C’est le moment de soutenir des artistes ukrainiens ou, peut-être, d’apprendre à les connaître. Je pensais avoir fait un article sur ce groupe mais, apparemment, non (ou alors, je l’ai laissé au brouillon). Il s’agit d’un quatuor du nom de Dakha Brakha (le « kha » se prononce à peu près comme le « j » en espagnol mais on ne vous en voudra pas de dire « daka braka »). Leur nom provient de l’ukrainien (qui est bien une langue à part entière) et veut dire « donner » et « prendre ».
Formé de trois femmes et un homme en 2004, le groupe a démarré au Théâtre Dakhà Kiev (Centre d’arts contemporains, une pépinière d’artistes à découvrir). A la base, ce sont des acteurs-musiciens devenus les ambassadeurs autonomes d’une Ukraine attachée à ses racines comme à l’ouverture musicale. Ils ont mêlé le folklore à des influences diverses et des instruments divers. Tout cela crée un beau mélange.
Ils ont tourné dans le monde entier (dont la France) et en sont à leur sixième album.
J’avais découvert leur musique il y a un peu plus de 2 ans (avant le confinement) et je dois dire que j’adore. Je ne les lâche plus, depuis.
Pour ce dernier numéro de « L’automne … » 2021, ce sera en musique.
Florilège éparpillé 2021
Toujours un gros coup de coeur pour cet album de Feu ! Chatterton
Pour diverses raisons, une place spéciale à Adèle de Videoclub (ici, avec Waxx). Videoclub, le duo, s’est séparé et Adèle était sur scène pour boucler cette dernière tournée à Nantes mardi dernier (là où tout a commencé).
Autre coup de coeur de ces dernières années (je sais, ça ressemble vraiment à Joy Division) Fontaines D.C
Et parce que nouvel album : l’un des très bons titres sur Senjutsu.
Je boucle la boucle. L’une des bonnes surprises de cette fin d’année sur YT. Les Hanukkah sessions de Dave Grohl, ici avec sa fille Violet qui reprend Amy Winehouse — et cette voix…
En premier, c’est le saxo du groupe anglais UB40, Brian Travers, qui est décédé d’un cancer. Comme pas mal de gens qui ont entendu les hits de UB40 dans les années 80 (« Red red wine » et autres covers de type « I got you babe »), je garde un souvenir particulier d’eux. J’appréciais assez leurs reprises de titres de reggae et rocksteady, particulièrement sur l’album « Labour of love « (que j’ai toujours en vinyle, d’ailleurs).
Avec un penchant pour : « Johnny too bad »
A l’origine, la chanson est ainsi :
« Cherry Oh Baby »
La première version date de 1971.
« Guilty »
« Version girl »
La chanson a une histoire un peu complexe. Elle s’appelle « Version girl » :
Mais elle est en fait un remake de « What’s your name », de Jackie Edwards (1965). En tout cas, UB40 a fait un très bon boulot.
Bon, tant que je suis dans les versions originales, ça ne vous a jamais donné envie d’écouter la version « non UB40 » de « Red red wine » ? La voilà et non, ça ne ressemble pas à du reggae. Celle de UB40 est bien plus sympa.
*
Il y a seulement quelques jours, on a appris la disparition de Lee « Scratch » Perry, producteur, musicien, parrain du reggae et du dub. Artepropose cette émission pour mieux connaître Lee Perry. C’est d’ailleurs dans ce documentaire qu’un producteur dit assez justement : « Lee Perry était le guide spirituel du reggae, son étincelle. Et Bob Marley, son messager. » La carrière de Lee Perry commence tôt, quand il forme the Upsetters — et voilà ce que ça donne (et comme j’adore ce genre de morceau, je ne vais surtout pas me priver )
Après les Skatalites, the Upsetters sont l’ une des formations instrumentales qui par leur grande présence discographique eurent une influence très importante sur l’évolution musicale du reggae — et même le commencement du reggae– jusqu’à l’arrivée des séquenceurs et des boites à rythmes.
Bien sûr, Lee Perry, c’est le producteur de Bob Marley.
