Antonio Lopez Porto Rico – Los Angeles)est un illustrateur et photographe de mode. Il a travaillé au cours pour de nombreuses publications et magazines de mode durant les années 70 et 80. Il est reconnu comme un illustrateur majeur de la seconde moitié du20ème siècle. Abreuvé par le pop art, l’expressionnisme d’Egon Schiele, le surréalisme de Joan Miró, et les chefs-d’œuvre de l’Art nouveau, Antonio Lopez a réalisé des croquis saisissants.
Dans ce livre, la top modelIrina Lazareanu présente son cercle d’intimes dans les univers de la mode et de la musique au début des années 2000.
Publiés chez Flammarion, 𝚁𝚞𝚗𝚠𝚊𝚢 𝙱𝚒𝚛𝚍, en français, Carnets de style rock (on appréciera l’adaptation), les souvenirs d’Irina se présentent sous la forme de courts textes racontant des moments de sa vie, parfois agitée, ponctuée de rencontres, Kate Moss, Karl Lagerfeld, Amy Winehouse, Yoko Ono et bien d’autres…
Les photos témoignent d’une époque pas très lointaine même si Irina (Rini) a déjà 20 ans de carrière.
On trouve donc de jolies photos, des anecdotes amusantes (j’avoue avoir bien ri par moments), des « conseils » pas forcément utiles mais là n’est pas le propos du livre à mon avis, bref, ce « Carnet de style rock »reste un bel album assez épais qui est plaisant à feuilleter. On passe un moment agréable, ce qui fait du bien par ces temps troublés.
Résumé :
« Pendant mes vingt années dans le milieu de la mode, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes magiques, qui ont eu sur moi une influence déterminante. Je partage ici ce qu’elles m’ont enseigné en matière de style et d’attitude rock. Car si, sur le chemin de la vérité, la beauté peut séduire, faire le voyage avec style n’a jamais fait de mal à personne. »
Paru le 09/03/2022
264 pages – 181 x 229 mm
Broché
Je le connaissais pour les dessins qui suivent (je les collectionnais en cartes postales quand je dessinais beaucoup et que j’avais l’envie de devenir styliste – dans une autre vie ^^) :
Un petit tour du côté de l’Art Nouveauet du Symbolisme (parce que je déteste ça, biensûr😉) pour l’artiste de cette semaine : Georges de Feure
Georges de Feure, pseudonyme de Georges Joseph van Sluijters, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un artiste peintre, affichiste et designer de meubles, d’objets décoratifs et d’aéroplanes français.
Il est connu pour ses « femmes fatales », un concept pas forcément très sympa et – heureusement – dépassé pour notre XXI ème siècle mais qui donne de très belles oeuvres.
« Ce concept est essentiellement baudelairien, typique de la misogynie du milieu artistique de l’époque. (….) Les femmes y étaient triomphantes et dédaigneuses, les hommes souffrant, pleurant et même mourant de leur amour timide et angoissé. Tandis que de Feure peignait l’aspect dur, cruel de la femme et « son charme de perversité inconsciente (sic) », il montrait « dans l’homme sa platitude de serf amoureux, de chien à l’attache ». Pour souligner le rapport de force entre les deux sexes, les femmes étaient représentées riches et élégamment vêtues, tandis que les hommes étaient « pauvres, flétris, loqueteux, minables ». (Extrait de Georges de Feure, maître du symbolisme et de l’Art nouveau, de Ian Millman)
On remarque que la femme fatale est souvent une fumeuse ! Amusant….
« La source du mal » – (ci-dessous) – celui-ci me rappelle des dessins ou des peintures des années 1970, très psychédélique :
La Porte des rêves est un livre de contes de l’écrivain symboliste Marcel Schwob (1867-1905), illustré par Georges de Feure :
Un vitrail
Affiches
J’ai découvert ce peintre par un détour amusant : un partage fait par l’écrivain Pierre Pevel d’une page FB nommée La Belle époque (en lien avec son cycle du Paris des Merveilles). Comme quoi, parfois FB sert encore à quelque chose (même si j’en doute et si je fuis de plus en plus ce réseau social ).
Et oui, nous sommes bien au début du printemps ! Et nous allons poursuivre notre périple artistique, bien sûr.
Je viens de découvrir de très belles illustrations datant des années 1920 sur le site de la BNF (une mine d’or) :
Pour ce 6 ème rendez-vous, je vous présente un artiste né à Nantes ( d’ailleurs, enterré au cimetière Miséricorde – il faudra que je retourne voir ça),Georges Barbier :
George Barbier (né à Nantes, le et mort à Paris, le ) est un peintre, dessinateur de mode et illustrateur français. Il signe également sous le pseudonyme de Edward W. Larry.
Il illustre des catalogues publicitaires et de nombreux livres, notamment ceux de Baudelaire, Théophile Gautier, Pierre Louÿs, Alfred de Musset, Verlaine. Son chef-d’œuvre esten cinq volumes, publié entre 1922 et 1925.
L’influence des vases grecs, des miniatures indiennes, d’Aubrey Beardsley et de Léon Bakst marqua profondément son style précis et élégant, typique de la facture Art déco (source).