Cette année 2022

  Mais ça y est ! Nous arrivons à la fin de cette année 2022 !

Je consultais mes articles  de « fin d’année » et pour 2021, je n’ai pas fait grand chose, les derniers jours (le dernier mois)  ayant été assez perturbés par la santé de Loki (les urgences vétérinaires, le pauvre). Cette année, Loki va mieux et surtout, il a un traitement quand ses soucis gastriques lui jouent des tours.

Loki et la bouilloire

J’en profite pour faire  un  tour d’horizon vite fait de cette année 2022.
C’est parti !

Un début 2022 ensoleillé, on pensait aborder une année (enfin) tranquille, avec moins de Covid…

de lumière

L’espoir fait vivre… Bien entendu, ça ne s’est pas passé comme ça. Déjà, en France, nous savions que nous allions avoir une année « spéciale » puisque 2022 correspondait à celle des élections présidentielles. Ne parlons pas des sujets qui fâchent mais la campagne a volé au ras des pâquerettes (et même plus bas encore).  Tiens, on m’aurait demandé début 2022 quel personnage je ne voulais plus revoir en 2023, j’aurais dit « Zemmour » (mais je l’avais déjà cité).  Puis l’attaque de la Russie sur l’Ukraine a eu lieu en février et Poutine est remonté très haut dans ma liste puisqu’il y figure depuis pas mal d’années. Seulement, l’année n’étant pas terminée et les tyrans/dictateurs ne sont, hélas,  pas les seuls à rendre la vie insupportable : d’autres crétins soutenus par d’autres crétins plus riches et plus influents y arrivent très bien (Hanouna sévissant sur la chaîne qu’on ne nommera pas, dans l’émission qu’on ne citera pas non plus). Fin de la partie désagréable.

.
Passons aux bonnes choses, bonnes surprises et tout cela.
Alors, j’ai peint. Je n’ai même pas les photos de toutes mes peintures car il y en a pas mal (aquarelles, acryliques).

avatar style

Montagnes bleues

Sous la pluie

Des marque-pages – j’en ai fait un certain nombre, de différents styles

Cette année, en général, j’ai beaucoup créé visuellement. J’ai fait des vidéos (parfois assez  idiotes, j’avoue ) :

Et, cerise sur le gâteau, en septembre, j’ai testé l’intelligence artificielle avec Midjourney et Stable diffusion, ce qui a, à nouveau, donné des ailes à ma créativité.
Je ne vais pas détailler ici car j’ai déjà parlé de  MJ , SD  ou Dall-e.

Renards (à la façon des maîtres hollandais)

Par contre,  je vais dire une fois pour toutes mon ras le bol de la fausse  polémique amplifiée par les réseaux sociaux  qui dit en gros ceci  : « non, ce n’est pas de l’art, c’est du vol, blablabla, on va perdre nos jobs, et puis, c’est facile à faire« .( avec un panneau : non à l’IA/ no to AI).  Je suis affligée de voir certaines personnes suivre ce « mouvement » inepte , parfois avec des commentaires agressifs (j’en ai eu quelques uns, vite effacés). J’imagine que ces gens agissent sans doute par peur mais surtout par totale  ignorance du fonctionnement de l’intelligence artificielle (qui n’est pas une découverte nouvelle, pourtant). Une fois encore, je me demande ce qui les empêche de se renseigner plutôt que de hurler.  En tout cas, c’est un très bon outil pour booster la créativité. Heureusement, de nombreux artistes trouvent également que c’est le cas 🙂

De fil en aiguille, j’ai donc travaillé sur la couverture du roman de ma maman, qui est sorti en auto édition en décembre. Et aussi sur les visuels (et oui, on peut faire parler des personnages en IA)

 

Sinon, j’ai passé deux très bons moments cette année, avec deux concerts : l’un à Paris à l’Olympia pour la dernière tournée de Midnight Oil. Le concert a encore été meilleur que celui de 2019

Le deuxième a eu lieu à Nantes. The Cure était là en novembre. Juste avant que j’attrape le Covid (ou alors je l’ai chopé au concert mais je ne le saurais jamais).