Pour commencer, les (très bons) Måneskin qui, non seulement ont gagné l’Eurovision (même si je ne l’ai pas regardée cette année) mais surtout, ont signé un album brillant, pop souvent rock et souvent bien 70’s. On entend pas mal d’influences mais ce n’est pas très grave, ça s’écoute bien.
Le deuxième titre vient du film de Léos Carax « Annette » que je n’ai pas (encore) vu. La musique est signée par les Sparks, un duo qu’on ignore trop souvent (mythiques, pourtant, les frères Mael). On y entend ici aussi Adam Driver (Kylo Ren, entre autres, mais je l’ai préféré dans un tas d’autres rôles) et Marion Cotillard. Toute la bande musicale du film est sympa à écouter, d’ailleurs.
Pour la troisième, j’ai choisi du récent. Parce que ce n’est pas tous les jours qu’Iron Maiden propose un nouveau titre (et bientôt un nouvel album). La vidéo est bourrée de clins d’oeil (pour les fans). Sinon, elle est plutôt bien fichue. La chanson est une construction Maiden assez classique, pas hyper originale, un tempo tranquille, mais qu’on retient assez bien, je trouve. Je pense que cela laisse présager du bon à venir (je suis optimiste).
En général, je partage ce que j’écoute ou ce que je découvre par hasard (ou selon le « hasard » des algorithmes) sur certains réseaux sociaux mais je me disais qu’ici, ça serait sympa aussi, de temps en temps.
J’ai donc, dans l’ordre ou le désordre :
Une découverte récente
Ils sont russes ; c’est leur première vidéo. J’ai lu qu’il faisait de la « folk atmosphérique » et quelqu’un les a comparés à Wardruna aussi. Ils s’appellent ЛЕДЪ : ce qui signifie « glace » en russe (lyod). Ils m’ont fait penser aussi à the Hu (et c’est sans doute à cause de the Hu et Wardruna que je les retrouve en « proposition » sur YT).
Un vieux titre
Et ça, je le dois à une radio qui a diffusé l’un de leurs titres (« Love shack ») l’autre jour pendant que j’étais dans la voiture. The B52’s — Private Idaho
En français
Je ne me souviens plus qui a partagé cette vidéo mais j’ai ainsi découvert Rit (artiste marseillais).
Découverte des Découvertes du Printemps de Bourges en 2001, il assure ensuite, en Homme Orchestre, les premières parties de Maxime le Forestier, Sergent Garcia, Zebda, Tryo.
Oui, c’est la quille ! Ou autrement dit et pour éviter les expressions surannées (quoique…) : on en a très bientôt fini avec cette année 2020, la « pire », cette atroce année, cette catastrophe, j’en passe et des meilleures).
Tiens, à ce sujet, mon Cher et tendre a trouvé une vidéo sur YT, faite par un prof d’Histoire au Québec, et a eu la gentillesse de la partager — je la partage à mon tour (elle est en français avec un bel accent québecois).
Et bien, ça calme.
Je reviens à mes moutons : le bilan en tag de cette année.
Je rappelle qu’à l’origine, le tag est une création de Petit Pingouin Vert.
(j’ai un peu changé les choses, j’avoue)
Selon vous quelle est la personnalité de l’année 2020 ?
2017 :Toutes les femmes qui on témoigné contre ce (humhum de) Harvey Weinstein et toutes les ordures du même acabit. Pour résumer: toutes les femmes qui se font entendre
2018 : Ceux et celles qui ont protesté, se sont montrés constructifs et ne sont pas tombé.e.s dans les extrêmes ni dans la haine, ni dans la violence.
2019 : Les mêmes qu’en 2017 et 2018. Pour le côté fun, je dirais : le « bébé » Yoda, bien sûr.
2020 : la « personnalité », je ne sais pas s’il y en a eu une. Disons que le truc de l’année s’appelle Covid 19. Bon, et sinon, je vote pour Grogu, le bébé Yoda. Et mon chat, Loki. Parce qu’ils font autant de bêtises l’un que l’autre. (et Loki est né après le premier confinement, en juin )
Quelle personnalité n’avez vous plus envie de revoir en 2021 ?
