Les dossiers de la pop : Lucifer

Issu de l’univers du comics pensé par Neil Gaiman, Lucifer Samael Morningtar (l’étoile du matin) est devenu le personnage principal d’une série TV bien connue habilement nommée …. « Lucifer » (pourquoi faire compliqué ?).
Si le Lucifer de la série s’inspire de celui du comics, c’est très librement (en gros : de loin, par temps de brouillard).

Lucifer, donc,   c’est une série créée par Tom Kapinos, adaptée du personnage de bandes dessinées créé par Neil GaimanSam Kieth et Mike Dringenberg,  chez Vertigo DC Comics —  adaptée du comics de Mike Carey, lui-même dérivé du Sandman de Neil Gaiman.

Lucifer16.jpg

Lucifer Morningstar, le personnage principal, est interprété par Tom Ellis. Lucifer est donc  l’ ange déchu, – jusque là, on suit –  qui, lassé de devoir garder l’Enfer,  décide d’aller s’installer parmi les humains, et pourquoi pas,  à Los Angeles (ah, ah, la ville des Anges, ce clin d’oeil ! ).
Là, il devient  propriétaire d’une boîte de nuit appelée  Le Lux  (Lucifer/Lux, tout est une question de lumière, et ça vient tout droit du comics).
Que fait-il ? Bah, il mène une jolie vie de débauche, parce qu’il est le diable, quand même. Et puis, il a entraîné avec lui dans sa sortie des Enfers, la démoniaque Mazikeen (raccourcie en Maze, dans la série mais beaucoup plus développée que dans la BD), excellement jouée par Lesley-Ann Brandt. 

Mazikeen.jpgLucifer saison 5: Maze très "vulnérable" dans la nouvelle saison !
Quoi d’autre ?  Lucifer a un certain  don, bien pratique : il peut contraindre les gens à révéler leurs désirs les plus profonds. Et le diable va être très persuasif  — surtout quand il se nomme Tom Ellis et qu’il a l’accent anglais, à mon avis, démonstration en vidéo :

Ceci posé, un jour,  Lucifer assiste au meurtre d’une chanteuse devant son club. Il décide donc d’aller à la recherche du coupable et croise une policière nommée Chloe Decker ( un personnage peu convaincant, souvent trop mièvre, parfois même larmoyant, joué par Lauren German ) qui résiste à son don. C’est très étrange et le diable est intrigué. Il arrive à faire équipe avec elle au sein de la police  — et ça, c’est totalement tiré par les cheveux, comme beaucoup d’éléments de cette série mais on va dire que cela fait partie du charme de ce show… jusqu’à un certain point.
Donc, alors que Lucifer Morningstar et Chloé Decker font équipe pour trouver le meurtrier, voilà que Dieu lui-même envoie un ange  sur Terre, son fils préféré (ou presque), le plus sage, du moins. Amenadiel ( joué par un D.B Woodside très en forme, très agréable ) doit convaincre Lucifer de revenir prendre sa place aux Enfers.

Parce que, enfin, qu’est-ce que c’est que ce bazar ? Le diable ne travaille plus ?
Et non ! Le diable joue les enquêteurs. Il est même de plus en plus intégré à l’équipe qu’on va apprendre à découvrir, avec l’ex-mari de Chloé, Daniel (Kevin Alejandro, qui en fait des tonnes, mais apporte la touche comique, surtout dans les premières saisons – et ça fonctionne), l’experte en médecine légale, Ella Lopez (Aimée Garcia, une autre touche comique en zébulon sautillant, hélas de plus en plus énervante au fil des saisons, jusqu’à en devenir insupportable vers les saisons 5 et 6). On suit aussi les déboires de Lucifer qui finit sur le divan de la psy, la très compétente Dr. Linda Martin (excellente Rachael Harris, qu’on ne voit sans doute plus assez vers les dernières saisons).
D’autres personnages célestes viendront jouer les trouble-fêtes dans la vie terrestre de Lucifer, démontrant qu’il est difficile de jouer au bon petit diable tranquille, à commencer par une certaine déesse de la Création, jouée par Tricia Helfer , la maman de Lucifer. Et là aussi, l’histoire est capillotractée, mais c’est Lucifer, on aime ça.
On va également trouver Caïn, un type complexe, Eve, une personnalité extravertie. Le personnage d’Eve, abordé dans la saison 4 (Inbar Lavi) sera développé plus longuement en saison 6. D’autres anges passeront, aussi. Et même le patron, je veux dire : le père de Lucifer, provoquant une réunion familiale houleuse.

Et donc ? Cette série ?

