Idées pour une playlist scintillante – 2ème volet

Re-coucou ! Chose promise, chose due, et juste avant les fêtes de Noël !

Voici donc sans plus de bla-bla la deuxième partie de ma playlist pour que cette fin d’année 2023 soit un peu douce, histoire de se mettre des paillettes dans la vie (au cas où vous auriez loupé la référence).

Il y aura des reprises, cette fois, et des célèbres. Mais pour commencer, du lourd, avec Nile Rodgers sur scène, pour les 30 ans de l’émission Taratata (que je n’ai pas regardée). Les extraits sont sur YouTube, le replay est disponible également. Nile Rodgers est rejoint par tout un tas de rappeurs français, plus ou moins jeunes  : MC Solaar, Féfé et Sly Johnson (Saïan Supa Crew) pour la vieille garde, Black M pour les un peu moins  vieux et Oli pour la jeune garde. Claude « MC Solaar » est égal à lui-même, très classe. Les autres, un peu en-dessous, je trouve, et Oli est le plus impressionnant — je conseille de l’écouter — ça va vite, vite et sans fautes.

La suivante est une reprise d’un gros hit d’Indochine « J’ai demandé à la Lune ». Je suis tombée dessus par hasard. C’est très intimiste, très joli, très doux,  pour une chanson qui a été reprise si souvent.

 

Complètement Noël, celle-ci, avec la voix de Billie Eilish :

Celle d’après n’a rien à voir, mais alors, rien du tout. Idem, je l’ai trouvée au hasard et elle est vraiment pleine d’énergie. Elle est aussi instrumentale.

Pour la suivante, c’est une artiste nantaise que je vous propose. Elle a eu un beau succès avec son duo Vidéoclub, maintenant dissous. Je vous invite à aller écouter leurs chansons quand même. Je connais cette jeune femme parce qu’elle ma fille est allée la voir plusieurs fois en concert (elles ont le même âge)

Allez, je continue à faire dans le régional/local avec Zaho de Sagazan, qui est originaire de Saint Nazaire (Loire-Atlantique 44). Elle s’est beaucoup produite à Nantes aussi. Ici, elle reprend le titre de Nena 99 Luftballons, avec un bel accent français, mais l’effort est là. L’artiste est vraiment intéressante.

Et pour clore ce deuxième volet, je mets une chanson que j’aime bien, signée VNV Nation — elle n’est pas récente. Son titre ? When is the future ? 

Playlist dispo sur ma chaîne YouTube 

Presque la même  sur Spotify 

Sur ces mots, passez tous et toutes de bonnes fêtes de Noël !

Idées pour une playlist scintillante – 1er volet

 

2024 en approche ! 

J’ai eu l’idée en lisant le blog de Marie-Luce , et comme je dois dire que j’aime assez beaucoup faire des playlists, voilà quelques idées en vrac pour une playlist scintillante en cette fin d’année 2023 pas très brillante, elle, au regard des infos.
Je la mettrai à jour régulièrement sur ce blog jusqu’au réveillon de la St Sylvestre (31/12, d’où mon joli compte à rebours ci-dessus).
Je ne me suis pas fixée un nombre définitif de titres : peut-être 49, 3…puisqu’on dirait que nous autres, en France, sommes condamnés à subir ce chiffre. Désolée pour cette référence de mauvais goût. Je vais éviter.
Je ne me suis pas non plus limitée à un style de musique mais les personnes qui me connaissent et/ou qui me suivent depuis pas mal de temps savent que j’écoute plutôt du rock/metal/pop/post-punk avec les oreilles qui traînent un peu partout mais qui évitent les machins avec de l’autotune, i.e une bonne majorité de la production passant en radio des années 2020. Ah, oui, j’écoute aussi de la K-pop, pas forcément les groupes les plus récents mais j’évite le rap français, en général.

