Premières lignes #4novembre

On change de destination pour ces Premières Lignes : direction le Nord de l’Europe, cette fois! On embarque pour un recueil de nouvelles avec Katarina Mazetti (Le mec de la tombe d’à côté; Mon doudou divin; Les larmes de Tarzan, etc…) :

 » Comment a-t’on pu se retrouver aussi nombreux pour le repas de Noël ? Je n’en reviens pas. On ne devait être que quatre cette année. Et voilà qu’en regardant ma table, je voyais neuf personnes, plus un nourrisson en train de jacasser ! « 

Le ton est donné dès cette première nouvelle (Au diable Dowton Abbey !) : on va parler familles recomposées, ex- , enfants des ex, belle-famille (ancienne et nouvelle), couple, fin de couple…

Et si la première nouvelle est menée tambour battant, toutes ont un ton différent, jamais dénué d’humour. Parfois, (souvent), la nostalgie est de mise, la tendresse, le rire, la tristesse aussi. Car, en parlant divorces, l’autrice n’oublie pas de nous rappeler que le deuxième traumatisme le plus aigu après la perte d’un proche  est justement le divorce.

On rit, on est ému mais surtout, on apprécie chacune de ses mini-histoires, dont certaines se suivent.
Que dire de plus ? J’aime l’écriture de Mazetti depuis que j’ai lu Les larmes de Tarzan, en 2007, à sa sortie. J’ai lu tout ce qui a été traduit en français, romans pour adultes comme pour les plus jeunes. (Je suis un peu fan, quand même….)
Ces Petites histoires… sont encore une fois une réussite.

 

Résumé :
« On a toujours mille et une raisons de divorcer… et de le regretter !
Ces Petites histoires croquent avec délices les travers de chacun, la difficulté d’avoir envie des mêmes choses AU-DELÀ de cinq ans de vie commune, l’exigence d’exister AUSSI comme individu. Quelques portraits au vitriol : homme ou femme, divorcés, enfin seuls ! enfin libres ! mais… libres de quoi, déjà ? Car la vie est cruelle : une fois seul(e), pourquoi faut-il que ce qui nous agaçait le plus nous manque soudain ? Comme si le divorce était le meilleur moyen de se retrouver à gérer l’emploi du temps de 8 personnes une semaine sur deux…
C’est caustique et gouleyant, c’est Katarina Mazetti. »  (Gaïa)

 

 

 

Les blogueurs et blogueuses qui  participent aussi :

• La Chambre rose et noire
• Songes d’une Walkyrie
• Au baz’art des mots
• Light & Smell
• Chronicroqueuse de livres
• Les livres de Rose
• La couleur des mots
• Lectrice assidue en devenir
• Au détour d’un livre

• Le monde enchanté de mes lectures
• Cœur d’encre
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• La Pomme qui rougit
• Ma Petite médiathèque
• Chroniques d’Acherontia
• Saveur littéraire
• Aliehobbies
• Prête-moi ta plume

 

Choix de lectures : histoire(s) d’amour

 

Un amour qui finit mal:

 

C’étais en 1912, dans la vallée de la Chautauqua, au nord de l’état de New York.
La belle Calla aux longs cheveux roux vivait les jours sans les voir, prés d’un mari qu’elle n’aimait pas.
Cette année-là, pour Calla, la réalité existe comme un rêve. Un amour noir comme l’homme dont son corps épouse le corps, noir comme un rêve de nuit et de mort.

Un roman court nourri par l’écriture brillante de Joyce Carol Oates .
Passion, racisme (homme noir, femme blanche), mort. Superbe.

 

Amour tous genres confondus

avec Les Chroniques de San Francisco (il faut les lire, vraiment!). Maupin nous raconte les années 70, la communauté LGBT , les amours;  l’amour, simplement:

Mary Ann débarque à San Francisco pour fuir la vie ennuyeuse de sa ville natale. Elle emménage chez Anna Madrigal, qui tient un petit immeuble sur Barbary Lane et cultive de la marijuana. Elle y fait la connaissance des colocataires : Michael « Mouse » jeune homosexuel, Brian Hawkins le séducteur, et Mona jeune femme assez mystérieuse très amie avec madame Madrigal.

Mary Ann trouve un travail de secrétaire dans la société de publicité de monsieur Halcyon, dont la famille est aussi spéciale que les colocataires de Barbary Lane : sa femme vit une vie de société bourgeoise, sa fille couche avec le livreur asiatique car son mari la délaisse, mais elle ne sait pas que c’est pour son gynécologue.

