Cette année 2022

  Mais ça y est ! Nous arrivons à la fin de cette année 2022 !

Je consultais mes articles  de « fin d’année » et pour 2021, je n’ai pas fait grand chose, les derniers jours (le dernier mois)  ayant été assez perturbés par la santé de Loki (les urgences vétérinaires, le pauvre). Cette année, Loki va mieux et surtout, il a un traitement quand ses soucis gastriques lui jouent des tours.

Loki et la bouilloire

J’en profite pour faire  un  tour d’horizon vite fait de cette année 2022.
C’est parti !

Un début 2022 ensoleillé, on pensait aborder une année (enfin) tranquille, avec moins de Covid…

de lumière

L’espoir fait vivre… Bien entendu, ça ne s’est pas passé comme ça. Déjà, en France, nous savions que nous allions avoir une année « spéciale » puisque 2022 correspondait à celle des élections présidentielles. Ne parlons pas des sujets qui fâchent mais la campagne a volé au ras des pâquerettes (et même plus bas encore).  Tiens, on m’aurait demandé début 2022 quel personnage je ne voulais plus revoir en 2023, j’aurais dit « Zemmour » (mais je l’avais déjà cité).  Puis l’attaque de la Russie sur l’Ukraine a eu lieu en février et Poutine est remonté très haut dans ma liste puisqu’il y figure depuis pas mal d’années. Seulement, l’année n’étant pas terminée et les tyrans/dictateurs ne sont, hélas,  pas les seuls à rendre la vie insupportable : d’autres crétins soutenus par d’autres crétins plus riches et plus influents y arrivent très bien (Hanouna sévissant sur la chaîne qu’on ne nommera pas, dans l’émission qu’on ne citera pas non plus). Fin de la partie désagréable.

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Passons aux bonnes choses, bonnes surprises et tout cela.
Alors, j’ai peint. Je n’ai même pas les photos de toutes mes peintures car il y en a pas mal (aquarelles, acryliques).

avatar style

Montagnes bleues

Sous la pluie

Des marque-pages – j’en ai fait un certain nombre, de différents styles

Cette année, en général, j’ai beaucoup créé visuellement. J’ai fait des vidéos (parfois assez  idiotes, j’avoue ) :

Et, cerise sur le gâteau, en septembre, j’ai testé l’intelligence artificielle avec Midjourney et Stable diffusion, ce qui a, à nouveau, donné des ailes à ma créativité.
Je ne vais pas détailler ici car j’ai déjà parlé de  MJ , SD  ou Dall-e.

Renards (à la façon des maîtres hollandais)

Par contre,  je vais dire une fois pour toutes mon ras le bol de la fausse  polémique amplifiée par les réseaux sociaux  qui dit en gros ceci  : « non, ce n’est pas de l’art, c’est du vol, blablabla, on va perdre nos jobs, et puis, c’est facile à faire« .( avec un panneau : non à l’IA/ no to AI).  Je suis affligée de voir certaines personnes suivre ce « mouvement » inepte , parfois avec des commentaires agressifs (j’en ai eu quelques uns, vite effacés). J’imagine que ces gens agissent sans doute par peur mais surtout par totale  ignorance du fonctionnement de l’intelligence artificielle (qui n’est pas une découverte nouvelle, pourtant). Une fois encore, je me demande ce qui les empêche de se renseigner plutôt que de hurler.  En tout cas, c’est un très bon outil pour booster la créativité. Heureusement, de nombreux artistes trouvent également que c’est le cas 🙂

De fil en aiguille, j’ai donc travaillé sur la couverture du roman de ma maman, qui est sorti en auto édition en décembre. Et aussi sur les visuels (et oui, on peut faire parler des personnages en IA)

 

Sinon, j’ai passé deux très bons moments cette année, avec deux concerts : l’un à Paris à l’Olympia pour la dernière tournée de Midnight Oil. Le concert a encore été meilleur que celui de 2019

Le deuxième a eu lieu à Nantes. The Cure était là en novembre. Juste avant que j’attrape le Covid (ou alors je l’ai chopé au concert mais je ne le saurais jamais).