Lucifer, un gentil petit diable

La série, débutée en 2016,  aurait dû être annulée en 2018, après 3 saisons. Tollé général sur les réseaux sociaux… Donc, Netflix a repris le flambeau pour la quatrième saison.
Et, si vous voulez mon avis, Lucifer aurait très bien pu s’arrêter là. Cette quatrième saison n’était déjà pas géniale mais pouvait conclure la série, si elle avait été bien écrite, ce qui n’est pas réellement le cas, après l’avoir revue… Les saisons 5 et 6 sont des échecs pitoyables, une suite de plantages lamentables. Il y a des idées mais les scénaristes ont tout fait pour rallonger la sauce. Le pire étant la deuxième partie de la saison 5 et cette inutile saison 6 où, pour remplir le vide, on fait chanter pas (pas toujours de façon réussie), danser (hum, hum), où on place les personnages dans un dessin animé (moche et mal dessiné et, disons-le, carrément inutile), tout ça dans un fil dégoulinant de soi-disant bons sentiments qui ne sonnent pas sincères. En fait, on y trouve tous les ressorts utilisés dans les telenovelas d’Amérique latine, mais en moins bien faits : le jumeau (si possible maléfique), l’enfant caché, le personnage qui meurt, le voyage dans le temps… Je crois, mais je peux me tromper, qu’on n’a pas eu le personnage qui souffre d’amnésie. Bouh, quel gâchis. Comme je ne veux quand même pas divulgâcher, comme on ne dit pas en français puisqu’on parle franglais (spoiler), je ne parlerai pas de l’intrigue qui peut être intéressante (même si assez simple).

Lucifer, de toute façon, ce n’est pas la série où tu te tortures le cerveau. Les enquêtes sont une parodie d’investigation. La (les) romance(s) est(sont) mignonne(s), pas exceptionnelle(s), non plus.  L’histoire principale n’est pas compliquée. Non, je pense plutôt qu’on suit la série pour : les personnages qui sont sympas, bien construits, parfois plus complexes qu’on ne le pense et  amusants pour certains.  Ah, bien sûr,  certaines personnes vont ajouter  sexy, aussi. C’est vrai que beaucoup sont charmants et il y a le choix. Je crois que le fait d’avoir fait tourner Tom Ellis en petite tenue dans un bon nombre de scènes a dû ajouter au succès de la série… Un peu comme Henry Cavill dans The Witcher, quoi (le sorceleur prend son bain, etc, etc…).
Il y a également un bon côté décalé parfois qui, sans être trop poussé, est attractif. Les dialogues sont en général bien faits. Mais il faut l’admettre, non, ce n’est pas la série du siècle non plus.
C’est un peu le refuge qui fait qu’on passe un bon moment, sans trop se prendre la tête. Et bien sûr, il faut des séries comme ça. Après, je trouve dommage d’avoir noyé les dernières saisons sous des aspects à la fois dramatiques et larmoyants en se prenant trop au sérieux. Lucifer ne fonctionne pas ainsi. Tout fonctionne plutôt sur le quiproquo : « Oh, vous êtes vraiment diabolique, vous ! » (Lucifer, sans rire) : « Mais je le suis ! » (etc, etc…). Le décalage du début est le principal intérêt de la série, avec une façon légère d’aborder des aspects plus graves sans en rajouter trois louches (au pif : garder le contact avec son ex ; grandir dans une famille dysfonctionnelle ; aimer une personne du même sexe, etc…). Le registre du drame et du premier degré est vraiment à côté de la plaque et c’est aussi ce qui pêche dans les dernières saisons, avec des séances musicales plus ou moins réussies.

Comme j’ai regardé Lucifer depuis le début, dès que la série a été disponible, j’avais quand même envie de la terminer (un peu en m’arrachant les cheveux, j’avoue). Pour moi, les premières saisons valent le coup, les dernières, je passe mon tour.
Lucifer reste une série agréable à regarder.  Il y a de très bons moments, des personnages vraiment bien écrits, des dialogues pleins d’humour.

Description de cette image, également commentée ci-après

Et pour revenir à l’univers de Gaiman, la série The Sandman est annoncée – et j’ai hâte de savoir ce que ça va donner.

 

L’automne en séries

Comme chaque année, l’automne est synonyme de : nouvelles saisons pour certaines séries et nouvelles séries !

Voilà ce que j’ai vu récemment ( ou un peu moins récemment) : on dira que c’est un automne étendu…

Des nouveautés plus ou moins nouvelles

Carnival Row

Carnival Row est une série qui se déroule dans un univers fantasy très steampunk complètement inventé puisque le scénario est original ne se basant pas sur un roman – ce qui est à souligner dans une période où tout est adapté de Shannara (bof) à The Witcher, en passant par The Magicians (sans commentaires, je suis trop fan des livres pour apprécier ce qu’ils en ont fait à l’écran…).
Carnival Row a de nombreux points positifs : des décors somptueux, de bonnes idées, des personnages intéressants. Le story-telling est plutôt bien fait. Les acteurs sont corrects, pas géniaux non plus. ( je ne suis toujours pas très convaincue par Cara Delevingne mais elle fait une bonne fée).
Le message en lien avec notre actualité est un peu lourd (les réfugiés, la tolérance, etc…). L’enquête policière est cousue de fils blancs (de câbles !). Disons que ça manque un peu de finesse.
Finalement, même si la première saison se regarde bien, on en attend plus ; et le petit « plus » n’est pas là. Mais c’est une première saison. La seconde est en cours de tournage, donc pourquoi pas ? J’attends vraiment de voir le développement….

