Arts d’hiver – 18

Des explorations diverses et musicales, cette semaine. 

Enfin, c’est de l’exploration pour moi parce que je sors de ma zone de confort  : le rock, la pop qui bouge, le metal, ce qui fait du bruit et qui n’est pas forcément produit ces dernières années, les seules exceptions étant quelques groupes de K-pop (mais pas BTS^^) et…. heu…  The HU (bon, je reste à moitié dans ma zone de confort, là ). Pour le reste, je crains bien d’écouter de vieilles choses, sorties avant l’invention de l’auto-tune (qui n’est pas nouveau mais dont je ne suis pas fan).
Bref, cette semaine,  je cherchais désespérément de la musique à écouter pendant que j’écrivais ( j’arrive à la fin du premier jet du tome 2 d’une série fantasy sur laquelle je travaille depuis quelques années ). Et là, je me suis souvenue qu’il fallait que j’écoute Grimes (une recommandation de ma fille). Bien vu, son univers musical m’a fait penser tantôt à Kate Bush, Portishead ou à la cold wave des années 80 mais aussi à la musique asiatique – et c’est normal, j’ai lu que ça faisait partie de ses influences (avec Marilyn Manson et Trent Reznor !). Quand, en plus, je tombe sur un album (son 1er) intitulé Geidi Primes avec des titres tels que Caladan ou Shadout Mapes, j’ai failli faire des bonds de joie.  Pour les non-fans de Dune : Giedi Prime est l’une des planètes de l’univers de Frank Herbert, Caladan aussi, la Shadout Mapes, un personnage des romans.

Grimes, live 

Tout le monde n’apprécie pas la musique électronique mais quel voyage… ça m’a presque autant inspirée qu’un vieil album de Tangerine Dream (oui, je sors aussi de ma zone de confort avec eux ^^).

Pour finir, rien à voir avec la musique mais je voulais partager un documentaire superbe qui a été diffusé sur Arte (Arte découvertes)  et qui est disponible en  replay ou sur YT. Les paysages sont absolument magnifiques.

 

Transbordeur : photographie, histoire, société

Transbordeur photographie, histoire, société est une très belle revue consacrée à la photographie dotée d’une iconographie très bien mise en valeur et d’articles techniques richement documentés.

« Les images existent par l’effet cumulé des dispositifs d’enregistrement et de visionnage, d’exposition en petit et grand format, de stockage, de flux et de masse, d’encodage et de surcodage, des mécanismes économiques et juridiques de leur valorisation, des agences, des archives, des institutions patrimoniales ou pédagogiques qui leur donnent leur utilité en tant que technique culturelle » (p. 5).

 

Au fil de plus de 230 pages, cette revue, dont le titre s’inspire du pont transbordeur, présente au lecteur un éventail choisi  des études photographiques de notre époque tout en axant ses articles sur le côté technique, faisant le lien entre passé et présent.
Il s’agit non seulement d’un très bel objet mais aussi d’une mine de renseignements et d’études.

« Les éditions Macula ont conçu un objet de haute qualité esthétique et magnifiquement illustré grâce au soutien de plusieurs institutions et mécènes. Cette première livraison a pour objet les Musées de photographies documentaires. Elle est issue d’un colloque organisé par les universités de Lausanne et de Genève. En une quinzaine de textes, elle propose un panorama des principaux projets et institutions européennes consacrés à l’archivage photographique depuis le XIXe siècle, ainsi que quelques essais sur des thèmes particuliers comme « Fasciner l’attention. Le chromatrope et le pouvoir suggestif de la couleur en France au XIXe siècle » (p. 134-149) d’Alessandra Ronetti, ou « Frank Bunker Gilbreth : La normalisation comme art de vivre » (p. 150-165) de Bernd Stiegler. »

(source)

 

 

Revue Transbordeur. Photographie, histoire, société, éditions Macula, 2017, numéro 1, 236p  

Site des éditions Macula

Merci à Babelio Masse critique