Vintage art – 3

Cette fois, je vais parler d’art  psychédélique, avec de belles affiches et illustrations qui — comment dire ? — ouvrent les portes de la perception (ou piquent les yeux, c’est selon).
Pour rappel : psychédélique, ça veut dire  » qui résulte de l’absorption d’hallucinogènes, en particulier le L.S.D.  »

Le mouvement psychédélique apparaît, en parallèle du mouvement hippie, à partir des sixties quand l’usage du LSD, sous l’impulsion de personnalités comme le psychologue Timothy Leary, le chimiste Augustus Owsley Stanley III et les romanciers Ken Kesey et Aldous Huxley, se répand parmi les jeunes.  Ce développement se poursuit après l’interdiction de la consommation du LSD aux États-Unis en 1965 et en Angleterre en 1966. (wiki)

L’art se développe avec   le rock psychédélique (Jimi HendrixThe DoorsGrateful Dead et Pink Floyd)  au travers des affiches et des pochettes d’albums signées par des gens  comme Wes Wilson, Victor MoscosoRick Griffin ou Martin Sharp. On  regroupe en général sous le terme « Big Five » : Victor Moscoso, Wes Wilson, Mouse & Kelley, Rick Griffin qui forment le Mouse studio mais d’autres artistes contribuent au mouvement dans d’autres genres : BD/comics, mais aussi cinéma, littérature, mode, …
L’art psychédélique atteint son pic entre 1967 et 1969 (et ça m’amuse assez, parce que c’est le moment de ma naissance, à la fin du Summer of Love, plus exactement, comme quoi, j’ai dû être influencée…). 

– et je rajoute cet article à propos de Kelley – 

La suite, en images 

— Si certaines illustrations/oeuvres ont des couleurs qui s’harmonisent bizarrement ( sans doute parce que sans prendre de substances illicites, on a du mal à saisir la beauté de la chose – hum… ) mais d’autres sont excellentes, avec des inspirations Art Déco, des couleurs très travaillées, des graphismes inspirés. C’est selon la sensibilité de chacun et chacune bien entendu. —

 

 

 

 

 

 

 

 

Carnets de style rock — Irina Lazareanu

Dans ce livre, la top model Irina Lazareanu présente son cercle d’intimes dans les univers de la mode et de la musique au début des années 2000.
Publiés chez Flammarion, 𝚁𝚞𝚗𝚠𝚊𝚢 𝙱𝚒𝚛𝚍, en français, Carnets de style rock (on appréciera l’adaptation), les souvenirs d’Irina se présentent sous la forme de courts textes racontant des moments de sa vie, parfois agitée, ponctuée de rencontres, Kate Moss, Karl Lagerfeld, Amy Winehouse, Yoko Ono et bien d’autres…

Les photos témoignent d’une époque pas très lointaine même si Irina (Rini) a déjà 20 ans de carrière.

On trouve donc de jolies photos, des anecdotes amusantes (j’avoue avoir bien ri par moments), des « conseils » pas forcément utiles mais là n’est pas le propos du livre à mon avis, bref, ce « Carnet de style rock » reste un bel album assez épais qui est plaisant à feuilleter.  On passe un moment agréable, ce qui fait du bien par ces temps troublés.

Résumé :

« Pendant mes vingt années dans le milieu de la mode, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes magiques, qui ont eu sur moi une influence déterminante. Je partage ici ce qu’elles m’ont enseigné en matière de style et d’attitude rock. Car si, sur le chemin de la vérité, la beauté peut séduire, faire le voyage avec style n’a jamais fait de mal à personne. »

 

  • Paru le 09/03/2022
    264 pages – 181 x 229 mm
    Broché

 

Carnets de style rock par Lazareanu

 

Merci à Babelio Masse critique et aux éditions Flammarion. 

