Premières lignes – 1 er février

Premières lignes ou plus exactement « premières cases » pour changer un peu.

 

 

Et oui, il s’agit du tome 8 de L’Atelier des sorciers. En fait, j’ai rattrapé mon retard (inexplicable) et j’ai lu d’affilée les 7, 8 et 9 (avec une relecture en diagonale du 6 parce que, le temps passant, j’avais oublié un peu certains détails).

Manga - Manhwa - Atelier des sorciers (l') - Collector Vol.8

Résumé « Après avoir réussi leur examen à l’Académie, Coco et les autres apprenties sorcières sont de retour à l’Atelier. C’est alors qu’arrive Tarta, qui propose à Coco et à ses amies de l’aider à tenir un stand lors du grand festival annuel des sorciers, la Fête de la Nuit d’argent. Excitées comme des puces à l’idée de prendre part à ces festivités, les petites sorcières entament les préparatifs. Alors que Coco accompagne Tarta voir son grand-père à l’hôpital, elle recroise le chemin de Kustas, le petit garçon qui s’était blessé lors de l’incident près de la rivière… »

 

Kamome Shirahama prend tout son temps, dorénavant. Et, si dans le tome précédent nous avions eu des révélations sur le passé de Kieffrey et son amitié avec Olugio (les deux maîtres sorciers de l’atelier), cette fois c’est une nouvelle orientation qui est pris.  Nous retrouvons Tarta, plus heureux et épanoui depuis qu’il s’est autorisé à devenir un sorcier mais aussi le jeune Kustas, qui s’était blessé lors de l’incident près de la rivière.
La mangaka s’attarde sur les origines de Kustas, son père adoptif, Dagda. Elle en profite pour aborder l’inégalité sociale, pour évoquer aussi la médecine (avec un parallèle avec la magie puisque les deux ont le but d’améliorer les choses. La question du handicap, via celui de Kustas, est présente.
En fait, j’ai quand même eu l’impression qu’on s’éloignait un peu de l’intrigue principale — Kamome Shirahama nous emmène effectivement sur des chemins tortueux et de traverse depuis quelques tomes — avec un peu moins d’intérêt dans ce huitième. J’ai un peu la crainte que la série ne s’allonge à cause de ces détails sans cesse rajoutés même si, d’un autre côté, j’aime beaucoup découvrir toutes les facettes de ce monde, de la magie et les nouveaux personnages.
Disons que ce tome 8 n’est peut-être pas le plus passionnant mais qu’il sème des éléments importants pour la suite (beaucoup de mystères ici et là)

Que dire d’autre sinon que sur le plan visuel, le résultat est toujours aussi somptueux ?  C’est un dessin que j’aime particulièrement. Et les éditions collector sont magnifiques, je confirme.
L’atelier des sorciers est une réussite ; vivement la suite !

 

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Le printemps de l’art – 17

Cette fois, je me suis amusée à remonter le temps avec des illustrations qui me rappellent  mon enfance. Mais, puisque l’héroïne dont il va être question est presque intemporelle, je pense que cela parler à pas mal de monde :

Fantômette et le secret du désert

Je suis donc retombée cette semaine, dans un grand moment de spleen passager dû au confinement, sur un site consacré à … Fantômette ! 

Fantômette, c’est une série de romans jeunesse écrite par Georges Chaulet de 1961 à 2011, et publiée dans la fameuse collection de la Bibliothèque Rose.

Écolière brillante dans la ville  de Framboisy, Françoise Dupont mène une double vie car la nuit, elle devient Fantômette, justicière masquée. Elle parle un nombre considérable de langues, connaît la lecture labiale. Ficelle et Boulotte, ses deux meilleures amies, ne savent pas qu’elle est Fantômette. Son chat s’appelle Méphisto. Le journaliste Œil-de-Lynx (de son vrai nom Pierre Dupont) fait partie des rares personnes à connaître son identité secrète.
Dans nombre d’ouvrages de la série, le lecteur lui-même n’est pas informé explicitement de l’identité de l’héroïne : il est amené à deviner ce mystère, que les meilleures amies de Françoise sont incapables de résoudre (source)

Fantômette a été illustrée par plusieurs dessinateurs dont Jeanne Hives, Josette Stéfani, Philippe Daure et Laurence Moraine.

 

Le style Jeanne Hives – 1961 – 1970

 

Le style Josette Stefani – 1971 – 1990 
(celui que je préfère, très pop art – )

Fantômette Chez Le Roi Illustrations De Josette Stefani   de georges chaulet

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Petit détail : en 1981-82, c’est Anne Hoffer qui illustre, remplaçant Josette Stefani 

Les éditions originales de Fantomette. - Page 3 Faneo418

Les éditions originales de Fantomette. - Page 3 Faneo417

 

Le style Philippe Daure – 1991 – 1995

 

 

Et, enfin, depuis 2010, Laurence Moraine 

On peut citer d’autres illustrateurs comme Matthieu Blanchin dans les années 90 ou Patrick Killofer dans les années 2000 mais ils sont plus anecdotiques (et je suis moins fan). Plus de détails dans le dossier :

Les 50 ans de Fantômette dossier

Le site 

Thème : Continent

 

Continent (un livre d’un continent différent du vôtre)

 

J’ignore si c’est le fait de m’être replongée dans mes vieilles éditions de SF (couvertures Presses Pocket dont je parle ici) ou si c’est une vague de nostalgie due à Valérian -(qui est, contrairement à ce que certains esprits un peu obtus propagent, un sacré bon film… – du moins si l’on sait y voir toutes les références de SF qui s’y cachent – on en reparle dans 10 ans, comme pour le « 5ème élément » )- mais quand j’ai cherché « un livre qui se déroule sur un autre continent« , une seule idée m’est restée: si on part, partons loin, sur des continents inconnus ….et extra-planétaires.

