J’ai testé Midjourney

Donc, j’ai fait comme un peu tout le monde ces jours-ci : j’ai pris un peu de temps entre écriture,  cours en ligne, blogging, photos, et surtout activités autour de l’écriture créative (en lien avec ma formation de formatrice – ici, page FB) pour tester Midjourney.

C’est quoi Midjourney ? 

C’est  un système d’intelligence artificielle qui génère des des images à partir de textes entrés par l’utilisateur (donc, nous).
Sur le site officiel, ses créateurs se présentent comme « un laboratoire de recherche indépendant. Explorant de nouveaux mediums de pensée. Étendant les pouvoirs de l’imagination de l’espèce humaine ».
Le principe n’est pas très compliqué : on s’inscrit sur Discord (ok, je ne l’avais pas encore fait, c’est bizarre, ça). On rejoint rejoindre le serveur.  La version bêta de Midjourney est gratuite et mais limitée à 25 requêtes (que j’ai toutes utilisées). Elle fonctionne entièrement sur Discord,.
Une fois sur le serveur, il est assez facile de trouver les instructions pour débuter.
Puis, sur le canal dédié aux nouveaux venus (les fameux newbies), on écrit au robot sa demande. Pas très dur non plus : le « prompt » (c’est ainsi que ça s’appelle) commence par /imagine…. puis la description de ce qu’on souhaite comme image.
Le truc, c’est que plus la demande est spécifique, plus le résultat sera convaincant. La  réponse est assez rapide (1 mn env.).  On reçoit alors 4 images :

exemple : Harry Potter dans son bain

On nous propose alors  une  variation (V) ou une amélioration (U) d’une ou plusieurs images de l’ensemble avec le numéro de l’image). On peu aussi améliorer ou faire des variations des images des autres utilisateurs. On voit aussi les prompts des autres personnes, ce qui permet d’apprendre.

Après les 25 requêtes, on nous dit gentiment que c’est terminé et qu’il faut s’abonner : des sous, des sous !

Variation et optimisation :

Il y a des demandes assez fun :  « Terminator dans la Grèce antique », ou « Taylor Swift en sorcière ». Ou bien ce qui suit :  « Un chat avec des monocles blancs et un chapeau melon entouré par des tulipes flétries.   »

J’ai fait un essai avec des chats, arc-en-ciel, et un coucher de soleil, pour voir (mignon, mais pas assez précis)

Puis, j’ai pensé à ce que je suis en train d’écrire. L’IA a interprété ma demande assez fidèlement. Et pour inclure le  mot « meurtre » (c’est un roman policier), on voit des tombes. Pas bête…

Je vous montre d’autres résultats. Il y a de belles choses.

Voilà, si vous avez envie de tester, c’est ici : Midjourney 

Update : Midjourney en est à présent à sa 4ème version (V4)  et passera à la V5 en janvier. On peut à présent inclure le lien de photos ou de dessins que l’IA traduit. Il existe une version anime/manga (Niji) qui, après avoir fonctionné en bêta, est inclus dans MJ.

Les illustrations art déco d’Ella Riemersma — L’été de l’art

 

Ella (Eelkje) Riemersma  (1903 – 1993 ) était une illustratrice néerlandaise. Elle a travaillé sous les signatures : ER, Ella R. ou Ella Riemersma en toutes lettres.  Son style bien que  personnel est typique de l’Art Déco qu’elle avait vu dans sa jeunesse.

 

— J’ai découvert ses illustrations récemment et je trouve qu’elles ressemblent beaucoup à celles de Manon Iessel (que j’adore). —

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Op den Seventop - Image 1

from Zonneschijn, by Ella Riemersma

 

ri. Boekband cover Einband Ella Riemersma 1903-1993

 

rie.tekening Ella Riemersma 1903-1993

Ella Riemersma Het gulden meisjesboek 1926 ill kapper

Ella Riemersma Van 4 vrolijke klantjes in het Zouteland 1928 ill d

Ella Riemersma pc  HG   1927 elfen

Ella Riemersma Van 4 vrolijke klantjes in het Zouteland 1928 ill  J

de Storm tijdschrift j 30  ill  Ella Riemersma c

de Storm tijdschrift j 30  ill  Ella Riemersma e

 

de Storm tijdschrift j 30  ill  Ella Riemersma a

de Storm tijdschrift j 30  ill  Ella Riemersma b

Ella Riemersma Onze oude kinderliedjes 1923  ill a

Ella Riemersma Onze oude kinderliedjes 1923  ill f

de vrouw en haar Huis 1925-1926, mode-   r zomerkleding jonge meisjes Ella Riemersma

zonneschijn 1926 ill Ella Riemersma h

de vrouw en haar Huis 1925-1926, mode-   Party jurken  Ella Riemersma

Vintage art – 8

Peter Stevens (1920_2001) est un illustrateur anglais. Son père,  Lawrence Stevens, (1884-1960) américain qui avait combattu en Europe durant la 1ère Guerre mondiale, était lui-même un artiste  illustrateur  qui avait étudié en Belgique. Sa mère Myvanwy était également une artiste. Peter Stevens et son père ont travaillé pour des revues comme Argosy. 