2018 : Les mêmes assortis des extrémistes de tout poil en Europe
2019 : On reprend les mêmes (parce qu’ils sont toujours là). Je vais y ajouter ceux dont on avait pas envie d’entendre parler à nouveau comme ce pervers de G. Matzneff ( je pensais même qu’il était mort, celui-ci et je suis dégoûtée de devoir écrire son nom ici, en 2019). Il était déjà à vomir à l’époque. J’espère qu’il sera un jour condamné.
2020 : Les mêmes, bien sûr, pour commencer. J’ai un gros ras-le-bol de Trump (mais qu’il dégage !). Rajoutons un certain E.Z ( ça me dégoûte de devoir écrire son nom en entier ici mais, bon : E. Zemmour ) J’éprouve aussi une grosse lassitude envers certaines personnalités françaises, politiques et pas que, envers les pseudo scientifiques qui racontent des fadaises sur le coronavirus et qui flanquent la trouille, qui sèment la confusion, par exemple, au sujet du vaccin ( dans le même panier : les antivax, et « autres grands experts »…)
Quelle a été votre plus grosse déception artistique de l’année (livres, films, musique, etc) ?
2017 : Film: Guardians of the Galaxy vol. 2
2018 – Côté lectures, une véritable déception après en avoir entendu que du bien: Les fantômes du vieux pays,de Nathan Hill. C’est rare que je m’ennuie autant durant une lecture. 2019 : Je ne trouvais pas et tout à coup… mais c’est évident ! La saison 8 (et finale) de Game Of Thrones ! (j’avais soudain oublié qu’elle existait)
2020 : J’ai eu quelques déceptions côté livres dont le fameux : Le prieuré de l’oranger de Samantha Shanon, dont tout le monde parlait. Je n’en ai pas parlé sur le blog parce que, pour être honnête, je n’ai pas dépassé le premier quart, tellement j’ai trouvé ça plat, inintéressant et ennuyeux. En plus, c’est un énorme pavé. Je sais que je devrais me méfier de ce genre de fantasy mais j’ai voulu être curieuse.
Quelle a été votre bonne surprise artistique de l’année 2020 ?
2017: les concerts de G-Dragon et Post Modern Jukebox
2018: Beaucoup de lectures très agréables, des séries dont j’ai parlé ici – en y ajoutant l’adaptation de L’Amie prodigieuse (une série littéraire que je n’aurais pas forcément lue sans les bons conseils d’une amie de très longue date)
2019 : Je suis allée voir Midnight Oil en concert et c’était top. J’ai aussi fait de belles découvertes littéraires.
2020 : Plusieurs lectures, bien sûr. Wyld, récemment, par ex. Je les liste en toute fin de tag, habituellement. Pas de concert cette année, pas de film au cinéma. J’ai aussi découvert beaucoup d’artistes et d’illustrateurs/trices (sur instagram, en particulier).
Une chose que vous n’auriez jamais voulu voir en 2020 ?
2017 — la mesquinerie, les rageux, les chouineurs (tout ça se conjugue autant au masculin qu’au féminin), surtout sur internet et les RS. Les fans de Johnny à son décès
2018 — les haineux, en général. Je ne supporte plus les gens aux comportements inappropriés qui projettent leur mal-être sur les autres (et en l’occurrence, sur moi). Il est tellement plus simple pour tous d’être positifs, à la fin !
2019 — J’ai l’impression que je vais radoter. A part ça, les fans qui systématiquement crachent sur les nouvelles adaptations -je pense à Star Wars, là. Ils vont au ciné, ils paient leurs billets et après, ils ont le culot d’écrire : « ce que j’ai préféré dans le film, c’est le générique de fin ». Hum, ça n’a pas de sens.
2020 — Cette année a été particulière pour tout le monde, évidemment. Elle a sûrement apporté son lot de frustration, ce qui a entraîné de la colère, de la tristesse, tout un lot d’émotions fortes et parfois contradictoires. Le manque de contacts a fait — et fait encore puisqu’on n’est pas du tout sorti de ce grand bazar — que beaucoup de gens se retrouvent face à eux-mêmes, avec les réseaux sociaux pour déverser leur mal-être. C’est frappant. Je crois que la haine n’avait jamais atteint un tel niveau. Et pourtant, internet, je fréquente ça depuis pas mal de temps avec les blogs (depuis 2004/2005 et j’en ai vu passer, des zozos ). Du coup, ce n’est plus de la communication qui se fait, c’est une rafale de propos rageux qui déferle. Beurk.
