Cette année 2022

  Mais ça y est ! Nous arrivons à la fin de cette année 2022 !

Je consultais mes articles  de « fin d’année » et pour 2021, je n’ai pas fait grand chose, les derniers jours (le dernier mois)  ayant été assez perturbés par la santé de Loki (les urgences vétérinaires, le pauvre). Cette année, Loki va mieux et surtout, il a un traitement quand ses soucis gastriques lui jouent des tours.

Loki et la bouilloire

J’en profite pour faire  un  tour d’horizon vite fait de cette année 2022.
C’est parti !

Un début 2022 ensoleillé, on pensait aborder une année (enfin) tranquille, avec moins de Covid…

de lumière

L’espoir fait vivre… Bien entendu, ça ne s’est pas passé comme ça. Déjà, en France, nous savions que nous allions avoir une année « spéciale » puisque 2022 correspondait à celle des élections présidentielles. Ne parlons pas des sujets qui fâchent mais la campagne a volé au ras des pâquerettes (et même plus bas encore).  Tiens, on m’aurait demandé début 2022 quel personnage je ne voulais plus revoir en 2023, j’aurais dit « Zemmour » (mais je l’avais déjà cité).  Puis l’attaque de la Russie sur l’Ukraine a eu lieu en février et Poutine est remonté très haut dans ma liste puisqu’il y figure depuis pas mal d’années. Seulement, l’année n’étant pas terminée et les tyrans/dictateurs ne sont, hélas,  pas les seuls à rendre la vie insupportable : d’autres crétins soutenus par d’autres crétins plus riches et plus influents y arrivent très bien (Hanouna sévissant sur la chaîne qu’on ne nommera pas, dans l’émission qu’on ne citera pas non plus). Fin de la partie désagréable.

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Passons aux bonnes choses, bonnes surprises et tout cela.
Alors, j’ai peint. Je n’ai même pas les photos de toutes mes peintures car il y en a pas mal (aquarelles, acryliques).

avatar style

Montagnes bleues

Sous la pluie

Des marque-pages – j’en ai fait un certain nombre, de différents styles

Cette année, en général, j’ai beaucoup créé visuellement. J’ai fait des vidéos (parfois assez  idiotes, j’avoue ) :

Et, cerise sur le gâteau, en septembre, j’ai testé l’intelligence artificielle avec Midjourney et Stable diffusion, ce qui a, à nouveau, donné des ailes à ma créativité.
Je ne vais pas détailler ici car j’ai déjà parlé de  MJ , SD  ou Dall-e.

Renards (à la façon des maîtres hollandais)

Par contre,  je vais dire une fois pour toutes mon ras le bol de la fausse  polémique amplifiée par les réseaux sociaux  qui dit en gros ceci  : « non, ce n’est pas de l’art, c’est du vol, blablabla, on va perdre nos jobs, et puis, c’est facile à faire« .( avec un panneau : non à l’IA/ no to AI).  Je suis affligée de voir certaines personnes suivre ce « mouvement » inepte , parfois avec des commentaires agressifs (j’en ai eu quelques uns, vite effacés). J’imagine que ces gens agissent sans doute par peur mais surtout par totale  ignorance du fonctionnement de l’intelligence artificielle (qui n’est pas une découverte nouvelle, pourtant). Une fois encore, je me demande ce qui les empêche de se renseigner plutôt que de hurler.  En tout cas, c’est un très bon outil pour booster la créativité. Heureusement, de nombreux artistes trouvent également que c’est le cas 🙂

De fil en aiguille, j’ai donc travaillé sur la couverture du roman de ma maman, qui est sorti en auto édition en décembre. Et aussi sur les visuels (et oui, on peut faire parler des personnages en IA)

 

Sinon, j’ai passé deux très bons moments cette année, avec deux concerts : l’un à Paris à l’Olympia pour la dernière tournée de Midnight Oil. Le concert a encore été meilleur que celui de 2019

Le deuxième a eu lieu à Nantes. The Cure était là en novembre. Juste avant que j’attrape le Covid (ou alors je l’ai chopé au concert mais je ne le saurais jamais).

Having ABad Day Stitch GIF - HavingABadDay Stitch Sad GIFs

Que dire d’autre ? J’ai vu peu de films au cinéma mais je garde un très bon souvenir d’Elvis. Je viens d’aller voir le second Avatar, la voie de l’eau et, même si j’aime beaucoup l’univers, toujours très beau, j’ai été assez déçue tant le scénario est mince (mais où est l’histoire ?). Il y aurait tant à faire avec ces personnages, cette planète et les thèmes … Au final, on a une partie « documentaire sur les océans de Pandora » (très joli mais…) et le reste en clichés sans saveur + la partie finale en film catastrophe hyper violent. On n’est pas loin du navet, malheureusement.

Na'vi

J’ai beaucoup lu, de très bonnes choses, d’autres…hum…moins intéressantes. J’ai bouclé le challenge de l’Imaginaire, pas exactement comme je le pensais, surtout parce que j’ai moins lu d’ouvrages de fantasy/SF en fin d’année (un peu fatiguée de tomber sur des niaiseries ou des romans mal ficelés). Bien sûr, je rempile pour le challenge en 2023 !

Côté séries, j’ai regardé du bon comme du moins bon. En ce moment, nous nous régalons avec Mrs.Maisel. 

Et pour finir sur une note agréable parmi la morosité ou les soucis divers, la surprise de l’année n’a pas été un livre, ni un film mais l’arrivée d’un chat en plus. Ce n’était pas prévu mais Newton est avec nous depuis le mois d’août.

Newton

 

D’ailleurs, les facéties de Loki, Newt et Galice m’ont donné  envie d’écrire une histoire de détective mais avec des chats anthropomorphes. J’ai commencé ça cette semaine.

Maître Leroux

Voilà, bonne fin d’année et à 2023 !

Le printemps de l’art — 34

Ernesto « El Chango » García Cabral () est un caricaturiste, muraliste et illustrateur de livres  mexicain. On estime que l’ensemble de son œuvre avoisine les 25 000 documents (dessins, caricatures, affiches, publicités) dont plus de 10 000 ont déjà été catalogués. 

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Doctor Ojiplatico. Ernesto Garcia El Chango Cabral. Revista de Revistas

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Doctor Ojiplatico. Ernesto Garcia El Chango Cabral. Revista de Revistas

Doctor Ojiplatico. Ernesto Garcia El Chango Cabral. Revista de Revistas

Doctor Ojiplatico. Ernesto Garcia El Chango Cabral. Revista de Revistas

Doctor Ojiplatico. Ernesto Garcia El Chango Cabral. Revista de Revistas

Doctor Ojiplatico. Ernesto Garcia El Chango Cabral. Revista de Revistas

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Doctor Ojiplatico. Ernesto Garcia El Chango Cabral. Revista de Revistas

Griezwoman

forte et sexy à la fois

 

Ernesto Garcia Cabral Chango

Ernesto Garcia Cabral Chango

Ernesto Garcia Cabral Chango

Ernesto Garcia Cabral Chango

Ernesto Garcia Cabral Chango

Ernesto Chango Cabral Mexican Lobby Cards

Ernesto Chango Cabral Mexican Lobby Cards

Ernesto Chango Cabral Mexican Lobby Cards

Ernesto Chango Cabral Mexican Lobby Cards

Tag de fin d’année 2019

 Clairement, je ne suis pas claire en cette fin d’année 2019 : la preuve, c’est que mes articles bilan de… et autres festivités rituelles de la période sont à la bourre. Du coup, j’en ai, mais ils sont encore au brouillon, ce qui n’est pas vraiment pratique.