Direction la planète géante de Majipoor
Le cycle de Majipoor est une série mêlant fantasy et science-fiction (science fantasy). Le 1er tome a été publié en 1980.

Majipoor est une planète gigantesque où des colons humains se sont installés après avoir quitté la Terre. Ce monde géant et fantastique sert de cadre à la série de romans écrits  par  Robert Silverberg.

Initié par « Le château de Lord Valentin », le cycle de Majipoor offre un cadre splendide et vaste (les continents sont gigantesques)

Les humains qui s’installent sur cette planète doivent composer avec les indigènes : les Piurivars, appelés communément changeformes ou métamorphes en raison de leur faculté à modifier leur apparence,

D’autres races extra-terrestres intelligentes arrivent sur Majipoor,  puisqe  les humains ne sont pas assez nombreux pour remplir les immensités de la planète :

-les Vroons, minuscules créatures possédant de nombreux tentacules, un bec et des yeux dorés ;

-les Skandars, géants hirsutes à quatre bras ;

-les Hjorts, à la peau grumeleuse couleur de cendre, à l’allure de crapaud et à la bouche remplie de cartilages masticatoires plutôt que de dents ;

-les Ghayrogs, créatures d’allure reptilienne, mais en réalité mammifères ovipares ;

-les Liis, une race à la tête large, à la peau noire et possédant trois yeux rouges ;

– les Su-suheris bicéphales

Géographiquement, Majipoor est formé de trois continents :

Alhanroel est le plus grand et le plus peuplé, Zimroel compte quelques grandes cités au milieu de forêts gigantesques tandis Suvrael, le continent du Sud, n’est qu’un vaste désert torride.

La géographie de Majipoor

version BD:

Dans le cycle de Majipoor, Silverberg nous fait découvrir un monde dépaysant tout en abordant des questions bien humaines (quête de l’identité, de soi-même; pacifisme; pouvoir et institutions, etc…)

« Avec Majipoor,  Silverberg a puisé dans l’histoire de l’humanité et dans sa culture ethnologique pour en tirer un monde incroyablement éloigné de la sf classique », argumente Gérard Klein dans sa préface au premier volume. En effet, institutions aristocratiques, magie et sorcellerie, bande de saltimbanques parcourant la planète, dès les premières lignes, le lecteur comprendra pourquoi l’ambiance médiévale de Majipoor, n’échappe à personne. Et qui dit médiéval, dit Fantasy. Et la SF dans tout ça ?

On compare souvent Majipoor à l’oeuvre d’un autre grand de la science-fiction, Jack Vance, qui cultive aussi depuis ses débuts, un goût marqué pour le dépaysement (cycle de Tschaï, (Le Chasch 1968, Le Wankh et le Dirdir en 1969, et le Pnume 1970), (source )

C’est aussi ce qui m’avait amené à lire « Le château de Lord Valentin » (et donc, à me faire happer par cet univers): étant tombée quasi en amour des romans de Jack Vance quand j’avais 14/15 ans, j’avais cherché un univers aussi passionnant. « Le Château de Lord Valentin » venait alors de paraître (nous sommes dans les années 80) et, logiquement, je m’embarquai alors pour un voyage direct pour Majipoor.
Entre fantasy et SF, le cycle de Silverberg est dense et intelligemment pensé.

Je ne peux que le recommander ( à lire aussi en BD).

 

 

Hellfire club/ Club des Damnés – Earth 10005/ Xmen films #3

Le Conclave des Cardinaux :

À l’échelle internationale,  l’ensemble des vingt Lords / Lady Cardinaux majeur(e)s se rassemblent régulièrement dans ce que le Club appelle le Conclave des Cardinaux, ou tout simplement le Conclave, parfois appelé le Conseil des Vingt. Après la mort de Sir Gordon Phillips, ex-Lord Impérial du Club des Damnés, en 1983, le Conclave fut créé pour superviser l’organisation internationale du Club des Damnés, gérer son administration centrale et, surtout, pour coordonner les actions des différentes branches à un niveau mondial.

 

 

Après les évènements de 1983, Emma Frost, Harry Leland et Shinobi Shaw décidèrent que le meilleur moyen pour éviter de nouvelles attaques internes entre les différents membres du Club, était encore d’en préserver l’anonymat. Ainsi, aucun Lord / Lady Cardinal/e du Conclave ne connaît l’identité des autres. Ils peuvent connaître celle de leurs Lords / Lady mineur/e/s affilié/e/s, mais pas celle des Cardinaux au même niveau qu’eux, ni celle des Cardinaux mineurs indépendants.
Lors des réunions, les Cardinaux portent un masque qui dissimulent leur identité. Ils portent également des micros qui déforment leurs voix et ils sont vêtus de longues robes noires avec des capuches. Chacun a son siège attribué, peint d’un logo représentant sa ville de prédilection (souvent le drapeau du pays où se situe la ville). Entre eux, les Cardinaux s’appellent donc Lord Paris ou Lady New York. Au niveau des membres, il existe une parité totale : dix hommes et dix femmes. Les seules membres non masqués sont les trois Magistrats Impériaux qui président et dirigent les réunions. Chaque Cardinal/e dispose d’une voix qui lui permet d’aborder le sujet de son choix et de voter, même si toute décision peut être brisée par le Triumvirat.

L’un des soucis majeurs du Conclave est de maintenir un équilibre entre ses membres, pour éviter une guerre interne. Voilà pourquoi son organisation change souvent. Aujourd’hui on compte :
– 4 membres s’occupant de l’Europe.
– 6 membres s’occupant de l’Asie et de l’Océanie.
– 4 membres s’occupant du continent américain (dont 2 pour l’Amérique du Nord et 2 pour l’Amérique du Sud)
– 3 membres s’occupant du Moyen Orient, du Maghreb et de l’Afrique du Nord.
– 3 membres s’occupant de l’Afrique Centrale et du Sud.