Having ABad Day Stitch GIF - HavingABadDay Stitch Sad GIFs

Que dire d’autre ? J’ai vu peu de films au cinéma mais je garde un très bon souvenir d’Elvis. Je viens d’aller voir le second Avatar, la voie de l’eau et, même si j’aime beaucoup l’univers, toujours très beau, j’ai été assez déçue tant le scénario est mince (mais où est l’histoire ?). Il y aurait tant à faire avec ces personnages, cette planète et les thèmes … Au final, on a une partie « documentaire sur les océans de Pandora » (très joli mais…) et le reste en clichés sans saveur + la partie finale en film catastrophe hyper violent. On n’est pas loin du navet, malheureusement.

Na'vi

J’ai beaucoup lu, de très bonnes choses, d’autres…hum…moins intéressantes. J’ai bouclé le challenge de l’Imaginaire, pas exactement comme je le pensais, surtout parce que j’ai moins lu d’ouvrages de fantasy/SF en fin d’année (un peu fatiguée de tomber sur des niaiseries ou des romans mal ficelés). Bien sûr, je rempile pour le challenge en 2023 !

Côté séries, j’ai regardé du bon comme du moins bon. En ce moment, nous nous régalons avec Mrs.Maisel. 

Et pour finir sur une note agréable parmi la morosité ou les soucis divers, la surprise de l’année n’a pas été un livre, ni un film mais l’arrivée d’un chat en plus. Ce n’était pas prévu mais Newton est avec nous depuis le mois d’août.

Newton

 

D’ailleurs, les facéties de Loki, Newt et Galice m’ont donné  envie d’écrire une histoire de détective mais avec des chats anthropomorphes. J’ai commencé ça cette semaine.

Maître Leroux

Voilà, bonne fin d’année et à 2023 !

Premières lignes – 28 déc

Les dernières premières lignes de l’année :

« Dans la nuit du 22 septembre 1972, un vent mauvais arriva du Sahara et recouvrit Alger d’une poussière rouge qui se déposa sur les façades des immeubles, les toits des voitures, les feuilles des palmiers et les parasols des plages. « 

Pas de fantasy ni de Sf, mais un roman sorti pour la rentrée littéraire de cette année : Au vent mauvais de Kaouther Adimi  suit Leïla, Tarek et Saïd des années 1920 aux années 90. Tous les trois ont grandi dans un village de l’est de l’Algérie, El Zahra (qui signifie : fleur, à l’origine, mais aussi blanche, lumineuse). Tarek et Saïd viennent de familles très différentes mais sont frères de lait. Enfants, ils partagent tout avec Leïla. Mais étant une femme, on les épare et Leïla est mariée contre son gré. Tarek devient berger, il ne reçoit pas d’éducation. Saïd, lui, va poursuivre des études et devient écrivain. Leïla décide de se séparer de son époux, un homme qu’elle n’aime pas, et le quitte malgré la pression du village, son fils sous le bras.
Tarek part à la guerre, là-bas, en Europe. Quand il revient,  il a changé. Mais il aime toujours Leïla qui accepte de l’épouser.
L’Histoire est en chemin : l’indépendance, puis l’immigration en France pour Tarek, ensuite, l’Italie afin de faire vivre sa famille. Les trois vies se croisent, se racontent en parties distinctes, en points de vue distincts. (Tarek, Leïla, Saïd)

« Moi j’ai fais deux fois la guerre, deux fois je suis rentré chez moi mais je suis plein de poussière et je n’arrive pas à m’en débarrasser. Elle est entrée dans ma tête et dans mon cœur. C’est le vent mauvais qui l’apporte, cette fichue poussière qui jamais ne me lâche. »

Kaouther Adimi aborde des thèmes variés, excelle dans l’évolution de ses personnages (celui de Tarek, splendide). La guerre,  l’exil…
Le personnage de Saïd, un peu moins détaillé, nous permet d’apprécier l’importance de  la littérature.
Un beau roman, passionnant, passionné dont je retiendrai aussi le travail sur les personnages.

