Le printemps de l’art – 27

Peter Max (de son vrai nom Peter Max Finkelstein), est un artiste américain d’origine allemande, né en  à Berlin. Il est une des figures majeures du pop art et de l’art psychédélique américains.

Peter laying on a floor covered in his vintage posters.

 

Without Borders, 2011 - Peter Max

 

Nelson Mandela 1, 2001 - Peter Max

Flyer cosmique avec soleil sur les mélanges # 100

 

Astrological Astralplane

A large sun on a black background with a profile in the middle, surrounded by waves and a floating earth.

Peter Max - Butterfly - Catawiki

Peter Max art

 

 

 

Site officiel 

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Premières lignes — 31 mai

Premières lignes

« En France, et à vrai dire, un peu partout en Occident, voire dans le monde, on aime les séries britanniques; bien sûr, nous regardons surtout des séries américaines parce qu’elles sont plus les nombreuses, les plus en en vue, parce que certaines sont très novatrices. Mais nous aimons les séries britanniques. Nous les aimons parce qu’elles sont souvent réussies, bien produites, et très bien interprétées, tout particulièrement les séries historiques. « 

L'Angleterre en série par Deroide

L’Angleterre en séries est un petit livre attractif (les illustrations sympas) qui aborde trois séries anglaises : The Crown, Dowtown Abbey et Peaky Blinders et prétend les décortiquer pour analyser les XXème siècle au travers de leurs épisodes. Cela m’a paru intéressant, de prime abord. C’est bien pour cette raison que je l’ai emprunté à la bibliothèque, ayant regardé les 3 séries. Enfin, j’en suis à la fin de la saison 4 pour the Crown (mon enthousiasme a sérieusement diminué, j’avoue) ; j’ai vu et revu Downtown Abbey car, même si la série comporte de nombreux défauts, dont une terrible indulgence envers l’aristocratie très peu crédible, la série reste bien écrite et bien interprétée ; et je visionne lentement Peaky Blinders en ce moment (je dois en être à la saison 4).

Découpé en quatre grandes parties (personnages historiques ; la représentation des moments-clés du XXe siècle ; groupes sociaux et communautés en Angleterre ; la British touch ), le livre est aussi truffé d’anecdotes historiques et également de « secrets » de tournage (qui sont souvent bien connus, mais ce n’est pas très grave). La présentation est claire, aérée, bien illustrée. Tout est fait pour que le sujet soit attractif…
Mais au final, il y a un hic. Car non seulement on n’apprend rien, mais à part énumérer quelques informations historiques que l’on peut retrouver n’importe où (à peu près dignes de la wikipedia), cet ouvrage n’apporte vraiment rien. C’est assez triste quand on lit que l’auteur est agrégé d’Histoire et enseignant…
Un livre assez inutile au final. Dommage.

Résumé éditeur :

Les trois séries so British préférées des Français enfin décryptées ! En France, on aime les séries anglaises parce que l’histoire des Britanniques au XXe siècle, au fond, c’est aussi la nôtre : deux guerres mondiales, une industrie florissante, l’émancipation des femmes… Et quoi de mieux que d’analyser ce siècle riche en événements grâce à trois séries désormais cultes, qui se démarquent par leur succès international, leur production irréprochable, et leur charme incontestable ? Vous aurez bien sûr reconnu les maîtres et valets de Downton Abbey, les gangsters de Peaky Blinders, et les royals de The Crown ! Dans cet ouvrage richement illustré, retrouvez vos personnages préférés des familles Crawley, Shelby et Windsor, et plongez avec eux au coeur d’une époque inoubliable, où les majestueuses tenues du tea time se mêlent à la rigueur de l’étiquette de la famille royale et aux fumées des usines de Birmingham.

Ioanis Deroide
Boris Zaïon (Illustrateur)EAN : 9782412052983
160 pages
Éditeur : FIRST (27/02/2020)

There’s always the sun

De retour par ici.
Un peu fatiguée par des séances d’écriture intensive ( mon dos, surtout, en a marre ) — mais c’est fait.
Par contre, les nouvelles de ces derniers jours ont été moyennes : la rubrique nécrologique s’est encore allongée.

