du professeur (Augustus) est particulièrement bien développé, tout en finesse.  Par contre, l’intrigue a tendance à tirer en longueur et on voit assez vite le coupable se dessiner vers la fin ainsi que la scène finale arriver. C’est assez inégal  mais le suspense reste présent.
Un assez bon cosy mystery, dans l’ensemble qui m’a fait bien rire par moments et avec suffisamment de suspense.

Gray par Swann

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Jusque dans la terre – Sue Rainsford

Premier roman d’une autrice irlandaise, Jusque dans la terre (Aux Forges de Vulcain) réussit le pari à mêler le sublime (passages poétiques) au plus sombre jusqu’à la limite du malaise, tout cela sur un fond gothique de récit initiatique.
Voyez plutôt : aux lisières d’un village, sans nom, sans époque, vit une jeune fille, Ada, avec son père (Père). Tous les deux nous apparaissent comme des sortes de guérisseurs très prisés des gens des alentours qui viennent les consulter pour toutes sortes de maux.
Ada et son père les appelle des « cures ». Je m’arrête et j’avoue qu’à cet instant du roman, j’ai eu une pensée pour The Cure dont quelques titres  m’ont accompagnée durant la lecture pour le côté cold/dark wave mais un vieux blues poisseux fait bien l’affaire.
Les « cures » sont donc des humains, contrairement à Ada et à son père qui bénéficient d’une longévité extraordinaire (Ada n’est pas réellement « une adolescente »), possèdent d’étranges pouvoirs de guérison en lien avec la terre. Sans parler du père qui a tout l’air d’un métamorphe (ours-garou ou je-ne-sais-quoi-garou).
Ada elle-même est née de la terre. Et la terre guérit… Mais elle est trompeuse et le père ne cesse de répéter à sa fille qu’il faut s’en méfier.
Il paraît détenir des tas de connaissances inconnues d’Ada (sur leurs origines, leurs « pouvoirs », ce que fait la terre) mais nous n’en saurons pas beaucoup plus puisque, tout du long, nous suivrons le point de vue d’Ada (et c’est tout l’intérêt d’avoir choisi ce point de vue). Il y a par moments, de courts passages exprimant les avis des habitant.e.s du village qui nous éclairent peu à peu sur les événements en cours.
Car Ada est tombée amoureuse de Samson. Or, Olivia, la soeur de celui-ci, paraît déterminée à saboter cette relation. Le père d’Ada aussi.
Tout reste dans le non-dit. On avance dans le récit, hésitant entre la curiosité et le malaise  ; quelques scènes de guérison s’apparentent à du body horror et pour ma part, ayant  de mal avec ça, j’ai lu en diagonale ces passages.
L’évolution d’Ada est fascinante tout au long du roman ; ses émotions, son isolement, sa compréhension ou non des humains, sa « monstruosité » qui n’en est peut-être pas une.
On réfléchit aussi sur le rapport à la différence, à la notion de monstre/humain, et à la condition de la femme puisqu’elles sont les plus nombreuses à venir se faire soigner.
Un roman qui interpelle, séduit, fascine de manière étrange mais est très bien maîtrisé de bout en bout (ce dénouement !).

Jusque dans la terre par Rainsford

Résumé : Ada vit avec son père dans une clairière, en bordure d’une forêt, non loin de la ville. Ils passent leur temps à soigner les habitants qui leur confient leurs maux et leurs corps, malgré la frayeur que ces deux êtres sauvages leur inspirent parfois. Un jour, Ada s’éprend de Samson, un de ces habitants. Cette passion, bien vite, suscite le dépit voire la colère du père de la jeune fille et de certains villageois. L’adolescente se retrouve déchirée par un conflit de loyauté entre son héritage vénéneux et cet élan destructeur qui l’emmène loin de tout ce qu’elle a connu.

Lu dans le cadre de Masse Critique Babelio 

Premières lignes – 5 octobre

 

Premières lignes

Il me fallait citer un large extrait de ce roman, tout simplement parce que l’écriture d‘Andreï Kourkov vaut le détour. J’ai lu Les abeilles grises par un concours de circonstances et j’ai été ravie de découvrir un auteur (que j’aurais dû lire depuis longtemps, mais, bien sûr, la pile à lire énorme, tout ça, tout ça…). Et puis, je dois le dire, j’ai parfois eu des déception avec la littérature slave (russe/ukrainienne) qui ne correspond pas toujours à ma sensibilité. J’y vais donc un peu comme on marcherait sur des oeufs, dorénavant.
Mais avec Les abeilles grises, on peut ouvrir le roman sans appréhension : l’humour côtoie les côtés les plus sombres et désespérés (il est question de guerre). Et la plume de Kourkov est succulente avec ce brin de décalage nécessaire.
Donc, ça parle de quoi ?
La première partie se déroule dans la zone grise du Donbass, une sorte de no man’s land que se disputent  les séparatistes ukrainiens pro-russes et l’armée ukrainienne gouvernementale. Les gens ont fui car régulièrement, des bombes tombent sur les habitations, des tirs se font entendre, il n’y a ni eau, ni électricité. Heu, vraiment ? En fait, dans le  village de Mala Starogradivka, abandonné,  deux habitants sont restés.  Sergueïtch, l’apiculteur,  et Pachka, proches de la cinquantaine et ex-ennemis d’enfance se côtoient et en viennent  à se serrer les coudes. Un jour, notre apiculteur prend la route pour la Crimée pour le bien de  ses abeilles. Commence une sorte de voyage drôle et décalé en Absurdie.
Les situations, les dialogues sont parfois dignes de Beckett (« En attendant Godot« ).  Il y  a aussi un peu de son illustre compatriote Boulgakov, (« Le maître et Marguerite« ) dans les Abeilles grises avec l’absurde et le cocasse (souvent mêlé de désespoir). 
Pourtant, le roman est aussi empli d’espoir, de beauté, de moments très touchants, de poésie (la nature quand Sergueïtch voyage avec ses abeilles). Les personnages qu’il croise au fil de son périple sont particulièrement succulents.