Résumé : Dans une cité où des créatures féériques doivent cohabiter avec des humains, le détective Rycroft Philostrate (Orlando Bloom)  et une fée réfugiée du nom de Vignette Stonemoss (Carla Delevingne) vivent une dangereuse relation au cœur d’une société de plus en plus intolérante. Des meurtres violents sont commis…

Carnival Row

 

Dark Crystal : l’âge de la résistance

Celle-ci n’est plus si nouvelle mais, puisque je n’en ai pas parlé, c’est le bon moment de le faire !
La série se déroule avant le film, pour replacer dans l’ordre (et pour tous ceux et celles qui aiment le film).
Ce qui est formidable, c’est que toute la série a été faite avec des marionnettes, des vraies, plantes, objets, animaux, etc… Du coup, pour les plus vieux qui se souviennent du film de 82, c’est un peu  une injection de nostalgie. Pour les plus jeunes, une découverte.

Le scénario est bien sombre, l’univers, très riche et on est vite happé par l’histoire. Les personnages sont très attachants et doublés par un tas d’acteurs et d’actrices connus. A regarder en VOSTFR, surtout.
C’est une vraie réussite et c’est à voir !

Résumé : Le monde de Thra se meurt. Le Cristal est le cœur de Thra, une source de pouvoirs mystérieux endommagée par les Skeksès. Lorsque des Gelfling découvrent l’horrible vérité qui se cache derrière le pouvoir des Skeksès, les feux de la rébellion s’allument et une bataille épique pour la planète commence.

 

Des séries qui débutent

His Dark Materials

Résumé Lyra se retrouve embarquée dans une folle aventure dans les contrées du Nord, à la recherche de son meilleur ami disparu. Pourquoi cette jeune fille orpheline, élevée dans l’atmosphère austère et confinée du prestigieux Jordan College, fait-elle l’objet de tant d’attentions ? Serait-elle investie d’une mystérieuse mission ? Sur les traces de ravisseurs d’enfants aux motivations obscures, Lyra va faire d’étonnantes rencontres et surmonter de multiples dangers…

Celle-ci, je l’attendais et je n’étais pas la seule pour la simple raison que c’est l’adaptation en série de la trilogie de Philip Pullman appelée en français A la croisée des mondes. Une première adaptation avait été faite au cinéma en 2007 et n’avait pas été concluante, même si l’esthétique était superbe. Trop d’éléments avaient été changés – dont la fin du livre. D’ailleurs, les deux livres suivants n’ont jamais été adaptés …(heureusement!)
Cette fois, le format série convient mieux à l’univers de Pullman .
L’esthétisme est très différent du film, certes, mais je n’y vois pas de quoi crier à la déception ( j’ai lu ça quelque part dans un article qui m’a fait lever les yeux au ciel🙄).
Le casting me paraît bon. Ruth Wilson campe une bien meilleure Mme. Coulter que Nicole Kidman, bien plus proche du livre. D’ailleurs, les dialogues sont incroyablement fidèles à ceux de Pullman. Pour avoir relu la trilogie récemment, j’ai été époustouflée.
Mon reproche tient au fait qu’on voit très peu de daemons, surtout dans le scènes de foule.  Sachant que chaque être humain dans cet univers ne peut être séparé de son daemon, une expression de l’âme humaine extérieure au corps, qui adopte une apparence animale, où sont-ils donc passés ? 🤔
A suivre puisque la série est en cours.

The Mandalorian

La première série Star Wars, donc.
Je ne m’attendais à rien de spécial, avec ce Mandalorian et pourtant, j’ai plutôt apprécié les deux épisodes déjà diffusés. Ils sont courts, efficaces, complètement dans l’esprit de la première trilogie (la trilogie originale, j’entends), totalement dans l’humeur des films de 77 et 83. Car, Star Wars, on l’oublie un peu trop vite, avant d’en faire des théories sur la Force et tutti quanti, c’est surtout de l’action, l’application du voyage du héros, et basta. Il n’y a rien de super original, de foncièrement génial, dans Star Wars. Ce qui était génial, c’était simplement d’avoir su réunir les bons ingrédients au bon moment dans un même film alors que personne ne s’y attendait – d’où la surprise. Et nous avons été surpris – et là, je parle surtout pour les gens qui ont pu voir les premiers films à leur sortie, et tant pis si ça fait vieux croûton –😂

Pour l’instant, rien à redire. A suivre aussi….

Pour finir, les nouvelles saisons de séries en quelques mots 

The Crown 

Saison 3, pour la famille royale et changement de casting. Il faut un temps d’adaptation pour se faire aux « nouveaux » qu’on connaît tous et qui sont très bons. Olivia Colman est excellente en reine plus mûre, même si on n’oublie pas Claire Foy.  Idem pour Tobias Menzies, que j’avais adoré dans Outlander (un terrible Jack Randall !) et Helena Bonham-Carter.