On a appris le décès de   Millie Small l’interprète de « My boy Lollipop » mais aussi chanteuse de ska. Pour résumer, né en Jamaïque dans les années 50, le ska évolue vers le rocksteady puis vers le très populaire reggae (nous connaissons surtout le ska grâce à Madness).  Malheureusement, la chanteuse n’a connu qu’un succès et a vécu dans la pauvreté le reste de sa vie.
Pour le ska, un autre titre que « My boy lollipop » :

Autre triste nouvelle, le décès du co-fondateur de Kraftwerk Florian Schneider

Bel hommage sur ARTE :

Pour finir et parce que c’est la nouvelle qui m’a fait un petit coup au coeur, le décès dû au Coronavirus, de Dave Greenfield, le claviériste de the Stranglers (carrément l’un de mes groupes favoris). Même si je ne suis plus l’activité du groupe depuis que le chanteur d’origine Hugh Cornwell l’a quitté il y a de cela 30 ans (ah oui, quand même), Greenfield reste un génie du clavier, une part importante de leurs morceaux — et quels morceaux ! Je me souviens très bien les avoir vus sur scène, ici à Nantes, dans les années 80. Peut-être pas le meilleur concert du monde, ni la meilleure salle mais cette claque quand même…

Dave Greenfield c’est : ce son sur « Golden brown » 

Sur la reprise de « Walk on by » 

L’intro de « Midnight summer dream »

Mais bien avant ce son sur « Hanging around : 

Et puis, pour conclure en beauté, « Waltzinblack » ( les ricanements maléfiques appartenant aux membres de Téléphone qui enregistraient alors dans un studio voisin — du moins, c’est ce que tout le monde a toujours prétendu, Aubert and co à l’époque pour commencer  ) :

En espérant des jours meilleurs. La musique reste, elle, heureusement !

Alphabet musical – C

Nous arrivons au week-end de Pâques, à la fin de la quatrième semaine de confinement. J’étais en train de penser que l’année dernière, pendant ce week-end prolongé, nous avions pu partir à Londres ; je me disais aussi que nous avions bien fait de profiter de cette occasion. Cette année, nous n’avions absolument pas le budget pour Londres ou ailleurs et, quelque part, heureusement vu les circonstances. Comme quoi, ça ne sert à rien de remettre les choses à plus tard (les voyages, les rencontres, etc, etc…).

Côté musique, voilà quelques titres ressortis du grenier – lettre C comme :

Cream« Sunshine for your love » (live 1968)
je n’ai pas mis Eric Clapton ici dans ma sélection mais Clapton ayant officié au sein de Cream, ça compense — 

Ensuite, l’un de mes groupes favoris, The Clash  (mes chouchous que je n’ai pas pu voir sur scène puisque j’étais un peu trop jeune quand ils ont commencé et qu’ils se sont séparés trop tôt). 
J’ai choisi un titre que j’aime bien et qui colle un peu trop bien  à la réalité du moment « Lost in the supermarket » mais je ne pouvais pas m’en empêcher :

Dans la série « on parle d’actualité« , voici les Civils qui avaient fait ce hit avec « La crise ». Le refrain fait  :  » la crise économique, c’est fantastique / la décadence, c’est la bonne ambiance » tout ça sur un rythme sautillant qui donne envie de danser.  Il y est question de walkman aussi …

Dans les années 80, il y a eu un grand mouvement revival années 50/60. Les groupes remettaient au goût du jour le bon vieux rock’n’roll et rockabilly (voire le twist !) de la génération précédente. Tout ça a donné pléthore de groupes plus ou moins bons. Parmi eux, il y avait les Costars qui avaient une belle énergie. La vidéo sent bon les années 80, par contre 🙂

Pour le groupe suivant, j’ai encore eu du mal à faire un choix…
The Cure :  

 

La playlist de A à C est disponible sur YouTube ici. 

L’automne en images et en musique (2ème saison) – 14

L’an dernier, je vous avais proposé de me suivre durant tout l’automne dans des découvertes (et/ou des coups de coeur) graphiques et musicales (l’intégrale ici).

Je débute cet automne par un article musical avec une vidéo qui date de 2017 et qui vient d’Asie centrale, plus exactement du Kazakhstan. On ne peut pas dire qu’on entende souvent, ici en France, des titres issus des Stan (Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan et Turkménistan). 
Et pourtant… La pop, le rock et le rap y coexistent, avec plus ou moins de possibilités de s’y exprimer librement selon les pays ( de nombreuses dictatures y sont installées ).

Malgré tout, certains artistes ont réussi à aborder des sujets sensibles. Je pense entre autres au rappeur 7gen (Djetigen)  qui chante en kirghize la révolte des steppes de 1916 ou les inégalités sociales :

Et d’autres se sont imposés en Russie, comme  Adil Zhalelov, connu sous le nom de Skriptonite, rappeur kazakh.

