L’artiste dont je vais parler est polonaise. J’ai découvert ses illustrations autour de Star Wars l’année dernière mais elle a aussi dessiné l’univers de Tolkien.
Katarzyna Karina Chmiel-Gugulska dit qu’elle aime, et aime dessiner, la Terre du milieu, les chevaux, Star Wars , les animaux, les comics et les histoires pour enfants. Elle signe Kasiopea Art.
Souvenez-vous, en 2002, Dyonisos, groupe français, nous chantait: « When I was a child, I was a Jedi…. » :
C’est bien de Jedidont je vais vous parler, tant les maîtres, les chevaliers et les padawans sont devenus les piliers de Star Wars et de façon bien plus étendue de la culture pop.
Les membres de l’Ordre Jedi ont juré de protéger les faibles et de défendre la paix et la justice. Utilisant le Côté Lumineux de la Force et disposant du soutien historique de la République, cette organisation est composée de padawans, de chevaliers et de maîtres Jedi, placés sous la direction d’un Grand Maître. Les Jedi sont traditionnellement opposés aux Sith, qui utilisent le Côté Obscur de la Force.
Si les Jedi sont abordés dès la trilogie originale, ils sont désignés comme des « chevaliers » appartenant à un ordre encore mystérieux aux yeux des spectateurs. On apprend vite que: ils utilisent la Force; ils ont des sortes de pouvoirs; ce sont des Chevaliers. La prélogie va venir étoffer tout cela, parfois en nous embrouillant sérieusement. l’idée d’un équilibre universel, d’une énergie pour définir la Force était attractive. Par contre, le taux de midi-chloriens dans l’individu (les midi-chloriens un ADN spécifique du Jedi? ) ressemble à une sorte de justification pseudo-scientifique a posteriori.
Pour rappel:
Les midi-chloriens sont des micro-organismes appartenant à l’univers de Star Wars. Présents dans tous les êtres vivants, ils déterminent la réceptivité de l’individu à la Force et donc sa capacité à devenir un Jedi. Dans la saga, Anakin Skywalker se fait remarquer par son fort taux de midi-chloriens, au point que le Conseil Jedi en arrive à penser qu’il aurait pu être conçu par ces organismes.
Les futurs Jedi seraient donc des personnes possédant un fort taux de midi-chloriens.
Mais la prélogie nous précise aussi les relations maître/apprenti chez les Jedi, le Conseil Jedi étant encore en activité. Tout devient beaucoup plus hiérarchisé:
Padawan : un apprenti qui reçoit un entraînement intensif sous la direction d’un Chevalier ou Maître Jedi. Ce n’est qu’après une période longue de 2 à 10 années que le Padawan est autorisé par le Conseil Jedi à passer les épreuves de chevalerie au terme desquelles il accédera lui-même au rang de Chevalier Jedi. Une règle du Code Jedi dispose qu’un maître ne peut avoir qu’un seul Padawan en même temps sous sa responsabilité, qu’il choisit parmi les novices, une fois qu’ils ont acquis les bases de l’utilisation de la Force et du maniement du sabre laser, et ce, afin d’assurer au mieux sa formation Jedi.
Chevalier : un Padawan peut devenir chevalier une fois qu’il a réussi les « Épreuves ». C’est le rang minimum pour la qualification de Jedi
Maître: un Chevalier Jedi qui a réussi à instruire avec succès un Padawan, et à en faire un chevalier(. On peut aussi devenir Maître en réalisant des actions exceptionnelles, ou par auto-proclamation )
Une fois de plus, on notera l’importance des tandems ou des duos dans le cycle de StarWars: un maître et un apprenti, le padawan.
Et c’est ce Padawan qui se retrouve en figure centrale dans la narration.
En effet, c’est au travers des yeux de l’apprenti ( Obiwan jeune, Anakin, Luke, Rey) que l’on suit l’histoire. C’est son point de vue que, nous , spectateurs adoptons – et, ce faisant, c’est un apprentissage que nous effectuons au cours des épisodes. De la même manière, c’est via les yeux du jeune sorcier Harry que nous faisons ce voyage initiatique au cours des volumes de la série Harry Potter; nous n’avons que sa vision des choses (souvent très biaisée, on le voit à travers sa relation avec son professeur de Potions, par ex.). Et nous avançons avec lui dans sa lutte contre le Seigneur des Ténèbres (the Dark Lord revient aussi ici) et son apprentissage de la magie.
Les duos sont certainement l’un des éléments majeurs dans Star Wars. Je parlais des tandems la semaine dernière ou des jumeaux. Au sein de l’Ordre Jedi, ce sont des binômes aux relations très fortes dont il est question.
Le Jedi ne construit pas son apprentissage sans son maître, reprenant l’une des leçons du compagnonnage. C’est lors d’un apprentissage mutuel maître/apprenti que le jeune Padawan effectue son initiation. On le voit très bien au travers de la relation Anakin/Obiwan qui devient en quelque sorte le frère aîné que n’a pas Anakin. Cela me faisait penser à cette notion que nous n’avons pas en français qui est la désignation « frère aîné » (ou « soeur aînée ») que l’on retrouve par exemple en japonais : oniisan: grand frère (forme polie) ani:grand frère (forme familière) Le coréen fait cette distinction supplémentaire:
– si vous êtes un garçon, vous appellerez votre frère aîné (et tout garçon que vous connaissez plus âgé que vous): hyeong, hyung
– Si vous êtes une fille, le frère aîné est : oppa.
Ainsi, Obiwan est le parfait exemple du « hyung » coréen et c’est ainsi qu’Anakin pourrait l’appeler – plutôt que maître.
Obiwan ne manquera pas de le rappeler dans la scène où ils s’opposent à la fin de La revanche des Sith:
« You were the chosen one, you were my brother, Anakin, I loved you ».
Etre frères, voilà aussi qui est illustré par le duo Qui-Gon Jinn/Obiwan (jeune). Ainsi dans ce combat contre Darth Maul, un apprenti Sith:
Les liens entre les Jedi procèdent autant de l’affectif que de l’enseignement.
Certains trouvent un ami dans ce lien padawan/maîtreun frère, voire un père.
Dans la dernière trilogie, Rey, qui attend depuis des années le retour de sa famille sur Jakku, pense trouver un premier père de substitution en la personne de Han Solo « il t’aurait déçue« , lui dit Ben Solo/Kylo Ren (qui sait de quoi il parle)
Elle finira par retrouver le Jedi qui pourrait l’enseigner, Luke Skywalker, une autre figure de père, un père de substitution plutôt démissionnaire comme on le verra dans Les derniers Jedi
Mais que dire alors de ce lien né entre Rey et Kylo Ren ? Voici la proposition étonnante de la part de Kylo Ren: « je pourrais être ton professeur », lors d’une scène emplie de tension sexuelle sous-jacente (généralement, les Jedi n’ont pas une vie sexuelle très rock’n’ roll, pourtant):
Cela se confirme dans Les derniers Jedi, la Force est forte entre ces deux-là. Beaucoup y voient une relation romantique, d’autres, un lien fraternel (encore!). Rey et Kylo Ren partagent le fait qu’ils balancent régulièrement entre le Côté Obscur et l’autre, le lumineux. Alors, deux faces d’une même Force ?
Kylo Ren a reçu une double formation: une première, de type Jedi, avec son oncle Luke (ces histoires de famille!) qui n’a pas réellement abouti, c’est le moins que l’on puisse dire, et l’autre, de forme Sith, sous le tutorat de Snoke (enseignement qui n’est pas pleinement terminé, dit Snoke).
On peut constater que les apprentis issus de l’enseignement Jedi tissent des liens autrement plus affectueux et empathiques que ceux qui existent entre le maître du Côté Obscur et son élève. Il en est de même avec Palpatine et Anakin, Darth Vader en devenir:
Le maître Sith est tout puissant. L’élève se plie à sa volonté.
Et ceci a une raison, qui paraît évidente quand on l’apprend: un apprenti Sith ne devient Seigneur Sith qu’en tuant son propre maître.
Dark Bane, héritier des Sith, crée l’Ordre Sith sous la Règle des Deux, l’apprenti devant tuer son maître une fois qu’il le surpasse en se drapant du titre de Seigneur Noir des Sith et en prenant un apprenti à son tour.
Alors, côté obscur contre côté lumineux? Jedi contre Sith? Mais que nous raconte réellement Star Wars ?
Je vous retrouve la semaine prochaine pour explorer ce qui est l’une des notions les plus populaires de Star Wars, passée dans le langage et la culture pop: the dark side, ce fameux côté obscur.
C’est fait, c’est vu. Mon Noël 2017, c’est « The Last Jedi (Les derniers Jedi) » en VOSTFR.
Et, effectivement, c’est un beau spectacle, certainement l’un des Star Wars les plus esthétiques, sinon LE plus esthétique, l’un des plus aboutis aussi.
Je ne suis pas une fan hard-core de Star Wars, dans le sens où je ne connais pas sur le bout des doigts tous les comics, les romans, et autres dessins animés de l’univers. J’ai lu pas mal de romans se situant après « Le retour du Jedi« , quelques comics par ci par là.
Je me situe à mi-chemin sur l’échelle du fan: ceux qui font partie de la génération qui était déjà née lors de la Trilogie originale – et en âge de la voir; parmi ceux qui regardent la prélogie mais qui la trouvent vraiment mal fichue – et qui ont apprécié « Le retour de la Force » sans crier au génie ni non plus au scandale. La nostalgie, camarade, ça va un moment…mais ça ne fait pas tout; donc copier le scénario du tout premier Star Wars (Un nouvel espoir) pour fabriquer « L’éveil de la Force« , ça n’était pas une bonne idée (JJ Abrams à la réalisation non plus).
Je préfère prévenir que cet article est truffé de spoilers et références aux autres films, « Rogue One » inclus.
It’s time for the Jedi to end. Luke Skywalker: I only know one truth: It’s time for the Jedi… to end.
Cette fois, on y est. Jedi or not Jedi, les personnages ont suffisamment tourné autour de l’idée.
Cette fois, il faut en finir avec cet ordre tel qu’il est pensé, un ordre qui souvent privilégie une élite, qui est le créateur de monstres tels que les Siths, Palpatine, Darth Vader …heu..Snoke?. Et ce n’est pas le côté Obscur qui aura le dernier mot, mais justement, ces fameux derniers Jedi tournés vers la lumière.
Luke Skywalker: Now that they’re extinct, the Jedi are romanticized, deified. But if you strip away the myth and look at their deeds, the legacy of the Jedi is failure. Hypocrisy, hubris. That’s not true. At the height of their powers, they allowed Darth Sidious to rise create the Empire, and wipe them out. It was a Jedi Master who was responsible for the training and creation of Darth Vader.
Oui, il faut en terminer avec l’Ordre Jedi, il faut détruire le temple, les écritures – on notera le parallèle biblique. C’est une sorte de feu du ciel via Yoda qui anéantit le premier lieu sacré sur la planète Ahch-To.,ce temple où sont conservés les écrits sacrés, finalement sauvés par Rey (on le découvre à la fin lorsque Finn ouvre un tiroir).
On se souviendra que la ville de pèlerinage des Jedi, Jedah City (sur la planète Jedah) avait été détruite par l’Empire dans « Rogue One ».
Durant la Star Wars Celebration de Londres, le réalisateur de Rogue OneGareth Edwards a accordé une interview à plusieurs blogueurs.
Il a d’abord parlé de la planète Jedha, un lieu de pèlerinage pour les croyants en la Force :
« C’est né du fait qu’il n’y a théoriquement aucun Jedi à l’époque de notre film. George [Lucas] a merveilleusement su faire une histoire sur une chose, tout en sous-entendant qu’il y avait des millions d’autres choses à l’arrière-plan et des idées bien plus vastes, et notre film utilise évidemment cela et raconte une histoire dans ce cadre, d’où l’idée d’avoir un film Star Wars qui ne parle pas de la Force. Mais pour moi, Un Nouvel Espoir est un peu l’histoire de Jésus, ce qui implique qu’il y ait toute une religion derrière cela, et on avait l’impression que les Jedi avaient été les leaders d’un système de croyances spirituelles durant un millier de générations, et qu’il devait donc y avoir une sorte de Mecque ou de Jérusalem au sein du monde de Star Wars. Ca nous semblait très contemporain d’avoir une situation où l’Empire s’imposait sur un important lieu spirituel de Star Wars, pour ses propres raisons, ses propres buts, et qu’il y ait une résistance se construisant et tentant de se défendre au sein de cette zone. Mais nos personnages finissent par se rendre sur Jedha et par être un peu mêlés à l’histoire de ces gens.
Et l’ordre Jedi de Coruscant est massacré par le nouveau seigneur du Côté Obscur dans « La revanche des Sith ». Mais, jusque là, la destruction provenait toujours des Autres (le côté Obscur).
Dark Sidious parvenant par la tromperie à faire basculer Anakin du Côté Obscur de la Force, il décida d’éradiquer l’Ordre Jedi. Pour ce faire, il envoya des troupes de clones, guidés dorénavant par Dark Vador, assaillir le Temple et y massacrer tous les Jedi présents. Cette nuit là, les cieux furent illuminés par les grandes flammes qui s’échappaient du lieu symbolique d’un Ordre Jedi agonisant.
En finir avec les Jedi, c’est d’abord mettre un terme à la lignée quasi maudite des Skywalker. On frôle le syndrôme Atrides, à ce stade: et je tue mon père, et je manque d’épouser ma soeur jumelle, et j’abandonne mes gosses, et je manque de tuer mon neveu, et je re-tue mon père…(ad lib !)
Frank Herbert nous avait pourtant prévenus dans Dune: il y aquelque chose de pourri avec ces lignées ! Regardez le Kwisatz Aderachet ce qui s’ensuit. Dans « Les derniersJedi », il faut en terminer afin de faire renaître l’étincelle. Et ce sera le leitmotiv de Leia dans ce film.
Luke, en vieil ermite désormais fermé à la Force, ne s’est pas retiré du combat pour des prunes. Il n’est pas allé biberonner du lait vert sur une planète-île, Ach-To, par pur plaisir!
C’est un personnage complexe que nous retrouvons, adulte, mûri. Il est clair que son évolution n’a pas plu à son interprète, dixit Mark Hamill récemment :
« Ce n’est pas mon Luke Skywalker. Luke était tellement optimiste, plein d’espoir et d’énergie. Et là il est vraiment au fond du trou, je ne m’y attendais vraiment pas. Je l’ai dit à Rian: ‘Les Jedi n’abandonnent pas. Même s’il a un problème, il prendrait peut-être un an pour essayer de s’en sortir, mais s’il a fait une erreur, il essayerait de la corriger. Donc sur ce point, nous avions des points de vue fondamentalement différents. »
« Il est temps pour les Jedi de disparaître. » Il confie : « Luke ne dirait jamais ça, en tout cas, dans le Star Wars de George Lucas. Là, c’est la nouvelle génération de Star Wars. J’ai presque dû imaginer que c’était un nouveau personnage, peut-être que c’est Jake Skywalker. Mais ce n’est pas mon Luke Skywalker.
« Mais ce n’est plus mon histoire désormais, c’est l’histoire de quelqu’un d’autre, et Rian avait besoin que je joue d’une certaine façon pour rendre la fin efficace. (…) Je n’accepte toujours pas ce changement de direction de mon personnage, mais ce n’est qu’un film. »
Et pourtant, le développement d’un héros tel que Skywalker prend ici une tournure qui paraît tout à fait acceptable parce qu’humaine plus qu’héroïque, justement.
C’est cette progression des caractères qui rend ce 8ème volet plus abouti, plus adulte.
Kylo Ren: You’re not alone. Rey: Neither are you.
Lors de l’épisode précédent, le fils de Han Solo et de Leia devenu Kylo Ren nous apparaissait surtout comme un jeune immature, rapide à tout brûler, à tut détruire dès qu’il se mettait en colère.
On voit ici un Kylo Ren absorbé dans la contradiction, les remords, la lutte intérieure; combat qui se prolonge dans cette communication via la Force avec son alter ego lumineux, Rey qui tient moins la vedette que dans le 7ème épisode.
Mais son interaction avec Ben Solo (elle l’appelle Ben) est l’un des éléments les plus passionnants du film. Oui, la Force est puissante!
Ils se parlent, ils se voient (scène facile où Kylo/Ben a oublié sa chemise et non, il ne la remettra pas), mieux que cela: ils se touchent – si, si!
Une chose est sûre: la connexion Kylo/Rey est l’une des réussites du film.
Kylo Ren (to Rey): Let the past die. Kill it if you have to. That’s the only way to become what you were meant to be.
Rejoins-moi!
Mais la Force est autrement puissante dans d’autres scènes (celle de Leia, par ex.), ce qui prouve comme le constate Rey qu’elle est autre chose que de simplement « soulever des rochers ».
Luke Skywalker: What do you know about the Force? Rey: It’s a power that Jedi have that lets them control people and make things float. Luke Skywalker: Impressive… Every word in that sentence was wrong.
Luke Skywalker (to Rey): The Force is not a power you have. It’s not about lifting rocks. It’s the energy between all things, a tension, a balance, that binds the universe together.
Echouer, c’est vivre, c’est avancer
Master Yoda (to Luke): Heeded my words not, did you? Pass on what you have learned. Strength, mastery. But weakness, folly, failure also. Yes, failure most of all. The greatest teacher, failure is.
L’échec, les personnages de cet opus vont tous le connaître: Luke, Rey, Finn, Poe, Snoke, Rose, Holdo , etc…
C’est même le leitmotiv de Luke: « j’ai échoué » – de même qu’Obiwan avant lui, que Yoda avec lui. Pire: Luke n’a pas seulement échoué, il a contribué à faire basculer Ben Solo vers la noirceur, le changer en Kylo Ren.
Ici, on peut penser que Luke n’est pas départi d’orgueil en s’attribuant tout le crédit de ce basculement – hé, Luke et le libre arbitre de Ben Solo, on en reparle? La lutte interne que mène tout Jedi en lui-même lors de son apprentissage (le combat intérieur que se livre chaque humain, plutôt), ça ne te rappelle rien?
Autre échec: le comportement de tête brûlée à la Han Solo. Non, combattre, ce n’est pas sauter dans un vaisseau spatial et dégommer tout ce qui vole comme à un jeu d’arcade. C’est là que le pilote Poe Dameron se voit confronté à son propre échec. Et à un échec inévitable du comportement macho appelé à tort « être un mec ».
Leia Organa (to Poe): Poe, get your head out of your cockpit. There are things that you cannot solve by jumping in an X-wing and blowing something up!
Car, dans cet épisode, une fois encore, ce sont les femmes qui détiennent pouvoir – et sagesse.
Les femmes sont prédominantes, joli parti pris de parité de même qu’il y en a un de diversité ethnique (on attend encore une romance non-hétérosexuelle, hello Disney!)
Rey arrive à atteindre Kylo Ren car elle fait preuve de compassion. Leia se montre une habile et avisée stratège de même que l’amirale Holdo.
Rose se montre plus habile et se révèle une équipière de choc pour Finn.
« That’s how we’re gonna win. Not fighting what we hate, saving what we love. » Rose Tico to Finn
Humour fan service, et petites bêtes
Les droïdes comme les créatures extra-terrestres sont des incontournables de Star Wars.
Qui dit marketing, dit bestioles, et mignonnes, si possible…
Depuis les Ewoks, on attend la bébête sympa à reproduire en jouet. C’est chose faite avec les Porgs, ces manchots-marmottes qui peuplent la planète-refuge de Luke.
Très jolis aussi, les renards de cristal de la planète Crait. Ces Vulptex sont élégants et visuellement très bien rendus.
Moins mignon mais plus fun, les Thalas-sirens:
Le fan service est assuré par les droïdes, à bon ou moins bon escient (l’utilité de C3PO? à part mettre en valeur Leia? )
Rouge est la couleur
-et superbes sont les prises de vue!
Magnifiques plans tout au long de cet épisode.
Le rouge est prédominant :
Finalement, il y a bien sûr des points faibles dans ce film. Il est dense, long, très (trop!) rempli. Les intrigues se mêlent aux autres, les personnages secondaires se multiplient avec plus ou moins de bonheur (le retour de Capitaine Phasma? l’équipée de Rose et Finn? )
Long, surchargé, empli de personnages parfois à peine utiles, « Les Derniers Jedi « gagnerait à être épuré.
Car, parfois, on peut se demander : « où va-t’on? » et surtout: « Mais quand répondra-t’on à nos interrogations? ». Quid de l’origine de Rey? de l’apparition de Snoke?
Snoke est l’exemple du vilain qui ne sert à rien, imbu de lui-même tel un pâle reflet de Palpatine (ou une énième incarnation?) facilement pris à son propre piège.
On n’en sait pas plus sur le lien Rey/Kylo Ren.
Quelques moments bien vus (parmi d’autres):
– bataille sur Crait (couleurs)
– Chaque scène avec Leia
– Yoda/Luke
– Kylo/Rey
– Sacrifice Holdo
– humour en général:
Luke Skywalker: So it is time for the Jedi Order to end. Master Yoda: Time it is. Hmm. For you to look past a pile of old books, hmm? Luke Skywalker: The sacred Jedi texts. Master Yoda: Oh. Read them, have you? Luke Skywalker: Well, I… Master Yoda: Page-turners they were not. Yes, yes, yes. Wisdom they held, but that library contained nothing that the girl Rey does not already possess.
Phasma: You are a bug in the system. Finn: Let’s go, chrome dome. Phasma: You were always scum. Finn: Rebel scum.
Kylo Ren: The Resistance is dead. The war is over. And when I kill you, I will have killed the last Jedi. Luke Skywalker: Amazing. Every word of what you just said was wrong. The Rebellion is reborn today. The war is just beginning. And I will not be the last Jedi.
Un peu d’humour en ce jour de la Force qui se réveille: le film est donc sorti ici.
Après le cast qui chante, les dialogues de Chewie:
Puis, les sons de Star Wars:
Sinon, tapez: « a long time ago in the galaxy » dans la barre de recherche sur Chrome , et là, s’ affichent les dernières news sur le sujet façon générique de Star Wars. Allez, ça amuse…
Google propose ceci :
choisir son camp : côté lumineux, ou côté obscur de la Force. Selon le choix que l’on fait, connecté à son compte Google, plusieurs services tels que Chrome, Gmail, Google Maps, la recherche Google , Google Traduction, YouTube… etc…modifient leur apparence pour refléter le choix. Sympa!
Sinon, je vous suggère, pour le fun aussi une version disco de la musique de Star Wars. En 1977, lors de la sortie du 1er film, nous étions alors en pleine vague disco (entre autres…). Je me souviens parfaitement de cette version que j’appelais alors (j’avais 9 ans): « la musique de la Guerre des Etoiles » et que j’ai gardé sur une de ces antiques cassettes (audio). Si, si.