La faute à quoi ou à qui ? Hum, sinon la mienne, à la bronchite, et du coup, à la flemme/fatigue qui a suivi. Et pour clôturer le tout, à un livre qui m’a complètement happée (mangée, captée, bouffée – rayer la mention inutile ou pas, merci le Cycle de Syffe 😉 ). Après, c’est toujours une bonne nouvelle de tomber sur ce genre de livre, je ne me plains pas, au contraire.

Donc, quand j’ai vu passer  chez Fan Actuel le fameux tag de fin d’année, je me suis dit qu’il était temps que je fasse le mien puisque je l’avais fait les années précédentes (y’a pas de raisons, hein, c’est vrai, etc…. A l’origine, je rappelle qu’il s’agit d’une idée de Petit Pingouin Vert. 

C’est parti !

 

  • Selon vous quelle est la personnalité de l’année 2019 ? 

2017 :Toutes les femmes qui on témoigné contre ce …… Harvey Weinstein et toutes les ordures du même acabit. Pour résumer: toutes les femmes qui se font entendre

2018 : Ceux et celles qui ont protesté, se sont montrés constructifs et ne sont pas tombés dans les extrêmes ni dans la haine, ni dans la violence.

2019 : Les mêmes qu’en 2017 et 2018. Pour le côté fun, je dirais : le « bébé » Yoda, bien sûr.

  • Quelle personnalité n’avez vous plus envie de revoir en 2020 ? 

2017: Trump et son pote de guéguerre Kim Jong-un
Dans l’idéal, tous les tyrans et dictateurs du monde…

2018 : Les mêmes assortis des extrémistes de tout poil en Europe

2019 : On reprend les mêmes (parce qu’ils sont toujours là). Je vais y  ajouter ceux dont on avait pas envie d’entendre parler à nouveau comme ce pervers de G. Matzneff ( je pensais même qu’il était mort, celui-ci et je suis dégoûtée de devoir écrire son nom ici, en 2019). Il était déjà à vomir à l’époque. J’espère qu’il sera un jour condamné. (cet article est très clair sur les traumatismes)

 

  • Quelle a été votre plus grosse déception artistique de l’année (livres,films, musique, etc) ?

2017 : Film: Guardians of the Galaxy vol. 2

2018 – Côté lectures, une véritable déception après en avoir entendu que du bien: Les fantômes du vieux pays, de Nathan Hill. C’est rare que je m’ennuie autant durant une lecture.
2019 : Je ne trouvais pas et tout à coup… mais c’est évident ! La saison 8 (et finale) de Game Of Thrones ! (j’avais soudain oublié qu’elle existait)

 

  • Quelle a été votre bonne surprise artistique de l’année 2019 ?   

2017: les concerts de G-Dragon et Post Modern Jukebox

2018: Beaucoup de lectures très agréables, des séries dont j’ai parlé ici – en y ajoutant l’adaptation de L’Amie prodigieuse (une série littéraire que je n’aurais pas forcément lue sans les bons conseils d’une amie de très longue date)

2019 : Je suis allée voir Midnight Oil en concert et c’était top.
J’ai aussi fait de belles découvertes littéraires.

 

  • Une chose que vous n’auriez jamais voulu voir en 2019 ? 

2017: la mesquinerie, les rageux, les chouineurs (tout ça se conjugue autant au masculin qu’au féminin), surtout sur internet et les RS. Les fans de Johnny à son décès

2018 : les haineux, en général. Je ne supporte plus les gens aux comportements inappropriés qui projettent leur mal-être sur les autres (et en l’occurrence, sur moi).
Il est tellement plus simple pour tous d’être positifs, à la fin !

2019 : J’ai l’impression que je vais radoter. A part ça, les fans qui systématiquement crachent sur les nouvelles adaptations -je pense à Star Wars, là. Ils vont au ciné, ils paient leurs billets et après, ils ont le culot d’écrire : « ce que j’ai préféré dans le film, c’est le générique de fin ». Hum, ça n’a pas de sens.

Ce que tu dis n'a aucun sens.

 

  • Le nombre de livres/films lus/vus en 2019

2017 : j’emprunte entre 10 à 25 livres par mois en bibliothèque, ce à quoi se rajoutent les SP, et mes livres personnels.
Je peux dire que je suis dans les 250 à 300 livres/an en moyenne
Films au cinéma: 5 ou 6

2018 : Livres : beaucoup (plus de 100 et sans doute, plus de 200).
Films : au cinéma : 5 ou 6, à peu près

2019 : je n’en ai aucune idée ! entre 100 et 200, comme d’habitude. J’ai essayé de savourer les livres.
Films au cinéma : 8  

 

  • La série TV de l’année ? 

2017 : The handmaid’s tale (la servante écarlate) et Outlander saison 3

2018 : Pose – une série que je conseille encore et encore
Très bonne surprise avec : Les nouvelles Aventures de Sabrina
Idem : Killing Eve
Toujours ravie avec : Outlander saison 4
Et je pense que l’adaptation de L’amie Prodigieuse est en train de devenir mon coup de coeur de fin d’année.

2019 : The Umbrella Academy.  His Dark materials. Dark Crystal.
Good Omens
a été sympa aussi.
Je regarde The morning show (qui n’est pas fini) et c’est une bonne série. Et évidemment, The Mandalorian.

  • La chanson de l’année ? 

2017: Taemin – Move

2018 : je n’écoute vraiment plus rien  ou presque de ce qui remplit les hits actuels (l’auto-tune aura la peau de mes oreilles)
Mais j’ai mes chouchous pop/rock  et cette année : The Struts et Greta Van Fleet
2019 :
De pire en pire, je n’écoute pas grand chose de neuf. Disons… The Hu

  • Vos bonnes résolutions ?

2017 : l’idée était dans l’air concernant mes projets professionnels…
2018 : j’ai eu la chance d’intégrer un parcours numérique passionnant (Digital Job Ambition – pour l’instant, c’est une spécialité nantaise) au cours duquel j’ai rencontré d’excellentes personnes.
Ma bonne résolution, c’est de continuer, de croire en moi et de poursuivre aussi le travail sur moi-même qui, lui aussi, avance bien.
2019 : en gros, ça se résume à « tu vas l’envoyer, ton fichu manuscrit, Agnès ? » (vous avez droit de me le répéter).

  • Un mot pour l’année prochaine ?

2018:  Continuer toujours, sans me laisser déstabiliser par des personnes qui n’en valent pas la peine.

2019 : Foss épi couraj.  Kembé rèd ! (google traduit sûrement le créole).

 

  • Votre année en images ?