Mais j’en viens au titre que j’ai découvert et qui est beaucoup plus fun et plus parodique. Signé par le collectif Jokeasses, originaire d’Almaty au Kazakhstan, il parodie le rap avec des paroles totalement décalées (les sous-titres s’activent et ça en vaut la peine). Je ne parle même pas de la mélodie et du refrain qui sont aussi démoniaque que PSY et son Gangnam style – j’ai prévenu (vous n’allez pas me remercier quand vous l’aurez en tête). 

Zhonti feat. NN-Beka – ZYN ZYN

Et puisque j’en suis à parler du Kazakhstan, je viens de voir la vidéo de Till Lindemann, chanteur de Rammstein qui sort un album solo courant novembre. Sa particularité ? Elle a été tournée au Kazakhstan … (et on ne refuse pas ce qui touche à Rammstein, bien sûr). 

Roman Cieslewicz et le pop art — L’été de l’art-20

C’est l’été et c’est reparti pour un nouvel « Eté de l’art » sur le blog.  Vous aimez l’art? Moi aussi.

Je commence avec un artiste en lien avec le pop art ( ici entre autres) qui est à l’honneur au Musée des Arts Décoratifs (MAD) à Paris jusqu’au 3 septembre: Roman Cieslewicz

 » Roman Cieslewicz est né en 1930 à Lwow (Pologne). Après la Seconde Guerre mondiale, il étudie aux Beaux-Arts de Cracovie, un des seuls foyers de résistance au réalisme socialiste. Durant sa formation, il côtoie Mieczyslaw Berman (1903-1975) et Tadeusz Kantor (1915-1990), se lie d’amitié avec Roman Polanski et jouit de l’influence d’Henryk Tomaszewski (1919-2001). Il se nourrit des apports constructivistes du groupe d’avant-garde BLOK et de la littérature sombre de Kafka et Schulz. Ensuite, il travaille en tant qu’affichiste pour l’agence d’État Wag. Le réalisme socialiste, le manque de moyen et l’étanchéité du Rideau de fer en termes de réception sont quelques-uns des facteurs qui poussent Roman Cieslewicz à quitter son pays. Affichiste talentueux, il participe au rayonnement de ce que l’on appelle l’école polonaise, avec le collage comme marque de fabrique : « J’ai voulu partir de Pologne pour voir comment mes affiches résisteraient à la lumière des néons en Occident. Je rêvais de Paris. » C’est ainsi qu’il s’installe à Malakoff où il explore plus avant les possibilités offertes par le photomontage2. Graphiste-artiste, il apprécie peu cette dénomination et se réclame « visualiste », membre de la « confrérie des artisans de l’image ».

2La place et la valeur que prennent les visages dans les dix premières années de Roman Cieslewicz en France (1964-1974), sont symptomatiques de ses nouvelles recherches. Cette décennie couvre les années Pop jusqu’au début des années 1970 et voit temporairement le visage s’engouffrer et disparaître sur lui-même. La récurrence du visage dessine la singularité de sa production et les caractéristiques de son époque. »

source

 

Je connais cet artiste grâce aux couvertures qu’il a illustrées pour Christian Bourgois à partir de 1968 (10/18):

 

 

 

 

Interview de Roman Cieslewicz

 

 

 

Une vidéo de l’artiste

 

ROMAN CIESLEWICZ, LA FABRIQUE DES IMAGES
du 3 mai au 23 septembre 2018
Musée des Arts décoratifs – Paris

 

Music is might #20

Music is might est une série d’articles faisant des liens entre des chansons )ou des vidéos qui, a priori, n’ont rien à voir entre elles; parlant de liens émotionnels, d’ univers musicaux découverts ou à découvrir. Quand la musique fait sens…

 

C’est  l’une des histoires  » d’inspiration  » qui me fait le plus sourire, celle-ci.

En 2009, Flo Rida sort ce titre, hautement critiqué, autant pour ses paroles misogynes que pour sa façon de faire un mauvais remake. Ecoutez plutôt, il s’agit de « Right round »:

Vu comme ça, on dirait bien que c’est, en effet, un remake peu inspiré de « You spin me round » de Dead or Alive:

Le plus drôle de l’histoire se passe en 2009 quand le chanteur de Big Bang, G Dragon,  sort sur son album solo « Heartbreaker » :

Sony Music envoie alors des menaces à l’agence  qui produit Gd (la YG), accusant l’artiste coréen d’avoir plagié  Flo Rida. La YG répond qu’il n’y a rien de fait au plan légal puis contacte les représentants de Flo Rida. Finalement, tout s’arrange quand Flo Rida accepte d’apparaître dans une version de Heartbreaker avec G Dragon.