« La bouilloire chantait sur le poêle. On n’éteint pas un poêle comme une gazinière, aussi la bouilloire dût-elle continuer à chauffer pour rien jusqu’à ce que son propriétaire l’en ôtât, saisissant la poignée brûlante en usant d’un vieux torchon de cuisine pour se protéger la main. Il versa l’eau dans une tasse en faïence marquée du logo de l’opérateur de téléphonie mobile MTS, et l’agrémenta d’une pincée de thé. Puis il souleva du plancher un bocal d’un litre de miel qu’il posa sur la table.
« Je pourrais inviter Pachka », songea-t-il en bâillant. Avant de se dire : « Bah, je suis bien comme ça ! Je ne vais pas aller le chercher à l’autre bout du village ! »
Le fait que « l’autre bout du village » se trouvât tout au plus à quatre cents mètres de sa maison ne changeait rien à l’affaire.
Il n’avait pas achevé sa première tasse qu’une explosion retentit non loin. Les vitres tremblèrent avec un tintement à fendre les tympans.
« Ah ! les cons ! » lâcha-t-il avec amertume. Il reposa vivement la tasse sur la table, éclaboussant celle-ci de thé, et courut à la fenêtre la plus proche. Il vérifia qu’elle n’était pas fissurée. Non, intacte.
Il inspecta les autres fenêtres, toutes étaient sauves. Il réfléchit : ne devrait-il pas aller voir où ça avait pété, et si une maison voisine n’avait pas été touchée ? « 

Le lien entre l’apiculteur et ses abeilles, émouvant, constitue le fil conducteur (et non, je ne dirais pas pourquoi elles sont grises).

 

C’est un roman bien mené, lumineux, malgré le propos, qui ferait un film magnifique s’il était bien adapté…
Un roman qu’il faut lire.

Les abeilles grises par Kourkov

Résumé : Dans un petit village abandonné de la «zone grise», coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man’s land, ces ennemis d’enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s’ajoute la monotonie des journées d’hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d’«apithérapie». Le printemps venu, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part à l’aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l’Ukraine de l’ouest et du silence des montagnes de Crimée, l’œil de Moscou reste grand ouvert…

J’ai testé Dall-E

Et oui, je poursuis mes essais avec les IA et mon périple. Donc, Dall-E, cette semaine.

DALL-E 2, l’une des IA plus connues  mise à jour. Pour accéder, il faut s’inscrire sur la liste d’attente. Ce n’est pas très long. On reçoit un mail dès que c’est accessible. Ensuite, on a droit à 50 essais gratuits (ça va, ce n’est pas trop limité, un peu mieux que Midjourney).
Dall-E offre aussi  une   fonction baptisée Outpainting  (disponible sur la version pour ordinateur de DALL-E 2). En fait, cela prend en compte les éléments visuels existants de l’image comme les ombres, les reflets et les textures afin de conserver le contexte de l’image originale. Et tout ça fonctionne  avec les photos/images qu’on propose à l’IA. En gros, la fonction ajoute des éléments visuels du même style mais ce n’est pas évident (il existe un guide).

J’avoue que cette dernière fonction ne m’a pas paru si évidente que ça ; j’ai essayé un peu mais je ne voulais pas griller tous mes essais à tâtonner.
Dall-E m’a un peu déçue dans ses résultats, même en précisant mes demandes au maximum. Je l’ai trouvée moins précise que Midjourney et parfois, complètement à côté de la plaque.

Déjà, les couleurs qui ressortent sont terriblement vives voire pétantes. Je ne suis pas une grande fan de ce genre de coloris, manque de bol.

Un exemple avec ma 1ère demande : « une atmosphère magique – peinture à l’huile »

J’ai ensuite fait une variation, pour obtenir ceci

:

Toujours en recherche pour les couvertures d’E-Books (cf. mon article précédent), j’ai donc demandé quelque chose d’un peu plus fun pour mon roman Y.A avec des ados, des jeux vidéos, un dragon et des péripéties. MAIS j’ai demandé des couleurs aquarelle 😉

J’ai l’impression d’avoir un Pokemon qui joue ! Amusant mais pas vraiment ce que je voulais. Par contre l’IA compris que j’aimais ce genre de couleurs, bien joué.

 

 

 

Dans une autre veine, j’ai fait aussi une recherche pour l’affiche du spectacle de contes qu’a créé mon conjoint « L’homme qui voulait mourir« . On a déjà trouvé quelque chose mais on a mis un temps fou.
J’ai donc essayé, pour voir,  mais , comment dire… Drôles de résultats !

Pour les deux autres, je peux dire que l’idée est toujours là mais le rendu laisse carrément à désirer. Les deux suivants m’ont surprise puisque j’ai simplement tapé comme demande le titre du spectacle ! Et finalement, ce n’est pas si mal.

 

 

Un peu refroidie, j’ai donc tenté de changer autre chose et  d’essayer avec l’une de mes photos, pour voir.

Voici une variation de l’une des photos de Newton.

Newton - variation sur la photo avec Dall-e

La photo originale est celle-ci :

Newton

 

variation pour Newton

Pas mal.

Une moto volante : enfin, là, c’est un scooter…

 

J’ai quand même eu des résultats pour « une chouette noire dans une ambiance de mystère et une forêt magique couleurs douces et sombres« . Tout ça pour refaire la couverture de cette histoire :

 

Dune

Pendant ce temps, sur Arrakis...

Renards (à la façon des maîtres hollandais)