Carnets de style rock — Irina Lazareanu

Dans ce livre, la top model Irina Lazareanu présente son cercle d’intimes dans les univers de la mode et de la musique au début des années 2000.
Publiés chez Flammarion, 𝚁𝚞𝚗𝚠𝚊𝚢 𝙱𝚒𝚛𝚍, en français, Carnets de style rock (on appréciera l’adaptation), les souvenirs d’Irina se présentent sous la forme de courts textes racontant des moments de sa vie, parfois agitée, ponctuée de rencontres, Kate Moss, Karl Lagerfeld, Amy Winehouse, Yoko Ono et bien d’autres…

Les photos témoignent d’une époque pas très lointaine même si Irina (Rini) a déjà 20 ans de carrière.

On trouve donc de jolies photos, des anecdotes amusantes (j’avoue avoir bien ri par moments), des « conseils » pas forcément utiles mais là n’est pas le propos du livre à mon avis, bref, ce « Carnet de style rock » reste un bel album assez épais qui est plaisant à feuilleter.  On passe un moment agréable, ce qui fait du bien par ces temps troublés.

Résumé :

« Pendant mes vingt années dans le milieu de la mode, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes magiques, qui ont eu sur moi une influence déterminante. Je partage ici ce qu’elles m’ont enseigné en matière de style et d’attitude rock. Car si, sur le chemin de la vérité, la beauté peut séduire, faire le voyage avec style n’a jamais fait de mal à personne. »

 

  • Paru le 09/03/2022
    264 pages – 181 x 229 mm
    Broché

 

Carnets de style rock par Lazareanu

 

Merci à Babelio Masse critique et aux éditions Flammarion. 

 

Premières lignes #30décembre

Et hop ! les dernières Premières Lignes de l’année 2018 !

« Ils avaient fait tout le chemin jusqu’à la maison de Mr.Styles avant qu’Anna s’aperçoive que son père était nerveux. D’abord, elle avait été distraite par le trajet, en filant sur l’ Ocean Parkway comme s’ils mettaient le cap sur Coney Island, quatre jours après Noël alors qu’il faisait incroyablement froid pour aller à la plage. « 

 

Je termine l’année 2018 avec deux romans américains : Les Fantômes du vieux pays de Nathan Hill (The Nix, en VO) et celui-ci : Manahattan beach de Jennifer Egan. Et autant je me suis ennuyée comme rarement avec le roman de Nathan Hill (le grand roman américain des dernières années ? non, impossible ), autant Manhattan Beach me ravit.

On est tout de suite happé par cette histoire qui se déroule à la fin des années 30 et durant la seconde guerre mondiale. La famille d’Anna, les Kerrigan, des  irlandais plongés, dans la Grande Dépression puis de la Seconde Guerre mondiale. La jeune Anna décide un jour de devenir  plongeur scaphandrier …et elle y parviendra. C’est passionnant et surtout, on se laisse embarquer par les personnages et leurs tribulations. Il y a peu de longueurs, le style est fluide, bref, tout ce qui m’a manqué dans Les fantômes du vieux pays, lu juste avant. Brillant !

 

Résumé : Alors qu’elle a presque douze ans, Anna Kerrigan accompagne son père chez Dexter Styles, un homme qui, comprend-elle, est crucial pour la survie de sa famille. Derrière sa maison, elle aperçoit l’océan, qui l’émerveille autant que le mystère pesant qui lie les deux hommes. Des années plus tard, son père a disparu, et le pays est en guerre. Anna travaille au chantier naval de Brooklyn, où les femmes effectuent des tâches autrefois réservées aux hommes, désormais au front. Elle devient la première femme scaphandrier ; sa mission essentielle, des plus dangereuses, consiste à réparer les navires qui aideront les États- Unis à remporter la guerre. Un soir, dans un club, elle croise de nouveau le chemin de Dexter Styles, et commence à comprendre la complexité de la vie de son père, ainsi que les possibles raisons de sa disparition.

 

Si vous ne repassez pas par le blog avant 2019, bonne fin d’année ! 