Au vent mauvais par Adimi

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Arts d’hiver — 40

Kay Nielsen (1886-1957) est un illustrateur danois ayant travaillé comme artiste d’esquisse pour les studios Disney

En 1939, il est engagé par les studios Disney pour réaliser des études sur plusieurs films dont Fantasia et un projet basé sur le conte de La Petite Sirène mais qui ne verra le jour que dans les années 1980, utilisant toutefois une partie de son travail. 

 

la nuit sur le Mont chauve (dessin pour Fantasia)

 

 

Clouet : à la cour des petits Valois

Paru aux éditions Falon, dans le cadre de l’exposition qui a eu lieu au château de Chantilly (terminée en octobre 2022), A la cour des petits Valois est un joli ouvrage, clair et bien mis en page.
Les explications relatives au contexte  sont bine indiquées sans être trop lourdes : François 1er demandant les portraits de tous ses enfants à son portraitiste, Jean Clouet.
De même, on en apprend un peu plus sur Jean Clouet, son fils François qui a pris la relève (collection encore plus complète)  et les peintres qui ont travaillé dans l’atelier à leur suite,  des portraitistes moins célèbres comme Germain Le Mannier ou Jean Decourt.

Ainsi on voit comment la commande de portraits évolue :

« La série de portraits d’enfants conservés à Chantilly éclaire la façon dont les commandes royales ont contribué à la diffusion d’un genre et à la prolifération de dessins au XVIème siècle. Les nombreuses actualisations demandées par les souverains régnant permettent de suivre l’évolution physique de leur progéniture. Et lorsqu’ils sont absents, Clouet reprend d’anciens portraits qu’il vieillit. A la suite de la défaite de la bataille de Pavie en 1525, François Ier est prisonnier de l’empereur Charles Quint. Après un an de captivité, il est libéré contre des concessions importantes. Le Traité de Madrid, en 1526, lui impose de livrer ses deux fils aînés, le dauphin François et son cadet, le futur Henri II. Les princes demeurent otages en Espagne pendant plus de quatre ans. Ils sont libérés le 1er juillet 1530. Durant cette période, Clouet continue de mettre à jour les portraits. »

Les enfants adoptent des postures dignes, tels de petits adultes mais certains portraits sont assez troublants comme ce portrait de l’enfant malade, le futur Henri III

(Henri (Alexandre-Edouard) de France, duc d’Orléans, puis d’Anjou, futur Henri III, roi de France et de Pologne (1551-1589) par Germain Le Mannier)

© RMN - Grand Palais

Celui-ci, François II ( Francoys daulphin de France en leage de huict ans et cinq mois au mois de juillet lan 1552)

© RMN - Grand Palais

Cet enfant, avec une petite raquette, est le futur Charles IX (Charles Maximilian duc d’Orléans en leage de deux ans lan 1552 au mois de juing (h. d. , encre) ; Charles IX enfant (sur le carton de montage)

© RMN - Grand Palais

Marie Stuart, portrait commandé par Catherine de Médicis : (Marie royne descosse en leage de neuf ans et six mois lan 1552 au mois de juillet =. La robe et les bijoux ont été dessinés et ajoutés par un autre artiste.

© RMN - Grand Palais

Henri de France duc d’Orléans, futur Henri II (1519-1559) » (vers 1540-1545) par François Clouet – Musée Condé (Chantilly)

En bref, un excellent aperçu du portrait à la Renaissance.

 

 

 

Clouet. À la cour des petits Valois

Les Carnets de Chantilly

Mathieu Deldicque

ÉDITIONS FATON
96 pages
Format : 21 x 21 cm
60 illustrations
Reliure cartonnée – 22 €

 

Sur Chantilly et le musée Condé : 

Cabinet d’arts graphiques du Château de Chantilly
Domaine de Chantilly
7 rue Connétable Château – 60500 Chantilly
Tél. : 03 44 27 31 80

 

Arts d’hiver – 39

 

Lennart Helje, (1940-2017), est un peintre et illustrateur suédois connu pour ses cartes de Noël et ses elfes, les « tomtes »,  accompagnés d’animaux, dans des paysages enneigés.

