Ailleurs – BD

Voilà, je me suis lancée. J’en avais parlé sur mon autre blog

Et la première partie de « Ailleurs », un très court volume, est disponible en Ebook. Cela signifie également que j’ai créé ma page « auteur » (autrice) sur Amazon et que je pense au roman que je vais publier 🙂

Pourquoi une BD ? 

J’ai toujours été une grande fan de bandes dessinées, et ce depuis mon enfance ;  je passais des heures à lire mes histoires préférées  ou à me perdre dans leurs mondes passionnants. J’étais particulièrement attirée par les illustrations (même si les histoires étaient très importantes).  En grandissant, j’ai commencé à rêver: faire ma propre bande dessinée ! Je dessinais et donc, j’ai créé dès l’enfance dès petites histoires avec des cases. Mes influences étaient, bien sûr, la BD belge et la BD française, un peu moins les comics américains. Les manga n’étaient pas encore disponibles durant mon enfance même si j’ai adhéré très vite au style de dessin japonais que j’ai découvert grâce aux anime (Goldorak, Candy, Albator, Lady Oscar et tous les autres). Oui, la France a très vite adopté les dessins animés japonais, dès les années 70.
Ado, je désirais  partager mes histoires avec les autres, et je savais que la création d’une bande dessinée était le moyen idéal de le faire. Non seulement je pourrais créer quelque chose de visuellement attrayant (j’espérais, du moins) mais surtout, comme ça, je serais en mesure de partager les histoires que je voulais raconter. Et j’ai toujours eu beaucoup d’histoires dans ma tête…

Donc, j’ai mis du temps mais  faire une BD cela me paraissait logique. C’est une combinaison parfaite de mes deux choses préférées – l’art et la narration.

Le plus grand défi de la création d’une bande dessinée, c’ est de trouver un concept et une histoire mais une fois  que c’est fait, on peut se retrousser les manches. A vos crayons, à votre ordi !
J’ai mis du temps, j’ai fait pas mal d’ erreurs. C’est incroyable parce qu’on a l’habitude de la lecture BD ou comics ou même manga mais quand il faut placer les bulles, c’est le bazar complet !
Si j’avais des pistes à donner, ce serait  de penser avant de se lancer :

1. Écris toutes les idées que tu as pour les personnages, les mondes et les histoires.
2. Fais des recherches sur les bandes dessinées existantes : cherche à connaître l’histoire et le style des bandes dessinées pour mieux comprendre comment ça fonctionne !  (les bulles, les cases, le sens de lecture !)
3. Élabore un synopsis une fois que tu as choisi ton idée ( développement des personnages, les points de l’intrigue et les détails du décor)

Ma BD a été réalisée avec un mélange de : photos, travail sur Photoshop, IA, IA à partir de mes anciens dessins.

 

Photo, dessin et création

A propos d’art, de processus créatif, de mes projets actuels:

Ley.Arts

Je fais toujours des photos, enfin, quand j’ai des sujets et quand le temps le permet, mais en ce moment, je suis surtout prise par d’autres projets. L’un concerne une bande dessinée que je suis en train de créer à partir de : mes photos, mes dessins et avec l’aide de l’intelligence artificielle (Midjourneyet Stable Diffusion). J’avais parlé sur mon autre blog de mes essais ces derniers mois avec l’IA. 
Ayant commencé en septembre ou octobre, j’ai eu le temps de m’améliorer 😉

Si ça vous tente, vous pouvez voir ce que je fais sur mon compte Deviant Art, voilà le lien ici

Et la BD ? 

Il y a fort longtemps, étant ado, je dessinais, en amatrice, des petites BD et j’ai toujours aimé ça. La preuve, à l’école primaire quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard comme métier, je répondais « dessinatrice de bandes…

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Premières lignes — 13 février

Premières lignes 

 » A la fin d’une chaude journée de novembre, Miss Baines et Miss Williams du rayon Robes de Goode’s se plaignaient en enlevant leur robe noire pour se changer avant de rentrer chez elles.
 » Mr Ryder n’est pas si méchant que ça, disait Miss Baines en parlant du chef de rayon ; c’est Miss Cartright qui est une enquiquineuse, si vous me passez l’expression. »
Miss Cartright était l’acheteuse et elle ne leur laissait jamais une minute de répit.
Mrs Williams haussa les épaules et entreprit de se poudrer le nez.
 » A cette époque de l’année, elle est pire que jamais, souligna-t’elle. « 

