Utopiales 2019

Les Utopiales 2019 , c’est fini !

Quelques mots pour partager ma visite de dimanche, car, oui,  cette année, j’y suis allée. On me dit souvent que c’est bête d’habiter Nantes, d’aimer la SFFF et de ne pas faire un tour aux Utos alors que je n’ai qu’à prendre le bus pour m’y rendre, etc, etc… Ma dernière expérience remontait à 2014, en effet.  Il faut dire que  j’ai beaucoup de mal avec la foule et parfois, c’est carrément de l’ochlophobieComme toutes les phobies, c’est plus ou moins gérable. En tout cas, je ne trouve pas ça invivable ( je pense que mon archnophobie est pire ! ).🙄

Et je fais bien de parler de  » foule  » car cette année, il y a eu des records d’affluence. La Cité des Congrès n’est pas extensible, elle est même limitée et doit être rénovée et agrandie mais le projet traîne même si le budget vient  d’être voté.  

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Dimanche, Mr. Chours et moi sommes donc allés voir un documentaire sur L’intelligence des arbres

 

Puis, nous avons fait nos fans en allant faire dédicacer un livre par Brandon Sanderson qui sortait d’une conférence.
Ah, mes photos ne sont pas terribles car je ne suis pas allée aux Utos en mode photographe, sinon je ne profite de rien. En fait, on voit la différence entre mon Canon avec le bon objectif  et un téléphone, même pas trop mauvais…

Quelques mots échangés, un livre signé. C’est toujours difficile de se dire qu’on a devant soi l’un de ses auteurs favoris, qui a imaginé autant de choses et être en train de lui dire « alors, ça se passe bien ? Vous repartez bientôt ? » de façon (presque) totalement décontractée. Sanderson disait qu’il était parti depuis déjà un mois et qu’il finissait de signer à Paris avant de rentrer aux USA. Et quand on le suit sur Twitter, on s’aperçoit qu’il avance ses romans pendant ce temps !

Et petit clin d’oeil : il a beaucoup aimé mon T.shirt  !

« Life before death, strength before weakness, journey before destination » – Way of Kings (La Voie des Rois)

Après un petit tour dans la Cité des Congrès, nous avons eu notre deuxième moment de fan, avec Jo Walton, cette fois. Et je n’ai pas de photos car j’ai complètement oublié une fois face à elle. Jb a beaucoup aimé parler avec Jo. Il faut dire qu’elle est, elle aussi, adorable. Cette fois, on a fait signer chacun un livre (de la trilogie du Subtil Changement). 

Aux Utopiales, on croise toujours beaucoup de monde, on n’a pas forcément le temps de faire tout ce qu’on veut, de voir toutes les personnes prévues. Mais ce n’est pas grave. L’important reste de passer un bon moment, sans ( trop ) faire flamber sa carte bleue en livres.🙄

Prochain événement pop culturel à Nantes : Art to Play en novembre. 

30 Day Movie Challenge – Jour 12

Jour 12 – Un film que vous aimez bien par un réalisateur que vous n’aimez pas habituellement

Et c’est là que je sèche complètement car soit je n’ai pas assez vu de films dudit réalisateur (je me suis arrêtée dans la torture ^^) , soit j’ai vu les films et je n’en ai pas à sauver (je pense à jean-Luc Godard; je sais, classique, mais j’ai essayé encore et encore: je ne peux pas).

J’en étais à ce point de ma réflexion lorsque j’ai pensé à un réalisateur dont le 1er court-métrage m’avait carrément fait faire un bond alors que j’étudiais l’espagnol. Pour illustrer le cours (et au sujet des surréalistes), notre prof nous avait projeté …Un chien andalou (pour qui ne l’a pas vu, attention aux premières images: le film est en noir et blanc et muet, mais il est ….flippant dès le début!)

Donc, Luis Buñuel. Quand on étudie l’espagnol, on passe rarement à côté. Mais j’ai aussi vu d’autres films (que mes profs n’auraient pas montré en cours, je pense à Belle de Jour)

Pour moi, (et même si j’aime les surréalistes en littérature, ou certains, en peinture), Buñuel, je ne pouvais pas. Basta.

Sauf ce film : (amis du noir et blanc, bonsoir !) :

Los Olvidados (1950)

« El Jaibo, un adolescent des rues, s’échappe de la maison de correction et retrouve ses compagnons d’infortune dans leur bidonville de la banlieue de Mexico. Avec Pedro et d’autres enfants, il tente d’attaquer Don Carmelo, un aveugle cruel qui survit en jouant de la musique dans les rues. Quelques jours après, Jaibo tue, en présence de Pedro, le jeune homme qu’il accuse de l’avoir dénoncé. À partir de ce moment, les destins de Pedro et du Jaibo sont tragiquement unis. »

Il est d’ailleurs repassé en 2012 au Festival des 3 Continents , à Nantes (très bonne fiche sur le site).