Ce qui est dommage, c’est qu’il devient difficile d’échanger, sur les fameux réseaux — qui ne sont plus sociaux du tout, alors. Au contraire.
Et c’est avec tristesse que je vois certains liens se distendre. Amicaux, en particulier.
C’est une des choses que je n’avais pas envie de voir arriver cette année.
Une autre chose qui me marque encore en cette année 2020 est le manque d’attention, de solidarité des uns envers les autres. Le manque d’empathie.
Même à distance, les relations humaines peuvent se poursuivre, si on prête attention à l’autre, si on se renseigne, si on répond aux messages, si on ne se réfugie pas derrière des prétextes bien connus mais éculés ( « j’ai trop de travail », je suis stressé », je n’ai plus le temps », etc…). Mais voilà, encore faut-il le faire. Pourtant, si on n’a pas le temps, l’envie d’écrire un mail, de téléphoner, envoyer un sms/un texto, ce n’est pas très long, non ? Allez, ça prend combien de temps ? Trente secondes ?
Trente secondes pour dire « bonjour, comment vas-tu ? » « merci », « bonnes fêtes« , « je/nousvais/allons bien » et toutes ces petites choses …. Qu’est-ce que trente secondes dans une vie ? Pas grand chose mais ça compte. Pas grand chose mais trente secondes qui montrent que l’on se soucie, que l’on s’intéresse.
Ou alors, si on ne le fait pas, qu’est-ce que cela signifie ? Peut-être, qu’ on s’en fout, qu’on fait semblant. Ou qu’on montre de l’attention une fois par an, pour faire style, en fin d’année, par exemple pour Noël. Vous savez, on envoie le premier cadeau bidon venu, tiens ça fera l’affaire, un-machin-à-9-balles-peu-importe ou juste aux voeux du nouvel an, parce que « ça se fait, hein« .
Une relation, ça se cultive.
Alors, on est d’accord, 2020 a été une année particulière et parce que nous manquons tous et toutes de relations sociales, tout est précieux.
Parce que ça n’a pas été facile, avec le confinement : tout le monde a essayé de s’en tirer bon gré, mal gré. Sans trop tirer la tronche, même avec les difficultés ( les études à la maison, le travail à distance, pas beaucoup d’espace, tout dépend de la situation). Ce qu’on n’aurait pas voulu voir en 2020, c’est bien sûr tout cela. La précarité pour les uns, le manque de relations sociales, la frustration, tout ce qui nous angoisse. Mais on s’en prendre à personne, et surtout pas à nos proches. Le responsable, c’est le virus. Le coupable, si on veut en trouver un, s’appelle Covid 19.
Et parce que ça, nous ne le contrôlons pas, ça nous rend un peu dingues, en colère, anxieux, tristes.
Par contre, ce que nous pouvons contrôler, ce sont les relations que nous avons avec les autres.
Cette année, j’ai pu, entre deux confinements, retrouver une amie d’enfance. J’adore ce genre de retrouvailles, ça redonne de l’espoir.
J’ai aussi eu le temps de fêter en tout petit comité, mais au restaurant, les 99 ans de ma grand-mère. C’est excellent, ça.
Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Alors, c’est aujourd’hui et maintenant que je veux passer du temps avec ma mère, ma fille, mon compagnon, mes amis, mes proches. Même des relations de blogs ou ailleurs que je garde toujours, d’ailleurs. Je n’ai aucune envie d’ attendre qu’il soit trop tard et de me lamenter en mode ouin-ouin.
J’ai perdu un père trop tôt, je sais ce que ça fait. J’ai perdu des amis trop tôt sans avoir eu le temps de leur dire ce que je voulais, je n’ai pas envie de regretter.
Cultiver l’amitié, les relations qui me sont chères, je le veux encore pour 2021. Maintenant. Mais pas me perdre dans l’amertume et la haine. Pour ça, je n’ai ni le temps, ni l’énergie. Et encore moins l’envie. (Et désolée si j’ai été un peu longue.)