Sidney, 1959 : dans ce grand magasin, au moment des fêtes de fin d’année puis des soldes de janvier, le rayon des  » robes de cocktail » a besoin de renfort. La jeune Lesley — qui a décidé de se faire appeler  » Lisa » — vient de finir le lycée et en attendant les résultats de ses examens, se fait embaucher. Elle découvre alors un monde  nouveau. On découvre des femmes au travers de différents points de vue grâce à l’écriture précise et au talent de Madeleine St John. Ainsi, nous suivrons Fay (Miss Baines) à qui on présente de jeunes gens australiens qui la fatiguent tant ils sont insipides et tous pareils. Sa collègue, Patty (Mrs Williams) est à peine plus âgée qu’elle mais elle est déjà mariée depuis plusieurs années à Frank, un époux un peu fade. Le couple n’a pas d’enfants. Le médecin a insinué que le problème venait du mari mais, évidemment, on n’en parle pas, sans compter que Frank semble s’en fiche. Patty s’ennuie… Enfin, il y a l’incroyable Magda qui impressionne les deux autres : elle s’occupe de la haute couture et, attention, elle est européenne !
Ah, et pourquoi les petites robes  noires ? Parce que c’est l’uniforme du magasin en quelque sorte.
Quand Lesley/Lisa débute au magasin, très vite Magda décide de la prendre sous son aile et de lui montrer que, oui, on peut s’émanciper.
Le ton est celui de la comédie, mais finalement, assez caustique (Jane Austen n’est pas loin). Madeleine St John sait dénoncer avec malice les rôles qui sont attribuées aux femmes dans la société des années 50. Rien de révolutionnaire mais des petites touches qui font mouche (le roman a été écrit en 93 mais s’appuie pour beaucoup sur la jeunesse de l’autrice qu’on devine sans peine au travers du personnage de Lisa).

Un petit délice à découvrir. Il a été adapté en film.
Il paraît que le chef d’oeuvre de St John n’est ce livre mais Ruptures et conséquences (Albin Michel).

Les petites robes noires par St John

 

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Arts d’hiver – 39

 

Lennart Helje, (1940-2017), est un peintre et illustrateur suédois connu pour ses cartes de Noël et ses elfes, les « tomtes »,  accompagnés d’animaux, dans des paysages enneigés.

 

 

Le Tomte, est une sorte de gnome suédois, un elfe de maison aussi appelé « nisse » en Norvège. Il vit dans les fermes et aide à la bonne santé des animaux. Tout ce qu’il demande en échange de ses services, c’est un bol de porridge  avec du beurre, servi   durant la nuit de Yule. Mais attention à vous si vous ne donnez pas au tomte son bol de porridge ! Il vous jouera des mauvais tours (cela fait penser aux brownies celtiques – partout il y a des légendes « d’elfe de maison », ce n’est pas une invention).

 

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Au revoir, Mr.Rickman

Toujours en hommage à Alan Rickman — une sélection (j’ai remis les liens à jour)

Lady Butterfly & Co

Bien sûr, je n’allais pas laisser partir  Alan comme ça – même si, dans un certain sens , il est immortel. Non, pas avant d’avoir fait un petit tour en images, avant d’avoir évoqué quelques souvenirs  et des extraits de films mémorables.
Alan qui chante, vous connaissez ? parce que la voix de Mr.Rickman, oui, bien sûr. elle fait partie de ce type de voix melliflue qui vous ensorcelle pour mieux vous achever (une voix d’enchanteur, que dis-je ? de sorcier, c’est bien cela). Mais celle qui chante, c’est aussi pas mal.

Truly, madly, deeply (1990)
C’est une  histoire de musique, d’amour perdu, de fantôme,  de souvenir, de violoncelle, signée Anthony Minghella.

Plus amusant, dans « Help , I’m a fish » (Gloups, je suis un poisson , en français ) , la voix de Joe, le méchant poisson est celle d’Alan Rickman. et cette chanson « Intelligence »…

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Dear Alan…

6 ans aujourd’hui.
A ce sujet : il y a un bel hommage dans la Réunion Harry Potter pour les 20 ans : » Return to Hogwarts « .

Lady Butterfly & Co

J’aimerais vraiment arrêter de faire des articles « en hommage à … » mais  celui-ci me tient particulièrement à coeur.  69 ans, mon cher Alan, ce n’est pas un âge pour mourir. C’est trop jeune. Pas maintenant. 
C’est ce qu’on se dit. On se révolte. Et pourtant, Alan Rickman est décédé ce 14 janvier 2016. 