Having ABad Day Stitch GIF - HavingABadDay Stitch Sad GIFs

Que dire d’autre ? J’ai vu peu de films au cinéma mais je garde un très bon souvenir d’Elvis. Je viens d’aller voir le second Avatar, la voie de l’eau et, même si j’aime beaucoup l’univers, toujours très beau, j’ai été assez déçue tant le scénario est mince (mais où est l’histoire ?). Il y aurait tant à faire avec ces personnages, cette planète et les thèmes … Au final, on a une partie « documentaire sur les océans de Pandora » (très joli mais…) et le reste en clichés sans saveur + la partie finale en film catastrophe hyper violent. On n’est pas loin du navet, malheureusement.

Na'vi

J’ai beaucoup lu, de très bonnes choses, d’autres…hum…moins intéressantes. J’ai bouclé le challenge de l’Imaginaire, pas exactement comme je le pensais, surtout parce que j’ai moins lu d’ouvrages de fantasy/SF en fin d’année (un peu fatiguée de tomber sur des niaiseries ou des romans mal ficelés). Bien sûr, je rempile pour le challenge en 2023 !

Côté séries, j’ai regardé du bon comme du moins bon. En ce moment, nous nous régalons avec Mrs.Maisel. 

Et pour finir sur une note agréable parmi la morosité ou les soucis divers, la surprise de l’année n’a pas été un livre, ni un film mais l’arrivée d’un chat en plus. Ce n’était pas prévu mais Newton est avec nous depuis le mois d’août.

Newton

 

D’ailleurs, les facéties de Loki, Newt et Galice m’ont donné  envie d’écrire une histoire de détective mais avec des chats anthropomorphes. J’ai commencé ça cette semaine.

Maître Leroux

Voilà, bonne fin d’année et à 2023 !

J’ai testé Midjourney

Donc, j’ai fait comme un peu tout le monde ces jours-ci : j’ai pris un peu de temps entre écriture,  cours en ligne, blogging, photos, et surtout activités autour de l’écriture créative (en lien avec ma formation de formatrice – ici, page FB) pour tester Midjourney.

C’est quoi Midjourney ? 

C’est  un système d’intelligence artificielle qui génère des des images à partir de textes entrés par l’utilisateur (donc, nous).
Sur le site officiel, ses créateurs se présentent comme « un laboratoire de recherche indépendant. Explorant de nouveaux mediums de pensée. Étendant les pouvoirs de l’imagination de l’espèce humaine ».
Le principe n’est pas très compliqué : on s’inscrit sur Discord (ok, je ne l’avais pas encore fait, c’est bizarre, ça). On rejoint rejoindre le serveur.  La version bêta de Midjourney est gratuite et mais limitée à 25 requêtes (que j’ai toutes utilisées). Elle fonctionne entièrement sur Discord,.
Une fois sur le serveur, il est assez facile de trouver les instructions pour débuter.
Puis, sur le canal dédié aux nouveaux venus (les fameux newbies), on écrit au robot sa demande. Pas très dur non plus : le « prompt » (c’est ainsi que ça s’appelle) commence par /imagine…. puis la description de ce qu’on souhaite comme image.
Le truc, c’est que plus la demande est spécifique, plus le résultat sera convaincant. La  réponse est assez rapide (1 mn env.).  On reçoit alors 4 images :

exemple : Harry Potter dans son bain

On nous propose alors  une  variation (V) ou une amélioration (U) d’une ou plusieurs images de l’ensemble avec le numéro de l’image). On peu aussi améliorer ou faire des variations des images des autres utilisateurs. On voit aussi les prompts des autres personnes, ce qui permet d’apprendre.

Après les 25 requêtes, on nous dit gentiment que c’est terminé et qu’il faut s’abonner : des sous, des sous !

Variation et optimisation :

Il y a des demandes assez fun :  « Terminator dans la Grèce antique », ou « Taylor Swift en sorcière ». Ou bien ce qui suit :  « Un chat avec des monocles blancs et un chapeau melon entouré par des tulipes flétries.   »

J’ai fait un essai avec des chats, arc-en-ciel, et un coucher de soleil, pour voir (mignon, mais pas assez précis)

Puis, j’ai pensé à ce que je suis en train d’écrire. L’IA a interprété ma demande assez fidèlement. Et pour inclure le  mot « meurtre » (c’est un roman policier), on voit des tombes. Pas bête…

Je vous montre d’autres résultats. Il y a de belles choses.