Juste pour rigoler, mes titres les plus écoutés sur Spotify ont été, en 2023… des groupes anglais des années 80 (période post-punk, donc) et un groupe australien, Midnight Oil. Je n’ai pas été très audacieuse cette année, en comparaison des années précédentes, j’avoue.
Sinon, j’avais fait une sorte de playlist « alphabet musical » en 2020; commencé durant le confinement (et aussi sur Spotify )
J’ai aussi une chaîne YouTube 

Bon, je passe à la musique avec quelques chansons pour aujourd’hui. Et évidemment, pour se donner la pêche, un titre de the Hu, parce qu’une playlist sans le groupe de Mongolie, c’est comme… heu… un repas sans fromage ? 😉

La suivante est totalement différente. J’ai entendu la chanson lors d’une émission de TV.  Je ne connaissais l’interprète que de nom mais je ne l’avais jamais écoutée. Sa voix, ses mots, tout m’a totalement captivée. Clara Ysé :  Douce. 

 

La suivante est une surprise trouvée au hasard de l’algorithme YouTube. C’est un groupe mexicain nommé (ah ah) Descartes a Kant (la basse est top)

Pour terminer, un concert, puisqu’avec Arte, on a la chance de découvrir ou de re-découvrir des artistes sur scène, comme si on y était. Cette fois, il s’agit d’un duo germano-suisse que je ne connaissais absolument pas. On parle dans leur bio de « musique expérimentale » : ça pourrait faire peur, mais franchement, il ne faut pas ! C’est tout à fait envoûtant…

Ce sera tout pour le moment. A bientôt.

Dakha Brakha – artistes d’Ukraine

 

C’est le moment de soutenir des artistes ukrainiens ou, peut-être, d’apprendre à les connaître. Je pensais avoir fait un article sur ce groupe mais, apparemment, non (ou alors, je l’ai laissé au brouillon). Il s’agit d’un quatuor du nom de Dakha Brakha (le « kha » se prononce à peu près comme le « j » en espagnol mais on ne vous en voudra pas de dire « daka braka »).  Leur nom provient de l’ukrainien (qui est bien une langue à part entière) et veut dire « donner » et « prendre ».

Formé de trois femmes et un homme en 2004, le groupe a démarré au Théâtre Dakh à Kiev (Centre d’arts contemporains, une pépinière d’artistes à découvrir). A la base, ce sont des   acteurs-musiciens  devenus les ambassadeurs autonomes d’une Ukraine attachée à ses racines comme à l’ouverture musicale. Ils ont mêlé le folklore à des influences diverses et des instruments divers. Tout cela crée un beau mélange.
Ils ont tourné dans le monde entier (dont la France) et en sont à leur sixième album.

J’avais découvert leur musique il y a un peu plus de 2 ans (avant le confinement) et je dois dire que j’adore. Je ne les lâche plus, depuis.

Leur site web

Lena, Irina , Nina et Marko sont  sur Instagram — et actifs en ce moment, à cause de l’actualité.  (DakhaBrakha)

UB40 — Lee « Scratch » Perry

Le monde du reggae est en deuil, ces temps-ci.

En premier, c’est le saxo du groupe anglais UB40, Brian Travers, qui est décédé d’un cancer. Comme pas mal de gens qui ont entendu les hits de UB40 dans les années 80 (« Red red wine » et autres covers de type  « I got you babe »), je garde un souvenir particulier d’eux. J’appréciais assez leurs reprises de titres de reggae et rocksteady, particulièrement sur l’album « Labour of love « (que j’ai toujours en vinyle, d’ailleurs).
Avec un penchant pour : « Johnny too bad »

A l’origine, la chanson est ainsi :

« Cherry Oh Baby »

La première version date de 1971.

« Guilty »

« Version girl »

La chanson a une histoire un peu complexe. Elle s’appelle « Version girl » :

Mais elle est en fait un remake de « What’s your name », de Jackie Edwards (1965). En tout cas, UB40 a fait un très bon boulot.