The Walking Dead – saison 10

Allez, pas d’automne sans une horde de walkers et une bonne dose de post- apocalypse, voyons ! Si pas mal de fans de la première heure se sont lassés et se plaignent du manque de rythme (saison 7 et 8), d’autres sont d’accord pour dire qu’il y a un certain nouveau souffle dans The Walking Dead, surtout avec l’apparition des terrifiants Chuchoteurs (The Whisperers), ces gens qui se glissent parmi les walkers, revêtus de peaux humaines (oui, oui) afin de passer inaperçus. C’est un concept peu ragoûtant…
Et ça ne s’arrange pas dans cette saison 10 où les Chuchoteurs semblent vraiment pouvoir s’infiltrer comme ils le veulent… Toujours de bons personnages, des retournements de situations inattendus, beaucoup d’humour (merci Negan/Jeffrey Dean Morgan pour ces phrases!). Et, bien sûr, c’est toujours aussi bien filmé (ces plans avec la lumière…). Il y a beaucoup plus que du gore et du zombie dans The Walking Dead.

Saison 10 en cours – (et en pause hivernale)

C’est à peu près tout pour aujourd’hui ! 👌🏽

 

Les dossiers de la pop : Girls (s.1 à 6)

les dossiers de la pop

Girls (saison 1 à 6) 

J’avais entendu parler de cette série pour diverses raisons, dont les polémiques auxquelles Lena Dunham, créatrice, réalisatrice et actrice de la série (à 31 ans, excusez du peu) a dû faire face.
Déclarations inappropriées (défendre un scénariste accusé de viol, c’est moyen), tendance au racisme hipster ( Lena serait victime de son milieu social : riche, parents influents, blanc….et c’est assez visible dans Girls, d »ailleurs). En fait, Dunham est plutôt une grande gueule  pro-femmes – elle a créé Lenny Letter – qui a le talent, la créativité de son côté et qui, de plus, ne rentre pas dans un moule « belle fille classiquement impeccable ».

« Avant même la diffusion du premier épisode de Girls, Lena Dunham déchaînait les passions. La créatrice de la série, 25 ans à l’époque, est portée au pinacle, descendue en flèche, adorée, méprisée. Selon les points de vue, la jeune femme est brillante, insupportable, intrépide, raciste, grosse, c’est un pur produit du népotisme ou la voix d’une génération –voire un mélange d’un peu tout ça. »

source

Girls, donc. C’est donc une série sur des « filles » qui deviennent des femmes.
Cela se passe à  New York, avec le lot qui accompagne cette partie de la vingtaine: travailler, trouver le job idéal, trouver l’amour, vivre une vie sexuelle passionnée ou épanouie, sortir, se cultiver…
Au début, le personnage de Hannah Horvath paraît indissociable de sa créatrice et Lena/Hannah semblent ne faire qu’un. On se demande à quel point la créatrice nous narre sa biographie.
Et puis, on se rend compte de l’importance de la satire derrière ce Friends féminin version 2010’s. Car la série a un véritable ton, malicieux, acerbe, bien vu, très bien pensé  et mis en scène,  qui s’accentue au fil des épisodes et des saisons. Et même si les reproches persistent (ils sont donc tous blancs et issus d’un milieu privilégié ? ), les personnages font mouche.

 

« Lena Dunham: Le débat sur la diversité ethnique dans la série, je le comprends complètement. Et dans la mesure où on peut approuver quelque chose qui est très, très critique à son égard, ben j’y ai totalement souscrit, tu vois ce que je veux dire?

(…)

C’est un peu les deux extrêmes. Il y en a d’autres comme: est-ce que c’est une série féministe, est-ce que c’est irresponsable de montrer la sexualité des femmes de cette façon-là, est-ce que ça sert ou dessert la cause des femmes– c’est le genre de trucs où je me dis «Bon, on se calme?».

 

Mais qui sont ces "dames"?

Girls a bouclé sa sixième et dernière saison l’année dernière.
Girls est donc ce genre de séries que j’aurais tendance à éviter, a priori (ne me parlez pas de Sex and the city ! )

Déjà, ça s’appelle « girls » – et tout titre comprenant le mot « fille » (girl) me file largement une crise d’urticaire. C’est un peu comme essayer de me vendre un roman en me disant  » c’est bien, c’est léger c’est de la chick-lit feelgood » : je m’enfuis en courant.
Ensuite, je ne fais pas partie a priori du public visé.
Une fois ceci posé, je suis venue à cette série parce que, comme je le disais, j’en avais souvent entendu parler, polémiques incluses. La deuxième raison tient presque de l’anecdote: je voulais voir Adam Driver (Kylo Ren) dans un autre rôle que le post-ado énervé. J’ai eu raison: Adam joue  Adam, un comédien un rien branle-la-guiche et  décalé qui est au début de l’histoire le petit-ami d’Hannah.

