Premières lignes — 9 janvier

J’y arrive, voici les 1ères premières lignes de l’année 2023 !

 » Réveillez-le, ordonna James.
immédiatement, le matelot souleva le seau en bois et en jeta le contenu au visage de l’homme affalé et enchaîné devant eux.
L’eau fit l’effet d’une gifle à Marcus qui sortit alors l’inconscience en toussant et en reprenant bruyamment son souffle.
Même ruisselant, entravé et brutalisé, il conservait son port altier, tel le preux chevalier d’une tapisserie ancienne. Typique de l’arrogance des Stewards, pensa James. « 

Une lecture un peu facile pour commencer l’année avec de la fantasy qui ne va pas révolutionner le genre. Mais le roman se laisse lire.
L’intrigue se déroule à Londres, fin 19ème . Sur les quais, nous découvrons Will Kempen, adolescent qui semble mener une vie rude. Nous apprenons vite qu’il est en fuite et que  sa mère a été assassinée dans des circonstances mystérieuses. Très vite, l’action se met en place : Will est poursuivi, attrapé, délivré par Violet, une jeune fille de son âge, elle-même issue de la famille de ses ravisseurs. Mais les choses se compliquent lorsque le navire sur lequel est emprisonné Will est aussi attaqué par d’étranges combattants vêtus de blanc, qui semblent sortis d’une autre époque : les Stewards.
On apprend, une fois Will délivré, qu’il pourrait être « l’élu »  et le descendant de la Dame des Stewards, les défenseurs de la Lumière qui livrent un combat depuis de longs siècles contres les adeptes du Roi obscur, les Lions.
Le mal contre le bien, c’est un peu cliché mais c’est c’est une recette qui fonctionne bien.
Par contre, le livre est un peu long et l’action du début s’essouffle vite. Il faut attendre la toute fin pour assister à des rebondissements intéressants. Entretemps, il est un peu dommage que les personnages ne soient pas plus fouillés. Ils sont tous intéressants (Will, Violet ou la troisième, Katherine, largement négligée).
L’autrice a également tendance à se débarrasser des personnages secondaires (et hop, ils sont tous morts), ce qui ne laisse plus grand monde pour interagir vers la fin du roman.
Là aussi, j’ai regretté ce genre de choix.
Malgré cela et des maladresses dans l’écriture des points de vue parfois, j’ai passé un moment plutôt agréable même si je ne suis pas certaine de bien me souvenir du livre dans quelques mois…

Dark Rise, tome 1 par Pacat

 

 

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4 réflexions sur “Premières lignes — 9 janvier

  1. Le genre de livre qui a beaucoup de succès et une très belle couverture, mais que je vais m’abstenir de lire. Ca fait partie de ces bouquins dont je sais que je n’en garderais pas grand souvenir par la suite, et qui me gênera probablement sur certains points : l’élu, le manichéisme, la potentielle romance… Bon, ça peut être sympa mais j’ai déjà tant d’autres livres à lire !

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    • Apparemment, j’ai vu pas mal de personnes « déçues » sur Babelio et râler : elles avaient acheté le bouquin juste pour la couverture (qui est sympa mais bon… ) et trouvaient que c’était cher pour pas grand chose !
      En même temps, à quoi s’attendre de plus ?
      Je dois dire que je l’ai trouvé à la bibliothèque, je n’avais pas envie de me casser la tête mais c’est un peu le genre de roman qui ne reste pas.

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      • Le nom de l’autrice fait vendre, de ce que j’ai compris, et beaucoup achètent parce que la couverture leur plaît (je ne leur jette pas la pierre, ça m’arrive aussi, mais je suis devenue de plus en plus méfiante avec le temps). Je te rejoins donc : à quoi s’attendre de plus ? Il peut y avoir des livres avec de belles couv et un super contenu, mais il faut toujours se méfier !

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