Bon, tant que je suis dans les versions originales, ça ne vous a jamais donné envie d’écouter la version « non UB40 » de  « Red red wine » ? La voilà et non, ça ne ressemble pas à du reggae. Celle de UB40 est bien plus sympa.

 *

Il y a seulement quelques jours, on a appris la disparition de Lee « Scratch » Perry, producteur, musicien, parrain du reggae et du dub.
Arte propose cette émission pour mieux connaître Lee Perry. C’est d’ailleurs dans ce documentaire qu’un producteur dit assez justement :  « Lee Perry était le guide spirituel du reggae, son étincelle. Et Bob Marley, son messager.  »
La  carrière de Lee Perry commence tôt, quand il forme the Upsetters — et voilà ce que ça donne (et comme j’adore ce genre de morceau, je ne vais surtout pas me priver )

Après les Skatalites, the Upsetters sont l’ une des formations instrumentales qui par leur grande présence discographique eurent une influence très importante sur l’évolution musicale du reggae — et même le commencement du reggae–  jusqu’à l’arrivée des séquenceurs et des boites à rythmes.

Bien sûr, Lee Perry, c’est le producteur de Bob Marley.

 

Trois petits airs (et puis c’est tout)

Pour commencer, les (très bons) Måneskin qui, non seulement ont gagné l’Eurovision (même si je ne l’ai pas regardée cette année) mais surtout, ont signé un album brillant, pop souvent rock et souvent bien 70’s. On entend pas mal d’influences mais ce n’est pas très grave, ça s’écoute bien.

Le deuxième titre vient du film de Léos Carax « Annette » que je n’ai pas (encore) vu. La musique est signée par les Sparks, un duo qu’on ignore trop souvent (mythiques, pourtant, les frères Mael). On y entend ici aussi Adam Driver (Kylo Ren, entre autres, mais je l’ai préféré dans un tas d’autres rôles) et Marion Cotillard. Toute la bande musicale du film est sympa à écouter, d’ailleurs.

Pour la troisième, j’ai choisi du récent. Parce que ce n’est pas tous les jours qu’Iron Maiden propose un nouveau titre (et bientôt un nouvel album). La vidéo est bourrée de clins d’oeil (pour les fans). Sinon, elle est plutôt bien fichue. La chanson est une construction Maiden assez classique, pas hyper originale, un tempo tranquille, mais qu’on retient assez bien, je trouve. Je pense que cela laisse présager du bon à venir (je suis optimiste).

Trois airs, c’est tout

En général, je partage ce que j’écoute ou ce que je découvre par hasard (ou selon le « hasard » des algorithmes) sur certains réseaux sociaux mais je me disais qu’ici, ça serait sympa aussi, de temps en temps.

J’ai donc, dans l’ordre ou le désordre :

Une découverte récente

Ils sont russes ; c’est leur première vidéo. J’ai lu qu’il faisait de la « folk atmosphérique » et quelqu’un les a comparés à Wardruna aussi. Ils s’appellent ЛЕДЪ : ce qui signifie « glace » en russe (lyod). Ils m’ont fait penser aussi à the Hu (et c’est sans doute à cause de the Hu et Wardruna que je les retrouve en « proposition » sur YT).

Un vieux titre

Et ça, je le dois à une radio qui a diffusé l’un de leurs titres (« Love shack ») l’autre jour pendant que j’étais dans la voiture. The B52’sPrivate Idaho

En français

Je ne me souviens plus qui a partagé cette vidéo mais j’ai ainsi découvert Rit (artiste marseillais).

Découverte des Découvertes du Printemps de Bourges en 2001, il assure ensuite, en Homme Orchestre, les premières parties de Maxime le Forestier, Sergent Garcia, Zebda, Tryo.

