Jan Theodoor Toorop , né le à Purworejo (Indes néerlandaises) et mort le à La Haye, est un peintre néerlandais dont le travail comble le fossé entre le symbolisme pictural et l’Art nouveau.
A noter : la fille de Jan Toorop, Charley Tooropa aussi été peintre, de même que son petit-fils Edgar Fernhout et son arrière-petit-fils, peintre, écrivain et spécialiste en art moderne et peinture, Rik Fernhout.
Un petit tour du côté de l’Art Nouveauet du Symbolisme (parce que je déteste ça, biensûr😉) pour l’artiste de cette semaine : Georges de Feure
Georges de Feure, pseudonyme de Georges Joseph van Sluijters, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un artiste peintre, affichiste et designer de meubles, d’objets décoratifs et d’aéroplanes français.
Il est connu pour ses « femmes fatales », un concept pas forcément très sympa et – heureusement – dépassé pour notre XXI ème siècle mais qui donne de très belles oeuvres.
« Ce concept est essentiellement baudelairien, typique de la misogynie du milieu artistique de l’époque. (….) Les femmes y étaient triomphantes et dédaigneuses, les hommes souffrant, pleurant et même mourant de leur amour timide et angoissé. Tandis que de Feure peignait l’aspect dur, cruel de la femme et « son charme de perversité inconsciente (sic) », il montrait « dans l’homme sa platitude de serf amoureux, de chien à l’attache ». Pour souligner le rapport de force entre les deux sexes, les femmes étaient représentées riches et élégamment vêtues, tandis que les hommes étaient « pauvres, flétris, loqueteux, minables ». (Extrait de Georges de Feure, maître du symbolisme et de l’Art nouveau, de Ian Millman)
On remarque que la femme fatale est souvent une fumeuse ! Amusant….
« La source du mal » – (ci-dessous) – celui-ci me rappelle des dessins ou des peintures des années 1970, très psychédélique :
La Porte des rêves est un livre de contes de l’écrivain symboliste Marcel Schwob (1867-1905), illustré par Georges de Feure :
Un vitrail
Affiches
J’ai découvert ce peintre par un détour amusant : un partage fait par l’écrivain Pierre Pevel d’une page FB nommée La Belle époque (en lien avec son cycle du Paris des Merveilles). Comme quoi, parfois FB sert encore à quelque chose (même si j’en doute et si je fuis de plus en plus ce réseau social ).