 

Hormis Adam Driver, la série exerce un charme de plus en plus accentué. Les épisodes nous montrent autant de scènes amusantes, tristes, quasi-réelles, absurdes aussi. Et la magie opère. On a envie de connaître la suite. Mais au-delà de ça, certains épisodes sont de vrais pépites, très intelligemment conçus. C’est le cas du 3ème épisode de la saison 6 aborde le cas épineux de la culture du viol  de façon subtile

« L’épisode propose au fond un commentaire large et ambitieux sur les mécanismes d’une culture prompte à excuser les hommes de pouvoir et les artistes. Lena Dunham trouve un moyen implacable de répondre à tous ceux qui protègent ces hommes qui ne se posent pas la question du consentement: en décortiquant les rouages d’un système. Au-dessus du bureau de Chuck trône un tableau de Woody Allen se pointant un pistolet sur la tempe. Impossible de ne pas le voir, même s’il n’est jamais mis en avant. Ce détail fait écho à la phrase de l’écrivain expliquant qu’il n’avait pas forcé les filles en pointant un pistolet sur leur tempe. Pourtant, cet épisode démontre bien qu’un homme n’a pas besoin d’un pistolet pour forcer une femme. Il existe d’autres armes -moins tangibles- qui deviennent tout aussi dangereuses. » (source)

 

Que ce soit pour des épisodes de ce genre ou pour d’autres plus légers, la série Girls mérite largement d’être visionnée.

 

Les dossiers de la pop : The end of the f***ing world

les dossiers de la pop

De nouveaux articles

Aujourd’hui, je parle  d’une série britannique qui, non seulement fait parler d’elle en début 2018, mais vaut le détour.

«Bonjour,  je suis James, j’ai 17 ans, et je suis presque certain d’être un psychopathe… »
Alyssa, 17 ans, est nouvelle à l’école. Les deux adolescents se rencontrent et s’aiment bien. Elle veut sortir avec lui puis l’invite à partir en road trip avec elle pour retrouver son père.

La série est courte ( 8 épisodes d’une vingtaine de minutes),on a donc vite fait de la terminer…tout en se disant à la fin qu’on aimerait qu’elle dure un peu plus longtemps.

 

Diffusée sur Channel 4 en octobre 2017, disponible sur Netflix depuis le 5 janvier 2018,  The End of the F***ing World  est un peu un OVNI – comme seuls les anglais savent le faire, peut-être. 

 

 

Adaptée d’un roman graphique de 2011 signé Charles S. Forman, la série propose une bande son détonante : »Voilà » de Françoise Hardy aux côtés de Spencer Davies Group « Keep on Running« , de Timi Yuro « I Apologize« . Les deux jeunes acteurs Jessica Barden (=Alyssa)   et Alex Lawter(James)  vu dans la saison 3 de Black Mirror sont excellents. Petit clin d’oeil à une autre série: Gemma Wheelan (Yara Greyjoy dans Game of Thrones) campe une flic au coeur un peu brisé.

James n’éprouve plus de sentiment depuis son enfance et  rencontre  Alyssa, décalée et rebelle. Ils ont 17 ans, ils cachent leurs fêlures et s’enfuient ensemble dans un périple anglais, superbement filmé. On assiste alors à leurs multiples rencontres avec des adultes plus mal fichus les uns que les autres (pervers sexuel, démissionnaire, on en passe…).Jusqu’à la quête du père idéalisé par Alyssa qui finit par ressembler à une caricature de l’adulte faussement cool.

Road movie ? Oui, mais sur le sol britannique, un point que relève Alyssa dès le début lorsqu’ils plantent la voiture du papa de James dans un arbre:

(James)- Tu crois qu’elle va exploser?
(Alyssa) – C’est pas un film! ….Si c’était un film, nous serions sûrement américains.
(Musique – générique du début)

 

Il aurait été facile de basculer dans le gore mais même la scène la plus sanglante ne se complaît pas dans l’apologie de la violence. Le cynisme noir n’est pas non plus de mise. La série garde un ton décalée tout en insufflant des notes d’humour et beaucoup d’humanité.

The End of the F***king World est un roman graphique, à l’origine signé Charles Forsman   que je vous invite à découvrir.

 

Bande son impeccable ( à écouter): 

Pour les références, on pense à:
– Bonnie  & Clyde
– Thelma & Louise – pour le côté road movie
Paris-Texas: un Paris-Texas inversé où ce n’est plus le père qui cherche sa femme et son fils mais la fille qui recherche le père.

True romance – pour tout ce qui tourne mal (mais, en moins sanglant, ici)
Kalifornia
 Tueurs Nés (Natural born killers)

2017: des films et des séries

Il y a 1 an, je parlais des « films à venir en 2017 »

 

Et comme on ne remonte le temps qu’à bord du TARDIS ou d’une Delorean (ou en passant au travers d’un étrange cercle de pierres – c.f: Outlander), allons-y: retour vers le passé!

Blade runner 2049, Ghost in the shell, Guardians of the Galaxy 2, Logan (Wolverine), Assassin’s creed, Spiderman homecoming, Valérian et la cité des 1000 planètes, voilà au minimum ce que j’attendais du cinéma 2017 (n’ayant pas encore de bande-annonce, je n’avais pas ajouté « Star Wars 8 – the last Jedi » – que je vais aller voir bientôt.