 

 

Le Tomte, est une sorte de gnome suédois, un elfe de maison aussi appelé « nisse » en Norvège. Il vit dans les fermes et aide à la bonne santé des animaux. Tout ce qu’il demande en échange de ses services, c’est un bol de porridge  avec du beurre, servi   durant la nuit de Yule. Mais attention à vous si vous ne donnez pas au tomte son bol de porridge ! Il vous jouera des mauvais tours (cela fait penser aux brownies celtiques – partout il y a des légendes « d’elfe de maison », ce n’est pas une invention).

 

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Arts d’hiver – nouvelle saison – 38

Parce la date officielle  de l’hiver approche, je lance une nouvelle saison d’Arts d’hiver,  avec, pour commencer  :

Margaryta Yermolayeva née en 1966 en  Russie a grandi en Ukraine. Diplômée  de l’Odessa State Art School, elle expose beaucoup. En 2003, elle part aux USA et reprend sa carrière artistique.  Elle utilise l’acrylique, l’huile, et l’aquarelle en les mélangeant.

FB 

 

Print Art Print featuring the painting To Grandmother's House We Go by Margaryta Yermolayeva

 

Print Art Print featuring the painting Cats Dancing On Halloween by Margaryta Yermolayeva

 

Print Art Print featuring the painting The Sisterhood by Margaryta Yermolayeva

Premières lignes – 12/12

 

Premières lignes 

 

J’avais entendu parler de La bibliothèque de minuit et, puisqu’il y était question de livres entre autres, j’avais envie de le lire. C’est chose faite.
Nous suivons Nora Seed, la trentaine, qui traverse une période dépressive et … décide de se suicider car elle estime avoir « raté sa vie ». Incroyable : elle ne meurt pas mais se retrouve dans un lieu qui ressemble à une bibliothèque, en compagnie Mme. Elm (la bibliothécaire qui l’avait aidée dans son collège). Nora comprend alors que quelque chose cloche. Mme. Elm  lui  propose de choisir une vie qu’elle aurait aimé vivre. Où ? Mais en choisissant l’un des nombreux livres présents ! Car il existe  une multitude de vies parallèles avec des possibles multiples…
C’était une idée de départ et, même si je n’ai pas apprécié du tout que le thème du suicide soit abordé de façon aussi légère, j’ai accroché au concept. D’ailleurs, l’indice des univers parallèles se trouve dans la vie (la première) de Nora puisqu’elle travaille dans une boutique nommée La Théorie des Cordes — lesdites cordes ne faisant référence qu’à celles des instruments mais à la physique quantique (dont la possibilité de l’existence des univers parallèles).
J’ai continué avec l’exploration des « premières vies » et je me suis assez vite lassée. Le reste est une répétition sans beaucoup d’imagination, assez moralisatrice (« attention, là, elle en fait trop, elle va avoir des problèmes… » la vilaine est devenue célèbre et pas sympa ! tiens, elle prend de la drogue, c’est pas bien » etc, etc..). On a compris où voulait en venir l’auteur et il ne fait pas dans la délicatesse. Pour dire les choses clairement, le message est lourdingue.
Et puis, on se demande quel est le sens de tout ça : parmi ce que Nora aurait pu faire ou devenir, il y a   star de rock, glaciologue, nageuse olympique, mère de famille ou baroudeuse… Mais non, elle n’a rien fait de tout ça, rappelez-vous : à tout juste 35 ans, elle a raté sa vie, nous a dit l’auteur. Mais qui a décidé qu’une vie était ratée ? et selon quels critères ?
Bref, on comprend vite aussi quelle va être la fin (heureuse, bien entendu).
J’ai fini le roman, un peu agacée. Je tiens quand même à  parler du fait que la dépression de Nora soit aussi mal abordée. Quant au fait que se suicider puisse être résolu par un effet pseudo-magique, ça m’a mise mal à l’aise. La dépression tue et ne se règle pas avec des conseils sortis de ce genre de bouquin – ni même avec une montagne de bouquins, seraient-ils issus d’une bibliothèque de minuit…