Et c’est tout pour aujourd’hui 😉

Bones Hillman ( Midnight Oil ) – 1958-2020

C’est le genre d’article que tu n’as pas (jamais ?) envie d’écrire mais tu sens qu’il le faut.  D’ailleurs, c’est bien pour ça que j’ai laissé passer plusieurs jours avant de me décider à le faire. C’est nécessaire.
Je crois que c’est clair, je l’ai dit : Midnight Oil a toujours été un groupe spécial pour moi – j’en ai parlé il y a un peu plus d’un an maintenant . 
Je ne pensais pas que le jour où j’écrirais à nouveau à leur sujet, ce ne serait pas pour évoquer le nouvel album ( collaboratif,The Makarrata Project, tout juste sorti depuis peu) mais pour rendre hommage au bassiste/backing vocal, Bones Hillman décédé soudainement dimanche dernier. Bones Hillman était atteint d’un cancer : tout le monde l’ignorait, même les membres du groupe.  Rob Hirst, le batteur, a confié dans une interview émouvante :  « he was keeping a terrible secret from us » (- l’article n’est plus dispo gratuitement). 

Bon. C’est fait. Je ne sais pas ce que ça me fait. C’est bizarre. Et dans l’atmosphère actuelle, ce n’est pas génial, je dois le dire. Trop de tristesse, trop de haine un peu partout, trop de rancoeur, d’angoisses, d’anxiété.
Trop de.

Voici donc quelques photos et surtout de la musique pour ne pas oublier Bones Hillman. Pour ma part, je garde cette image en tête : celle prise au Grand Rex, en 2019. Une fugitive rencontre, une photo vite fait, un grand sourire, quelques paroles, une signature. Et un concert, bien sûr.

 

Peter Garrett et Bones Hillman 

Peter Garrett and Bones Hillman of Midnight Oil perform on stage at the Sound Relief Bushfire Benefit Concert on 14 March 2009 in Melbourne, Australia.

 « One country » – le backing vocal

Cette ligne de  basse sur « Truganini »

Ou sur « Feeding frenzy »

Les harmonies vocales sur « Outbreak of love »

Midnight Oil 1988

Portrait of Midnight Oil with Greenpeace ‘Acid Rain’ umbrella in 1988. L-R: Rob Hirst, Peter Garrett, Martin Rotsey, Bones Hillman, Jim Moginie.

Hommage à Bones, en musique et en images fait par des fans :

 

Le Grand Rex – 2019

Alphabet musical – W à Z

Et voici la fin de la liste.

On commence par un titre dansant où il est question de faire pleuvoir des hommes…

The Weather Girls – It’s raining men 

 

Un autre style : Within Temptation – Entertain you

Et encore différent : Washington Dead Cats – Punkabilly rumble

Classique : the WhoBaba O’Riley 

Une autre référence : Wu-Tang Clan  – C.R.E.A.M

Sans oublier : Kim Wilde – Kids in America (j’avais un faible pour Kim, étant ado)

XTCMaking plans for Nigel 

Un groupe punk trop souvent oublié : X Ray SpexOh Bondage ! Up yours ! 

Classique : The YarbirdsFor your love

Pour celles qui suivent, désolée, je n’ai pas pu m’empêcher….

YelleBa$$in 

Ylvis – The Fox (What does the fox say?)

Et je vais conclure avec ces dingues et talentueux ZZ Top 

 

Voilà, ici, c’est bouclé. A noter que la playlist est à peu près terminée sur YouTube et pas encore complètement (mais c’est en bonne voie) sur Spotify .

Alphabet musical – V

 

Avec le V, on arrive doucement vers la fin de l’alphabet – ça se corse, pour les dernières lettres (merci les X, Y et Z).

Velvet UndergroundOh ! sweet nuthing 

Van Halen – Eruption/You really got me

Vulcain – Le fils de Lucifer

Visage – et pas « Fade to grey » mais « The damned don’t cry »

Violent FemmesBlister in the sun 

VersaillesThe revenant

La playlist sur YouTube  et sur Spotify