Le Triumvirat et les Magistrats Impériaux

Au sommet de la hiérarchie du Club des Damnés et au plus profond de ses secrets, se trouve le mystérieux et puissant Triumvirat. Véritable chef du Club dont découlent toutes les décisions, le Triumvirat est cependant méconnu voire légendaire pour la plupart des membres. Seuls les Cardinaux ont un rapport régulier avec les membres du Triumvirat, et encore, uniquement via les Magistrats Impériaux, véritables extension du Triumvirat. Le Triumvirat aime en effet à s’entourer de fausses rumeurs, à cultiver les légendes sur son compte et se dérober sous les secrets et les énigmes. Il est cependant connu que les membres du Triumvirat participent au Conclave dissimulés parmi les Cardinaux. Par exemple, une légende tenace, et entretenue par le Triumvirat lui-même à son sujet, est que celui-ci n’existerait …..pas mais que le Club serait dirigé de manière collégiale par les Magistrats Impériaux.

Ainsi, si le Club obéit à une hiérarchie assez stricte, les Magistrats Impériaux ont néanmoins tout pouvoir pour intervenir à n’importe quel niveau du Club. Étantles émanations du Triumvirat, ils peuvent briser n’importe quelle décision, faire et défaire n’importe quel membre du Club.
Ils sont eux-mêmes divisés en deux corps : les Séniors, au nombre de trois ; et les Juniors, dont le nombre varie et dont les pouvoirs découlent des Séniors. Pour plus de simplicité, les membres du Club utilisent peu le titre complet de Magistrat Impérial Sénior ou Junior, mais utilisent le titre de chaque Magistrat.
Si les Magistrats Impériaux Séniors possèdent chacun leurs attributions propres, ils partagent également trois fonctions communes : la sécurité du Triumvirat, le lien avec le reste du Club et le renseignement / espionnage. Ils sont ainsi à la tête de vastes réseaux d’espions, d’agents secrets, de voleurs et d’assassins, chargés de maintenir la sécurité et les ressources du Triumvirat.

 

Les Magistrats Impériaux Séniors sont :

le Héraut – Faveurs & Secrets : le Héraut est tout simplement chargé de distiller les faveurs et les secrets du Triumvirat auprès des autres membres du Club. C’est essentiellement lui qui fait et défait les positions au sein du Club. Au niveau de la sécurité, le Héraut est chargé de la préservation des secrets du Triumvirat. Il est ainsi à la tête d’un vaste réseau de hackers chargés de conserver les secrets du Club. Lors des réunions du Conclave, le Héraut s’occupe de la présidence et des prises de parole.
la Sentinelle – Opérations & Menaces : la Sentinelle est chargée de l’administration centrale du Club ainsi que de la logistique et de la tactique pour le Triumvirat. C’est la Sentinelle qui répartit les ressources du Club entre les différentes branches. Elle a également pour tâche d’éviter les détournements de fonds et est donc essentiellement chargée de la sécurité financière. Ce rôle de financier central lui permet également de détecter les menaces et dangers éventuels contre le Triumvirat. Lors des réunions du Conclave, la Sentinelle est chargée du bilan financier et de la comptabilité.
-l’Ecuyer – Publicité & Propagande : l’Ecuyer est le porte-parole du Triumvirat à l’extérieur du Club. Il est donc chargé de l’image du Club, de sa publicité et de sa promotion. C’est lui qui peut décider si oui ou non, une organisation peut rentrer dans le Club. Il est également chargé des communications internes du Club. Au niveau sécurité, le rôle principal de l’Ecuyer est de protéger les opérations du Club, de les camoufler. Enfin, il sert de recruteur pour le Triumvirat.

 

Les rôles des Magistrats Impériaux Juniors sont eux moins définis, plus fluctuants et dépendent des Magistrats Séniors. Cependant, il y a quelques positions plus ou récurrentes :
-les Châtelains, situés sous les ordres de l‘Ecuyer, sont chargés de l’accueil des invités lors des réunions et évènements organisés par le Triumvirat. Ils sont également chargés de la sécurité et de l’organisation lors de ces soirées. On compte ainsi plusieurs Châtelains, chacun s’occupant d’un ou plusieurs Clubs. L’Ecuyer n’hésite d’ailleurs pas à jouer sur les dissensions entres les Châtelains, privilégiant les uns puis les autres. Les Châtelains sont souvent des mutants doutés de pouvoirs de manipulation comme la pathokinésie ou l‘illusion leur permettant de maintenir un certain calme chez leurs hôtes, ou de pouvoirs physiques comme des capacités surhumaines leur permettant de faire face aux éventuelles menaces.
les Témoins :sont tout simplement chargés des l’espionnage interne du Club. Ainsi, ils se dissimulent au sein des Branches du Club en occupant des fonctions subalternes, comme employé de ménage ou escort-girl/boy, leur permettant de circuler librement sans attirer l’attention. Ou bien, au contraire, ils montent rapidement les échelons de la hiérarchie interne d’une Branche, pour occuper une position élevée, mais toujours secondaire – comme assistant personnel d’un/e Cardinal/e, qui leur permet d’avoir accès aux secrets internes de la Branche qu’ils espionnent. Quoiqu’il en soit, tous les Témoins sont hautement entraînés à l’espionnage, à l’infiltration et au détournement d’informations. Ils sont souvent choisis parmi les mutants possédant des pouvoirs de métamorphose, d’invisibilité ou des talents psychiques comme la télépathie.
les Pages :sont les gardes du corps du Triumvirat, sous les ordres de la Sentinelle. Ils sont souvent habillés de costumes plus ou moins fantaisistes, mais en réalité, il s’agit de combattants entraînés et dangereux équipés d’armes dernier cri. Les mutants recrutés par le Triumvirat pour servir de Pages sont souvent dotés de pouvoirs physiques faisant d’eux de formidables combattants.
-les Mains du Triumvirat désignent l’ensemble des agents secrets chargés de missions diverses et placés sous un contrôle conjoint des trois Magistrats Séniors, comptant surtout des voleurs, des assassins, des mercenaires et des hommes de main.
-les Questeurs sont les huissiers, les clercs et les notaires du Club placés sous un contrôle conjoint des trois Magistrats Séniors. Ce sont également des faussaires hautement qualifiés.