Alan Rickman est l’un des rares acteurs (heu…le seul) à qui j’ai un jour envoyé une carte d’anniversaire qui était en février.  Oui. Un jour, j’ai bien écrit cette carte et je l’ai postée. Une carte que j’avais moi-même illustrée plusieurs années auparavant. Et pour la petite histoire, j’avais reçu une réponse de son attachée de presse. 
Car Alan Rickman est (était, donc)  certainement le 2ème acteur dont je suis vraiment admirative — la 1ère place est depuis longtemps prise par Gary Oldman, ce n’est pas un secret — 
J’ai vu un nombre considérable de films dans lesquels…

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Meilleurs voeux 2022

Très bonne année 2022 pleine de lectures, de films, de musique et d’art !

Ley.Arts

Je dois dire que cette année 2021 a été un peu spéciale avec des difficultés de toutes sortes  ( un bon nombre ), des décès ( ma grand-mère et celle de mon compagnon ), un gros gros passage à vide pour moi avant le décès de ma grand-mère (« salut, c’est ton pote l’épisode dépressif, tu avais oublié que j’existais peut-être ? Tu croyais t’en sortir comme ça ? etc….etc… ») et pour finir l’année : nous avons passé Noël aux urgences vétérinaires pour Loki ( consultations + appel du véto à domicile, même le soir du 24…. ; on a eu bien peur). Loki souffre donc de gastrite chronique. Rien de très étrange : c’est courant chez les chats, ça se soigne et il est jeune.
C’était quand même une drôle de façon de terminer l’année…

Mais comme je ne vais pas voir le fameux verre (d’eau) qu’à moitié vide…

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Bon anniversaire Richard, de Nantes

Happy birthday, « Monsieur » Armitage ! Voilà : 50 ans ça se fête (ou pas, évidemment).
When Esther met Agnès in Nantes …
A lovely evening with Esther and family, photos included (all credits to Famous Mini Me 😉 )

The Book of Esther

Je suis en vacances à France et hier nous avons visité Nantes. (That’s about all the French I can do, I even had to google the word for yesterday). And today Richard Armitage turns 50! So, from here, near Nantes, I wish him a very happy birthday! He has shared a fun birthday video (love the glee in his face at his own jokes)…

« Party on » he says at the end of the video…

… and that’s exacty what we’ve been doing, of sorts.

Yesterday (as I said in French above) we visited Nantes. It was a rainy, dreary day, so we didn’t get into town until late in the day (about 4pm). We wanted to be able to see at least a little bit before partying on and meeting up with…

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Le réalisme de Fernand Pelez – L’été de l’art

« Ferdinand Emmanuel Pelez de Cordoba d’Aguilar, dit Fernand Pelez, né le 18 janvier 1843 à Paris, mort dans la même ville le 7 août 1913, est un peintre français, d’abord académique, puis naturaliste.

À partir de 1880, sous l’influence des tableaux du peintre naturaliste Jules Bastien-Lepage et d’une prise de conscience sociale, il délaisse les sujets historiques pour se tourner vers la représentation des classes populaires et se livrer à une réflexion sur la condition humaine. Ses « enfants mendiants » s’inscrivent dans une forme d’esthétique espagnole héritée de Murillo. »

C’est assez intéressant de voir l’évolution de ce peintre qui a fait des oeuvres très académiques de ce genre :

La mort de l’empereur Commode (1879)
Adam et Eve (1876)

Puis ceci :

Un enfant dans la mansarde (1881)
Sans asile (1883)
Le petite marchand de violettes (1885)
Grimaces et misères (1888)
Les orphelines
La bouchée de pain (1904)
détail – la bouchée de pain

Les femmes de l’art – 10

Helen Allingham, née Helen Mary Elizabeth Paterson, (1848 – 1926) était une peintre aquarelliste, illustratrice britannique de l’époque victorienne.  Sa grand-mère maternelle, Sarah Smith Herford, et sa tante Laura Herford, étaient toutes deux des artistes accomplies de leur époque. Helen Allingham a étudié l’art pendant trois ans à l’école de dessin de Birmingham (fondée en 1843) puis a suivi des cours à la Female School of Art, et enfin est acceptée Royal Academy School  à Londres, une école prestigieuse où sa tante, Laura Herford avait été la première à être admise.

Off Marketing
Self Portrait 1885

Foxgloves

From the Porch, Aldworth

In the Hayloft
In a Summer Garden

By the Terrace, Brocket Hall
The Fairy Bridges

Tig Bridge
Aldworth
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Happy England – illustré par Helen Allingham
Book page image
The homes of Tennyson – illustré par Helen Allingham