Ce qu’en dit Flo Rida interrogé à ce sujet? Pas grand chose, en fait.

Je n’ai pas l’impression que la chanson de Flo Rida soit restée dans les mémoires. Mais je peux attester que celle de Gd l’est, puisque c’est celle qu’il choisit pour introduire son show.

 

 

 

Music is might #18

 

Music is might est une série d’articles faisant des liens entre des chansons )ou des vidéos qui, a priori, n’ont rien à voir entre elles; parlant de liens émotionnels, d’ univers musicaux découverts ou à découvrir. Quand la musique fait sens…

Le titre est une référence à JK Rowling qui dans Harry Potter utilise le  slogan  « Magic is might ». En français, l’allitération en « m » est malheureusement perdue (la traduction est « la magie est puissance », chap. 12 des « Reliques de la mort »

En 1963, le groupe féminin The Chiffons sort ce qui sera son unique hit: He’s so fine.

Un titre encore plus connu pour avoir été plagié par le Beatles George Harrison avec « My sweet lord »:

L’affaire va en justice et en 1976, Harrison est condamné de « plagiat involontaire et inconscient ».

En 75, The Chiffons enregistrent leur version de « My sweet lord »:

 

 

T’as pas vu ma pop: les origines #2 Comics

 

Dans cette deuxième partie des origines de la pop culture, je vais m’intéresser aux comics. Je ne tenais pas en rédigeant cet article à faire un énième historique des comics  mais plutôt à continuer à répondre à cette question:

« Pop culture, pop art, pop music: tout ce qui fait émerge (en anglais : « to pop up », émerger, pousser, surgir) est-il soluble dans la culture? »

 

Les comic strips sont nés aux USA à la fin du XIXème siècle. Ces bandes (strips) composées en général de 3 cases racontent des histoires ou reposent sur des gags avant de se diriger vers la satire et l’humour: « comic strips ». On considère « The Yellow kid » comme la première BD américaine :

Très vite, les héros sont à l’honneur, avec, par exemple, Mandrake le Magicien:

Ou Buck Rogers le pilote:

Descendant direct de Tarzan, de Zorro ou Buck Rogers, Superman est inventé en 1933. Au début, il s’agit d’un méchant, doté de pouvoirs psychiques. Mais les histoires de vilain ne se vendent pas. Fu Manchu, par exemple, le « méchant asiatique », a eu du mal à trouver son public.

Il faudra encore quelques années aux deux créateurs de Superman pour peaufiner le héros et en arriver à ce résultat en 1938:

 

Action comics a réussi son coup. Peu après, c’est DC    qui réussit un second coup de maître  avec Detective Comics #27 et la première apparition de Batman, créé comme un opposé de Superman, la star:

Les éditeurs concurrents ne sont pas en reste, comme Timely Comics  (le futur Marvel) avec  Captain America (merci Jack Kirby). De plus, des scénaristes et des dessinateurs se multiplient. On voit un certain Stanley Leiber (Stan Lee) chez Timely Comics.

Après la seconde guerre mondiale, un autre éditeur  EC comics fait parler de lui car il publie des histoires plus adultes, violentes ou tournées vers l’horreur.

Vault of Horror (1950 E.C. Comics) 15

 

Mais cette période qu’on peut qualifier d’âge d’or  va connaître un revers. Frederic Wertham, un psychiatre publie en 1954 « Seduction Of The Innocents »,  dans lequel il se montre très  virulent envers les comics, responsables selon lui,de la délinquance des jeunes (c’est un refrain qu’on n’a pas fini d’entendre…. ex:  les jeux vidéos, la télé, la musique pop, tout et n’importe quoi) , de l’homosexualité et du communisme .  On craint la censure chez les éditeurs de comics . De là, naît une forme d’auto-censure: le Comics Code

Dans sa forme d’origine, le code impose entre autres les règles suivantes :

  • Toute représentation de violence excessive et de sexualité est interdite.
  • Les figures d’autorité ne doivent pas être ridiculisées ni présentées avec un manque de respect.
  • Le bien doit toujours triompher du mal.
  • Les personnages traditionnels de la littérature d’horreur (vampires, loup-garous, goules et zombies) sont interdits.
  • Les publicités pour le tabac, l’alcool, les armes, les posters et cartes postales de pin-ups dénudées sont interdites dans les comic books.
  • La moquerie ou les attaques envers tout groupe racial ou religieux sont interdits.