Le nombre de livres/films lus/vus en 2020
2017 : j’emprunte entre 10 à 25 livres par mois en bibliothèque, ce à quoi se rajoutent les SP, et mes livres personnels. Je peux dire que je suis dans les 250 à 300 livres/an en moyenne Films au cinéma: 5 ou 6
2018 : Livres : beaucoup (plus de 100 et sans doute, plus de 200). Films : au cinéma : 5 ou 6, à peu près
2019 : je n’en ai aucune idée ! Je pense … entre 100 et 200. J’ai essayé de savourer les livres. Films au cinéma : 8
2020 : question « films au cinéma », ça va être simple : aucun (demandez à la pandémie pourquoi donc…). Une estimation pour les livres : entre 80 et 90, je pense. Je crois que j’ai pris mon temps, cette année. J’ai même eu du mal à boucler le Challenge de l’Imaginaire avec les 30 titres, c’est dire 😉 J’ai lu pas mal de mangas, par contre. J’ai parlé ici de l’Atelier des Sorciers et de La lanterne de Nyxmais j’aurais pu en ajouter beaucoup d’autres, dont : Asana n’est pas hétéro ; Our colourful days ; Golden sheep ; Errance; L’enfant et le maudit .
La série TV de l’année ?
2017 : The handmaid’s tale (la servante écarlate) et Outlander saison 3
2018 : Pose – une série que je conseille encore et encore Très bonne surprise avec : Les nouvelles Aventures de Sabrina Idem : Killing Eve Toujours ravie avec : Outlander saison 4 Et je pense que l’adaptation de L’amie Prodigieuse est en train de devenir mon coup de coeur de fin d’année.
2019 : The Umbrella Academy. His Dark materials. Dark Crystal.
Good Omens a été sympa aussi. Je regarde The morning show (qui n’est pas fini) et c’est une bonne série. Et évidemment, The Mandalorian.
2020 : Alors, ça, je peux quand même répondre même si je n’ai pas été très sérievore.
La saison 2 du Mandalorian est une pure réussite à égalité avec la saison 2 de His DarkMaterials, meilleure encore que la première. Il faut regarder ces deux séries, vraiment. La deuxième saison de The Umbrella Academy est très réussie. Quelques petits défauts quand même, à mon avis.
J’ai eu un joli coup de coeur pour la série mexicaine La Casa de las Flores, un délice. (la 3ème saison est sortie cette année sur Netruc, ceci explique cela).
Et comme nous étions, Jb et moi, à fond dans les séries hispaniques, une autre très bonne série aussi : Dangerous Moms (Las señoras del (H)ampa). Je n’ai trouvé qu’une bande annonce en espagnol, pas celle en VOSTFR.
La chanson de l’année ?
2017: Taemin – Move 2018 : je n’écoute vraiment plus rien ou presque de ce qui remplit les hits actuels (l’auto-tune aura la peau de mes oreilles) Mais j’ai mes chouchous pop/rock et cette année : The Struts et Greta Van Fleet 2019 : De pire en pire, je n’écoute pas grand chose de neuf. Disons… The Hu 2020 : Ouhla, je sais pas mais j’ai plein de coups de coeur cette année (cf. mes titres chouchous 2020).
Vos bonnes résolutions ?
2017 : l’idée était dans l’air concernant mes projets professionnels… 2018 : j’ai eu la chance d’intégrer un parcours numérique passionnant (Digital Job Ambition – pour l’instant, c’est une spécialité nantaise) au cours duquel j’ai rencontré d’excellentes personnes. Ma bonne résolution, c’est de continuer, de croire en moi et de poursuivre aussi le travail sur moi-même qui, lui aussi, avance bien. 2019 : en gros, ça se résume à « tu vas l’envoyer, ton fichu manuscrit, Agnès ? » (vous avez droit de me le répéter). 2020 :Continuer, parce que j’ai bouclé un autre roman, cette année. Sinon oui, j’ai commencé à envoyer ce fichu manuscrit, pour deux concours (j’ai échoué à la porte de la « finale » pour l’un, l’autre était un petit concours et ne donnait pas droit à un contrat d’édition). Et j’ai commencé à avoir des retours. Pas mauvais, non plus. J’y vais doucement, je sais, mais c’est mon rythme. J’ai aussi fini une nouvelle, pour autre chose. J’ai repris la peinture, aussi.
Un mot pour l’année prochaine ?