Voilà, si vous avez envie de tester, c’est ici : Midjourney 

Update : Midjourney en est à présent à sa 4ème version (V4)  et passera à la V5 en janvier. On peut à présent inclure le lien de photos ou de dessins que l’IA traduit. Il existe une version anime/manga (Niji) qui, après avoir fonctionné en bêta, est inclus dans MJ.

Vintage art – 8

Peter Stevens (1920_2001) est un illustrateur anglais. Son père,  Lawrence Stevens, (1884-1960) américain qui avait combattu en Europe durant la 1ère Guerre mondiale, était lui-même un artiste  illustrateur  qui avait étudié en Belgique. Sa mère Myvanwy était également une artiste. Peter Stevens et son père ont travaillé pour des revues comme Argosy. 

 

Peter Stevens

Woman In Situ

Peter Stevens

 

Girl On Rock

Woman Astronaut

Girl On Horseback In Spring

 

Illustrations de son père : 

 

Vintage art – 3

Cette fois, je vais parler d’art  psychédélique, avec de belles affiches et illustrations qui — comment dire ? — ouvrent les portes de la perception (ou piquent les yeux, c’est selon).
Pour rappel : psychédélique, ça veut dire  » qui résulte de l’absorption d’hallucinogènes, en particulier le L.S.D.  »

Le mouvement psychédélique apparaît, en parallèle du mouvement hippie, à partir des sixties quand l’usage du LSD, sous l’impulsion de personnalités comme le psychologue Timothy Leary, le chimiste Augustus Owsley Stanley III et les romanciers Ken Kesey et Aldous Huxley, se répand parmi les jeunes.  Ce développement se poursuit après l’interdiction de la consommation du LSD aux États-Unis en 1965 et en Angleterre en 1966. (wiki)

L’art se développe avec   le rock psychédélique (Jimi HendrixThe DoorsGrateful Dead et Pink Floyd)  au travers des affiches et des pochettes d’albums signées par des gens  comme Wes Wilson, Victor MoscosoRick Griffin ou Martin Sharp. On  regroupe en général sous le terme « Big Five » : Victor Moscoso, Wes Wilson, Mouse & Kelley, Rick Griffin qui forment le Mouse studio mais d’autres artistes contribuent au mouvement dans d’autres genres : BD/comics, mais aussi cinéma, littérature, mode, …
L’art psychédélique atteint son pic entre 1967 et 1969 (et ça m’amuse assez, parce que c’est le moment de ma naissance, à la fin du Summer of Love, plus exactement, comme quoi, j’ai dû être influencée…). 

– et je rajoute cet article à propos de Kelley – 

La suite, en images 

— Si certaines illustrations/oeuvres ont des couleurs qui s’harmonisent bizarrement ( sans doute parce que sans prendre de substances illicites, on a du mal à saisir la beauté de la chose – hum… ) mais d’autres sont excellentes, avec des inspirations Art Déco, des couleurs très travaillées, des graphismes inspirés. C’est selon la sensibilité de chacun et chacune bien entendu. —

 

 

 

 

 

 

 

 

L’automne en images et en musique — 47

Pour ce dernier numéro de « L’automne … » 2021, ce sera en musique.

Florilège éparpillé 2021

 

Toujours un gros coup de coeur pour cet album de Feu ! Chatterton

Pour diverses raisons, une place spéciale à Adèle de Videoclub (ici, avec Waxx). Videoclub, le duo, s’est séparé et Adèle était sur scène pour boucler cette dernière tournée à Nantes mardi dernier (là où tout a commencé).

Autre coup de coeur de ces dernières années (je sais, ça ressemble vraiment à Joy Division)  Fontaines D.C

Et parce que nouvel album : l’un des très bons titres sur Senjutsu. 

Je boucle la boucle. L’une des bonnes surprises de cette fin d’année sur YT. Les Hanukkah sessions de Dave Grohl, ici avec sa fille Violet qui reprend Amy Winehouse — et cette voix…

 

Les dossiers de la pop : Lucifer

Issu de l’univers du comics pensé par Neil Gaiman, Lucifer Samael Morningtar (l’étoile du matin) est devenu le personnage principal d’une série TV bien connue habilement nommée …. « Lucifer » (pourquoi faire compliqué ?).
Si le Lucifer de la série s’inspire de celui du comics, c’est très librement (en gros : de loin, par temps de brouillard).