Face à ces interdictions, les comics underground vont peu à peu naître dans les années 60 en même temps que les mouvements contestataires. Ils reprennent des thèmes liés à la contre-cultures (amour et sexualité libres, usage des drogues) et offrent une critique de la société. En anglais, on les nomme les « underground comix », le X représentant ….le même X que pour nous. C’est en réaction au Comics Code que se propagent les comix (de 68 à 75, particulièrement).

On peut parler de :Zap Comix (auquel Robert Crumb participe)

Zap Comix 4, cover by Victor Moscoso

Art Spiegelman qu’on connaît bien en France (Maus) de même que Crumb, d’ailleurs:

Sans oublier le magazine MAD:

Si on peut dire que le mouvement s’essouffle dès 1975,   les comixs continuent jusque dans les années 1980. L’underground est une notion de contre-culture, une contestation de l’ordre établi, sa diffusion se fait sur des circuits parallèles. (bande-dessinée alternative, chez nous en France).

On  y aborde ce dont on ne parle pas ailleurs : féminisme, crimes commis par les grandes sociétés, l’homosexualité… Par exemple, WonderWoman (créée dans les années 40 par William Marston, un monsieur très féministe )   est nommée « symbole de la révolte féministe ». Un exemple de son évolution en images:

 

Marston disait en 1943:
« Même les filles ne voudront pas être des filles tant que nos archétypes féminins manqueront de force, de vigueur et de puissance. Comme elles ne veulent pas être des filles, elles ne veulent pas être tendres, soumises, pacifiques comme le sont les femmes bonnes. Les grandes qualités des femmes ont été méprisées à cause de leur faiblesse. Le remède logique est de créer un personnage féminin avec toute la force de Superman plus l’allure d’une femme bonne et belle. « 

 

Les comics mûrissent et deviennent plus adultes au fil des années 70/80.

En 1975, ce sont les Uncanny X-Men repris par Chris Claremont:

Mais les années 80 marquent aussi une période d’interminables cross-over, de morts de personnages (qu’on fera revivre par la suite).

« En 1992, sept artistes superstars décident de claquer la porte de Marvel pour fonder leur propre maison d’édition. Les meneurs de cette fronde sont Rob LiefeldTodd McFarlaneJim Lee et Marc Silvestri. La raison de leurs départs : ils en ont assez de voir Marvel gagner des millions grâce à leur travail et de ne toucher que des miettes. Alors ils lancent Image Comics pour y créer leurs personnages creator-owned, c’est-à-dire dont les droits appartiendront en intégralité à leurs créateurs.  »

Le site comicsblog 

 

Image comics, c’est The Walking Dead, les tortues Ninja, Saga, The Wicked + The Divine

The Wicked + The Divine: The Funnies #1 (One-Shot)

 Le début des années 1990 semblent voir un regain d’intérêt pour la bande-dessinée mais cela est dû à une phénomène de collection: les collectionneurs se mettent à  acheter des comics, parfois en plusieurs exemplaires, en pensant que leur valeur va s’envoler. Ce n’est pas le cas et  les ventes s’effondrent. Les conséquences? des maisons d’éditions et des magasins de comics disparaissent.

Suite à cela, des scénaristes de cinéma ou de  télé,  des romanciers parfois sont appelés  à collaborer aux scénarios qui en  deviennent plus réalistes   – et la psychologie des personnages est mieux développée.

Il n’est plus question de Comics Code. Et grâce aux adaptations au cinéma et en séries, les comics envahissent aussi la culture « grand public ». Pop, pop, pop culture….

 

 

Music is might #14

Music is might est une série d’articles faisant des liens entre des chansons )ou des vidéos qui, a priori, n’ont rien à voir entre elles; parlant de liens émotionnels, d’ univers musicaux découverts ou à découvrir. Quand la musique fait sens…

Le titre est une référence à JK Rowling qui dans Harry Potter utilise le  slogan  « Magic is might ». En français, l’allitération en « m » est malheureusement perdue (la traduction est « la magie est puissance », chap. 12 des « Reliques de la mort »

 

Cette semaine, un spécial « reprise »!
Je me perds souvent sur Youtube et parfois, je tombe sur des perles; dont cette cover de « Seven Nation Army », titre des White Stripes repris malheureusement comme hymne par les supporters de foot.

La version originale:

 

Reprise:

Bien sûr, il y a cette cover de PMJ – mais je ne suis pas très fan de l’interprétation de Haley Reinhardt qui a tendance à en faire des tonnes (et sur scène, c’est pire):

Celle de Ben l’Oncle Soul est très sympa:

Et je ne peux pas parler de reprise sans citer la version de Leo Moracchioli qui, décidément, est un maître du genre: