Dans ce livre, la top modelIrina Lazareanu présente son cercle d’intimes dans les univers de la mode et de la musique au début des années 2000.
Publiés chez Flammarion, 𝚁𝚞𝚗𝚠𝚊𝚢 𝙱𝚒𝚛𝚍, en français, Carnets de style rock (on appréciera l’adaptation), les souvenirs d’Irina se présentent sous la forme de courts textes racontant des moments de sa vie, parfois agitée, ponctuée de rencontres, Kate Moss, Karl Lagerfeld, Amy Winehouse, Yoko Ono et bien d’autres…
Les photos témoignent d’une époque pas très lointaine même si Irina (Rini) a déjà 20 ans de carrière.
On trouve donc de jolies photos, des anecdotes amusantes (j’avoue avoir bien ri par moments), des « conseils » pas forcément utiles mais là n’est pas le propos du livre à mon avis, bref, ce « Carnet de style rock »reste un bel album assez épais qui est plaisant à feuilleter. On passe un moment agréable, ce qui fait du bien par ces temps troublés.
Résumé :
« Pendant mes vingt années dans le milieu de la mode, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes magiques, qui ont eu sur moi une influence déterminante. Je partage ici ce qu’elles m’ont enseigné en matière de style et d’attitude rock. Car si, sur le chemin de la vérité, la beauté peut séduire, faire le voyage avec style n’a jamais fait de mal à personne. »
Paru le 09/03/2022
264 pages – 181 x 229 mm
Broché
Je le connaissais pour les dessins qui suivent (je les collectionnais en cartes postales quand je dessinais beaucoup et que j’avais l’envie de devenir styliste – dans une autre vie ^^) :
Un petit tour du côté de l’Art Nouveauet du Symbolisme (parce que je déteste ça, biensûr😉) pour l’artiste de cette semaine : Georges de Feure
Georges de Feure, pseudonyme de Georges Joseph van Sluijters, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un artiste peintre, affichiste et designer de meubles, d’objets décoratifs et d’aéroplanes français.
Il est connu pour ses « femmes fatales », un concept pas forcément très sympa et – heureusement – dépassé pour notre XXI ème siècle mais qui donne de très belles oeuvres.
« Ce concept est essentiellement baudelairien, typique de la misogynie du milieu artistique de l’époque. (….) Les femmes y étaient triomphantes et dédaigneuses, les hommes souffrant, pleurant et même mourant de leur amour timide et angoissé. Tandis que de Feure peignait l’aspect dur, cruel de la femme et « son charme de perversité inconsciente (sic) », il montrait « dans l’homme sa platitude de serf amoureux, de chien à l’attache ». Pour souligner le rapport de force entre les deux sexes, les femmes étaient représentées riches et élégamment vêtues, tandis que les hommes étaient « pauvres, flétris, loqueteux, minables ». (Extrait de Georges de Feure, maître du symbolisme et de l’Art nouveau, de Ian Millman)
On remarque que la femme fatale est souvent une fumeuse ! Amusant….
« La source du mal » – (ci-dessous) – celui-ci me rappelle des dessins ou des peintures des années 1970, très psychédélique :
La Porte des rêves est un livre de contes de l’écrivain symboliste Marcel Schwob (1867-1905), illustré par Georges de Feure :
Un vitrail
Affiches
J’ai découvert ce peintre par un détour amusant : un partage fait par l’écrivain Pierre Pevel d’une page FB nommée La Belle époque (en lien avec son cycle du Paris des Merveilles). Comme quoi, parfois FB sert encore à quelque chose (même si j’en doute et si je fuis de plus en plus ce réseau social ).
Et oui, nous sommes bien au début du printemps ! Et nous allons poursuivre notre périple artistique, bien sûr.
Je viens de découvrir de très belles illustrations datant des années 1920 sur le site de la BNF (une mine d’or) :
Pour ce 6 ème rendez-vous, je vous présente un artiste né à Nantes ( d’ailleurs, enterré au cimetière Miséricorde – il faudra que je retourne voir ça),Georges Barbier :
George Barbier (né à Nantes, le et mort à Paris, le ) est un peintre, dessinateur de mode et illustrateur français. Il signe également sous le pseudonyme de Edward W. Larry.
Il illustre des catalogues publicitaires et de nombreux livres, notamment ceux de Baudelaire, Théophile Gautier, Pierre Louÿs, Alfred de Musset, Verlaine. Son chef-d’œuvre esten cinq volumes, publié entre 1922 et 1925.
L’influence des vases grecs, des miniatures indiennes, d’Aubrey Beardsley et de Léon Bakst marqua profondément son style précis et élégant, typique de la facture Art déco (source).
Un autre bond de 10 ans et nous voilà à la station: décembre 1986. Bienvenue dans les Eighties!