Lucifer, donc,   c’est une série créée par Tom Kapinos, adaptée du personnage de bandes dessinées créé par Neil GaimanSam Kieth et Mike Dringenberg,  chez Vertigo DC Comics —  adaptée du comics de Mike Carey, lui-même dérivé du Sandman de Neil Gaiman.

Lucifer16.jpg

Lucifer Morningstar, le personnage principal, est interprété par Tom Ellis. Lucifer est donc  l’ ange déchu, – jusque là, on suit –  qui, lassé de devoir garder l’Enfer,  décide d’aller s’installer parmi les humains, et pourquoi pas,  à Los Angeles (ah, ah, la ville des Anges, ce clin d’oeil ! ).
Là, il devient  propriétaire d’une boîte de nuit appelée  Le Lux  (Lucifer/Lux, tout est une question de lumière, et ça vient tout droit du comics).
Que fait-il ? Bah, il mène une jolie vie de débauche, parce qu’il est le diable, quand même. Et puis, il a entraîné avec lui dans sa sortie des Enfers, la démoniaque Mazikeen (raccourcie en Maze, dans la série mais beaucoup plus développée que dans la BD), excellement jouée par Lesley-Ann Brandt. 

Mazikeen.jpgLucifer saison 5: Maze très "vulnérable" dans la nouvelle saison !
Quoi d’autre ?  Lucifer a un certain  don, bien pratique : il peut contraindre les gens à révéler leurs désirs les plus profonds. Et le diable va être très persuasif  — surtout quand il se nomme Tom Ellis et qu’il a l’accent anglais, à mon avis, démonstration en vidéo :

Ceci posé, un jour,  Lucifer assiste au meurtre d’une chanteuse devant son club. Il décide donc d’aller à la recherche du coupable et croise une policière nommée Chloe Decker ( un personnage peu convaincant, souvent trop mièvre, parfois même larmoyant, joué par Lauren German ) qui résiste à son don. C’est très étrange et le diable est intrigué. Il arrive à faire équipe avec elle au sein de la police  — et ça, c’est totalement tiré par les cheveux, comme beaucoup d’éléments de cette série mais on va dire que cela fait partie du charme de ce show… jusqu’à un certain point.
Donc, alors que Lucifer Morningstar et Chloé Decker font équipe pour trouver le meurtrier, voilà que Dieu lui-même envoie un ange  sur Terre, son fils préféré (ou presque), le plus sage, du moins. Amenadiel ( joué par un D.B Woodside très en forme, très agréable ) doit convaincre Lucifer de revenir prendre sa place aux Enfers.

Parce que, enfin, qu’est-ce que c’est que ce bazar ? Le diable ne travaille plus ?
Et non ! Le diable joue les enquêteurs. Il est même de plus en plus intégré à l’équipe qu’on va apprendre à découvrir, avec l’ex-mari de Chloé, Daniel (Kevin Alejandro, qui en fait des tonnes, mais apporte la touche comique, surtout dans les premières saisons – et ça fonctionne), l’experte en médecine légale, Ella Lopez (Aimée Garcia, une autre touche comique en zébulon sautillant, hélas de plus en plus énervante au fil des saisons, jusqu’à en devenir insupportable vers les saisons 5 et 6). On suit aussi les déboires de Lucifer qui finit sur le divan de la psy, la très compétente Dr. Linda Martin (excellente Rachael Harris, qu’on ne voit sans doute plus assez vers les dernières saisons).
D’autres personnages célestes viendront jouer les trouble-fêtes dans la vie terrestre de Lucifer, démontrant qu’il est difficile de jouer au bon petit diable tranquille, à commencer par une certaine déesse de la Création, jouée par Tricia Helfer , la maman de Lucifer. Et là aussi, l’histoire est capillotractée, mais c’est Lucifer, on aime ça.
On va également trouver Caïn, un type complexe, Eve, une personnalité extravertie. Le personnage d’Eve, abordé dans la saison 4 (Inbar Lavi) sera développé plus longuement en saison 6. D’autres anges passeront, aussi. Et même le patron, je veux dire : le père de Lucifer, provoquant une réunion familiale houleuse.

Et donc ? Cette série ?

