Quelques impressions de Londres

Comme je le disais ici, et comme vous le savez si vous me suivez aussi sur mon blog photos, j’ai pu faire une pause londonienne de quelques jours qui a été pour moi une vraie re-découverte de la ville. Je dois dire que je n’étais pas retournée dans la capitale anglaise depuis à peu près 30 ans (ouille, ça pique !). Ma dernière incursion dans une grande capitale européenne, Paris non comprise, était à Berlin en mai 2017.

Gatwick

Si la ville a changé par endroits, j’ai eu peu de mal à reconnaître certains quartiers qui restent fidèles à eux-mêmes.
Et, surtout,  Londres est devenue LA ville de Harry Potter !

Sinon, il y a toujours autant de monde dans les lieux les plus touristiques. Pire, même. Week-end de Pâques oblige, vacances aussi, et beau temps, tout cela a contribué à concentrer un maximum de touristes.

Picadilly circus

Une autre chose ne change pas: on entend plus parler français à Londres qu’à Paris en été. Amusant…

JB, mon compagnon, dit Mr. Chours et Alyzé, ma fille :

Arrivée
Pour résumer : nous (ma petite famille et moi) avons eu chaud, voire même très chaud dans le métro, nous avons beaucoup marché et nous avons ramené … des livres ! Et quelques goodies Harry Potter, évidemment.

Monsieur Chours avec un Harry Potter à la librairie Waterstones

Harry Potter

Ma fille tient un Botruc:

Harry Potter

 

Ce choix de livres à la grande librairie Waterstones de Picadilly !

Bookshop

 

Tolkien

C'est un rêve, cette librairie

 

Waterstones

 

Bien sûr, nous sommes allés à King’s cross, voir le fameux Quai 9 3/4. Il y avait une file d’attente immense pour prendre LA photo avec le chariot à bagages qui s’encastre dans le mur. Nous nous sommes contentés d’aller à la boutique où nous avons fait quelques folies (les babioles HP coûtent cher). Et, non, nous ne sommes pas allés aux Studios : plus de places, même à l’avance, en cette période de l’année. Ce sera pour une prochaine fois….

King 's cross

King 's cross

King 's cross

Beaucoup de monde pour entrer

A l'intérieur de la boutique

Les cages pour les hiboux et les chouettes au plafond

Harry Potter

A Gattwick aussi, il y a une boutique Harry Potter :

Harry Potter shop

 

Harry Potter shop

Et puis, nous avons aussi vu une partie de ma « famille » qui habite à Londres. Un super moment sous un ciel très bleu:

Highgate le village

Je n’ai pas de photos pour illustrer ce qui suit :  nous avons logé dans un hôtel du côté de Paddington qui avait cette particularité : tous les meubles étaient montés sur roulettes, même les lits ! Et le plus fort, c’est que la chambre n’avait pas le sol droit; un peu périlleux, quand même.

Bref, un excellent séjour qui nous a permis à tous les trois de faire un break – et qui donne sérieusement envie de refaire le voyage !

London

Impressions premières de Berlin

Comme vous le savez, si vous suivez aussi mon blog photos, Lord Chours et moi-même sommes allés à Berlin au début du mois de mai.
Petit à petit, j’ai mis en ligne mes photos – et aujourd’hui, je tente de rassembler mes premières impressions cette ville. (ce qui suit n’engage que moi, bien sûr)

Berlin, donc une ville que je ne connaissais pas. Une ville faite comme un patchwork, dirait-on, où j’ai eu du mal à reconstituer les quartiers tellement ils sont disparates. Une ville qui, encore aujourd’hui en 2017, et malgré ( ou à cause des..? ) les constructions récentes semble toujours connaître une faille, un morcellement. Marquée par son histoire, par l’Histoire sans aucun doute. Pour être allée dans d’autres grandes villes et/ou capitales européennes, je n’ai pu m’empêcher de ressentir cette fracture. Aucun doute : même si on veut faire abstraction du passé -ce qui me semble une gageure, en même temps – on y revient toujours. Il vous rattrape pour une bonne piqûre de rappel, ce passé.