La bibliothèque de minuit par Haig

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Premières lignes – 7 déc

 

Premières lignes 

 » Mme. Habib sur le trottoir, en chemisier malgré le froid, tend le bras pour éloigner sa cigarette, l’autre est replié sous sa poitrine. A la fois raide et frissonnante, elle examine la vitrine de son salon comme si elle cherchait à en percer le mystère. Les lettres blanches de l’enseigne, l’immense poster sur lequel une femme coiffée comme Louise Brooks a l’air de regarder ses pieds, la liste d s tarifs sur la porte en verre. Et, à l’autre extrémité; tout en bas, inutile et solitaire dans son vase transparent, une tige de bambou qui n’a jamais poussé de plus d’un centimètre.
— C’est le nom qui ne va pas. Cindy. la fille de l’ancien propriétaire s’appelait comme ça. C’était à la mode en 1982 mais aujourd’hui ça ne dit plus rien à personne. « 

Clara travaille au salon Cindy coiffure qui appartient à Mme. Habib en compagnie de Nolwenn. Elle mène une vie de routine. Tous les jours, les mêmes personnes, clients ou pas,  passent discuter avec Mme.Habib qui les écoute. Nolwenn se trompe un peu dans ses coupes, au grand dam de la patronne qui la reprend,  raconte comment elle a encore raté son permis de conduire.
Clara a une vie tranquille qu’elle partage avec JB, le sosie de Flynn  Rider (dans Raiponce ). Tout le monde lui conseille de ne pas lâcher ce gars ; il est bien pour elle, il exerce le métier de pompier, il a tout pour plaire. D’ailleurs, c’est aussi l’avis des parents de Clara qui attendent le mariage des deux jeunes gens. Clara est jeune (23).
Et sans le savoir elle-même, elle s’ennuie…
Un jour, un client qu’elle n’avait jamais vu (le salon est mixte) vient pour une coupe. Il laisse un livre. Elle n’a pas le temps de lui redonner, l’empoche et n’y prête pas attention pendant quelques mois.
Jusqu’au jour où, désoeuvrée, elle ouvre le livre. C’est une édition de poche de Marcel Proust qu’on peut tous et toutes avoir en tête.

Au début, Clara ne sait que penser de sa lecture : les phrases sont longues (Proust, n’est-ce pas?). Et puis, elle a perdu l’habitude de lire. Mais finalement, elle s’immerge dans ce premier tome, commande le second  à la librairie de la ville et entame un long processus qui annonce un changement. Ou un accomplissement.

Clara lit Proust est un roman bien construit, qui observe les relations entre les gens, les petits gestes du quotidien avec une acuité étonnante. C’est bien écrit, souvent amusant et tendre. J’ai vraiment apprécié ce roman qui m’a presque donné envie de relire Proust (quelque chose que je n’ai pas fait depuis mes études).
Une jolie madeleine que je conseille.

Clara lit Proust par Carlier

 

 

La brume des secrets : une belle aventure artistique

Je prends un peu de temps aujourd’hui pour parler d’un projet auquel j’ai contribué pour la partie visuelle (et peut-être, dans les encouragements).

En effet, aujourd’hui sort le deuxième livre en auto édition d’une autrice qui est tout simplement ma mère. Pour ce qui est son premier vrai roman de fiction, elle a choisi le début du vingtième siècle, sur fond de brumes écossaises.
Il s’agit d’une romance historique avec un zeste de fantastique…

Je connais le projet depuis quelques années et les petites difficultés qu’il a pu rencontrer ; le manuscrit avait été accepté dans une petite maison d’édition sérieuse mais le Covid étant passé par là, il y a eu faillite et fermeture, hélas.
Finalement, l’idée de l’auto édition a fait son chemin et le voilà :

Pour la parution, j’ai fait des petites vidéos et autres reels pour les réseaux :

Sinon, le roman est disponible ici (en version papier) et dans les jours qui viennent en EBook.
C’est une belle aventure et je suis très fière d’y avoir un peu participé.