 

Trois petits airs (et puis c’est tout)

Pour commencer, les (très bons) Måneskin qui, non seulement ont gagné l’Eurovision (même si je ne l’ai pas regardée cette année) mais surtout, ont signé un album brillant, pop souvent rock et souvent bien 70’s. On entend pas mal d’influences mais ce n’est pas très grave, ça s’écoute bien.

Le deuxième titre vient du film de Léos Carax « Annette » que je n’ai pas (encore) vu. La musique est signée par les Sparks, un duo qu’on ignore trop souvent (mythiques, pourtant, les frères Mael). On y entend ici aussi Adam Driver (Kylo Ren, entre autres, mais je l’ai préféré dans un tas d’autres rôles) et Marion Cotillard. Toute la bande musicale du film est sympa à écouter, d’ailleurs.

Pour la troisième, j’ai choisi du récent. Parce que ce n’est pas tous les jours qu’Iron Maiden propose un nouveau titre (et bientôt un nouvel album). La vidéo est bourrée de clins d’oeil (pour les fans). Sinon, elle est plutôt bien fichue. La chanson est une construction Maiden assez classique, pas hyper originale, un tempo tranquille, mais qu’on retient assez bien, je trouve. Je pense que cela laisse présager du bon à venir (je suis optimiste).

Trois airs, c’est tout

En général, je partage ce que j’écoute ou ce que je découvre par hasard (ou selon le « hasard » des algorithmes) sur certains réseaux sociaux mais je me disais qu’ici, ça serait sympa aussi, de temps en temps.

J’ai donc, dans l’ordre ou le désordre :

Une découverte récente

Ils sont russes ; c’est leur première vidéo. J’ai lu qu’il faisait de la « folk atmosphérique » et quelqu’un les a comparés à Wardruna aussi. Ils s’appellent ЛЕДЪ : ce qui signifie « glace » en russe (lyod). Ils m’ont fait penser aussi à the Hu (et c’est sans doute à cause de the Hu et Wardruna que je les retrouve en « proposition » sur YT).

Un vieux titre

Et ça, je le dois à une radio qui a diffusé l’un de leurs titres (« Love shack ») l’autre jour pendant que j’étais dans la voiture. The B52’sPrivate Idaho

En français

Je ne me souviens plus qui a partagé cette vidéo mais j’ai ainsi découvert Rit (artiste marseillais).

Découverte des Découvertes du Printemps de Bourges en 2001, il assure ensuite, en Homme Orchestre, les premières parties de Maxime le Forestier, Sergent Garcia, Zebda, Tryo.

Et c’est tout pour aujourd’hui 😉

Bones Hillman ( Midnight Oil ) – 1958-2020

C’est le genre d’article que tu n’as pas (jamais ?) envie d’écrire mais tu sens qu’il le faut.  D’ailleurs, c’est bien pour ça que j’ai laissé passer plusieurs jours avant de me décider à le faire. C’est nécessaire.
Je crois que c’est clair, je l’ai dit : Midnight Oil a toujours été un groupe spécial pour moi – j’en ai parlé il y a un peu plus d’un an maintenant . 
Je ne pensais pas que le jour où j’écrirais à nouveau à leur sujet, ce ne serait pas pour évoquer le nouvel album ( collaboratif,The Makarrata Project, tout juste sorti depuis peu) mais pour rendre hommage au bassiste/backing vocal, Bones Hillman décédé soudainement dimanche dernier. Bones Hillman était atteint d’un cancer : tout le monde l’ignorait, même les membres du groupe.  Rob Hirst, le batteur, a confié dans une interview émouvante :  « he was keeping a terrible secret from us » (- l’article n’est plus dispo gratuitement). 

Bon. C’est fait. Je ne sais pas ce que ça me fait. C’est bizarre. Et dans l’atmosphère actuelle, ce n’est pas génial, je dois le dire. Trop de tristesse, trop de haine un peu partout, trop de rancoeur, d’angoisses, d’anxiété.
Trop de.

Voici donc quelques photos et surtout de la musique pour ne pas oublier Bones Hillman. Pour ma part, je garde cette image en tête : celle prise au Grand Rex, en 2019. Une fugitive rencontre, une photo vite fait, un grand sourire, quelques paroles, une signature. Et un concert, bien sûr.

Peter Garrett et Bones Hillman 

Peter Garrett and Bones Hillman of Midnight Oil perform on stage at the Sound Relief Bushfire Benefit Concert on 14 March 2009 in Melbourne, Australia.

 « One country » – le backing vocal

Cette ligne de  basse sur « Truganini »

Ou sur « Feeding frenzy »

Les harmonies vocales sur « Outbreak of love »

Midnight Oil 1988

Portrait of Midnight Oil with Greenpeace ‘Acid Rain’ umbrella in 1988. L-R: Rob Hirst, Peter Garrett, Martin Rotsey, Bones Hillman, Jim Moginie.

Hommage à Bones, en musique et en images fait par des fans :

 

Le Grand Rex – 2019

Alphabet musical – W à Z

Et voici la fin de la liste.

On commence par un titre dansant où il est question de faire pleuvoir des hommes…

The Weather Girls – It’s raining men 

 

Un autre style : Within Temptation – Entertain you

Et encore différent : Washington Dead Cats – Punkabilly rumble

Classique : the WhoBaba O’Riley 

Une autre référence : Wu-Tang Clan  – C.R.E.A.M

Sans oublier : Kim Wilde – Kids in America (j’avais un faible pour Kim, étant ado)

XTCMaking plans for Nigel 

Un groupe punk trop souvent oublié : X Ray SpexOh Bondage ! Up yours ! 

Classique : The YarbirdsFor your love

Pour celles qui suivent, désolée, je n’ai pas pu m’empêcher….

YelleBa$$in 

Ylvis – The Fox (What does the fox say?)

Et je vais conclure avec ces dingues et talentueux ZZ Top 

 

Voilà, ici, c’est bouclé. A noter que la playlist est à peu près terminée sur YouTube et pas encore complètement (mais c’est en bonne voie) sur Spotify .

L’automne en images et en musique – 28

 

C’était un peu difficile de ne pas parler aujourd’hui de musique puisque l’un des plus grands guitaristes vient de disparaître. Je veux parler de monsieur Eddie Van Halen. Alors qu’on aime ou pas, il faut le reconnaître : Eddie Van Halen, c’est un immense talent — certaines personnes ont parlé du Mozart du hard-rock. Et en fait, c’est le fils d’Eddie, né en 91 et lui-même bassiste qui s’appelle Wolfgang — référence au compositeur autrichien. C’est aussi lui qui a annoncé le décès de son père mardi, des suites d’un cancer.  Il avait 65 ans.

J’avais découvert Van Halen — le groupe — au début des années 80, grâce à mon cousin. c’était avant l’album 1984 et le célèbre « Jump » qui a fait bondir tout le monde – et également avant le solo de « Beat it » de Michael Jackson.
C’était sur une vieille cassette pourrie. Mon cousin m’avait dit d’écouter attentivement. « Bah quoi ? C’est une reprise de « You really got me« ? « lui avais-je répondu. « Une très bonne reprise ». Et là, il avait rembobiné la chose (forcément, cet autre temps où il fallait caler les cassettes au bon endroit, cette blague) et m’avait fait écouté le solo de « Eruption ». Quelle claque. Voilà ce que ça donne :

Depuis, Eruption a été joué et re-joué. On le trouve sur You Tube des centaines et des centaines de fois repris par un tas de guitaristes. Mais sur le coup, c’était étonnant. C’est l’un des solos les plus célèbres de l’histoire du rock.

Eddie Van Halen en 88 avec Les Paul : 

Un autre genre, plus doux (titre composé pour la naissance de son fils) : 

Van Halen avec « Jump » — mais en 2015 (et j’avais jamais vu cette vidéo):

Un bel hommage : (un autre ici)

Voilà. 2020 est toujours une année pourrie quand même.

Alphabet musical – V

 

Avec le V, on arrive doucement vers la fin de l’alphabet – ça se corse, pour les dernières lettres (merci les X, Y et Z).

Velvet UndergroundOh ! sweet nuthing 

Van Halen – Eruption/You really got me

Vulcain – Le fils de Lucifer

Visage – et pas « Fade to grey » mais « The damned don’t cry »

Violent FemmesBlister in the sun 

VersaillesThe revenant

La playlist sur YouTube  et sur Spotify 

Premières lignes – 31 août

 

Premières lignes ( un roman dont j’ai failli oublié de parler)

« Elle est déjà vieille pour faire ça.
Elle est vieille à 23 ans parce que les garçons à ses côtés en ont 17. Ils ont l’allure des jeunes qui jouent au rock. Des boutons d’acné rouge et blanc, quelques poils duveteux et des blousons de faux cuir, des jeans troués, des baskets blanches. Leur guitare et leur basse et leur batterie démesurément grandes. « 

C’est pour le rock, la référence à Debbie Harry et tout ce qui va avec que j’ai choisi ce roman, bien sûr. Il y est question d’un vieil écrivain qui, bien des années plus tôt, a rencontré et aimé Platine. Il était alors un jeune écrivain  qui traînait ses guêtres à New York. Il en a tiré un roman qui a eu un immense succès. Jean a même reçu le prix Goncourt. Bref, c’est une légende.
Aujourd’hui, il vit en reclus dans un ancien couvent. Il tombe sur Marie, une chanteuse blonde qui lui rappelle Platine. Elle veut une chanson, il veut écrire un livre. Commence ce qui pourrait être une histoire intéressante … Sauf que, malgré les retours en arrière dans les années soixante-dix, le Palace, le punk, son histoire d’amour avec Platine, rien n’est très passionnant. Et on s’y ennuie. Le présent avec Marie n’est guère mieux.
Pourtant, le style est là ; tout est réuni pour passer un bon moment littéraire et rock. Mais l’intrigue reste fade.

C’est dommage, je n’en suis pas ressortie convaincue.

Ou pour rester dans le thème, voilà ce que j’avais  à l’esprit : non pas Debbie Harry mais John Lydon répétant à l’infini  : «  We’re so pretty vacant (and  we don’t care) » 

( —  dans le même ordre d’idées, « Boredom » des Buzzcocks, autre groupe punk, même époque,  fait bien le job aussi — )

Platines par Decoin

Résumé : Jean, un écrivain âgé, vit retiré dans un ancien couvent, pas très loin de Paris. Un soir, revenu par le train, il s’arrête dans le bar PMU du village. Pour boire un verre. Pour être seul au milieu des autres. La vision d’une jeune femme blonde, chanteuse d’un groupe amateur, va réveiller le passé.

C’était en 1976. Le jeune romancier est alors en résidence d’écriture aux États-Unis et cherche à s’encanailler. Dans le couloir d’un bar, il croise Platine, rock star déjantée du New York underground. De cette furtive rencontre, il tire un livre qui paraît en 1978 et remporte le prix Goncourt. Quelques mois plus tard, elle accepte, contre toute attente, de jouer son propre rôle dans l’adaptation du roman qu’il doit réaliser lui-même. C’est le début de leur aventure, mais il demeure le petit  » Frenchie  » dans les vertiges de Manhattan. Et les histoires d’amour ont souvent une fin. Celle-ci le fracassera.

Accepter de voir Marie, la jeune chanteuse sans grand talent, à la même blondeur platinée, c’est courir le risque de remuer des souvenirs douloureux dont l’isolement est censé le protéger. C’est aussi s’ouvrir une chance : celle d’écrire à nouveau.

 

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