 

Mes coups de coeur littéraires 2019 :

Engrenages et sortilègesAdrien Tomas
My absolute darling –Gabriel Tallent
Aberrations – Joseph Delaney
Destinée – (Alex Verus . 1) – Benedict Jacka

Et je finis l’année  avec un superbe coup de coeur : L’enfant de poussière Patrick K. Dewdney  –

 

Mes belles découvertes littéraires 2019 :

Les intéressants – Meg Wolitzer ; La nature des choses – Charlotte Woods ; Dompteur d’avalanches – Margot Delorme ; Darling Days –  iO Tillett Wright ; Marqués – Alice Broadway ; L’étoile du nord – DB John – Magie ex-Libris. T;1 – Jim C.Hines ;  Nocturnes – Tess Corsac ; Dans la forêt – Jean Hegland ; Magic Charly – Audrey Alwett ; Haute école – Sylvie Denis  ; Rouille – Floriane Solas

En vrac, 2019

 Londres    – Le HMSFFF ChallengeJohnny Clegg Midnight Oil HalloweenAlice in Wonderland    – Des sériesMes Utopiales 2019

 

S’il fallait faire le même genre de tag, en plus court, sur la décennie qui s’achève, je me demande ce qui en sortirait…..

Maintenant – Mamadou Mahmoud N’Dongo

C’est une écriture que j’ai découverte avec cette trilogie théâtrale: celle de Mamadou Mahmoud N’DongoUne écriture, courte, aux phrases morcelées, en forme de coup de poing ou de coeur, qui donnent un rythme formidable.
Au fil de ces trois pièces, les thématiques (cause des femmes,  l’exil, les origines, les relations hommes-femmes, et bien d’autres )  se répondent, les trajectoires de vie, les dialogues, les bruits de la ville, des fragments comme les morceaux d’un puzzle qui se reconstitue peu à peu. Il y a une véritable musique, une scansion dans l’écriture de N’Dongo.
Dans Bruits blancs, une fiction radiophonique,  il met en perspective les attentats du 13 novembre et le Dialogue des Carmélites de Bernanos (l’auteur en parle dans l’interview ci-dessous). Le résultat est brillant.
Different maps est le texte du premier film tourné par l’auteur

 

Cela a été un bonheur de découvrir  cet auteur et je remercie au passage Babelio/ Masse critique et les éditions de la Cheminante (Sylvie Darreau). 

«J’aime tout simplement changer de thèmes, j’ai envie de m’intéresser à tout», explique Mamadou Mahmoud N’Dongo. »

 

Résumé : Mamadou Mahmoud N’Dongo aborde dans cette trilogie théâtrale Maintenant éditée à La Cheminante les événements de ses dernières années, donnant à entendre dans Bruits blancs le chœur des passagers d’un taxi, un jour de novembre, avant, pendant et après les attentats de Paris.

Dans Maintenant que je me suis habituée à ta présence– en collaboration avec l’artiste suisse Nina Willimann -, l’identité féminine est explorée en relation avec les notions de nation, histoire, culture et genre.

Et Different Maps offre une lecture contemporaine de l’amour d’Orphée pour Eurydice…

Les bruits, fureurs et silences du présent sont au rendez-vous de cette dramaturgie où la profondeur du regard de l’auteur rend palpable la nécessité d’être au monde en conscience.

Pour finir, je vous propose de découvrir Different Maps:

Les derniers Jedi – une nouvelle étincelle

C’est fait, c’est vu. Mon Noël 2017, c’est « The Last Jedi (Les derniers Jedi) » en VOSTFR.
Et, effectivement, c’est un beau spectacle, certainement l’un des Star Wars les plus esthétiques, sinon LE plus esthétique, l’un des plus aboutis aussi.
Je ne suis pas une fan hard-core de Star Wars, dans le sens où je ne connais pas sur le bout des doigts tous les comics, les romans, et autres dessins animés de l’univers. J’ai lu pas mal de romans se situant après « Le retour du Jedi« , quelques comics par ci par là.
Je me situe à mi-chemin sur l’échelle du fan: ceux qui font partie de  la génération qui était déjà née lors de la Trilogie originale – et en âge de la voir; parmi ceux qui regardent la prélogie mais qui la trouvent vraiment mal fichue – et qui ont apprécié « Le retour de la Force » sans crier au génie ni non plus au scandale. La nostalgie, camarade, ça va un moment…mais ça ne fait pas tout; donc copier le scénario du tout premier Star Wars (Un nouvel espoir) pour fabriquer « L’éveil de la Force« , ça n’était pas une bonne idée (JJ Abrams à la réalisation non plus).

Je préfère prévenir que cet article est truffé de spoilers et références aux autres films, « Rogue One » inclus.

It’s time for the Jedi to end.
Luke Skywalker: I only know one truth: It’s time for the Jedi… to end.

 

Cette fois, on y est. Jedi or not Jedi, les personnages ont suffisamment tourné autour de l’idée.

Cette fois, il faut en finir avec cet ordre tel qu’il est pensé, un ordre qui souvent privilégie une élite, qui est le créateur de monstres tels que les Siths, Palpatine, Darth Vader …heu..Snoke?.  Et ce n’est pas le côté Obscur qui aura le dernier mot, mais justement, ces fameux derniers Jedi tournés vers la lumière.

Luke Skywalker: Now that they’re extinct, the Jedi are romanticized, deified. But if you strip away the myth and look at their deeds, the legacy of the Jedi is failure. Hypocrisy, hubris. That’s not true. At the height of their powers, they allowed Darth Sidious to rise create the Empire, and wipe them out. It was a Jedi Master who was responsible for the training and creation of Darth Vader.

Oui, il faut en terminer avec l’Ordre Jedi, il faut détruire le temple, les écritures – on notera le parallèle biblique. C’est une sorte de feu du ciel via Yoda qui anéantit le premier lieu sacré sur la planète Ahch-To.,ce temple où sont conservés les écrits sacrés, finalement sauvés par Rey (on le découvre à la fin lorsque Finn ouvre un tiroir).

On se souviendra que la ville de pèlerinage des Jedi, Jedah City (sur la planète Jedah) avait été détruite par l’Empire dans « Rogue One ».

Durant la Star Wars Celebration de Londres, le réalisateur de Rogue One Gareth Edwards a accordé une interview à plusieurs blogueurs.

Il a d’abord parlé de la planète Jedha, un lieu de pèlerinage pour les croyants en la Force :

« C’est né du fait qu’il n’y a théoriquement aucun Jedi à l’époque de notre film. George [Lucas] a merveilleusement su faire une histoire sur une chose, tout en sous-entendant qu’il y avait des millions d’autres choses à l’arrière-plan et des idées bien plus vastes, et notre film utilise évidemment cela et raconte une histoire dans ce cadre, d’où l’idée d’avoir un film Star Wars qui ne parle pas de la Force. Mais pour moi, Un Nouvel Espoir est un peu l’histoire de Jésus, ce qui implique qu’il y ait toute une religion derrière cela, et on avait l’impression que les Jedi avaient été les leaders d’un système de croyances spirituelles durant un millier de générations, et qu’il devait donc y avoir une sorte de Mecque ou de Jérusalem au sein du monde de Star Wars. Ca nous semblait très contemporain d’avoir une situation où l’Empire s’imposait sur un important lieu spirituel de Star Wars, pour ses propres raisons, ses propres buts, et qu’il y ait une résistance se construisant et tentant de se défendre au sein de cette zone. Mais nos personnages finissent par se rendre sur Jedha et  par être un peu mêlés à l’histoire de ces gens.

Et l’ordre Jedi de Coruscant est massacré par le nouveau seigneur du Côté Obscur dans « La revanche des Sith ». Mais, jusque là, la destruction provenait toujours des Autres (le côté Obscur).