2018: Continuer toujours, sans me laisser déstabiliser par des personnes qui n’en valent pas la peine.
Charlotte Cadin : J’ai découvert cette artiste récemment et je suis assez fan de sa voix et de l’ambiance.
Je ne suis pas forcément fan du rap français actuel mais Sopico est un cas à part. En acoustique, sans auto-tune, c’est parfait. Les paroles, la guitare.
Pomme — j’adore Pomme, elle est talentueuse, inspirante. Magique.
Ce qui suit n’est pas une nouvelle chanson, mais une version 2020 de 3ème sexe, un titre d‘Indochine des années 80 (un hit qui avait marqué son temps et que j’aimais beaucoup, vu le message). Cette version est nickel :
Le titre et l’artiste qui suivent sont aussi français. Je fais fort. 😉 Je n’aime pas tout dans ses chansons mais ce titre est bien fait et bien écrit. Hoshi, bien sûr.
Français toujours, Sages comme des sauvages, c’est un duo à la base. Et c’est vraiment intéressant.
En français ou plutôt, en québeccois, Jérémy fait des chansons bien pensées.
Plus lourd, Shaka Ponk fait très fort en cette fin d’année. Très très fort.
Et parce que je l’aime, je n’oublie pas Catherine Ringer qui a une sacrée pêche et qui chante toujours aussi bien — ce souvenir des Rita Mitsouko, toujours.
2020 et ça fonctionne.
On commence par un titre dansant où il est question de faire pleuvoir des hommes…
The Weather Girls – It’s raining men
Un autre style : Within Temptation –Entertain you
Et encore différent : Washington Dead Cats –Punkabilly rumble
Classique : the Who – Baba O’Riley
Une autre référence : Wu-Tang Clan – C.R.E.A.M
Sans oublier : Kim Wilde – Kids in America (j’avais un faible pour Kim, étant ado)
XTC – Making plans for Nigel
Un groupe punk trop souvent oublié : X Ray Spex – Oh Bondage ! Up yours !
Classique : The Yarbirds – For your love
Pour celles qui suivent, désolée, je n’ai pas pu m’empêcher….
Yelle –Ba$$in
Ylvis –The Fox (What does the fox say?)
Et je vais conclure avec ces dingues et talentueux ZZ Top
Voilà, ici, c’est bouclé. A noter que la playlist est à peu près terminée sur YouTube et pas encore complètement (mais c’est en bonne voie) sur Spotify .
C’était un peu difficile de ne pas parler aujourd’hui de musique puisque l’un des plus grands guitaristes vient de disparaître. Je veux parler de monsieur Eddie Van Halen.Alors qu’on aime ou pas, il faut le reconnaître : Eddie Van Halen, c’est un immense talent — certaines personnes ont parlé du Mozart du hard-rock. Et en fait, c’est le fils d’Eddie, né en 91 et lui-même bassiste qui s’appelle Wolfgang — référence au compositeur autrichien. C’est aussi lui qui a annoncé le décès de son père mardi, des suites d’un cancer. Il avait 65 ans.
J’avais découvert Van Halen— le groupe — au début des années 80, grâce à mon cousin. c’était avant l’album 1984 et le célèbre « Jump » qui a fait bondir tout le monde – et également avant le solo de « Beat it » de Michael Jackson.
C’était sur une vieille cassette pourrie. Mon cousin m’avait dit d’écouter attentivement. « Bah quoi ? C’est une reprise de « You really got me« ? « lui avais-je répondu. « Une très bonne reprise ». Et là, il avait rembobiné la chose (forcément, cet autre temps où il fallaitcaler les cassettes au bon endroit, cette blague) et m’avait fait écouté le solo de « Eruption ». Quelle claque. Voilà ce que ça donne :
Depuis, Eruption a été joué et re-joué. On le trouve sur You Tube des centaines et des centaines de fois repris par un tas de guitaristes. Mais sur le coup, c’était étonnant. C’est l’un des solos les plus célèbres de l’histoire du rock.
Eddie Van Halen en 88 avec Les Paul :
Un autre genre, plus doux (titre composé pour la naissance de son fils) :
Van Halen avec « Jump » — mais en 2015 (et j’avais jamais vu cette vidéo):