Bilan

De cette liste, j’en ai vu trois – et je dois rajouter:
Wonderwoman; Alien/ Covenant; Get Out (mais en VOD)
Je ne peux pas dire que ça soit une année faste. Comparativement, je suis allée 5 fois aussi au cinéma en 2016 avec un taux de satisfaction bien plus élevé (Mademoiselle; Les Animaux fantastiques; Deadpool et un Doctor Strange sympa).
Cette année, celui que j’attendais « Les Gardiens de la galaxie 2 » m’a vraiment laissée de marbre – ou quasiment.
Wonderwoman est bien fichu mais disons-le: ça n’est pas ma tasse de thé.
Pour Alien (Covenant) c’est une autre histoire: j’ai plutôt accompagné ma fille que réellement désiré aller voir ce film (qui est archi-gore, au passage).
Le Spiderman a été une bonne surprise (tant de Spiderman sont plus que passables…) – il serait encore mieux avec un peu moins de Tony Stark dedans (tout semble revenir à Stark qui, disons-le, n’est pas le personnage le plus sympa chez Marvel, loin de là). Get Out est à voir: il est bien fait, pas génialissime mais très bien fait.


L’autre régal, c’est Valerian – totalement dans l’esprit de la BD sans faire du copier/coller (et je suis fan de Mézières/Christin depuis mon enfance). Besson a signé un bon film, n’en déplaisent aux esprits chagrins.

 

Pour les séries 2017, j’en parlais ici en début d’année 2017.

En cette fin d’année, mes préférées:

Taboo reste ma favorite (1ère saison, 2 autres à venir en 2019 et….,2020, je crois).

Puis The Handmaid’s tale.
Star Trek discovery est une réussite aussi.
Etonnante série: Legion:

Mieux que le roman ( heureusement) :  13 reasons why

Vu aussi

  • Alias Grace – Captive
    Une autre adaptation de Margaret Atwood d’après un fait réel. Cette fois, tout se joue dans la finesse
  • Philip K.Dick’s electric dreams: avec des épisodes conçus comme ceux de Black Mirror, la série, parfois inégale, reste dans le ton de P K.Dick
  • The defenders: en demi-teinte mais se regarde

Vu aussi mais …pas satisfaite:

  •  The Gifted: l’idée était bonne…mais je ne sais pas ce que j’ai avec cette série, j’ai eu du mal à accrocher.
  • Inhumans: plus kitsch, c’est difficile. Dommage, Iwan Rheon campe un Maximus assez fidèle.
  • 3 épisodes du Punisher : je connaissais le personnage mais la violence à ce point, à l’écran, beurk.
  • Le début de American Gods: en roman ou en série, c’est un non, décidément…
  • Young Sheldon: il ne suffit pas de reprendre un personnage qui, parfois, peut être amusant dans « The big bang theory » et de retracer son enfance pour faire un carton.
    C’est lourd..

Les séries que je suis et qui, gentiment, continuent:

Doctor Who saison 10: une saison assez loupée – et c’est dommage. Tout était là pour faire une bonne saison…sauf de la cohérence.
Outlander saison 3: toujours aussi bien même mieux si c’est possible (la saison vient de se finir en beauté)
Gotham saison 4: voilà une série que je pensais laisser tomber au vu de la saison passée et non! c’est reparti de plus belle!
Lucifer saison 3: après une petite première saison, une bonne deuxième saison, celle-ci est un peu poussive.
The Walking dead  saison 8: ce qui est marrant, c’est que j’ai pris en marche le train de TWD (j’ai lu le début en comics). Je la suis depuis que Negan est apparu.
Mais il faut avouer que le rythme est très lent sur cette 8ème saison.
Game of Thrones saison 7: il faut être fan (des livres ou de l’adaptation) pour attendre aussi longtemps et pour avoir un résultat mitigé. On sentait déjà cet effet sur la 6 -quoiqu’en la revoyant récemment, je la trouve meilleure. Mais il y a des platitudes de scénario qui, de toute façon ne pourront pas être corrigées. Le fait qu’aucun livre ne vienne apporter son ossature pour le moment se ressent.
Berlin Station saison 2: je regarde cette série pour 3 raisons: Berlin (parce que j’y suis allée cette année et aimerais y retourner); Richard Armitage (même s’il a un rôle de neuneu, le pauvre); le casting (qui est brillant). Les intrigues sont grossières, cousues de fil blanc trop souvent…Mais bizarrement, on y revient!
The crown saison 2: .c’est très bien parti!

 

Voilà une partie du bilan 2017!
Je sens que je vais beaucoup m’amuser à faire un bilan des lectures…

 

 

 

 

Jeffrey Dean Morgan au volant

Connu pour avoir joué dans Grey’s Anatomy, Supernaturals et récemment, The Walking Dead ( un fabuleux Negan),Jeffrey Dean Morgan a une actualité hors du commun ce week-end: c’est lui qui conduira la  Chevrolet Corvette qui tiendra le rôle du Pace car (il n’y a pas de traduction en français) durant la course. Il s’agit de la 101eme édition des 500 miles d’Indianapolis (ou Indy). 