Chère Mrs.Bird – AJ Pearce

 

 

Londres, 1941. À vingt-quatre ans, Emmy n’a qu’un rêve : devenir reporter de guerre. Un rêve qui semble sur le point de se réaliser lorsque la jeune femme décroche un poste au London Evening Chronicles. Enfin, Emmy va pouvoir entrer dans le vif du sujet, partir sur le front, se faire un nom au fil de la plume ! Las, c’est un poste d’assistante à la rédaction du magazine féminin Women’s Day qui lui est offert. La mission d’Emmy : répondre aux courriers des lectrices adressés à Mrs Bird, la rédactrice en chef du journal. Mais attention, la terrifiante Mrs Bird est très stricte, et seules les demandes les plus vertueuses se verront offrir une réponse expéditive dans le poussiéreux journal. Un cas de conscience pour la jeune journaliste qui refuse de laisser ses concitoyennes en mal d’amour et de soutien amical, errer dans les limbes en raison du diktat imposé par une vieille conservatrice bon teint. Et Emmy a un plan pour outrepasser l’autorité de Mrs Bird…

C’est en tombant par hasard sur un exemplaire d’un magazine féminin de 1939 que l’autrice AJ Pearce a eu l’idée en 2012 du roman « Chère Mrs. Bird« .
Depuis, ce premier roman a fait son chemin puisqu’il est publié et traduit un peu partout dans le monde – surfant sur une vague feelgood à la  »  Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates ». Une adaptation est même prévue pour la TV anglaise .

A priori, c’est une lecture qui me plaisait – même si le côté feelgood à tout prix commence vraiment à me porter sur les nerfs.
A posteriori, mon avis est beaucoup plus mitigé que je ne l’aurais souhaité en lisant les premiers chapitres.
Certes, l’intrigue n’est pas ici pour que le lecteur se fasse mal aux neurones. Mais le tout est très bien renseigné; ce n’est pas un hasard si AJ Pearce est diplômé en Histoire; il y a là un vrai travail de documentation.

Mais ce n’est pas ce qui m’a chagrinée.
En premier lieu, il y a une abondance  de l’emploi des majuscules qui tend sérieusement à ralentir le rythme de la phrase. L’autrice a ici un désir de souligner de façon exagérée le sens de certains mots ou certaines expressions :
ex: » – Vous N’Etes Pas Renvoyée, a dit Lord Overton,a rticulant chaque mot comme s’il s’adressait à une attardée. »
Bingo ! C’est à peu près l’effet que m’a donnée la lecture de certains passages (« j’ai compris, c’est un effet comique, mais peux-tu arrêter un instant ….trop c’est trop » me suis-je dit plusieurs fois).
autre ex: «  L’expression de Mrs. Bird signifiait clairement Mais Dans Quel Etat Etes-vous? mais elle a fulminé en silence » – et j’ai fulminé en même temps….

Comment dire, sinon que la répétition de cet effet tue complètement l’effet en lui-même – et donc le comique. Ou bien : trop de Majuscules Tuent Les Majuscules.

Et j’en viens aux personnages. La fameuse Mrs.Bird , une admirable caricature de mégère, est bien campée  – j’avais dans la tête l’image de la grand -mère de Neville dans Harry Potter, Augusta Longdubat, robe verte, étole de renard, chapeau orné d’un vautour empaillé et sac-à-main rouge !
Quant à Emmeline Lake, la narratrice, si elle montre un grand courage, elle a peu de consistance, se contentant trop souvent de se comporter en charmante cruche, un peu bornée. Je veux bien croire au « elle est le fruit de son éducation/de son époque » mais de là à en faire une telle écervelée…

Heureusement que toutes les femmes ayant la vingtaine dans les années 40 n’étaient pas aussi gourdes, j’en veux  pour preuve  mes propres grands-mères qui étaient d’une autre trempe et dont les parents n’appartenaient pas à la classe aisée.
(Ici, la grand-mère et la mère d’Emmy ont été des suffragettes tandis que son père est un médecin)
Néanmoins, on ne peut reprocher à AJ Pearce d’avoir décrit des lâches. Les femmes sont aussi courageuses et importantes que les hommes, aucun problème à ce sujet.

