En voyant passer des articles sur la saga des Cazalet, je pensais, complètement à tort, qu’il s’agissait (encore) d’une série un peu mièvre, une histoire largement édulcorée façon Downton Abbey. Il n’en est rien et, au bout du premier tome, je peux dire que c’est tout le contraire (et c’est bien addictif). « The light years », en français « Etés anglais » est le 1er volume d’une série de cinq (4 + 1 écrit 10 après les quatre premiers) qui commence en 1937 et s’achève en 1958. On y suit la famille Cazalet, très aisée (entreprise de négoce de bois) avec les grands-parents Kitty ou La Duche et William Cazalet alias le Brig qui accueille dans leur maison du Sussex, pour l’été 37, leurs trois fils, leurs épouses et leurs enfants. Il faut y rajouter les domestiques. La seule fille de la famille n’est pas mariée et vit avec ses parents.
De là, s’enchevêtrent les pensées via les différents points de vue des un.e.s et des autres pour brosser un tableau complet et complexe (l’arbre généalogique en début de volume est de toute utilité).
Elizabeth Jane Howard se révèle être une formidable autrice, sachant dépeindre tous ces personnages avec finesse, abordant des thèmes difficiles (comme l’inceste) ou plus surprenants chez des gens de cette classe sociale (l’amour entre deux femmes, l’asexualité, le consentement entre époux, la place de la femme). Les enfants tiennent une place importante ainsi que ceux et celles qui font partie de la domesticité.
L’ombre de la Première guerre n’est pas effacée (on la ressent au travers des différents traumas vécus par les fils de la famille) que la Seconde s’annonce.
Un premier tome excellent pour entamer cette série.
Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :
Karel Franta est un illustrateur tchèque (1928-2017). Karel Franta s’est orienté notamment vers les illustrations pour enfants. Dans les années 1960 et 1970, il a travaillé comme rédacteur artistique des magazines pour enfants Sluníčko, Ohníček et Pionýr. L’artiste a illustré plus de cent livres et a aussi travaillé sur différents films.
» Si vous demandez à six moines différents quel dieu règne sur la conscience des robots, vous obtiendrez sept réponses différentes.
La plus populaire, parmi le clergé comme chez les laïcs, affirme qu’il s’agit de Chal. De qui dépendraient les robots sinon du dieu des constructions ? «
Dans ce monde, nommé Panga, il y a longtemps on a frôlé la catastrophe à cause des folies humaines (consommation, production, industrialisation à outrance). Mais voilà : les robots, qui ont accédé à la conscience, sont tous partis un jour, passant un pacte avec les êtres humains : qu’ils seraient toujours accueillis en paix s’ils revenaient. Le temps a passé. Les humains vivent en petits groupes, proches de la nature. Les robots sont des mythes.
Dex est moine ; sa vie devrait être parfaite mais non ! Iel est en pleine crise existentielle. Que faire de sa vie ? Quel but lui donner ? Alors Dex va devenir moine de thé, un genre de moine qui arpente les routes et s’arrête dans les villages pour écouter les gens et leur offrir la tasse de thé/infusion qui convient à chaque personne. Au début, Dex a un peu de mal. Puis iel s’adapte. Une fois encore, sa vie devient formidable. Mais la sérénité n’est toujours pas là. Et Dex s’enfonce dans la nature profonde. Et un jour, c’est la rencontre : un robot ! Omphale a décidé de parler aux humains. De là, commencent des conversations passionnantes, des échanges émouvants. (« Tu n’as pas besoin de justifier ni de mériter ton existence, tu as le droit de te laisser vivre », souligne Omphale à Dex – comme ça sonne juste…)
Une fois encore, Becky Chambers fait mouche. J’ai particulièrement aimé ses trois romans (un beau coup de coeur pour « L’espace d’un an ») et j’ai retrouvé dans cette novella les mêmes qualités (ses personnages sont aussi excellents).
Un regret : que cela soit trop court !
Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :
Voilà le Challenge de l’Imaginaire 2023 organisé par Ma Lecturothèque
Le but du challenge : L’objectif de ce challenge est de lire et de chroniquer des ouvrages appartenant à la littérature de l’Imaginaire, à savoir :
– la Science-Fiction
– la Fantasy
– le Fantastique
(avec leurs sous-genres comme la dystopie, l’uchronie, la bit-lit, etc.).
Les ouvrages peuvent être des romans, des nouvelles, des essais, des mangas, des bandes dessinées, des comics, des magazines spécialisés
Timeline du challenge : Démarrage du challenge : 1er janvier 2023 Fin du challenge : 31 décembre 2023
Les échelons :
L’échelon vous permet de vous fixer un objectif à atteindre. Choisissez donc un échelon ; celui-ci détermine le nombre minimum d’ouvrages que vous devrez lire et chroniquer pendant le challenge. Vous pouvez changer d’échelon au cours du challenge, il faudra juste me prévenir.
• Échelon 1 : Atterrissage dans l’irréel – au moins 12 livres • Échelon 2 : Immersion dans le vide – au moins 36 livres • Échelon 3 : Absorption dans l’étrange – au moins 60 livres • Échelon 4 : Fusion dans l’utopique – au moins 84 livres • Échelon 5 : Synchronisation avec la page – au moins 108 livres
Les catégories : Les catégories sont là pour corser le challenge. Si vous préférez ne pas vous ajouter de difficulté, choisissez la Catégorie A.
❗️ Vous pouvez choisir deux catégories si vous le souhaitez, mais attention à ce que ces catégories soient cumulables (la A et B ne sont pas compatibles par exemple) ❗️
• Catégorie A : Ange gardien de la Simplicité – Le challenge reste comme il était jusque-là, à savoir tous les supports sont acceptés et vous lisez tous les genres des lectures de l’Imaginaire. • Catégorie B : Balrog des mots – On bannit les BD et les manga, la place est réservée aux romans uniquement. Tous genres confondus. • Catégorie C : Cerbère de la Multidisciplinarité – Vous devrez choisir un genre en début de challenge entre la fantasy et la SF. Ils ont tous deux des sous-genres ; dans cette catégorie vous devrez lire un livre par sous-genre. A vous de voir ce que vous lisez pour le reste de la catégorie.
Fantasy : Dark Fantasy // Heroic Fantasy // la Fantasy épique (dans laquelle je regroupe volontairement la High Fantasy et le Sword & Sorcery) // Light Fantasy // Romantic Fantasy // Science Fantasy
Science-fiction : Anticipation // Cyberpunk // Hard-Science ou Voyage Dans le Temps (au choix) // Space Opéra // Steampunk // Uchronie • Catégorie D : Dragons de l’incontournable – Vous lirez ce que vous voudrez durant ce challenge dans le genre que vous voulez MAIS il vous sera obligatoire de lire 3 livres écrits par des auteur·rices que l’on qualifie de « classiques » de l’imaginaire. Les incontournables quoi.
Voici une trentaine d’auteur·rices classiques ; vous pouvez d’ores et déjà m’indiquer les auteur·rices que vous pensez lire durant le challenge (ceci ne sera pas gravé dans le marbre, toute modification est envisageable) :
Alain Damasio, Aldous Huxley, Anne McCaffrey, Anne Rice, C.S. Lewis, Dan Simmons, David Eddings, David Gemmell, Douglas Adams, Edgar Rice Burroughs, Frank Herbert, Fritz Leiber, George Orwell, George R.R. Martin, H.G. Wells, H.P. Lovecraft, Isaac Asimov, Jean-Philippe Jaworski, J.R.R. Tolkien, Marion Zimmer Bradley, Michael Moorcock, Neil Gaiman, Orson Scott Card, Philip K. Dick, Pierre Pevel, Ray Bradbury, Raymond E. Feist, Robert Jordan, Robert Silverberg, Robin Hobb, Roger Zelazny, Stephen King, Terry Pratchett, Terry Goodkind, etc.