We’re honored to welcome Jeffrey Dean Morgan to IMS to drive the 2017 Corvette Grand Sport Pace Car,” IMS President J. Douglas Boles said. “He’s used to playing the ultimate villain in ‘The Walking Dead,’ but he’ll be an envied hero to millions of race fans around the world when he gets to lead the field to the green flag of the 101st Indianapolis 500 in such a beautiful Corvette.”

Bye bye 2016! #bilan

Nous avons dit: 2017!

Voilà (enfin) un regard sur mon année 2016

côté lectures (vue d’ensemble)

(ci-dessous – à noter que celles-ci sont répertoriées sur Goodreads)

 

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Pour les séries

En faisant un tri parmi ce que j’ai regardé :

 

Et pour les films vus au cinéma cette année

Lord Chours et moi-même sommes allés voir ceux-ci ensemble

The Walking Dead blues

 

De mon côté, j’ai mis du temps à accrocher à    The Walking Dead. J’avais lu le début des comics, puis je me suis lancée complètement à retardement dans la série.

Et d’ailleurs, j’avais une question en suspens à propos de Negan : « mais pourquoi cette batte s’appelle-t’elle Lucille ? (Loussile) 

Un instrument de mort

 

Même si on connaît la réponse car Negan est un vrai romantique, en fait.

 

On peut aussi y voir un clin d’oeil à une chanson de BB King, un très beau blues qui parle de sa moitié,  de sa guitare – et non de sa batte. Il se trouve que toutes les  guitares de King étaient surnommées…. Lucille. Pourquoi ? Très simple.
Voilà comment le musicien l’expliquait :
En 1949,  BB King jouait dans un « dance hall » de Twist, dans l’ Arkansas  lorsqu’une bagarre éclata. Elle fut tellement violente qu’un poêle qui chauffait la pièce fut renversé. Le bar prit feu. Paniqué, tout le monde prit la fuite tandis que les deux bagarreurs essayaient d’éteindre les flammes.
BB King, une fois dehors,  se rendit compte qu’il avait laissé sa guitare à l’intérieur. Sachant qu’il lui faudrait plusieurs mois pour réunir la somme nécessaire pour la remplacer, le futur roi du blues retourna dans le bar en flammes pour retrouver sa guitare .Il en ressortit in extremis. Il apprit par la suite que la bagarre avait été déclenchée à cause d’une fille prénommée Lucille et que les deux hommes avaient été retrouvés morts le lendemain dans les décombres. Il décida alors d’appeler sa guitare Lucille afin de toujours se souvenir de ne pas agir stupidement dans la vie.

Un album porte le nom « Lucille ». Une chanson aussi. La voilà avec les paroles aussi fidèles qu’il est possible quand il s ‘agit de blues…

« My Lucille »

The sound that you’re listening to is from my guitarThat’s named Lucille. I’m very crazy about Lucille.Lucille took me from the plantation. Oh you might say,Brought me fame.I don’t think I could just talk enough about Lucille.Sometime when I’m blue seem like Lucille try to helpMe call my name.I used to sing spirituals and I thought that this was
The thing that I wanted to do. But somehow or other
When I went in the army I picked up on Lucille, and
Started singing blues.

Well, now when I’m paying my dues, maybe you don’t
Know what I mean when I say paying dues, I mean when
Things are bad with me. I can always, I can always,
You know like, depend on Lucille.

Sort of hard to talk to you myself. I guess I’ll let
Lucille say a few words and then.

You know, I doubt if you can feel it like I do. But
When I think about the things that I’ve gone through,
Like, well for instance, if I have a girlfriend and
She misuses me, and I go home at night, maybe I’m
Lonely, well not maybe, I am lonely, I pick up Lucille
And it bring out those funny sounds that sound good to
Me, you know. Sometime I get to the place where I
Can’t even say nothing.

Look out.

Sometime I think it’s crying.

You know, if I could sing pop tunes like Frank Sinatra
Or Sammy Davis Junior, I don’t think I still could do
It, ’cause Lucille don’t wanna play nothing but the
Blues. I think I’m, I think I’m pretty glad about
That. Cause don’t nobody sing to me like Lucille.
Sing, Lucille.

Well, I’ll put it like this. Take it easy, Lucille. I
Like the way Sammy sings and I like the way Frank
Sings, but I can get a little Frank, Sammy, a little
Ray Charles, in fact all the people with soul in
This.

A little Mahalia Jackson in there.

One more, Lucille!

Take it easy now.

You know, I imagine a lot of you wanna know, a lot of
You wanna know why I call the guitar Lucille. Lucille
Has practically saved my life two or three times. No
Kidding, it really has.

I remember once I was in an automobile accident, and
When the car stopped turning over, it fell over on
Lucille, and it held it up off me, really, it held it
Up off me. So that’s one time it saved my life.

The way, the way I came by the name of Lucille, I was
Over in Twist, Arkansas, I know you’ve never heard of
That one, have you? And one night the guys started a
Ball over there, you know, they started brawling, you
Know what I mean. And the guy that was mad with his
Old lady, when she fell over on this gas tank that was
Burning for heat, the gas ran all over the floor.