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Dark Sidious parvenant par la tromperie à faire basculer Anakin du Côté Obscur de la Force, il décida d’éradiquer l’Ordre Jedi. Pour ce faire, il envoya des troupes de clones, guidés dorénavant par Dark Vador, assaillir le Temple et y massacrer tous les Jedi présents. Cette nuit là, les cieux furent illuminés par les grandes flammes qui s’échappaient du lieu symbolique d’un Ordre Jedi agonisant.

 

En finir avec les Jedi, c’est d’abord mettre un terme à la lignée quasi maudite des Skywalker. On frôle le syndrôme Atrides, à ce stade: et je tue mon père, et je manque d’épouser ma soeur jumelle, et j’abandonne mes gosses, et je manque de tuer mon neveu, et je re-tue mon père…(ad lib !)
Frank Herbert nous avait pourtant prévenus dans Dune: il y aquelque chose de pourri avec  ces lignées ! Regardez le Kwisatz Aderach et ce qui s’ensuit. Dans « Les derniers Jedi », il faut en terminer afin de faire renaître l’étincelle. Et ce sera le leitmotiv de Leia dans ce film.

Luke, en vieil ermite désormais fermé à la Force,  ne s’est pas retiré du combat pour des prunes. Il n’est pas allé biberonner du lait vert sur une planète-île, Ach-To, par pur plaisir!
C’est un personnage complexe que nous retrouvons, adulte, mûri. Il est clair que son évolution n’a  pas plu à son interprète, dixit Mark Hamill récemment :

 « Ce n’est pas mon Luke Skywalker. Luke était tellement optimiste, plein d’espoir et d’énergie. Et là il est vraiment au fond du trou, je ne m’y attendais vraiment pas. Je l’ai dit à Rian: ‘Les Jedi n’abandonnent pas. Même s’il a un problème, il prendrait peut-être un an pour essayer de s’en sortir, mais s’il a fait une erreur, il essayerait de la corriger. Donc sur ce point, nous avions des points de vue fondamentalement différents. »

« Il est temps pour les Jedi de disparaître. » Il confie : « Luke ne dirait jamais ça, en tout cas, dans le Star Wars de George Lucas. Là, c’est la nouvelle génération de Star Wars. J’ai presque dû imaginer que c’était un nouveau personnage, peut-être que c’est Jake Skywalker. Mais ce n’est pas mon Luke Skywalker.

« Mais ce n’est plus mon histoire désormais, c’est l’histoire de quelqu’un d’autre, et Rian avait besoin que je joue d’une certaine façon pour rendre la fin efficace. (…) Je n’accepte toujours pas ce changement de direction de mon personnage, mais ce n’est qu’un film. »

Et pourtant, le développement d’un héros tel que Skywalker prend ici une tournure qui paraît tout à fait acceptable parce qu’humaine plus qu’héroïque, justement.
C’est cette progression des caractères qui rend ce 8ème volet plus abouti, plus adulte.

 

Kylo Ren: You’re not alone.
Rey: Neither are you.

Lors de l’épisode précédent, le fils de Han Solo et de Leia  devenu Kylo Ren nous apparaissait surtout comme un jeune immature, rapide à tout brûler, à tut détruire dès qu’il se mettait en colère.
On voit ici un Kylo Ren absorbé dans la contradiction, les remords, la lutte intérieure; combat qui se prolonge dans cette communication via la Force avec son alter ego lumineux, Rey qui tient moins la vedette que dans le 7ème épisode.
Mais son interaction avec Ben Solo (elle l’appelle Ben) est l’un des éléments les plus passionnants du film. Oui, la Force est puissante!
Ils se parlent, ils se voient (scène facile où Kylo/Ben a oublié sa chemise et non, il ne la remettra pas), mieux que cela: ils se touchent – si, si!
Une chose est sûre: la connexion Kylo/Rey est l’une des réussites du film.

 

Kylo Ren (to Rey): Let the past die. Kill it if you have to. That’s the only way to become what you were meant to be. 

Rejoins-moi!

Mais la Force est autrement puissante dans d’autres scènes (celle de Leia, par ex.), ce qui prouve comme le constate Rey qu’elle est autre chose que de simplement « soulever des rochers ».

  1. Luke Skywalker: What do you know about the Force?
    Rey: It’s a power that Jedi have that lets them control people and make things float.
    Luke Skywalker: Impressive… Every word in that sentence was wrong. 
  2. Luke Skywalker (to Rey): The Force is not a power you have. It’s not about lifting rocks. It’s the energy between all things, a tension, a balance, that binds the universe together. 
Echouer, c’est vivre, c’est avancer

Master Yoda (to Luke): Heeded my words not, did you? Pass on what you have learned. Strength, mastery. But weakness, folly, failure also. Yes, failure most of all. The greatest teacher, failure is. 

L’échec, les personnages de cet opus vont tous le connaître: Luke, Rey, Finn, Poe, Snoke, Rose, Holdo , etc…
C’est même le leitmotiv de Luke: « j’ai échoué » – de même qu’Obiwan avant lui, que Yoda avec lui. Pire: Luke n’a pas seulement échoué, il a contribué à faire basculer Ben Solo vers la noirceur, le changer en Kylo Ren.
Ici, on peut penser que Luke n’est pas départi d’orgueil en s’attribuant tout le crédit de ce basculement  – hé, Luke et le libre arbitre de Ben Solo, on en reparle? La lutte interne que mène tout Jedi en lui-même lors de son apprentissage (le combat intérieur que se livre chaque humain, plutôt), ça ne te rappelle rien?
Autre échec: le comportement de tête brûlée à la Han Solo. Non, combattre, ce n’est pas sauter dans un vaisseau spatial et dégommer tout ce qui vole comme à un jeu d’arcade. C’est là que le pilote Poe Dameron se voit confronté à son propre échec. Et à un échec inévitable du comportement macho appelé à tort « être un mec ».

Leia Organa (to Poe): Poe, get your head out of your cockpit. There are things that you cannot solve by jumping in an X-wing and blowing something up!

Car, dans cet épisode, une fois encore, ce sont les femmes qui détiennent pouvoir – et sagesse.
Les femmes sont prédominantes, joli parti pris de parité de même qu’il y en a un de diversité ethnique (on attend encore une romance non-hétérosexuelle, hello Disney!)
Rey arrive à atteindre Kylo Ren car elle fait preuve de compassion. Leia se montre une habile et avisée stratège de même que l’amirale Holdo.
Rose se montre plus habile et se révèle une équipière de choc pour Finn.

  

« That’s how we’re gonna win. Not fighting what we hate, saving what we love.  » Rose Tico to Finn

Humour fan service, et petites bêtes

Les droïdes comme les créatures extra-terrestres sont des incontournables de Star Wars.
Qui dit marketing, dit bestioles, et mignonnes, si possible…
Depuis les Ewoks, on attend la bébête sympa à reproduire en jouet. C’est chose faite avec les Porgs, ces manchots-marmottes qui peuplent la planète-refuge de Luke.

Très jolis aussi, les renards de cristal de la planète Crait. Ces Vulptex sont élégants et visuellement très bien rendus.

