Premières lignes – 16 janvier

Premières lignes 

 » Si vous demandez à six moines différents quel dieu règne sur la conscience des robots, vous obtiendrez sept réponses différentes.
La plus populaire, parmi le clergé comme chez les laïcs, affirme qu’il s’agit de Chal. De qui dépendraient les robots sinon du dieu des constructions ? « 

Dans ce monde, nommé Panga, il y a longtemps on a frôlé la catastrophe à cause des folies humaines (consommation, production, industrialisation à outrance). Mais voilà : les robots, qui ont accédé à la conscience, sont tous partis un jour, passant un pacte avec les êtres humains : qu’ils seraient toujours accueillis en paix s’ils revenaient. Le temps a passé. Les humains vivent en petits groupes, proches de la nature.  Les robots sont des mythes.
Dex est moine ; sa vie devrait être parfaite mais non ! Iel est en pleine crise existentielle. Que faire de sa vie ? Quel but lui donner ? Alors Dex va devenir moine de thé, un genre de moine qui arpente les routes et s’arrête dans les villages pour écouter les gens et leur offrir la tasse de thé/infusion qui convient à chaque personne. Au début, Dex a un peu de mal. Puis iel s’adapte. Une fois encore, sa vie devient formidable. Mais la sérénité n’est toujours pas là. Et Dex s’enfonce dans la nature profonde. Et un jour, c’est la rencontre : un robot ! Omphale a décidé de parler aux humains. De là, commencent des conversations passionnantes, des échanges émouvants. (« Tu n’as pas besoin de justifier ni de mériter ton existence, tu as le droit de te laisser vivre », souligne Omphale à Dex – comme ça sonne juste…)
Une fois encore, Becky Chambers fait mouche. J’ai particulièrement aimé ses trois romans (un beau coup de coeur pour « L’espace d’un an ») et j’ai retrouvé dans cette novella les mêmes qualités (ses personnages sont aussi excellents).
Un regret : que cela soit trop court !

 

Un psaume pour les recyclés sauvages par Chambers

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2 réflexions sur “Premières lignes – 16 janvier

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