Les thèmes bimestriels :
Tous les deux mois, un nouveau thème ! C’est facultatif mais cela peut vous aider dans l’avancée du challenge. Vous avez jusqu’à deux lectures chroniquées et qui entrent dans le thème du moment afin de voir vos points doublés. J’explique : habituellement, vous faites un retour sur un livre, vous validez donc une lecture pour votre échelon. Mais si ce livre entre dans le thème de janvier/février (par exemple), alors il comptera pour deux lectures !
Je vous mets ici les thèmes de 2023 :
• Janvier/février : premier contact
• Mars/avril : villes personnages
• Mai/juin : adaptation
• Juillet/août : enquête
• Septembre/octobre : lieu hanté
• Novembre/décembre : épistolaire
Cette année, je reste dans le classique : 2 – A (et je vais voir ce qui colle dans les thèmes, je crois que j’ai une idée ou 2 pour le premier).
» Réveillez-le, ordonna James.
immédiatement, le matelot souleva le seau en bois et en jeta le contenu au visage de l’homme affalé et enchaîné devant eux.
L’eau fit l’effet d’une gifle à Marcus qui sortit alors l’inconscience en toussant et en reprenant bruyamment son souffle.
Même ruisselant, entravé et brutalisé, il conservait son port altier, tel le preux chevalier d’une tapisserie ancienne. Typique de l’arrogance des Stewards, pensa James. «
Une lecture un peu facile pour commencer l’année avec de la fantasy qui ne va pas révolutionner le genre. Mais le roman se laisse lire.
L’intrigue se déroule à Londres, fin 19ème . Sur les quais, nous découvrons Will Kempen, adolescent qui semble mener une vie rude. Nous apprenons vite qu’il est en fuite et que sa mère a été assassinée dans des circonstances mystérieuses. Très vite, l’action se met en place : Will est poursuivi, attrapé, délivré par Violet, une jeune fille de son âge, elle-même issue de la famille de ses ravisseurs. Mais les choses se compliquent lorsque le navire sur lequel est emprisonné Will est aussi attaqué par d’étranges combattants vêtus de blanc, qui semblent sortis d’une autre époque : les Stewards.
On apprend, une fois Will délivré, qu’il pourrait être « l’élu » et le descendant de la Dame des Stewards, les défenseurs de la Lumière qui livrent un combat depuis de longs siècles contres les adeptes du Roi obscur, les Lions.
Le mal contre le bien, c’est un peu cliché mais c’est c’est une recette qui fonctionne bien.
Par contre, le livre est un peu long et l’action du début s’essouffle vite. Il faut attendre la toute fin pour assister à des rebondissements intéressants. Entretemps, il est un peu dommage que les personnages ne soient pas plus fouillés. Ils sont tous intéressants (Will, Violet ou la troisième, Katherine, largement négligée).
L’autrice a également tendance à se débarrasser des personnages secondaires (et hop, ils sont tous morts), ce qui ne laisse plus grand monde pour interagir vers la fin du roman.
Là aussi, j’ai regretté ce genre de choix.
Malgré cela et des maladresses dans l’écriture des points de vue parfois, j’ai passé un moment plutôt agréable même si je ne suis pas certaine de bien me souvenir du livre dans quelques mois…
Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :
En retard pour mettre en ligne ma première chronique de livre (mais c’est en vue), mon 1er article de l’année (le voilà mais ça sera court) et aussi pour prévoir ce que seront mes lectures pour le Challenge de l’Imaginaire 2023 (en plus le thème de janvier/février est cool).
En retard, mais ça va se calmer. Pour terminer l’année, paf, j’apprends que ma carte bleue a été piratée et qu’un débit inconnu a été fait sur mon compte bancaire. Pas joyeux, opposition, etc… Les pirates ne peuvent pas faire ça aux milliardaires ? Vraiment, mon petit compte ?
J’ai toujours des maux de ventre pénibles (depuis novembre) et je passe un scanner bientôt pour être fixée (enfin!). Mais comme ça dure et que c’est douloureux, je ne peux pas dire que je me sens très tranquille (anxiété est mon 3ème prénom, heu… non, quatrième, j’en ai déjà 3).
Allez, sur un note beaucoup plus joyeuse, une très courte vidéo pour dire bonne année (c’est écrit, je la souhaite aussi créative !)
Une petite image MJ,/Midjourney que je vais surnommer « Midge » si ça ne dérange personne, en référence à la série « The Marvelous Mrs. Maisel » , une série formidable.
Je suis en train d’écrire ma nouvelle avec les chats détectives (les chats anthropomorphes). Voici Lady Tabitha, l’un des personnages principaux :
Mais ça y est ! Nous arrivons à la fin de cette année 2022 !
Je consultais mes articles de « fin d’année » et pour 2021, je n’ai pas fait grand chose, les derniers jours (le dernier mois) ayant été assez perturbés par la santé de Loki (les urgences vétérinaires, le pauvre). Cette année, Loki va mieux et surtout, il a un traitement quand ses soucis gastriques lui jouent des tours.
J’en profite pour faire un tour d’horizon vite fait de cette année 2022.
C’est parti !
Un début 2022 ensoleillé, on pensait aborder une année (enfin) tranquille, avec moins de Covid…
L’espoir fait vivre… Bien entendu, ça ne s’est pas passé comme ça. Déjà, en France, nous savions que nous allions avoir une année « spéciale » puisque 2022 correspondait à celle des élections présidentielles. Ne parlons pas des sujets qui fâchent mais la campagne a volé au ras des pâquerettes (et même plus bas encore). Tiens, on m’aurait demandé début 2022 quel personnage je ne voulais plus revoir en 2023, j’aurais dit « Zemmour » (mais je l’avais déjà cité). Puis l’attaque de la Russie sur l’Ukraine a eu lieu en février et Poutine est remonté très haut dans ma liste puisqu’il y figure depuis pas mal d’années. Seulement, l’année n’étant pas terminée et les tyrans/dictateurs ne sont, hélas, pas les seuls à rendre la vie insupportable : d’autres crétins soutenus par d’autres crétins plus riches et plus influents y arrivent très bien (Hanouna sévissant sur la chaîne qu’on ne nommera pas, dans l’émission qu’on ne citera pas non plus). Fin de la partie désagréable.
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Passons aux bonnes choses, bonnes surprises et tout cela.
Alors, j’ai peint. Je n’ai même pas les photos de toutes mes peintures car il y en a pas mal (aquarelles, acryliques).
Des marque-pages – j’en ai fait un certain nombre, de différents styles
Cette année, en général, j’ai beaucoup créé visuellement. J’ai fait des vidéos (parfois assez idiotes, j’avoue ) :
Et, cerise sur le gâteau, en septembre, j’ai testé l’intelligence artificielle avec Midjourney et Stable diffusion, ce qui a, à nouveau, donné des ailes à ma créativité.
Je ne vais pas détailler ici car j’ai déjà parlé de MJ , SD ou Dall-e.
Par contre, je vais dire une fois pour toutes mon ras le bol de la fausse polémique amplifiée par les réseaux sociaux qui dit en gros ceci : « non, ce n’est pas de l’art, c’est du vol, blablabla, on va perdre nos jobs, et puis, c’est facile à faire« .( avec un panneau : non à l’IA/ no to AI). Je suis affligée de voir certaines personnes suivre ce « mouvement » inepte , parfois avec des commentaires agressifs (j’en ai eu quelques uns, vite effacés). J’imagine que ces gens agissent sans doute par peur mais surtout par totale ignorancedu fonctionnement de l’intelligence artificielle (qui n’est pas une découverte nouvelle, pourtant). Une fois encore, je me demande ce qui les empêche de se renseigner plutôt que de hurler. En tout cas, c’est un très bon outil pour booster la créativité. Heureusement, de nombreux artistes trouvent également que c’est le cas 🙂
De fil en aiguille, j’ai donc travaillé sur la couverture du roman de ma maman, qui est sorti en auto éditionen décembre. Et aussi sur les visuels (et oui, on peut faire parler des personnages en IA)
Sinon, j’ai passé deux très bons moments cette année, avec deux concerts : l’un à Paris à l’Olympia pour la dernière tournée de Midnight Oil. Le concert a encore été meilleur que celui de 2019
Le deuxième a eu lieu à Nantes. The Cure était là en novembre. Juste avant que j’attrape le Covid (ou alors je l’ai chopé au concert mais je ne le saurais jamais).