Fascinante, Berlin.
Nous nous faisions la réflexion en marchant dans les rues (et, oui, nous avons beaucoup marché) qu’il y régnait une grande liberté. J’ai souri en regardant tous les graffs et les tags dans le quartier de Kreuzberg, par exemple, en pensant aux gens qui, à Paris ou région parisienne et dans nos grandes villes, râlent parce que les murs sont envahis. Ici, c’est un art de vivre – et personne n’efface les graffitis…

Graf

Berlin

Autre chose qui m’a fait réfléchir : en France, dès que des SDF sont un peu trop « voyants », les gens s’offusquent (et pas pour la bonne cause, malheureusement). De même, certaines municipalités vont jusqu’à les interdire. France, sweet France.  A Berlin, j’ai vu des gens dormir sous les ponts et les passants leur donner des aliments.  Je croyais que c’était fini, ce genre de geste spontané.

Berlin, où  on  entend une multitude d’accents et de langues. Pour preuve, n’étant germanophone ni l’un ni l’autre – mon allemand se résume à ce que j’ai appris sur le tas en vivant en Alsace –  nous avons parlé anglais (et avons pu en général nous faire comprendre) sans problèmes.
Que dire encore ?

Multiculturelle, voilà ce qu’est cette ville.
Bien sûr, Paris l’est. Mais je connais peut-être trop bien Paris et sa banlieue pour en être surprise.
Multiraciale aussi.
J’ai eu l’impression de revenir dans ma banlieue – peut-être moins celle où j’habite que celle où j’ai vécu longtemps,  la Seine-St-Denis tellement détestée par les médias.
Berlin avec tant de mélange,  d’accueil, d’ouverture – mais sans doute est-ce là une vision rapide et une impression totalement déformée — qu’importe, j’y étais de passage, en touriste et  j’assume totalement.
Berlin m’a fait l’effet d’une ville à découvrir, d’un endroit qui a tant de facettes que j’aurais besoin, un jour, si c’est possible, d’y retourner.
Ce ne sera pas la première ville à me faire cet appel , ni certainement la dernière…

Il faudrait plus de temps. Plus de voyages.

Voyages ou road trip

 

Le thème du voyage

Sur la route  – Jack Kerouac

Le roman raconte de manière quasi autobiographique les aventures de l’auteur (nommé Sal Paradise dans le livre) et d’un compagnon de route, Neal Cassady (nommé Dean Moriarty dans le roman). On y croise également Allen Ginsberg (Carlo Marx) et William Burroughs (Old Bull Lee).

Sur la route fut l’un des romans fondateurs de ce que Kerouac nomma lui-même la « Beat Generation ».

Ce qui m’avait poussée à m’intéresser à « Sur la route »  quand j’avais 15 ans, c’est effectivement parce que Kerouac a écrit un livre-culte.  J’ai enchainé ensuite avec les récits de ces autres voyages à travers les USA (Les clochards célestes, Big Sur, ...). « Sur la route » date de 1957 et a influencé la génération des années 1960, ceux qu’on appellera les beatnicks. Lié au poète Allen Ginsberg , à William Burroughs, Kerouac a aussi écrit des poèmes.

Je vais passer sur l’adaptation au cinéma.

Mon deuxième choix concernant les voyages nous emmène en Asie (comme c’est étonnant!) avec Alexandra David-Néel.  Cette dame, non seulement féministe, orientaliste, a été la 1ère femme d’origine européenne à séjourner en 1924,   à Lhassa au Tibet.

1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordinaire ! Huit mois d’un long périple à travers les immenses solitudes du « pays des Neiges ». Huit mois d’une vie rude et dangereuse sous l’apparence d’une mendiante tibétaine! A une époque où personne ne parle de « raid », et encore moins quand il s’agit d’une femme, c’est un magnifique exploit et une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l’auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu’elle porte sur la civilisation tibétaine.

C’est un merveilleux récit de voyage qui se lit aussi bien qu’un roman.