 

Peter Stevens

Woman In Situ

Peter Stevens

 

Girl On Rock

Woman Astronaut

Girl On Horseback In Spring

 

Illustrations de son père : 

 

Vintage art – 7

 Antonio Lopez   Porto Rico – Los Angeles)est un illustrateur et photographe de mode. Il a travaillé  au cours  pour de nombreuses publications et magazines de mode durant les années 70 et 80. Il  est reconnu comme un illustrateur majeur de la seconde moitié du20ème siècle.   Abreuvé par le pop art, l’expressionnisme d’Egon Schiele, le surréalisme de Joan Miró, et les chefs-d’œuvre de l’Art nouveau, Antonio Lopez a réalisé des croquis saisissants.

Antonio et Nancy North au Café Bonaparte,  Paris,  1972.

Antonio Lopez en 72 à Paris

Illustration pour Vanity Magazine

Veruschka

Antonio Lopez

antonio lopez

invitation pour Karl Lagerfeld 1983

Donna Jordan annes 70

 

antonio lopez

Vogue UK 1968

 

Vintage art – 4

 Aujourd’hui, je vais m’intéresser aux années 1920, au Japon et …aux  boîtes d’allumettes !

En effet, les étiquettes de ces boîtes connaissent un véritable  âge d’or dans l’archipel japonais (qui correspond plus ou moins à l’essor du modernisme de la démocratie Taisho) . En fait, dès les années 1905–1910 des industriels japonais avaient remarqué que ces petits objets (pochettes, boîtes) constituaient des vecteurs de promotion. et de communication. La pub !
Dans le Kansai (Osaka et Kobe), de grandes entreprises embauchent même graphistes dans leurs équipes.
Un boîte d’allumettes, c’est facile à fabriquer. Et surtout, les fumeurs vont la remarquer. Idéal pour faire sa promo.
A la fin des années 1920, le graphisme japonais  est reconnu internationalement et des entreprises américaines commandent leurs pochettes publicitaires au Japon.

Vintage art – 3

Cette fois, je vais parler d’art  psychédélique, avec de belles affiches et illustrations qui — comment dire ? — ouvrent les portes de la perception (ou piquent les yeux, c’est selon).
Pour rappel : psychédélique, ça veut dire  » qui résulte de l’absorption d’hallucinogènes, en particulier le L.S.D.  »

Le mouvement psychédélique apparaît, en parallèle du mouvement hippie, à partir des sixties quand l’usage du LSD, sous l’impulsion de personnalités comme le psychologue Timothy Leary, le chimiste Augustus Owsley Stanley III et les romanciers Ken Kesey et Aldous Huxley, se répand parmi les jeunes.  Ce développement se poursuit après l’interdiction de la consommation du LSD aux États-Unis en 1965 et en Angleterre en 1966. (wiki)

L’art se développe avec   le rock psychédélique (Jimi HendrixThe DoorsGrateful Dead et Pink Floyd)  au travers des affiches et des pochettes d’albums signées par des gens  comme Wes Wilson, Victor MoscosoRick Griffin ou Martin Sharp. On  regroupe en général sous le terme « Big Five » : Victor Moscoso, Wes Wilson, Mouse & Kelley, Rick Griffin qui forment le Mouse studio mais d’autres artistes contribuent au mouvement dans d’autres genres : BD/comics, mais aussi cinéma, littérature, mode, …
L’art psychédélique atteint son pic entre 1967 et 1969 (et ça m’amuse assez, parce que c’est le moment de ma naissance, à la fin du Summer of Love, plus exactement, comme quoi, j’ai dû être influencée…). 

– et je rajoute cet article à propos de Kelley – 

La suite, en images 

— Si certaines illustrations/oeuvres ont des couleurs qui s’harmonisent bizarrement ( sans doute parce que sans prendre de substances illicites, on a du mal à saisir la beauté de la chose – hum… ) mais d’autres sont excellentes, avec des inspirations Art Déco, des couleurs très travaillées, des graphismes inspirés. C’est selon la sensibilité de chacun et chacune bien entendu. —

 

 

 

 

 

 

 

 

Vintage art – 2

Autre artiste et autre roi de l’aérographe durant les années 80 : Syd Brak. Originaire d’Afrique du Sud où il s’était fait un nom dans la pub, il avait été obligé de s’exiler avec sa femme  car tous deux s’opposaient au système de l’apartheid alors en vigueur. Syd Brak trouva sa place à Londres et le succès. On le connaît surtout au travers des posters, dont le fameux « Long distance kiss » :

Long Distance Kiss

 

Vintage 1980s illustration of a female dancer

 

Vintage airbrush illustration of a jukebox

Vintage airbrush illustration movie poster

Vintage painting of a woman crying

 

Primary

Syd Brak

 

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