Moins mignon mais plus fun, les Thalas-sirens:

Le fan service est assuré par les droïdes, à bon ou moins bon escient (l’utilité de C3PO? à part mettre en valeur Leia? )

 

Rouge est la couleur

-et superbes sont les prises de vue!

Magnifiques plans tout au long de cet épisode.
Le rouge est prédominant :

Finalement, il y a bien sûr des points faibles dans ce film. Il  est dense, long, très (trop!) rempli. Les intrigues se mêlent aux autres, les personnages secondaires se multiplient avec plus ou moins de bonheur (le retour de Capitaine Phasma? l’équipée de Rose et Finn? )
Long, surchargé, empli de personnages parfois à peine utiles, « Les Derniers Jedi « gagnerait à être épuré.
Car, parfois, on peut se demander : « où va-t’on? » et surtout: « Mais quand répondra-t’on à nos interrogations? ».
Quid de l’origine de Rey? de l’apparition de Snoke?
Snoke est l’exemple du vilain qui ne sert à rien, imbu de lui-même tel un pâle reflet de Palpatine (ou une énième incarnation?) facilement pris à son propre piège.
On n’en sait pas plus sur le lien Rey/Kylo Ren.

 

 

Quelques moments bien vus (parmi d’autres):
– bataille sur Crait (couleurs)
– Chaque scène avec Leia
– Yoda/Luke
– Kylo/Rey
– Sacrifice Holdo
– humour en général:

Luke Skywalker: So it is time for the Jedi Order to end.
Master Yoda: Time it is. Hmm. For you to look past a pile of old books, hmm?
Luke Skywalker: The sacred Jedi texts.
Master Yoda: Oh. Read them, have you?
Luke Skywalker: Well, I…
Master Yoda: Page-turners they were not. Yes, yes, yes. Wisdom they held, but that library contained nothing that the girl Rey does not already possess. 

 

Phasma: You are a bug in the system.
Finn: Let’s go, chrome dome.
Phasma: You were always scum.
Finn: Rebel scum.

Moments dispensables:
– Interventions Hux (Hugs)
– Apparition C3PO
– Retour de Phasma
– Finn/Rose

Le mot de la fin :

Kylo Ren: The Resistance is dead. The war is over. And when I kill you, I will have killed the last Jedi.
Luke Skywalker: Amazing. Every word of what you just said was wrong. The Rebellion is reborn today. The war is just beginning. And I will not be the last Jedi. 

 

Tag de fin d’année 2017

 

Je voulais le faire l’année dernière mais, allez savoir ce qui s’est passé, le tag est passé à la trappe ! Bon,  c’est souvent le cas pour les tags, chez moi: ce n’est pas que je ne les fais pas, c’est que je les mets dans un coin et que je les y oublie). Merci donc Lisa-Petit Pingouin Vert pour me remémorer ce tag.

  • Selon vous quelle est la personnalité de l’année 2017 ? 

Toutes les femmes qui on témoigné contre ce …… Harvey Weinstein et toutes les ordures du même acabit.

Pour résumer: toutes les femmes qui se font entendre

  • Quelle personnalité n’avez vous plus envie de revoir en 2018 ? 

Oh, quelques unes !
Forcément, Trump et son pote de guéguerre Kim Jong-un
Dans l’idéal, tous les tyrans et dictateurs du monde…



Breakfast club

  • Quelle a été votre plus grosse déception artistique de l’année (Livres,films, musique, etc) ?

Film: Guardians of the Galaxy vol. 2

Pour à peu près les mêmes raisons que June

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  • Quelle a été votre bonne surprise artistique de l’année 2017 ?  

Musicalement, 2017 c’est une très bonne année pour moi.
Côté concerts, ça a été royal ! Cela faisait des années que je n’étais pas allée en concert (et oui, ça fait du bien.)

Le 1er était à Bercy-Accor Arena – avec quelqu’un qui ne viendra sans doute pas de sitôt en Europe (pour cause de service militaire coréen). J’ai nommé l’un des/ou le King de la Kpop: G-Dragon (JiYong de son vrai prénom).

 

 

Le second concert sera à Nantes, dans quelques jours :Post Modern Jukebox

 

  • Une chose que vous n’auriez jamais voulu voir en 2017 ? 

Trop de choses: la mesquinerie, les rageux, les chouineurs (tout ça se conjugue autant au masculin qu’au féminin), surtout sur internet et les RS.
Malheureusement, quand on a une activité en ligne, on ne peut s’empêcher de tomber sur des fils de plaintes (je zappe), de haine (je bloque) et de récriminations de tout poil (j’évite de lire).


Je n’ai pas envie de ça, j’ai envie de positif …surtout cette année qui a été (qui est encore) compliquée pour moi et émotionnellement difficile.
D’ailleurs, je me fous de la mort de Johnny, j’ai perdu mon père récemment et, à mon sens, il valait 100 Johnny même s’il n’a jamais vendu de disques.

 

 

  • Le nombre de livres/films lus/vus en 2017 ?

Je ne compte pas mes lectures mais je peux faire une moyenne : j’emprunte entre 10 à 25 livres par mois en bibliothèque, ce à quoi se rajoutent les SP, et mes livres personnels.
Je peux dire que je suis dans les 250 à 300 livres/an en moyenne -et cette année, j’ai explosé mes records.

Pour les films, particulièrement les films vus au cinéma: 5 ou 6

  • La série TV de l’année ? 

En nouveauté: The handmaid’s tale (la servante écarlate)

En suite de….: Outlander saison 3

 

  • La chanson de l’année ? 

Taemin Move (celle-ci est incrustée dans mon cerveau)

 

Pas de chanson nouvelle mais ce monsieur qui fait des reprises façon metal – et c’est excellent, la preuve, j’ai réussi à écouter celle-ci d’Ed Sheeran, alors que je le passerais volontiers dans le mixeur si je pouvais:

  • Vos bonnes résolutions ?

Je ne fais jamais de bonnes ni de mauvaises résolutions mais des projets, oui.
Et comme je n’en peux plus d’être inscrite à Pole Emploi, d’aller à des entretiens où on me fait comprendre que j’ai passé l’âge (50, c’est la mouise), marre de vivoter avec peu d’euros, je pense qu’il est temps que j’entreprenne…

  • Un mot pour l’année prochaine ?

Plus de joie…
Moins de douleur et de sentiment d’échec = sereine!

  • Votre année en images

 

 

 

 

 

 

 

 

 

T’as pas vu ma pop #7

Comme nous avons pu le voir la semaine dernière,  les héros pop s’engagent dans des aventures très différentes les unes des autres. Il semblerait pourtant que ces héros soient  reliés entre eux par un fil conducteur, un ou des éléments communs. Tous se définissent quasiment par leur grand point faible – ou, du moins, leur faiblesse relative. De plus, quasiment tous choisissent  de refuser la puissance/le pouvoir à la fin de leurs aventures.
C’est le cas de Frodon qui jette l’anneau dans la Montagne du Destin -plutôt que de devenir un nouveau Sauron, ce qui était quand même sacrément badass. Idem pour Luke Skywalker qui ne se laisse pas tenter par le côté obscur, préférant abandonner le combat contre Dark Sidious/Palpatine. On sait ce qui arrive: Vador, ne pouvant supporter de voir son fils souffrir devant ses yeux, s’empare alors de Palpatine, rendu vulnérable  et le jette dans le générateur de l’Etoile Noire et youpi!  triomphe de l’amour!Quant à  Harry Potter refuse la Baguette de Sureau et l’immense pouvoir qu’elle confère.

Le héros pop est donc un exemple – malgré lui, dirait-on. « Il ne veut pas le pouvoir pour lui-même », se disent ceux qui sont autour de lui. « Aidons-le. »  De là, naissent les communautés héroïques (La Communauté de l’Anneau, l’Ordre du Phénix, etc..). Car on touche ici à l’élément fédérateur. Ce qui est une faiblesse devient alors LE point fort du héros pop.

On voit que dans le récit pop, on a commencé par « croire à » (=une prophétie, un mythe, une légende) pour « croire en » (accorder sa confiance; former une communauté). Le héros doit à présent faire croire (en lui).

Récemment, les récits de héros pop mettent en avant un personnage  que tout le monde pourrait devenir. Le héros pop reflète la croyance des autres plus qu’il n’est marqué comme un être unique en son genre. En cela, beaucoup de récits ressemblent étrangement aux romans d’apprentissage (ou d’éducation), ceux qu’on appelle  le Bildungsroman.

Le héros pop est alors confronté à différents schémas qui vont définir son récit:

  • Il souffre. C’est Frodon, tout en abnégation, en figure doloriste (sauf lorsqu’il s’en prend au malheureux Sam en se comportant comme un vrai tyran – ou en diva pop – il fait sa rockstar -; là, c’est Sam qui lui vole la vedette et devient le  héros à temps partiel)
  • Il est courageux. Modeste, issu de nulle part, voilà notre héros qui se découvre des ressources insoupçonnées! C’est Bilbo version Peter Jackson qui affronte l’affreux Azog dans Le Hobbit au cinéma. Bien sûr, ce n’est pas nouveau…
  • Il a un pouvoir mais le connaît mal/ou ne sait pas le maîtriser. Jack Frost sait refroidir l’air, pas assez pour figer Pitch, le Croquemitaine.

Autre cas de figure: il n’est héroïque que par défaut. C’est un héros accidentel.
C’est suite au décès de son frère (jumeau, c’est plus pratique!) que Jack Sully est amené à remplacer celui-ci – et à devenir le sauveur de Pandora, dans Avatar.
Mais, à la base, Sully n’est que l’avatar – celui de son frère.
De même, Shrek est un remplaçant. Il doit sauver une princesse à la place de Lord Farquaad.

Dernière piste: il voyage dans le temps. Et, oui le voyage temporel! On sait dès le début que le héros a accompli sa mission, reste à trouver le bon orage magnétique, la bonne machine temporelle pour que ledit héros réalise son destin.
C’est Terminator où l’on vient du futur (qui n’est pas folichon, entre nous).
Ce schéma a été largement pillé par les auteurs de SF (je ne citerais pas toutes les références, vu le grand nombre), accompagné de son leitmotiv: le paradoxe temporel.

Le paradoxe temporel le plus connu est le paradoxe du grand-père selon lequel l’intervention tue l’aïeul de l’intervenant empêchant ainsi sa naissance… et donc son intervention. Ici, nous nous trouvons en face du paradoxe du premier type, mais l’auteur avance l’hypothèse d’une autocorrection du temps. En effet, le voyageur est voisin d’un architecte; malencontreusement, il empêche la naissance de ce voisin, mais les maisons réalisées par ce voisin, n’en sont pas moins dessinées par un autre architecte.

On pense à Barjavel (Le Voyageur imprudent); à Bradbury (Un coup de tonnerre),  à Vous les zombies All You Zombiesde Robert A. Heinlein, à  La Patrouille du temps de Poul Anderson, mais aussi à La Spirale du Temps (Yoko Tsuno) de Roger Leloup, à Valérian et Laureline qui sont des agents spatio-temporels,  à Thorgal (dans Le Maître des Montagnes). Je passe sur le nombre d’allusion dans Doctor Who.  Dernièrement, dans la saison 10 – épisode 3 « Thin Ice » dont voici un aperçu  ci-dessous, Bill,  qui accompagne le Docteur, pose à nouveau cette question « Et si…. » – et se fait gentiment tourner en dérision.

Londres, 1814. La ville entière s’est révélée pour la plus grande foire de givre depuis des décennies. Mais sous la Tamise glacée, les fêtards disparaissent, s’embrassent dans la glace et pénètrent dans les profondeurs où se cache un monstre terrifiant. Le docteur et Bill arrêteront-ils le massacre avant qu’ils ne soient entraînés dans les eaux glacées

Yoko Tsuno : La spirale du temps

Le héros ne change pas l’univers.Très souvent, il contribue à en maintenir sa cohésion. Cette idée en induit une autre: la préexistence du futur.
Nous faisons un tour sur nous-mêmes et nous projetons dans un avenir qui, s’il n’est pas une certitude, est susceptible de déjà exister.
Voilà qui a le mérite d’en séduire plus d’un….

Héros fédérateur, héros fort de sa faiblesse, la pop culture nous invite à nous pencher sur nous-mêmes, à nous réapproprier des codes, des histoires. Elle nous renvoie à notre propre humanité, et en cela, à nos différences, à nos singularités.
Elle nous réunit quand nous devenons fans (merci, les fandoms!);  elle nous montre que c’est en faisant un  atout de notre différence que nous en devenons héroïques. Pour conclure ce premier volet en 7 parties sur la pop culture, je  citerais R. Mèmeteau dont l’ouvrage m’a servi de guide-fil: « Une société de plus en plus normée finit donc fatalement par devenir une véritable machine à créer les stars ».

Je vous retrouve bientôt pour un autre volet et en attendant, je  vous souhaite une bonne semaine.

T’as pas vu ma pop est une série d’articles en plusieurs volets (1 complet à ce jour, le second en publication, le troisième en réflexion) qui cherche à explorer et à analyser simplement la culture pop, dans toutes ses dimensions (société, philo, artistique, psycho, etc..). J’en ai eu l’idée après avoir lu plusieurs essais passionnants sur la pop culture, en écoutant des chansons, en rédigeant d’autres articles. Je n’invente rien, je me base sur des publications existantes – mais, parfois j’y ajoute mon grain de sel.

Pour m’en parler, échanger, en savoir plus:

leyartsphotos@hotmail.com

Ou plus facilement: via la page FB

Instagram ou twitter

T’as pas vu ma pop? 1er volet

Introduction – part.1

La pop et le camp part.2

Come on, vogue! -icône pop –part.3

Pop culture: le monomythe- part.4

Prophéties part.5

Prophéties: Matrix, Harry Potter – part.6

Héros pop: croire ou ne pas croire part.7

T’as pas vu ma pop #5

La semaine passée dans T’as pas vu ma pop, je me suis intéressée à la recette campbellienne – ou comment faire une bonne soupe au monomythe- avec la structure du Voyage du Héros (Ulysse nous aura bien aidés longtemps avant Bilbo et Luke Skywalker).

Aujourd’hui, entre les bagages et un rhume des foins carabiné, je vais continuer mon propre voyage – et le vôtre – en direction du mythe, de la croyance et de la prophétie. Ce sera un peu plus court pour les raisons évoquées sur ce blog.

Crois-en moi, crois-en toi: croyance et prophéties auto-réalisatrices

On entend souvent que la pop culture est un pillage continuel sans foi ni loi (si possible). Et aussitôt, certains se mettent à pousser de grands cris, tentant, en quelque sorte,  de comprendre la pop culture en dehors d’elle-même, et non pas en interne. Renvoyer la pop à ce qui ne peut pas être saisi, le moment, l’époque, l’instant, c’est vraiment chercher à s’arracher les cheveux – ou à enrager.

La pop culture pille la culture populaire, tranquillement, et fournit son propre mythe. En fait, elle opère un retour sur soi, une réflexivité plus qu’une révolution: une forme d’autoprophétie.
On observe le même scepticisme chez le chef d’orchestre  Leonard Bernstein (qui aimait le rock et la pop) en 1967 dans le documentaire« Inside pop » qui ne croit pas à la rébellion mais loue la créativité.

Prophétie, mais de quelle prophétie parle-t’on?

En premier lieu, de ce que Robert K.Merton nomme la prophétie autoréalisatrice.
Je rappelle ce qu’est une prophétie autoréalisatrice – selon Merton, il s’agit de:

 La prophétie auto-réalisatrice est une définition d’abord fausse d’une situation, mais cette définition erronée suscite un nouveau comportement, qui la rend vraie »

Si je reviens à notre Héros de la semaine dernière, je peux alors dire: « Bon, je ne vais pas me casser la tête pour inventer un quelconque motif à son aventure, il y a beaucoup plus simple »  Il y a longtemps, une prophétie raconte qu’il devait y avoir un Elu (tout se transpose au féminin, j’ai oublié de préciser). Comme par hasard, l’Elu est le héros de mon histoire mais voilà, il ne le sait pas encore – et c’est parti…
Tiens, ça ne vous rappelle pas un/des films? Un/des romans? Des jeux vidéo?

 

Star Wars? Un enfant destiné à rééquilibrer la Force. Matrix? Un homme élu… Harry Potter? Un jeune garçon dont on a prédit qu’il devait tuer ….etc…

 

Star Wars: Prophétie de l’Elu

 

Prophéties chez Harry Potter

J’en reparle la semaine prochaine….

Pour aller plus loin:

 

T’as pas vu ma pop #4

 

Cette semaine, il y sera question de mythe (avec le « yth », bien sûr).
Plus précisément, je vais vous parler du monomythe, qui a considérablement influencé les scénarios hollywoodiens, ces grands pourvoyeurs de pop culture.

Monomythe et pop culture

Monomythe?

Si je dis: « Star Wars »? Vous voyez à peu près de quoi je veux parler – oui, ce tout petit film, un truc obscur…

Maintenant, si je dis: Joseph Campbell?
Pour nous autres, européens, le monsieur est moins connu et moins étudié que Claude Lévi-Strauss ou Mircéa Eliade, par exemple. Depuis « Star Wars », nous sommes un peu plus familiers de ses théories, et pour cause.

Joseph Campbell:

Joseph Campbell, né le 26 mars 1904 à White Plains (New York)et mort le 30 octobre 1987 à Honolulu, est un mythologueaméricain, professeur, écrivain et conférencier, connu pour ses ouvrages portant sur la mythologie comparée et la religion comparée. Son apport principal est sa théorie du monomythe qui postule que les mythes, légendes et contes du monde entier, à de nombreuses époques, sont des expressions d’un schéma narratif unique, lui-même lié aux structures de la psyché humaine. Les théories de Campbell s’inscrivent en partie dans la lignée de celles du psychologue analytique Carl Gustav Jung. Peu influent et souvent critiqué dans le domaine des études mythologiques lui-même, Campbell devient cependant populaire grâce à ses ouvrages, conférences et émissions, et ses ouvrages sont employés par la suite comme guides d’écriture par les scénaristes

C’est avec  « The hero with a thousand faces » (Le héros aux mille visages)  – 1949 que Campbell se fait connaître hors des universités et enchante Hollywood.  Dans l’introduction du « Héros… » désormais célèbre, Campbell définit ainsi  le monomythe:

« Un héros s’aventure à quitter le monde du quotidien pour un territoire aux prodiges surnaturels : il y rencontre des forces fabuleuses et y remporte une victoire décisive. Le héros revient de cette mystérieuse aventure avec la faculté de conférer des pouvoirs à ses proches. »

Il s’agit donc d’une histoire simple, partagée par toutes les cultures qui peut être résumée de cette façon : le Voyage du héros.
On peut découper ce voyage en plusieurs étapes (17 dans la version originale de Campbell) mais les principales sont les suivantes:

  • 1 – Le Départ: le Héros connaît l’appel vers l’Aventure
  • 2 – l’Initiation: Il est transformé par ce qu’il vit
  • 3- Le Retour: Le Héros revient dans le monde, changé, et voulant partager ce qu’il a connu/gagné avec la communauté.

 

En images, les 17 étapes détaillées selon Campbell:

 

 

Et version Star Wars:

 

Quelques exemples d’étapes:

 

On peut constater qu’avec le modèle campbellien, on voit se dessiner un héros bien connu: celui qui se voue à la communauté (le type mort/renaissance) tandis que son antagoniste (l’Ennemi ultime!) est celui qui refuse  ce destin (je pense à Voldemort, soudainement) ou bien qui accapare le bien commun (Saroumane ).

« Le talent de Campbell est de dire tout ça avec une histoire de mythe bien juteuse par page avec en plus de nombreuses références à Nietzsche … » R.Mèmeteau – Pop culture p.94

Et Star Wars dans tout ça?
Il se trouve que George Lucas avait lu Campbell quand il était à la fac puis relu quand il finissait le script du 4 (1er volet de la trilogie originelle – 1977). Il en parle très bien dans le documentaire « The mythology of Star Wars » durant l’entretien avec Bill Moyers:

Lucas rencontre Campbell une fois la première trilogie terminée. Tout ce petit monde se retrouve dans le ranch de George et visionne les trois premiers épisodes (nous sommes en 1983 – heureusement, il n’existe que cette trilogie – oups, ai-je dit « heureusement »? ). Joseph Campbell est enchanté. Il devient fan. Il dit alors qu’il y a vu  » sa matière ».

A partir de cet instant, Campbell est littéralement découvert par le grand public américain.
Christopher Vogler, story consultant (consultant en histoires – je sais, ça fait étrange) chez Disney  connaît les livres de Campbell. Il écrit un mémo et le diffuse à ses collègues. Le mémo est lu et devient une référence en la matière. Très vite, Vogler est chargé de l’écriture du Roi-Lion (même si on voit plutôt l’inspiration du Roi-Lion chez Shakespeare, »Hamlet » mais bon…) et tant d’autres. En 1992, il publie le « Guide du scénariste ». Une recette du scénario à succès est née…

 

Depuis, Shrek effectue bon nombre de voyages avant de retourner dans son marais. Avant lui Bilbo (et Frodon) auront participé à des aventures, Néo a reçu l’appel via une pilule rouge, Harry Potter via une lettre portée par un hibou et j’en passe…Les mentors se nomment Gandalf, Dumbledore, Prof.Xavier, Yoda, Obiwan Kenobi, (toujours prêts à corrompre la jeunesse, ces pervers ^^).
Monomythe et pop culture, mythe et pop, croyances et pop?
Je continue avec vous cette exploration de la pop culture la semaine prochaine!

 

 

T’as pas vu ma pop? #2

Pop culture, pop art, pop music: tout ce qui fait émerge (en anglais : « to pop up », émerger, pousser, surgir) est-il soluble dans la culture?

La Pop culture ne se réduit pas à une vulgaire marchandise destinée aux masses consuméristes. Cette culture populaire demeure traversée par des contradictions et peut alimenter un imaginaire de révolte

CAMP et AUTOTUNE 

Aujourd’hui, je vais m’intéresser à ce qui pourrait définir la pop en la comparant au style camp, une notion que nous n’employons pas ou peu en France. Il existe des similitudes entre les deux, même si l’un n’est pas synonyme de l’autre.

Le camp  englobe une esthétique et une attitude kitsch distanciées, pensées. Aux États-Unis, la culture camp est liée à la culture gay masculine et à l’art du travestissement.

Toutefois, un nombre important d’œuvres, d’artistes et de pratiques culturelles françaises exprime une sensibilité camp telle qu’elle a été décrite par les critiques culturels anglo-saxons.

Le camp repose sur le kitsch, le démodé, sur la création d’un personnage, sur l’absurdité de la morale et une vision comique du monde. Le camp semble incarné par des artistes homosexuels qui assument leur décalage avec les normes et le conformisme.

(wiki etc)

C’est Susan Sontag (romancière, écrivain, essayiste américaine; 1933-2004) qui en parle le mieux.En 1964, elle publie un article sur le « Camp » appelé à devenir le texte de référence. Alors,  Sontag elle-même faisait  cette distinction :

« Le « Pop Art » est plus sec et plus plat, plus sérieux, plus détaché de son objet, nihiliste en fin de compte. »

Notes on camp 

Il est intéressant avec le recul de pouvoir trouver plus de points de convergence que de différences, finalement. Car, depuis les années 60,  le camp a gagné en visibilité.  On peut citer de grands réalisateurs associés à cette sensibilité (John Waters, Pedro Almodóvar, par ex.) qui ont fait preuve d’une démarche délibérée dans ce sens.

Le pop art et le glam rock, avec Andy Warhol pour le 1er et David Bowie -pour le 2nd, ont élargi le champ d’investigation du camp.

1. Pour commencer par des généralités: « Camp » est un certain modèle d’esthétisme. C’est une façon de voir le monde comme un phénomène esthétique. Dans ce sens — celui du Camp — l’idéal ne sera pas la beauté; mais un certain degré d’artifice, de stylisation.

Camp? 

« Le « Camp » est fondamentalement ennemi du naturel, porté vers l’artifice et l’exagération. »
Susan Sontag, L’œuvre parle, p.307

On pense assez rapidement à Lady Gaga (avant elle, Madonna; dans une moindre mesure; Britney Spears). Mais Gaga fait plus fort, parodiant même Madonna (« Born this way » et « Express yourself » se ressemblent furieusement, quand même). Gaga serait-elle le summum de l’icône pop?  Même Britney et Mylène (chez nous) n’ont pas réuni autant de critères pop.

Lady Gaga affirme que sa seule ambition a toujours été de devenir une star. La musique et la dance ne sont que des moyens. Mais Lady Gaga s’adresse aux exclus et aux marginaux en leur proposant de devenir également des stars à travers elle. (Born this way)

La culture pop comme le style camp aime ce qui est populaire (et non ce qui est « élitiste », la culture dite « savante » qu’elle conteste). D’où les séries (Game of Thrones) , les comics, les blockbusters (Star Wars, en 1er).

« Camp », c’est un art qui se prend au sérieux, mais qui ne peut pas être pris tout à fait au sérieux car il en fait trop. On retrouve cette démesure, cette outrance dans la culture pop.

Gaga et ses tenues improbables car too much 

Bien vu aussi chez 2ne1 :

G-Dragon (Kwon Ji-yong), le Lady Gaga coréen ou presque, androgynie et confusion des genres à l’appui:

« L’élément essentiel du « Camp », naïf ou pur, c’est le sérieux, un sérieux

qui n’atteint pas son but. »

« En un sens il est tout à fait correct de dire: « C’est trop bon pour que ce soit « camp », ou « c’est trop important », c’est-à-dire pas assez en marge. »

Extravagance, décalage, quand je vois ceci

je pense étrangement à cela:

Le mauvais, le raté devient  un canon camp. Et de là, le moche, le kitsch, à la limite du mauvais goût.

 » it’s good because it’s awful »

John Waters, réalisateur, dit ceci:

 »Whatever was camp has mutated into plain mainstream American humor . . . Kitsch, or camp, means something so bad it’s good. But what is so bad it’s good anymore? »

« Quoi qu’il ait été, le camp est maintenant totalement intégré à l’humour grand public américain»

Nous y sommes. John Waters…

John Waters et Divine, « Pink Flamingos » en 1972 (je ne raconterais pas la fameuse scène de la crotte de chien) John Waters est l’illustration parfaite (ici, Hairspray-1988); Mauvais goût, outrance, et film-culte.

On se moque de la vérité, de la sincérité. Rien de plus insincère en musique que l’usage de l’auto-tune ?

Le son est uniforme, métallique et surtout, impersonnel.

Doit-on remercier Andy Hildebrand,  l‘inventeur? 
Les précurseurs tels que Cher en 1998

T.Pain, peut-être (et depuis, on a de l’auto-tune  dans beaucoup de rap )

Et pourtant, Kanye West remercie ici « Dieu et l’auto-tune »; signe des temps.

« On est séduit par le « Camp » quand on s’aperçoit que la sincérité ne suffit pas. La sincérité peut être ignorante, et prétentieuse, et d’esprit étroit. »
ibid, p.323

Ce qui compte, c’est la naïveté. « Le pur camp est toujours naïf ». La pop est naïve. Tellement 1er degré qu’on pense souvent que c’est du second!

Finalement, 2nd ou 1er, on s’aperçoit que la culture pop est surtout  efficace.
Ce qui compte, c’est l’intensité.

Se nourrir de kitsch, du has-been, du décalage qui s’impose.

Le camp ne jure que par le personnage. Merci, nous sommes à l’ère des télé-réalités, où il est si important de paraître, d’incarner un personnage et non pas d’être, d’évoluer (et je ne suis pas sûre que cette réalité aurait pu s’imaginer dans les 60’s sinon sous forme de récit de SF).

Autrement dit, l’attitude, le style, le décalage -malgré lui, j’ai envie dire, (la pop est naïve) sont autant de points qu’on retrouve dans la pop culture.  (ou comment la culture punk est une culture pop…- la culture, hein, pas la musique!).
 Désormais, la star n’est plus la vedette au-dessus de tous,  mais la personnalité dans laquelle chacun doit s’identifier pour changer la culture, la pop, le monde.
« Une race dépourvue de préjugés, sans discrimination, mais dotée d’une liberté sans bornes », propose Lady Gaga.

Finalement, la pop culture est-elle celle de la masse ? De l’uniformité ? Ou bien a-t’elle une tendance  à intégrer les contre-culture ? Les différences ? N’a t’elle pas absorbé le style camp, entre autres ?

Je vous invite à me suivre au pays de la pop la semaine prochaine.

J’ai un tableau consacré à la  pop culture sur pinterest.