(à notre que les derniers tomes sortis « Mary Ann en automne » et « Anna Madrigal » ont un ton beaucoup moins léger)

 

L’amour qui se termine

Une nouveauté, lue dans le cadre de la rentrée littéraire 2017. Je l’ai chroniqué ici. 

« Un garçon, une fille, une histoire universelle. Ils s’aiment, se déchirent, elle s’en va. Lui s’écroule. La jeunesse et l’innocence avec. Un roman qui frappe, âpre, enlevé, emporté, qui ne s’oublie pas. Une signature, une écriture, une voix, une époque, une génération.
« Pendant un temps, tout reste normal. On saute et on rebondit, on s’élance et on atterrit, pourtant la fin est proche, très proche. Lorsqu’on en prend conscience, qu’on réalise que l’on ne saute plus aussi haut qu’avant et qu’on peine à atteindre les sommets que l’on caressait du bout des doigts en se hissant sur la pointe des pieds, il est déjà trop tard. Le fil se détache, et il faudrait courir s’agripper là ou on le peut, mais on ne le fait pas, et on s’élance, certain que tout va rentrer dans l’ordre. La chute n’en est que plus douloureuse. Mort d’inquiétude à l’idée de heurter le sol qui, seconde après seconde, se rapproche, on hurle, on se débat, et plein d’espoir, on attrape le fil encore pendu à notre coeur, mais ce fil, ah ! ce fil, il n’est plus relié à rien. «

 

J’aurais pu rajouter: une romance bien faite et historique: « Outlander », bien sûr!

 

Bonnes lectures!

365 jours d’écriture – Acrostiche

Un acrostiche, du grec akrostikhos (akros, haut, élevé et stikhos, le vers), est un poème, une strophe ou une série de strophes, fondés sur une forme poétique de façon à ce que lus verticalement de haut en bas, la première lettre ou, parfois, les premiers mots d’une suite de vers composent un mot ou une expression en lien avec le poème.(parfois un prénom).

 

I.nfini élan tendre et lent

L.es deux hommes s’entrelacèrent doucement

S.implement, les mots au bord du souffle manquant

S.uavité de leurs peaux prêtes à s’apaiser

A l’unisson, en résonance, leurs lèvres mêlées

I.ls s’allongèrent, les yeux en espérance

M.on cœur, encore, mon âme, ma douceur

E.n harmonie de partage et de désir intense

N.aissant à eux-mêmes sous leurs caresses toujours

T.otale beauté de leurs gestes d’amour.

 

Note: Ce poème est né en 2008, en réponse à celui d’une autre blogueuse qui avait posté la photo suivante (dont je ne connais pas l’auteur, malheureusement). Nos deux poèmes se correspondaient tout à fait bien que de forme différente.

 

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365 jours d’écriture – Lettre ou poème d’amour

14 Février 2016 : Lettre ou poème d’amour

essais2

Laisse – moi goûter….

 

De mes lèvres, laisse-moi goûter la pureté de ton âme
En effleurer l’immensité éperdue de la flamme
Etancher à sa source ma soif incessante
Avant d’étendre un voile bleuté sur ma conscience errante.
Sentir une présence belle et tendre comme but de mon voyage
Après bien des écueils et de fougueux naufrages
N’éprouver plus qu’osmose en ce lieu d’émotion
Laisse-moi t’approcher du bout de mes frissons
.

 

Ce qu’il en adviendra, qu’importe

Que le courant l’emporte

A ma sérénité

Je te voue un baiser.

 

Quand tu ne sais pas dire les mots, invente-les
Quand tu n’arrives pas à les prononcer, écris-les.
Le silence n’a de sens que l’essence
d’être mi-ange, mi-démon,
Elfiquement angélique.

So, let me taste from my lips how pure is your soul.

Dame Papillon

 

Note:

Je l’ai écrit durant l’été 2008. Pour une seule personne. La personne qui m’avait écrit  la première phrase, (« laisse-moi goûter de mes lèvres la pureté de ton âme… » — tiré d’un film, mais chut. ). La seule personne. 

(il est toujours sur mon blog NapalYsaleya).

 

30 Day Movie Challenge – Jour 20 Votre film romantique préféré

Jour 20 – Vos films romantiques préférés

Allez, c’est le week-end et j’en ai 3 !

Brokeback Mountain

 

Quatre mariages et un enterrement (Four Weddings and a Funeral)

 

Et ma petite faiblesse personnelle:

La Lettre Ecarlate (sorti en France sous le titre : Les Amants du Nouveau Monde puis  : La Lettre Ecarlate) The Scarlet Letter