Décembre 1986 : une déferlante musicale nous tombe dessus et c’est un décompte final.. N°1 dans lescharts français ( 8 semaines à la 1ère place, je confirme que ce fut long!) « Pourtant jesuis friande de metal, mais non, ça, c’est de la pâté pour chats ! »– je cite mon carnet de bord de jeune étudiante encore lisible.
Europe -The Final countdown:
Outre-Manche ainsi qu’outre-Atlantique, marchons comme des Egyptiens avec les Bangles :
Suivent:
Wang Chung:
Et …Duran Duran (ô les années 80 ^^…) avec Notorious:
Robbie Nevil : C’est la vie:
Question mode:
Dans l’actualité: Les manifestations étudiantes – la mort de Malik Oussekine:
Je rappelle le contexte: décembre 86:
Les étudiants ont été en grève en opposition à la loi dite Devaquet (une loi qui visait à selectionner les étudiants à l’entrée des universités et à mettre celles-ci en concurrence…). Le projet sera retiré le 8/12/86 suite à la mort de Malik Oussekine, en marge des manifestations.(j’étais en 1ère année de fac en 1986 – je m’en souviens donc très bien).
Sur le blog ci-dessous (que je recommande), j’ai trouvé ( retrouvé) des références aux 70-et 80’s :
Le 15 décembre 1986 : Lancement à Paris de la chaîne locale « Paris Première »(la chaîne locale…^^)
Le 1er décembre 1986, François Mitterrand, Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac inauguraient ce nouveau musée consacré aux artistes de la seconde moitié du XIXe siècle. (Il aura fallu 9 ans pour transformer l’ancienne gare d’Orsay en musée).
Fin décembre (30 ans jour pour jour), le titre de Sade « Is it a crime » sort en single (album « Promises »):
C’est un hit pour Chrissie Hynde et les Pretenders:
Avec la sortie du film, le titre « Stand by me » du même nom est diffusé en masse:
Décembre 86, c’est aussi bon pour ce titre de Bon Jovi (« You give love a bad name »):
Le Boss nous livre sa version de « War » (même si je préfère la version d’Edwin Starr, perso) mais Springsteen ….le Boss, quand même!
Voilà, la fin de l’année approche.
Pour le réveillon 86, je me souviens d’une fête chez une amie de fac (qui est toujours une amie, 30 ans plus tard).
Nous avons dansé sur Niagara, sur les Rita Mitsouko et d’autres titres que je n’écoutais pas forcément -Jeanne Mas et moi, ça a toujours fait 2 ainsi que cette variété française dont tout le monde semble si nostalgique actuellement, les Gold et autres Image que je fuyais.Ce soir-là, j’ai aussi croisé sans le savoir le Grand Amour de mes 10 ou12 années à venir. Amusant …
Depuis la semaine dernière (ici), faisons un tour dans le TARDIS mis à notre disposition (non, ce n’est pas un traîneau, là , dehors! ) et embraquons -nous pour un voyage temporel, bien sûr: destination: décembre 1976
Pour préparer cet article, je dois dire que je me suis bien amusée. En effet, même si je garde un souvenir souvent confus de cette période ( 1976, j’étais en CM1), je me souviens très bien de la période disco. Puis, plus tard, ce qui m’a largement influencée dans mes goûts musicaux: l’émergence du punk.
Donc, en décembre 76, je ne vais étonner personne en citant le N°1:
Boney M
Côté mode, on pense souvent à ça:
Mais on oublie souvent ça:
76, c’est l’année de:
(et la coiffure de Farah Fawcett devient celle qu’il faut copier; les petites filles, quant à elles, rêvent d’être de « Drôles de Dames »)
Pendant ce temps, ABBA aligne les tubes:
D’autres titres sont des hits de légende:
Queen
Au cinéma,en décembre 76, sortent:
( je me rappelle que mes parents étaient allés voir certains de ces films)
L’âge de Cristal (avec Farah Fawcett, entre autres):
Intéressant aussi, la suite de « Westworld » – le film original – sort :en français, le titre est « Les Rescapés du futur « (lol) – le titre original : « Futureworld »:
Si vous aimez la série « Westworld », voilà où tout a commencé….
En musique, dansons, avec :
KC &the Sunshine:
Rose Royce – « car wash »
Il y a quand même un OVNI venu d’Angleterre : « Bionic Santa » :
Bien sûr, il y en a un autre, plus célèbre celui-ci:
– mais je ne pouvais vraiment pas résister au plaisir de le mettre ici –
Car, évidemment, 1976 c’est l’année punk par excellence.
Pour terminer, j’ai un tableau sur pinterestconsacré au mouvement punk , un autre (un petit, celui-ci) pour 1976 et une playlist sur youtube intitulée 1976 . Enjoy!