Lucifer, un gentil petit diable

La série, débutée en 2016,  aurait dû être annulée en 2018, après 3 saisons. Tollé général sur les réseaux sociaux… Donc, Netflix a repris le flambeau pour la quatrième saison.
Et, si vous voulez mon avis, Lucifer aurait très bien pu s’arrêter là. Cette quatrième saison n’était déjà pas géniale mais pouvait conclure la série, si elle avait été bien écrite, ce qui n’est pas réellement le cas, après l’avoir revue… Les saisons 5 et 6 sont des échecs pitoyables, une suite de plantages lamentables. Il y a des idées mais les scénaristes ont tout fait pour rallonger la sauce. Le pire étant la deuxième partie de la saison 5 et cette inutile saison 6 où, pour remplir le vide, on fait chanter pas (pas toujours de façon réussie), danser (hum, hum), où on place les personnages dans un dessin animé (moche et mal dessiné et, disons-le, carrément inutile), tout ça dans un fil dégoulinant de soi-disant bons sentiments qui ne sonnent pas sincères. En fait, on y trouve tous les ressorts utilisés dans les telenovelas d’Amérique latine, mais en moins bien faits : le jumeau (si possible maléfique), l’enfant caché, le personnage qui meurt, le voyage dans le temps… Je crois, mais je peux me tromper, qu’on n’a pas eu le personnage qui souffre d’amnésie. Bouh, quel gâchis. Comme je ne veux quand même pas divulgâcher, comme on ne dit pas en français puisqu’on parle franglais (spoiler), je ne parlerai pas de l’intrigue qui peut être intéressante (même si assez simple).

Lucifer, de toute façon, ce n’est pas la série où tu te tortures le cerveau. Les enquêtes sont une parodie d’investigation. La (les) romance(s) est(sont) mignonne(s), pas exceptionnelle(s), non plus.  L’histoire principale n’est pas compliquée. Non, je pense plutôt qu’on suit la série pour : les personnages qui sont sympas, bien construits, parfois plus complexes qu’on ne le pense et  amusants pour certains.  Ah, bien sûr,  certaines personnes vont ajouter  sexy, aussi. C’est vrai que beaucoup sont charmants et il y a le choix. Je crois que le fait d’avoir fait tourner Tom Ellis en petite tenue dans un bon nombre de scènes a dû ajouter au succès de la série… Un peu comme Henry Cavill dans The Witcher, quoi (le sorceleur prend son bain, etc, etc…).
Il y a également un bon côté décalé parfois qui, sans être trop poussé, est attractif. Les dialogues sont en général bien faits. Mais il faut l’admettre, non, ce n’est pas la série du siècle non plus.
C’est un peu le refuge qui fait qu’on passe un bon moment, sans trop se prendre la tête. Et bien sûr, il faut des séries comme ça. Après, je trouve dommage d’avoir noyé les dernières saisons sous des aspects à la fois dramatiques et larmoyants en se prenant trop au sérieux. Lucifer ne fonctionne pas ainsi. Tout fonctionne plutôt sur le quiproquo : « Oh, vous êtes vraiment diabolique, vous ! » (Lucifer, sans rire) : « Mais je le suis ! » (etc, etc…). Le décalage du début est le principal intérêt de la série, avec une façon légère d’aborder des aspects plus graves sans en rajouter trois louches (au pif : garder le contact avec son ex ; grandir dans une famille dysfonctionnelle ; aimer une personne du même sexe, etc…). Le registre du drame et du premier degré est vraiment à côté de la plaque et c’est aussi ce qui pêche dans les dernières saisons, avec des séances musicales plus ou moins réussies.

Comme j’ai regardé Lucifer depuis le début, dès que la série a été disponible, j’avais quand même envie de la terminer (un peu en m’arrachant les cheveux, j’avoue). Pour moi, les premières saisons valent le coup, les dernières, je passe mon tour.
Lucifer reste une série agréable à regarder.  Il y a de très bons moments, des personnages vraiment bien écrits, des dialogues pleins d’humour.

Description de cette image, également commentée ci-après

Et pour revenir à l’univers de Gaiman, la série The Sandman est annoncée – et j’ai hâte de savoir ce que ça va donner.

 

Trois airs, c’est tout

En général, je partage ce que j’écoute ou ce que je découvre par hasard (ou selon le « hasard » des algorithmes) sur certains réseaux sociaux mais je me disais qu’ici, ça serait sympa aussi, de temps en temps.

J’ai donc, dans l’ordre ou le désordre :

Une découverte récente

Ils sont russes ; c’est leur première vidéo. J’ai lu qu’il faisait de la « folk atmosphérique » et quelqu’un les a comparés à Wardruna aussi. Ils s’appellent ЛЕДЪ : ce qui signifie « glace » en russe (lyod). Ils m’ont fait penser aussi à the Hu (et c’est sans doute à cause de the Hu et Wardruna que je les retrouve en « proposition » sur YT).

Un vieux titre

Et ça, je le dois à une radio qui a diffusé l’un de leurs titres (« Love shack ») l’autre jour pendant que j’étais dans la voiture. The B52’sPrivate Idaho

En français

Je ne me souviens plus qui a partagé cette vidéo mais j’ai ainsi découvert Rit (artiste marseillais).

Découverte des Découvertes du Printemps de Bourges en 2001, il assure ensuite, en Homme Orchestre, les premières parties de Maxime le Forestier, Sergent Garcia, Zebda, Tryo.

Et c’est tout pour aujourd’hui 😉

Premières lignes — 31 mai

Premières lignes

« En France, et à vrai dire, un peu partout en Occident, voire dans le monde, on aime les séries britanniques; bien sûr, nous regardons surtout des séries américaines parce qu’elles sont plus les nombreuses, les plus en en vue, parce que certaines sont très novatrices. Mais nous aimons les séries britanniques. Nous les aimons parce qu’elles sont souvent réussies, bien produites, et très bien interprétées, tout particulièrement les séries historiques. « 

L'Angleterre en série par Deroide

L’Angleterre en séries est un petit livre attractif (les illustrations sympas) qui aborde trois séries anglaises : The Crown, Dowtown Abbey et Peaky Blinders et prétend les décortiquer pour analyser les XXème siècle au travers de leurs épisodes. Cela m’a paru intéressant, de prime abord. C’est bien pour cette raison que je l’ai emprunté à la bibliothèque, ayant regardé les 3 séries. Enfin, j’en suis à la fin de la saison 4 pour the Crown (mon enthousiasme a sérieusement diminué, j’avoue) ; j’ai vu et revu Downtown Abbey car, même si la série comporte de nombreux défauts, dont une terrible indulgence envers l’aristocratie très peu crédible, la série reste bien écrite et bien interprétée ; et je visionne lentement Peaky Blinders en ce moment (je dois en être à la saison 4).

Découpé en quatre grandes parties (personnages historiques ; la représentation des moments-clés du XXe siècle ; groupes sociaux et communautés en Angleterre ; la British touch ), le livre est aussi truffé d’anecdotes historiques et également de « secrets » de tournage (qui sont souvent bien connus, mais ce n’est pas très grave). La présentation est claire, aérée, bien illustrée. Tout est fait pour que le sujet soit attractif…
Mais au final, il y a un hic. Car non seulement on n’apprend rien, mais à part énumérer quelques informations historiques que l’on peut retrouver n’importe où (à peu près dignes de la wikipedia), cet ouvrage n’apporte vraiment rien. C’est assez triste quand on lit que l’auteur est agrégé d’Histoire et enseignant…
Un livre assez inutile au final. Dommage.

Résumé éditeur :

Les trois séries so British préférées des Français enfin décryptées ! En France, on aime les séries anglaises parce que l’histoire des Britanniques au XXe siècle, au fond, c’est aussi la nôtre : deux guerres mondiales, une industrie florissante, l’émancipation des femmes… Et quoi de mieux que d’analyser ce siècle riche en événements grâce à trois séries désormais cultes, qui se démarquent par leur succès international, leur production irréprochable, et leur charme incontestable ? Vous aurez bien sûr reconnu les maîtres et valets de Downton Abbey, les gangsters de Peaky Blinders, et les royals de The Crown ! Dans cet ouvrage richement illustré, retrouvez vos personnages préférés des familles Crawley, Shelby et Windsor, et plongez avec eux au coeur d’une époque inoubliable, où les majestueuses tenues du tea time se mêlent à la rigueur de l’étiquette de la famille royale et aux fumées des usines de Birmingham.

Ioanis Deroide
Boris Zaïon (Illustrateur)EAN : 9782412052983
160 pages
Éditeur : FIRST (27/02/2020)