 

 

 

 

 

A suivre:
Hellfire club/ Club des Damnés – Earth 10005/ Xmen films – composition et organisation (suite et fin)-Traduction, Recherches, Réécriture: Lord Chours

« Sept Détectives » – Références des personnages – BD

Qu’est-ce que c’est?

« Sept Détectives » est une BD de Herik Hann (au scénaro) et Eric Canette (au dessin) – mise en couleur de Lou, parue chez Delcourt en 2012 dans la série « Sept »

La particularité de cette série de BD réside dans le fait que  chaque récit (one shot) se déroule à une époque et dans un genre qui varie d’un album à l’autre (historique, fantasy, SF, etc…) ; le seul point commun est le nombre de personnages : sept.

Le dernier de la collection est « Sept mages » (prévu pour avril 2016, oui, on y arrive, d’où sujet d’actualité, merci Lord Chours – note de Lady Butterfly)

Sept détectives:résumé

« Londres, 1920. Une série de meurtres atroces frappe la ville. À chaque nouvelle victime, non loin des corps, Scotland Yard retrouve une liste de sept noms : ceux des sept plus grands détectives connus de par le monde, invités à participer à l’enquête… par le tueur lui-même. Malgré le scepticisme général face aux menaces du criminel, ces derniers acceptent de relever le macabre défi »

 

Personnages:

Miss Adélaïde Crumble
Description :
Institutrice à la retraite vivant dans un petit village du nord de l’Angleterre, près de la frontière écossaise (« elle habite si loin au nord que ça fait quasiment d’elle une écossaise » dixit le Capitaine McGill).
Surtout célèbre dans son village et les environs pour avoir résolu quelques crimes que laissaient perplexes les forces de police.
Référence : Miss Marple d’Agatha Christie
Points communs :
– le  « Miss » pour commencer.
-elle vit dans un petit village imaginaire de la campagne anglaise.
– c’est une « détective en fauteuil »( en anglais : armchair detective) un peu comme Miss Crumble.
– une vieille fille caustique, curieuse, sachant tout, entendant tout : la parfaite détective à domicile.( une description souvent donnée pour Miss Marple, pouvant correspondre, sans l’âge)
Divergences :
– essentiellement l’âge: Miss Crumble est une jeune femme, pas une vieille fille, même si elle en prend le chemin.
– le métier de Miss Marple n’a jamais été évoqué par Agatha Christie.

A lire à propos de Miss Marple : Jacques Baudou (avec la collaboration de André-François Ruaud), Les Nombreuses Vies de Miss Marple, Lyon, Les Moutons électriques, coll. « Bibliothèque rouge » (no 14),‎ 2009

Note: Un anime se nomme:

Agatha Christie’s Great Detectives Poirot and Marple (Agasa Kurisutî no meitantei Powaro to Mâpuru)

 

(à voir sur youtube)

 

Et voici Miss Crumble:

Frédérick Abstraight
Description :
Ancien inspecteur de la police de Londres. Devenu la « honte de toute la police britannique » après l’échec, il y a 15 ans, de son affaire la plus célèbre : l’Egorgeur de Greenhill qu’il a poursuivi pendant 5 ans sans jamais l’attraper.
Possède un goût immodéré pour l’opium et l’absinthe.
Référence : Frederick Abberline
Qui est-ce ?
Tout simplement l‘inspecteur chargé de l‘enquête sur Jack l‘Eventreur.
Points communs :
– outre le prénom commun, notons que leur nom de famille respectif commencent tous deux par Ab-.
– leur échec commun à attraper un tueur en série sanguinaire ayant défrayé la chronique.
– carrière similaire en tant qu’officier puis inspecteur de police au sein de la London Metropolitan Police.
Divergences :
– Frederick Abberline n’a pas connu de chute. Après l’affaire de l’Eventreur, il continua son travail dans la police jusqu’au 8 février 1892, où il reçut 84 décorations et récompenses. Puis il travailla comme détective privé pendant trois ans à Monte Carlo avant de devenir le directeur de la branche européenne de la célèbre Agence Nationale Pinkerton de Détectives d’Amérique, où il travailla pendant 12 ans.
– Dans la BD, Abstraight est présenté comme vivant seul (on le voit dormir seul) alors qu’Abberline a été marié deux fois. Il n’a cependant jamais eu d’enfants.

Dans la BD consacrée au personnage (Détective: A Cat in the barrel), Frédérick Abstraight  est la cinquième histoire de la série reprenant chaque protagoniste de « Sept Détectives »)Abstraight s’est lancé dans une croisade autodestructrice.(absinthe).

Inspecteur Martin Bec
Description :
Le plus jeune français à avoir été nommé à ce poste aux résultats impressionnants. Il est également présenté comme un personnage plutôt modeste, trouvant les précisions faites par McGill « trop élogieuses à [son] goût. »
Référence : Martin Beck :
  Qui est-il ?
Martin Beck est un personnage de fiction d’une série policière intitulée Histoire d’un crime qui compte dix romans écrits par Maj Sjöwall et Per Wahlöö entre 1965 et 1975. Détective de la police suédoise, il est le personnage principal de la série.
Points communs :
– le nom pour commencer : Bec pour la France contre Beck pour la Suède. Sans compter le prénom.
– les deux Martin sont jeunes et brillants malgré leur jeune âge : Martin Beck, le suédois, sort de l’Académie nationale de police à 28 ans, avec déjà une distinction et le grade d’inspecteur principal.
– ils sont tous les deux modestes et n’ont pas forcément beaucoup d’ambition (à vérifier pour le Martin français). Une chose que la Mme Beck suédoise reproche à son mari d’ailleurs (merci la Wiki).
– une description de Beck peut correspondre à Bec : « Insomniaque, il rumine sur les enquêtes en cours, comme au temps de sa première affaire où il a traqué le coupable pendant six mois. » Dans la BD 7 Détectives, Bec répète plusieurs fois ses conclusions, au grand dam d’Ernest Patisson qui le lui fait remarquer.
– Tous deux sont de gros fumeurs.
Divergences :
– la nationalité – Martin Bec est français quand Martin Beck est suédois.
– à ma connaissance, notre ami français n’a pas de vie de famille, contrairement au policier suédois, marié puis divorcé, et père de deux adolescents.
– Beck, en plus de la cigarette, est un grand buveur de café. On ne voit pas Bec en boire, mais de la bière, et lui est obsédé par les sandwichs jambon-beurre – il ne cesse d’en réclamer un tout au long de la BD.

Note: A propos de Martin Beck, une série TV existe, faite par la BBC.

Richard Monroe
Description :
De ses propres mots : « mon est Richard Monroe. Je suis de mauvais poil, j’ai la gueule de bois et… »
Présentation complétée par McGill : Monroe est une privé de Los Angeles, dont le travail lucratif lui a valu quelques articles de presse en raison des célébrités parfois impliquées dans ses enquêtes.
Référence : Philip Marlowe (même si on peut très bien y voir l’archétype du détective américain désabusé et alcoolique) :
Qui est-il :
Philip Marlowe est un détective privé vivant à Los Angeles et prenant vie sous la plume de Raymond Chandler (merci aux cours de fac pour la référence (Lord Chours)  –  Oui, Lord Chours, à pas mal d’années de décalage, nous avons eu les mêmes références – pour étayer le rayon « polar » en licence pro métiers du livre/libraire, pour moi (Lady Butterfly)
C’est le personnage typique de ce genre de roman noir apparu durant les années 20 où le détective privé est un observateur cynique et pessimiste d’une société corrompue.
Points communs :
– il y a un jeu sur leur nom Marlowe / Monroe.
– c’est évident, mais tous deux sont californiens.
– Monroe, comme Marlowe, répond aux caractéristiques du détective privé du roman noir : il est cynique, alcoolique et désabusé. Il se montre grossier et finit ivre trois fois durant la BD.
– deux autres traits de ressemblance m’ont frappé entre Dicky et Philip : leur attrait pour le café censé compenser leur abus d’alcool ; et le port de leur arme dont-ils ne se séparent jamais.
Divergences :
Étant tous deux des archétypes, il y a peu de différences entre eux. Si ce n’est que dans mon souvenir, on ne voit pas Marlowe finir aussi ivre mort que Monroe.
En outre, Marlowe est présenté par Chandler comme un idéaliste terni. Il est moralement intègre, ne se laisse pas embobiner par les femmes fatales et est révolté par la corruption américaine des années 40.
Pour l’instant, n’ayant pas lu la BD Détectives consacrée à Marlowe, je ne peux pas en dire plus.

 

 

Note(Lady B.) : A mon sens, Munroe est effectivement l’archétype du privé, issu du polar noir. Il me fait également penser à Sam Spade dans les romans de Dashiell Hammett (même profil). Pour la petite histoire, Raymond Chandler avait le même problème d’alcool que son personnage principal Marlowe….

Ernest Patisson
Description :
C’est un détective suisse installé depuis quelques temps à Londres qui a beaucoup voyagé et ramené toute sorte d’objets exotiques de ses voyages. Les chambres de sa maison où logent les « étrangers » (à savoir Miss Crumble, Monroe et Bec) sont d’ailleurs organisée par thème
Référence : pour moi : Hercule Poirot :
Points communs :
– la moustache : Patisson est dessiné avec une magnifique moustache et Poirot est obsédé par la sienne.
– Poirot est décrit comme un dandy, et c’est ainsi que Patisson est dessiné (il a sa canne et tout).
– ils sont tous deux courtois. Par exemple, Patisson se montre particulièrement poli avec Miss Crumble, une attitude qu’elle utilise pour se moquer de lui en « flirtant. » De même, il est choqué par une réflexion grivoise de Bec.
– Ils sont également pédants et imbus d’eux-mêmes.
– ils sont francophones.
– tous deux ne vivent plus dans leur pays, mais à Londres.
  Divergences :
– tout d’abord leur nationalité : bien que francophones, Patisson est suisse quand Poirot est belge.
– les raisons de leur venue à Londres : Poirot est forcé de quitter la Belgique à cause de la 1° guerre mondiale quand son pays est occupé par les Allemands. Il n’y a pas de raison particulière évoquée pour le déménagement de Patisson dans la BD (même si je n’ai pas encore lu la BD Détectives qui lui est consacrée). Pour l’instant, il ressemble plus à un globe-trotter qui s’est installé à Londres sans raison particulière.
– le côté amateur d’art aventureux de Patisson n’est pas partagé par Poirot, qui est au contraire plutôt casanier.

Patisson:

Poirot:

John Eaton & Nathan Else
Description :
John Eaton est un médecin retraité, compagnon de longue date de Nathan Else dont il chronique les aventures. Il se présente d’ailleurs lui-même comme « aide de camp du plus grand détective du monde. »
Nathan Else est tout simplement considéré comme le plus grand détective de son époque. Au vue de sa notoriété, McGill ne le présente que dans une souci d’égalité parfaite.
Référence : Sherlock Holmes & John Watson :
Points communs : ils sont nombreux :
– tout d’abord, le côté duo : l’un ne va pas sans l’autre, dans les deux cas. Les Johns servent à mettre en valeur la brillance de leur ami détective. John Eaton parle de sa « candeur légendaire » une expression qu’utilise régulièrement Sherlok Holmes pour s’adresser à Watson quand celui-ci fait une réflexion qu’il trouve stupide.
– les jeux sur les noms : Eat-on / Wats-on ; Else / Holmes ; l’emploi dédoublé du prénom John qui rime avec le nom de famille.
– John Watson et John Eaton sont tous les deux des médecins.
– Nathan Else et Sherlock Holmes sont les esprits les plus brillants qui soient… d’ailleurs, après un seul jour d’enquête, McGill dit très cyniquement, après avoir râlé sur l’inefficacité de ses services de police, qu’il voit « bien Else [leur] jeter le coupable à la figure dès la porte ouverte. »
– un autre point que partage Else et Holmes, c’est leur méthodologie : ils utilisent littéralement leur flair pour détecter des odeurs suspectes et récurrentes (Else est présenté comme le meilleur flair de Londres), ils n’hésitent pas à se déguiser et disparaissent souvent pendant des heures voire des jours pour résoudre leurs enquêtes tranquillement sans être dérangés. Après avoir trouvé la solution de l’énigme, tous deux réapparaissent comme des épiphanies pour apporter la solution aux ignorants mortels autour d’eux.
– ils sont tous les deux dépendants à la drogue et fument la pipe.
– enfin, point très important, Else comme Holmes possède une Némésis, un grand ennemi. Ces ennemis possèdent des noms semblables : Mortine pour Else et Moriarty pour Holmes. Tous deux sont confrontés à leur Némésis durant une ultime bataille où ils semblent mourir.
Divergences :
– Else revient réellement à la vie, c’est même le départ de cette affaire. Pour Holmes, c’est juste évoqué, mais certifié par Doyle.
– Holmes est un dépendant de longue date. Else ne le devient qu’après être « revenu à la vie. »
– la plus grande différence réside chez John Eaton. Mais, chut ! Spoiler

 

dessin : voydkessler

Rédaction, recherches et article de Lord Chours – 2016

Notes et recherches d’illustrations:  Lady Butterfly

Hellfire Club/Le Club des Damnés – Earth 10005 (Xmen films) #2

Organisation du Club

 

Petite introduction :

Le Club des Damnés est une organisation criminelle internationale dont le but est d’imposer la domination des mutants sur les humains – appelés Scans-plats. Mais plutôt que d’utiliser la force ou la conquête armée ouverte, le Club des Damnés préfère agir dans l’ombre, à travers son influence politique et économique. Ses membres cherchent donc à obtenir toujours plus de pouvoir politique, de ressources financières, etc. Ils exercent des chantages et des dettes, utilisent des pots-de-vin ou des menaces, manipulent les évènements politiques, et tous disposent des ressources financières et foncières importantes. Le Club des Damnés possède d’ailleurs une force paramilitaire privée, servant officiellement à la sécurité de ses lieux et membres, mais pouvant servir si besoin de force armée.
Le Club des Damnés est un lieu hautement secret et hiérarchisé. Apparaissant comme un club social ayant des branches à l’internationale et investissant dans le plaisir de ses membres, il est en réalité dirigé par une cabale secrète : le Triumvirat, qui exerce son pouvoir à travers ses Magistrats Impériaux, ses Lords et Ladies Cardinaux et les Conseils des Elus.

Hellfire_Club

Les différentes branches et les Conseils des Elus :

Organisation internationale, le Club des Damnés possède des branches dans plusieurs pays et villes du monde incluant : New York, Los Angeles, Londres, Paris, Tokyo, Hong Kong, Boston, San Francisco, Madrid, Vienne, Rome, Moscou, etc. Le plus souvent, ces branches prennent la forme de country-clubs, de clubs de restauration, de gentlemen’s club et autre organisation sociale, regroupant des personnalités riches, privilégiées et influentes du monde des affaires, de la politique et de la culture du pays en question. Ces organisations et clubs offrent ainsi toutes sortes de divertissements, de plaisirs, mais également d’aides et de ressources à leurs adhérents. Le but est naturellement pour le Club des Damnés de manipuler ces personnalités, à l’aide de pots-de-vin, de chantages, etc. Si l’adhésion au Club se fait par une cotisation annuelle particulièrement élevée, il faut connaître un autre membre du Club pour y être invité et ainsi avoir un parrain. En outre, la carte du Club est transmissible aux générations futures.

Chaque branche du Club possède en son sein un Conseil des Elus qui dirige les actions du Club à son niveau géographique. Ce conseil est formé par des membres choisis et invités, qui ont accès à des ressources bien plus importantes… et qui utilisent ces ressources pour manipuler les évènements autour de lui, à commencer par le cours de la bourse. Chaque conseil est dirigé par un Lord / Lady Cardinal/e, appelé également simplement Cardinal/e – c’est lui/elle qui invite et choisit les membres du Conseil, parfois sur recommandation du Conclave ou du Triumvirat. Le nombre d‘Elus est fixé à neuf membres par branche, sauf pour les branches majeures qui sont autorisées à élire jusqu‘à douze membres. Cependant, le secret étant la base du Club des Damnés, rares sont les Conseils à totalement remplir leurs effectifs.

Parmi ces branches, toutes ne se valent pas. En effet, il existe vingt branches majeures, les autres étant considérées comme des branches mineures. La prédominance de ces clubs dépendent de facteurs complexes : leur importance dans l’économie mondiale (bourse, organisations internationales, etc.), leurs liens avec l’histoire interne du club (Londres par exemple est l’endroit où Emma Frost a reconstruit le club), l’importance du pays (Riyad pour l’importation du pétrole ou les pays du Conseil de Sécurité) ou encore le développement potentiel du pays (pour les nations dites du tiers-monde). Parmi les vingt branches majeures, on compte :

  • New York.
  •   Pékin
  • Londres.
  •   Bruxelles.
  • Singapour.
  • Hong Kong.
  •  Paris.
  • Moscou.
  • Tokyo.
  • Riyad (Arabie Saoudite).
  • Bombay.
  • Le Caire.
  • Abou Dabi.
  • Rio de Janeiro.
  • Pretoria.
  • Canberra.
  • Gaborone.
  • Mexico.
  • Kinshasa.
  • Ottawa.

 

De même, entre elles, certaines branches sont plus influentes que d’autres: les branches de New York, Tokyo, Londres, Paris, Moscou et Pékin étant les plus puissantes.
Les autres branches mineures du Club sont:
1- soumises à une branche majeure, et dans ce cas-là le Lord / Lady Cardinal/e de la branche majeure dirige également le Conseil de la branche mineure – par exemple, la branche de Djeddah en Arabie Saoudite est sous le contrôle de la branche de Riyad (Il/elle peut cependant déléguer son conseil à un vice-cardinal, appelé Evêque)
2 – indépendantes, mais leur Lord / Lady Cardinal/e ne possède pas de siège au Conclave.

Cependant, le monde évoluant, des Lords Cardinaux demandent régulièrement au Triumvirat de changer la liste des branches majeures. Ainsi le nombre de branches majeures, initialement au nombre de douze dans les années 80 est aujourd’hui à vingt.

Toutes les branches du Club sont soumises à une Charte qui détermine les pouvoirs du chaque membre, les droits et devoirs de chaque Club et membre, etc. Ces lois et régulations internes ne peuvent être changées que par le Triumvirat. En briser une entraîne de sérieuses répercussions (dont la mort est la moindre…)

La première règle est naturellement de garder secrètes l’existence et les activités du club. Il existe également des règles de coopération et d’assistance, bien que le Club des Damnés ait une vision libérale et compétitive de l’économie et de la politique. Une règle fondamentale est l’interdiction absolue pour une branche du Club d’attaquer ouvertement une autre branche, quelques soient les moyens utilisés. Cependant, si une branche arrive à en détruire une autre sans se faire remarquer, alors elle est récompensée. Si elle essaie, mais échoue alors elle est détruite par le Conclave.

A suivre: Hellfire club/ Club des Damnés – Earth 10005/ Xmen films – composition et organisation-Traduction, Recherches, Réécriture: Lord Chours

Le Club des Damnés/Hellfire Club (Earth 10005) #1

Origine / histoire:

Années 50: Fondation et suite

Fondé par Sébastian Shaw à la fin des années 50 à Las Vegas, le but du premier Club des Damnés était de déclencher une guerre nucléaire entre les grandes puissances de la guerre froide, dans l’optique d’accélérer les mutations, pour construire un nouveau monde puis d’en prendre le contrôle. Confronté aux X-Men lors de l’affaire des missiles de Cuba qu’il avait orchestré, le Club des Damnés fut plus ou moins dissous à la mort de son chef Sébastian Shaw, tué par vengeance par Magnéto. Après le meurtre de Shaw, Eric Lensherr (Magneto) proposa aux membres restants du Club de le rejoindre et fonda ainsi, avec l’aide de Mystique, la première incarnation de la Confrérie des Mutants, en 1962. Le groupe accueillit par la suite un nouveau membre : Tempête.

Sebastian Shaw

Années 1960 – Project: Wideawake
Cependant, durant la décennie suivante, de nombreux membres de la Confrérie furent arrêtés puis assassinés. Azazel et Tempête furent tués en juillet 1963 dans un tir croisé, lors d’une embuscade des membres du Project : Wideawake. Il s’agissait d’un programme de la CIA autorisé par le président J.F. Kennedy et créé en réponse à l’assassinat d’Edwin Partridge, un activiste anti-mutants.

Azazel –
Azazel/Emma

Après l’assassinat du président Kennedy en novembre 1963, le Project : Wideawake participa aux investigations de la Commission Warren. Le P.W. aida à appréhender certains leaders de mouvements mutants impliqués dans l’évènement. Deux semaines avant que la Commission Warren ait même rendu son rapport sur l’assassinat de Kennedy, la CIA déploya les membres du P.W. pour trouver et capturer Eric Lensherr, qui fut impliqué dans la conspiration – bien qu’en réalité, il désirait sauver le président Kennedy, lui-même mutant. Alors que le P.W. cherchait Magnéto dans une zone rurale de New York, Lensherr préféra se rendre de lui-même, sans aucun incident, le 4 février 1964. Le Project : Wideawake fut bientôt officiellement démantelé.
Officieusement, le colonel William Stryker, anti-mutant notoire, récupéra une partie des fonds et des ressources du projet pour continuer ses propres recherches et activités.
Les derniers membres de la Confrérie connurent aussi un sort tragique : Angel, Riptide et Emma furent capturées, tuées et disséquées par les Industries Trask, dans leur quête d’une arme anti-mutante. Seule Mystique sembla s’en sortir. Enfin, c’est ce qu’il apparut…

En réalité, Emma Frost fut capable de s’échapper des Industries Trask en utilisant ses pouvoirs mutants. Elle libéra même Sean Cassidy, mais arriva trop tard pour ses anciens compagnons Angel et Riptide. Elle créa même de faux dossiers informatiques, pour faire croire à sa mort et à celle de Sean. Puis, utilisant ce qui lui restait de ressources, elle déménagea en Europe, tout en permettant à Sean de rentrer en Irlande, son pays natal. Elle décida alors de restaurer le Club des Damnés avec un seul but : faire des mutants la race dominante de la terre, quitte à exterminer les Scan-plats.

 

 

 

 

Le Conseil des Elus

Pour cela, elle se rapprocha de plusieurs industriels et personnalités politiques incluant : Edward Buckman, un riche et puissant homme d’affaires new-yorkais ; Paris Seville, une riche héritière franco-canadienne avec des connexions dans la finance et la politique ; Lourdes Chantel, une mutante issue de la noblesse espagnole au pouvoir téléporteur et proche de la monarchie espagnole ; Harry Leland, un avocat et juriste anglais, conseiller du pouvoir britannique sur les questions mutantes et lui-même mutant capable de manipuler la masse des objets ; Shinobi Shaw, un homme d’affaire sino-britannique et lui-même mutant capable de manipuler sa densité moléculaire ; et Sir Gordon Phillips, un noble et industriel anglais, magnat des médias. Ensemble, ils créèrent le Conseil des Elus, avec pour but de faire renaître le Club des Damnés au niveau mondial, chacun s‘occupant d‘une branche géographique précise du Club. Pour consolider sa position au sein du Club, Emma se maria avec Sir Phillips qui fut à son tour nommé Lord Impérial du Club tandis qu‘elle devenait responsable de la liaison et de la communication entre les différentes branches du Club.

Emma Frost – Carlo Barberi

 

Années 70 – Manipulations

Durant les années 70, le Club manipula plusieurs évènements au niveau international comme la chute du franquisme et la transition démocratique en Espagne, le coup d’état du 11 septembre 1973 au Chili ou encore le choc pétrolier de 1973-74 et celui de 1979. Son but était d’asseoir progressivement son pouvoir et son influence dans la politique et la finance internationales, pour étendre son réseau au planmondial.
Mais, si extérieurement les membres du Club semblaient partager des buts communs et semblaient unis, intérieurement les tensions étaient fortes. En effet, Edward Buckman et Paris Seville étaient des anti-mutants notoires, supportant mal la présence et la domination des mutants au sein du Conseil des Elus.
Ainsi, lors du démantèlement officiel des Industries Trask en 1973, Edward Buckman récupéra les projets de recherches sur des armes anti-mutantes tandis que Paris se rapprochait de plusieurs personnalités militaires et politiques, dont le colonel William Stryker. Tous deux supportèrent le Projet Armageddon, un projet de développement d’armes anti-mutantes cherchant à recréer des sentinelles durant la deuxième moitié des années 1970 et mené par Stephen Lang, un ingénieur et physicien anti-mutant. En se rapprochant, Edward et Paris finirent par se marier – un évènement mal vu par les autres membres du Conseil.

 

Années 80 – Troubles et conflits au sein du Club

Le 5 juin 1983, alors que le Conseil des Elus se réunissait à Madrid pour célébrer plusieurs de ses succès de la décennie passée, Edward et Paris passèrent à l’attaque. Ayant réuni une petite armée et l’équipant d’armes anti-mutantes, ils attaquèrent le manoir de Lourdes Chantel où étaient réunis les autres membres du Conseil. Ils lâchèrent également deux sentinelles contre eux. Emma, Lourdes, Harry, Shinobi et Sir Gordon se défendirent comme ils purent, utilisant leurs pouvoirs mutants respectifs et les ressources à leur disposition. S’ils gagnèrent de justesse, tous ne s’en sortirent pas. En effet, Lourdes s’épuisa à force de téléporter des morceaux des sentinelles pour les démanteler tandis que Sir Gordon fut tué dans l’explosion qui résulté de la destruction des sentinelles – et qui rasa le manoir Chantel.


Edward Buckman
Leurs pouvoirs permirent cependant à Emma Phillips-Frost, Shinobi Shaw et Harry Leland de s’en sortir vivants. Ensemble, ils ripostèrent. Emma s’introduisit chez Edward et Paris tandis que Harry et Shinobi conduisirent une attaque commando contre certains entrepôts des Buckman Industries où étaient entreposées les sentinelles restantes. Emma utilisa ses pouvoirs psychiques pour pousser Edward à assassiner Paris puis à se suicider ; en parallèle, Harry et Shinobi utilisèrent les leurs pour détruire les dernières sentinelles et mettre fin au Projet Armageddon. Emma profita également de la présence de Stephen Lang chez Edward et Paris pour lui voler son savoir en matière d’ingénierie et de physique, puis le tua froidement d’une attaque télépathique.

 

Une nouvelle forme du Club (80 – 90)

Finalement, Emma, Shinobi et Harry décidèrent de refonder le Club des Damnés sur des nouvelles bases, créant le Triumvirat, le Conclave des Lords Cardinaux et les Magistrats Impériaux. À l’aide de ses nouveaux savoirs scientifiques, Emma développa de nouvelles technologies, utilisant les ressources héritées à la mort de son mari pour bâtir son propre empire industriel : Frost Technology Corporation qui deviendra au milieu des années 90 Frost International Corporation ou juste Frost-Inc. Quant aux Buckmand Industries, elles furent peu à peu absorbées par la Shaw Compagny et Shinobi Shaw, qui renomma son entreprise : Shaw International.

 

Depuis les années 80, le Club n’a cessé d’étendre son influence à travers le monde. Il a su profiter ou manipuler toute sorte d’évènement (comme la chute de l’URSS ou la crise pétrolière de 2008) pour étendre son pouvoir. Si la composition interne du Club a changé, l’organisation définie en 1983, elle, n’a que peu changé et le pouvoir principal se partage toujours entre les mains du Triumvirat.
À noter parmi les dates importantes du Club :
Le mariage d’Emma et Shinobi en 1985.
Le départ à la retraite de Harry en 2005 et son remplacement par sa fille au Triumvirat.

 

Shinobi Shaw

 

A suivre : Organisation du Club des Damnés (Terre 10005 )- Hellfire Club -Xmen
Traduction, réécriture, recherches: LORD CHOURS

(Recherches d’illustrations – mise en ligne Lady Butterfly )