 

Je passe sur la facilité de l’intrigue, l’évident dénouement et la fin un brin bâclée.
Le meilleur du roman réside dans les lettres envoyées au courrier de Mrs. Bird et dans la réaction inappropriée de Henrietta Bird. Ces passages sont certainement les plus touchants de réalisme, de comique, de tendresse du livre.

Ici, AJ Pearce lit un extrait (les lettres):

En conclusion, « Chère Mrs.Bird » est une lecture sans prise de tête, qui pour ma part rime un peu trop avec une certaine vision de l’Angleterre qui se vend bien ( le « so british » ).
C’est sans doute ce que je retiendrais de ce livre: insipide. Gentil mais sans saveur.
A emmener en vacances, peut-être ?

Un pavé ?  Nos premiers jours – Jane Smiley

Un pavé de plus de 500 pages

 

 

La notion de « pavé » rebute pas mal de lecteurs potentiels. J’ai pu le constater en librairie autrefois (« Quoi? Toutes ces pages…. »), plus récemment avec mon ado (« ça va, y a pas trop de pages…. » – remarque qui me fait à la fois sourire et grogner).

De mon côté, le nombre de pages n’est pas un réel problème. Je lis facilement des séries de plusieurs tomes (ah, la fantasy! ah, la SF!…); ce ne sont pas quelques misérables 500 pages qui me font peur… Pour autant, il y a un détail qui peut me dégoûter d’un pavé: si la police de caractères est minuscule. Je pense à nos amis anglo-saxons qui n’ont aucune pitié pour nos yeux.  Je viens de rencontrer le problème avec ma relecture d’Outlander: migraine ophtalmique, merci…

 

Mon choix va se porter sur une lecture récente: Nos premiers jours de  Jane Smiley. (592 pages dit le site de l’éditeur, Rivages).

 

Résumé « Walter Langdon rêve d’avoir sa ferme et d’obtenir son indépendance, loin du regard paternel. Avec sa femme Rosanna, il décide d’acheter une exploitation agricole dans l’Iowa. Sur cette terre, sa famille connaît les grands bouleversements historiques de la première moitié du XXe siècle, de 1920, à l’aube de la dépression, jusqu’en 1953.

Jane Smiley est une autrice que je connaissais déjà (« Un appartement à New York » – rivages aussi -). C’est donc avec plaisir que j’ai retrouvé la romancière pour cette saga familiale à la Ken Follett. Jane Smiley connaît bien l’Iowa, où elle a étudié puis enseigné la littérature. Elle  avouait récemment, lors d’une table ronde au Festival America, être « obsédée » par ses personnages, « pas parce que je les aime ou pas, mais parce qu’ils sont complexes ». À sa manière, cette trilogie est bien une histoire du peuple américain. On pense à  Faulkner, Steinbeck et Dos Passos , par exemple.

Nous sommes en 1920 au début de ce tome qui sera le 1er d’une trilogie nommé « Un siècle américain ». Nous refermons le livre en 1953: la grande dépression, la 2nde guerre mondiale,l ‘après guerre, la chasse aux sorcières (Hoover et les communistes).
Roman de filiation, d’apprentissage, « Nos premiers jours » sait s’attacher aux personnages et nous captiver. Comment, plus de 500 pages et c’est passé si vite?

Je dois dire que j’attends la suite, à présent….

 

Bonnes lectures, à bientôt!

Bye bye 2016! #bilan

Nous avons dit: 2017!

Voilà (enfin) un regard sur mon année 2016

côté lectures (vue d’ensemble)

(ci-dessous – à noter que celles-ci sont répertoriées sur Goodreads)

 

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Pour les séries

En faisant un tri parmi ce que j’ai regardé :

 

Et pour les films vus au cinéma cette année

Lord Chours et moi-même sommes allés voir ceux-ci ensemble

Pochette surprise: lectures, relectures, visionnage – 2

. Ma dernière pochette datait du mois d’août.

  • Meurtres entre soeurs – Willa Marsh

  • The silkworm – (Le ver à soie – mais lu en anglais) Robert Galbraith

  • L’effet papillon – Jussi Adler Olsen
  • Relecture de : Red dragon – Thomas Harris
  • Les 1000 et une vies de Billy Milligan – Daniel Keyes (l’auteur de « Des fleurs pour Algernon » )
  • Multiversum – Leonardo Patrignani (une vraie déception: le livre commence bien pour se perdre complètement)
  • Chroniques Martiennes – Ray Bradbury – relecture
  • The kid – Sapphire
  • Chrysis – Jim Fergus (j’aime beaucoup Jim Fergus: « Mille femmes blanches » ; « Marie-Blanche » )
  • Dernières nouvelles de Majipoor – Robert Silverberg (tant que Silverberg écrit sur Majipoor, j’embarque…)
  • Dôme (Under the dome) – Stephen King (non pas lu, mais dévoré en moins de 2 semaines….)
  • Du Domaine des Murmures – Carole Martinez (Carole Martinez est une enchanteresse des mots)
  • La Cité du Feu Sacré (The Mortal Instruments T.6) Cassandra Clare – Voilà une série que je ne pensais pas finir et qui, finalement, m’a bien fait…rire et a réussi à me tenir en haleine jusqu’au bout.

J’ai oublié de mentionner mes séries chouchous

  • Outlander (saison 1) – littéralement dévorée aussi en mai dernier. J’ai déjà lu les livres de Diana Gabaldon dont est issu la série. Franchement, c’est très, très bon. (pour qui aime les séries historiques, les rebondissements, l’Ecosse….).Sam Heughan est un excellent Jamie Fraser.

  • Poldark (saison1): pour continuer dans la veine « drame historique »  je viens d’engloutir les démêlés de Ross Poldark et de Demelza.

  • Broadchurch (saison 1 et 2): je l’avais loupée lors de son passage à la télé française mais j’ai réussi à rattraper mon retard. Vraiment une très bonne série. (et puis, David Tennant, quand même).
  • How to get away with murder: (saison 1) : Tellement bon que je vise la saison 2 …
  • En cours: Hannibal : j’avance doucement dans Hannibal. Le plat est souvent un peu indigeste.
  • Aussi en cours: Devious Maids: (saison 2) et Jane the Virgin (fin de saison 1).

Et pour finir, cadeau, Hook (Colin O’Donoghue) en kilt :

A bientôt,.

Book Tag : Les réseaux sociaux

Objectif : associer livres et réseaux sociaux

1. Twitter : un livre adoré  avec peu de pages

Même s’il n’est pas si court que ça…J’avoue que ne suis pas une habituée des livres « avec peu de pages ». Il reste que celui-ci, non seulement, c’est signé Pierre Bottero (avec Erik L’Homme pour les autres ouvrages de la série). Mais en plus, il est excellent.

2. Facebook : un livre qui m’a été massivement recommandé


Entre autres … On m’a conseillé des Stephen King aussi et des tas d’autres livres.

3. Tumblr : Un livre lu avant qu’il ne soit devenu populaire

J’avoue : GRR Martin, pour moi, est loin d’être un inconnu. J’avais lu pas mal de ses romans avant « Game of thrones ».
Donc, cela me paraissait évident d’enchaîner.


4. MySpace : un livre à propos duquel je suis incapable… de me rappeler si je l’ai aimé ou non

Etrangement et après avoir essayé de le lire et de le relire, rien à faire.


5. Instagram : un livre avec une belle couverture

« Soeur des cygnes « mais aussi tant de livres aux éditions l’Atalante…
« Soeur des cygnes » et les tomes qui suivent constituent un très bon cycle.


6. Youtube : un livre que j’aimerais voir en film (ou en série)

 

7. Goodreads : un livre que je n’aurais de cesse de recommander

Le cycle de Ténébreuse. Mais : en particulier: « La tour interdite »