And when the gas ran all over the floor, the building
Caught on fire, and almost burned me up trying to save
Lucille. Oh I, I imagine you’re still wondering why I
Call it Lucille, the lady that started that brawl that
Night was named Lucille.

And that’s been Lucille ever since to me. One more
Now, Lucille.

Sounds pretty good to me. Can I do one more?

Look out, Lucille.

Sounds pretty good. I think I’ll try one more. All
Right.

Je trouve le parallèle entre la batte de Negan et la guitare de BB King assez approprié.

Le Tag des B.O #je tague, tu tagues, etc…

Merci à  June – 

Je n’ai pas pu résisté à ce tag.  Je dois avouer que:

— oui, j’ai tendance à  écouter les B.O avant de voir les films;
– il m’arrive de me passer des « musiques de films » (soundtracks) en boucle
– j’ enrage quand  j’entends un extrait de B.O et que, ô misère, je ne le reconnaîs pas . Bref, pour les films, le choix des musiques est certainement un second dialogue (qui a dit ça? Ennio Morricone? .je cite de mémoire).

Une bande originale que tu as aimée mais pas particulièrement le film (ou pas du tout)?

Un exemple frappant, pour moi, c’est Sweeney Tood. J’avais même écouté et réécouté la B.O  avant de visionner le film. A noter que le Sweeney Todd  de Tim Burton étant une adaptation de la comédie musicale de Stephen Sondheim (et Sondheim étant l’équivalent d’un génie dans le domaine…), on peut s’attendre à du très bon. Néanmoins, le film est largement en dessous des attentes.

 

Autre exemple de  » très belle B.O mais je me passe largement du film, merci! «  c’est : Tubular Bells (Mike Odfield) qui est la B.O de L’Exorciste. (ensuite,  des goûts et des couleurs…Pour certains, l‘Exorciste est un chef d’oeuvre, pour moi: un ensemble de – mauvais – clichés):

 

Pump up the volume – (le film !) – avec Leonard Cohen, Soundgarden, et j’en passe, la B.O d’un film  sympa-mais-sans-plus : 

La première bande-originale qui t’a marquée ?

Après avoir bien réfléchi, la réponse s’est imposée (merci Metallica ):

Ennio Morriconne : Le bon, la brute et le truand – Ecstasy of gold – L’estasi dell’oro

 

 

Un film que tu as voulu découvrir après avoir entendu la musique?

L’odyssée de Pi ( Life of Pi): (les deux se valent : B.O et film +++)

Par contre, j’ai l’exemple de la B.O qui me donne envie de revoir le film. Je veux parler de Troie – James Horner: ce morceau à cause de la voix sublime de Lisa Gerrard (ex-Dead Can Dance). Le morceau emprunte d’ailleurs beaucoup à celui-ci (Host of the Seraphim Dead Can Dance).

 

Une bande-originale qui t’a fait craquer pour un compositeur?

Facile ! John Williams a composé la B.O de Star Wars. C’est de cette manière que j’ai découvert un grand artiste :

Un générique de série que l’on retrouve dans ta playlist ?

Découvert récemment, un générique signé Hans Zimmer pour The Crown (série  que je recommande) :

Plus ancien, toujours valable:

La série en N&B – heureusement rediffusée souvent:

 

Des B.O que l’on retrouve dans ta playlist?

La B.O du Dernier des Mohicans est un imbroglio. Cette partie a été adaptée par Trevor Jones d’après le morceau de Dougie Mc Clean « The gael ». (l’original se trouve sur youtube)

 

Le thème de Davy Jones – Pirates des Caraïbes 2 – Hans Zimmer

 Hanging tree – B.O Hunger Games – cover L.E.J

Une bande-originale indissociable du film pour toi?

Inception – Hans Zimmer –

ici en concert (Hans Zimmer est au piano):

 

Une bande-originale qui te rappelle la période des fêtes de fin d’année?

Un film avec ce thème de Jerry Goldmsith:

Une bande-originale qui t’a fait pleurer?

‘Pas sûre que les B.O  seules me fassent pleurer…Je dirais que c’est l’assemblage: les images+la musique = les émotions provoquées + mon état émotionnel  du moment

Harry Potter : (H. P and the Deathly Hallows – part 2) – Alexandre Desplat :

 

 

Une bande-originale qui t’a déçue ou que tu détestes?

A vrai dire, je n’en ai pas. Sauf tout ce qui a une voix de Chipmunk et qui chante!

Mais je peux apporter ma contribution aux B.O étranges et/ou datées avec: Ladyhawk 

 

Une bande-originale ou générique de série que tu as toujours avec toi?

Pour moi, Ramin Djawadi est un génie.

Je ne résiste pas au plaisir d’ajouter le générique de Poldark, ici interprété par Lang Lang (magnifique)

Cette très belle chanson est le générique de la série Outlander.

Et ceci :

 

Je pourrais continuer longtemps sur ce thème . Je vais terminer avec 2 séries.

Vinyl – série que j’adore mais qui, hélas, n’aura pas de saison 2 :

The Get Down