Que dire d’autre ? J’ai vu peu de films au cinéma mais je garde un très bon souvenir d’Elvis. Je viens d’aller voir le second Avatar, la voie de l’eauet, même si j’aime beaucoup l’univers, toujours très beau, j’ai été assez déçue tant le scénario est mince (mais où est l’histoire ?). Il y aurait tant à faire avec ces personnages, cette planète et les thèmes … Au final, on a une partie « documentaire sur les océans de Pandora » (très joli mais…) et le reste en clichés sans saveur + la partie finale en film catastrophe hyper violent. On n’est pas loin du navet, malheureusement.
J’ai beaucoup lu, de très bonnes choses, d’autres…hum…moins intéressantes. J’ai bouclé le challenge de l’Imaginaire, pas exactement comme je le pensais, surtout parce que j’ai moins lu d’ouvrages de fantasy/SF en fin d’année (un peu fatiguée de tomber sur des niaiseries ou des romans mal ficelés). Bien sûr, je rempile pour le challenge en 2023 !
Côté séries, j’ai regardé du bon comme du moins bon. En ce moment, nous nous régalons avec Mrs.Maisel.
Et pour finir sur une note agréable parmi la morosité ou les soucis divers, la surprise de l’année n’a pas été un livre, ni un film mais l’arrivée d’un chat en plus. Ce n’était pas prévu mais Newton est avec nous depuis le mois d’août.
D’ailleurs, les facéties de Loki, Newt et Galice m’ont donné envie d’écrire une histoire de détective mais avec des chats anthropomorphes. J’ai commencé ça cette semaine.
« Dans la nuit du 22 septembre 1972, un vent mauvais arriva du Sahara et recouvrit Alger d’une poussière rouge qui se déposa sur les façades des immeubles, les toits des voitures, les feuilles des palmiers et les parasols des plages. «
Pas de fantasy ni de Sf, mais un roman sorti pour la rentrée littéraire de cette année : Au vent mauvais de Kaouther Adimi suit Leïla, Tarek et Saïd des années 1920 aux années 90. Tous les trois ont grandi dans un village de l’est de l’Algérie, El Zahra (qui signifie : fleur, à l’origine, mais aussi blanche, lumineuse). Tarek et Saïd viennent de familles très différentes mais sont frères de lait. Enfants, ils partagent tout avec Leïla. Mais étant une femme, on les épare et Leïla est mariée contre son gré. Tarek devient berger, il ne reçoit pas d’éducation. Saïd, lui, va poursuivre des études et devient écrivain. Leïla décide de se séparer de son époux, un homme qu’elle n’aime pas, et le quitte malgré la pression du village, son fils sous le bras.
Tarek part à la guerre, là-bas, en Europe. Quand il revient, il a changé. Mais il aime toujours Leïla qui accepte de l’épouser.
L’Histoire est en chemin : l’indépendance, puis l’immigration en France pour Tarek, ensuite, l’Italie afin de faire vivre sa famille. Les trois vies se croisent, se racontent en parties distinctes, en points de vue distincts. (Tarek, Leïla, Saïd)
« Moi j’ai fais deux fois la guerre, deux fois je suis rentré chez moi mais je suis plein de poussière et je n’arrive pas à m’en débarrasser. Elle est entrée dans ma tête et dans mon cœur. C’est le vent mauvais qui l’apporte, cette fichue poussière qui jamais ne me lâche. »
Kaouther Adimi aborde des thèmes variés, excelle dans l’évolution de ses personnages (celui de Tarek, splendide). La guerre, l’exil…
Le personnage de Saïd, un peu moins détaillé, nous permet d’apprécier l’importance de la littérature.
Un beau roman, passionnant, passionné dont je retiendrai aussi le travail sur les personnages.
Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :