Le printemps de l’art – 23

J’étais presque certaine d’avoir déjà parlé de ce peintre et pourtant….non !

Carlos Schwabe (1866-1926) peintre et illustrateur symboliste suisse (né allemand, naturalisé suisse qui vécut en France).

La Vague

"La vague" (1907). Huile sur toile (196 x 116 cm). Musée d'art et d'histoire de Genève

Carlos Schwabe : Étude (1906) pour «La vague»

 

Carlos Schwabe : Étude (1906) pour "La vague"

 

Illustrations  « Les Fleurs du Mal » :

Illustration de Carlos Schwabe pour Remords dans «Les Fleurs du Mal» de Charles Baudelaire, Paris : Charles Meunier, 1900.

Jour de mort

 

Affiche pour  ‘Fervaal’ (1898)

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la Vierge aux Lys

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la Mort et le Fossoyeur

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Femme à la lyre

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L’automne en images et en musique – 19

Pour continuer sur ma lancée « Art Nouveau /Symbolisme »  , un peintre néerlandais: Jan Toorop 

Jan Theodoor Toorop , né le  à Purworejo (Indes néerlandaises) et mort le  à La Haye, est un peintre néerlandais dont le travail comble le fossé entre le symbolisme pictural et l’Art nouveau.

 

Jan Toorop

 

 

Jan Toorop, entre symbolisme et art nouveau

 

 

jan toorop

Jan Toorop - Cover for God en Goden by Louis Couperus, 1903 / Cover for Psyche by Louis Couperus, 1898 brussels amsterdam museum Jan Toorop works life james poster

 

Jan Toorop - Cover for A Dream by Henri Borel, 1899 (Left) / Cover for Babel by Louis Couperus, 1901 (Right) paintings works english brussels museum life james english delft Jan Toorop paintings poster

A noter : la fille de Jan Toorop, Charley Toorop a aussi été peintre, de même que son petit-fils Edgar Fernhout et son arrière-petit-fils, peintre, écrivain et spécialiste en art moderne et peinture, Rik Fernhout. 

 

L’automne en images et en musique – 18

Un petit tour du côté de l’Art Nouveau et du Symbolisme (parce que je déteste ça, bien sûr😉)  pour l’artiste de cette semaine : Georges de Feure 

Georges de Feure, pseudonyme de Georges Joseph van Sluijters, né le  à Paris et mort le  dans la même ville, est un artiste peintre, affichiste et designer de meubles, d’objets décoratifs et d’aéroplanes français.

 

Il est connu pour ses « femmes fatales », un concept pas forcément très sympa et – heureusement – dépassé pour notre XXI ème siècle mais qui donne de très belles oeuvres.

«  Ce concept est essentiellement baudelairien, typique de la misogynie du milieu artistique de l’époque. (….) Les femmes y étaient triomphantes et dédaigneuses, les hommes souffrant, pleurant et même mourant de leur amour timide et angoissé. Tandis que de Feure peignait l’aspect dur, cruel de la femme et « son charme de perversité inconsciente (sic) », il montrait « dans l’homme sa platitude de serf amoureux, de chien à l’attache ». Pour souligner le rapport de force entre les deux sexes, les femmes étaient représentées riches et élégamment vêtues, tandis que les hommes étaient « pauvres, flétris, loqueteux, minables ».  (Extrait de Georges de Feure, maître du symbolisme et de l’Art nouveau, de Ian Millman)

On remarque que la femme fatale est souvent une fumeuse ! Amusant….

« La source du mal  » – (ci-dessous) – celui-ci me rappelle des dessins ou des peintures des années 1970, très psychédélique : 

 

La Porte des rêves est un livre de contes de l’écrivain symboliste Marcel Schwob (1867-1905), illustré par Georges de Feure :

Un vitrail

Affiches

J’ai découvert ce peintre par un détour amusant : un partage fait par l’écrivain Pierre Pevel d’une page FB nommée La Belle époque (en lien avec son cycle du Paris des Merveilles). Comme quoi, parfois FB sert encore à quelque chose (même si j’en doute et si je fuis de plus en plus ce réseau social ).