Premières lignes – 5 juin

Premières lignes 

 

Troisième opus de la série Les enfants indociles entamée avec Les portes perdues (ma chronique ici), Sous un ciel de sucre retrouve les éléments (brillants) qui m’avaient plu dès la première lecture. J’avais eu un peu plus de mal avec le second tome, De brindilles et d’os, au cours duquel nous suivions le parcours de Jack et Jill mais qui laissait de côté tous les autres personnages. Cette fois, l’intrigue se déroule peu de temps après le 1er tome et revoilà des têtes connues toujours à  l’Institut d’Eleanore West. Très vite, pourtant, Seanan McGuire nous ouvre les portes des autres mondes, celui du fameux   Royaume des Morts (celui où Nancy rêvait de retourner) et Friandise, le monde  fait de sucre, de gâteaux et de bonbons.
Pourquoi ? En fait, la fille de Sumi, qui n’est plus vivante (on le sait si on a lu le premier tome), tombe littéralement du ciel depuis Friandise pour réclamer sa mère ! Comment peut-elle exister si Sumi n’est plus ? Ou n’est pas ? Ou … Les jeunes de l’institut se chargent de lui prêter main-forte et s’embarquent avec elle car elle a un passe-partout qui permet d’ouvrir des portes sur les mondes ! une aubaine pour ces ados qui veulent repartir…
Il s’ensuit un périple génial, excentrique durant lequel on va de nouveau croiser Nancy (qui a donc retrouvé sa porte), visiter un univers fait de bonbons, nager dans une mer de soda et rencontrer la faiseuse de cookies, une divinité, à coup sûr …
Il faut vraiment lire cette série, où les personnages sont diversifiés, drôles, émouvants. a nouveau, Seanan McGuire sait mettre en avant une jeune fille qui a souffert de la grossophobie mais qui a trouvé son équilibre dans un monde où elle était une sirène, un autre qui a un handicap physique mais qui, dans « son monde » n’est pas gênée, etc… C’est si bien dit, si bien fait… Pas de meurtres, ici, mais des dialogues percutants. Un tome très réussi.

Sous un ciel de sucre par McGuire

 

Résumé : Les événements étranges font partie du quotidien des pensionnaires d’Eleanor West. Pourtant, lorsqu’une fille vêtue d’une robe de bal en forme de pièce montée atterrit dans la mare aux tortues derrière l’école des enfants indociles, ils sont abasourdis. Et quand ils apprennent qu’il s’agit de la fille de Sumi, morte avant d’avoir pu enfanter, ils comprennent que tout menace une nouvelle fois de s’écrouler…

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

 

Premières lignes – 21 mars

Premières lignes 

 » Si vous ne lisez qu’un document parmi ceux que nous avons envoyés, que ce soit celui-ci. Je vous le demande en sachant fort bien que je déroge à mes convictions profondes. c’est dans les rapports que se trouvent nos conclusions scientifiques, et c’est ici la science le plus important, de loin. Mon équipage et moi sommes secondaires. Tertiaires, même.
Malgré tout, il est capital pour nous que quelqu’un reçoive ceci.

Ne vous pressez pas. Ce fichier aura mis quatorze ans à atteindre la Terre et, si nous avons la chance que quelqu’un le lise immédiatement et réponde sans tarder, il repartira pour quatorze autres années. Donc, bien que nous ne puissions pas attendre éternellement, l’urgence est ici relative, comme souvent dans les voyages intersidéraux.
Vous pourriez lire la fin directement, c’est vrai. Vous ne seriez pas le premier et, honnêtement, c’est là que se trouvent les observations les plus lourdes de conséquences. Et peut-être, si vous savez déjà qui nous sommes et ce que nous faisons, si vous êtes de ceux qui nous ont envoyés ici, vous comprendrez quand même. Pourtant, je pense que le pourquoi de notre requête est important. Naturellement, je ne suis pas objective, et pour deux raisons : non seulement ce rapport parle de mon équipe et de moi, mais nous sommes des scientifiques. Les pourquoi sont notre raison d’être.
Cela fait cinquante ans que nous avons quitté la Terre, et je ne sais pas quels yeux et quelles oreilles mon message a trouvés. J’ignore à quel point une planète peut changer en l’espace d’une vie. « 

Je ne vais pas le cacher : j’aime ce qu’écrit Becky Chambers et ceci depuis L’espace d’un an. On qualifie souvent sa SF de « positive » ou solar punk  ; oui, et tant mieux. Je n’avais pas encore eu l’occasion de lire Apprendre si par bonheur, une très (trop) courte novella sous forme de journal écrit à la 1ère personne. Le titre qui m’intriguait (To be taught, if fortunate) est une citation de l extrait d’un message du  secrétaire général de l’ONU envoyé  à bord de la sonde Voyager, en 1977.
Nous suivons un petit équipage, au début du XXIIème siècle, constitué d’une poignée de scientifiques, en mission d’exploration. Ils et elles vont se poser sur différentes exo planètes où la présence de la vie a été détectée.  Le journal est écrit pat Ariadne O’Neill, ingénieure de vol. Elle sait qu’ils doivent attendre de nouvelles instructions en provenance de la Terre dès que leur mission sera accomplie. Mais, de nombreuses années se sont écoulées sur Terre… Absorbé par leur travail sur les différentes planètes, l’équipage ne se rend pas tout à fait compte du temps qui passe ni du fait que…plus personne ne les informe. La Terre ne répond plus !

Ce petit ouvrage est à la fois instructif sans être pénible (l’autrice explique comment elle a récolté ses informations scientifiques à la fin), et reste un bijou de délicatesse comme Chambers sait les concocter. Le reproche que je peux faire, c’est la longueur : j’aurais tellement aimé lire un texte plus long…

Apprendre, si par bonheur... par Chambers

 

Je vais pouvoir le rajouter au Challenge de l’Imaginaire qui, pour moi, n’avance pas beaucoup cette année, fatigue et panne de lecture assez présentes.

 

 

 

Challenge de l’Imaginaire — 2023

Voilà le  Challenge de l’Imaginaire   2023 organisé par
Ma Lecturothèque

Le but du challenge :
L’objectif de ce challenge est de lire et de chroniquer des ouvrages appartenant à la littérature de l’Imaginaire, à savoir :
– la Science-Fiction
– la Fantasy
– le Fantastique
(avec leurs sous-genres comme la dystopie, l’uchronie, la bit-lit, etc.).

Les ouvrages peuvent être des romans, des nouvelles, des essais, des mangas, des bandes dessinées, des comics, des magazines spécialisés

Timeline du challenge :
Démarrage du challenge : 1er janvier 2023
Fin du challenge : 31 décembre 2023

Détails 

J’y participe, comme en 2022 (et 2021 , 2020).

Les échelons :
L’échelon vous permet de vous fixer un objectif à atteindre. Choisissez donc un échelon ; celui-ci détermine le nombre minimum d’ouvrages que vous devrez lire et chroniquer pendant le challenge. Vous pouvez changer d’échelon au cours du challenge, il faudra juste me prévenir.

• Échelon 1 : Atterrissage dans l’irréel – au moins 12 livres
• Échelon 2 : Immersion dans le vide – au moins 36 livres
• Échelon 3 : Absorption dans l’étrange – au moins 60 livres
• Échelon 4 : Fusion dans l’utopique – au moins 84 livres
• Échelon 5 : Synchronisation avec la page – au moins 108 livres

Les catégories :
Les catégories sont là pour corser le challenge. Si vous préférez ne pas vous ajouter de difficulté, choisissez la Catégorie A.

❗️ Vous pouvez choisir deux catégories si vous le souhaitez, mais attention à ce que ces catégories soient cumulables (la A et B ne sont pas compatibles par exemple) ❗️

• Catégorie A : Ange gardien de la Simplicité – Le challenge reste comme il était jusque-là, à savoir tous les supports sont acceptés et vous lisez tous les genres des lectures de l’Imaginaire.
• Catégorie B : Balrog des mots – On bannit les BD et les manga, la place est réservée aux romans uniquement. Tous genres confondus.
• Catégorie C : Cerbère de la Multidisciplinarité – Vous devrez choisir un genre en début de challenge entre la fantasy et la SF. Ils ont tous deux des sous-genres ; dans cette catégorie vous devrez lire un livre par sous-genre. A vous de voir ce que vous lisez pour le reste de la catégorie.
Fantasy : Dark Fantasy // Heroic Fantasy // la Fantasy épique (dans laquelle je regroupe volontairement la High Fantasy et le Sword & Sorcery) // Light Fantasy // Romantic Fantasy // Science Fantasy
Science-fiction : Anticipation // Cyberpunk // Hard-Science ou Voyage Dans le Temps (au choix) // Space Opéra // Steampunk // Uchronie
• Catégorie D : Dragons de l’incontournable – Vous lirez ce que vous voudrez durant ce challenge dans le genre que vous voulez MAIS il vous sera obligatoire de lire 3 livres écrits par des auteur·rices que l’on qualifie de « classiques » de l’imaginaire. Les incontournables quoi.
Voici une trentaine d’auteur·rices classiques ; vous pouvez d’ores et déjà m’indiquer les auteur·rices que vous pensez lire durant le challenge (ceci ne sera pas gravé dans le marbre, toute modification est envisageable) :
Alain Damasio, Aldous Huxley, Anne McCaffrey, Anne Rice, C.S. Lewis, Dan Simmons, David Eddings, David Gemmell, Douglas Adams, Edgar Rice Burroughs, Frank Herbert, Fritz Leiber, George Orwell, George R.R. Martin, H.G. Wells, H.P. Lovecraft, Isaac Asimov, Jean-Philippe Jaworski, J.R.R. Tolkien, Marion Zimmer Bradley, Michael Moorcock, Neil Gaiman, Orson Scott Card, Philip K. Dick, Pierre Pevel, Ray Bradbury, Raymond E. Feist, Robert Jordan, Robert Silverberg, Robin Hobb, Roger Zelazny, Stephen King, Terry Pratchett, Terry Goodkind, etc.

Les thèmes bimestriels :
Tous les deux mois, un nouveau thème ! C’est facultatif mais cela peut vous aider dans l’avancée du challenge.
Vous avez jusqu’à deux lectures chroniquées et qui entrent dans le thème du moment afin de voir vos points doublés. J’explique : habituellement, vous faites un retour sur un livre, vous validez donc une lecture pour votre échelon. Mais si ce livre entre dans le thème de janvier/février (par exemple), alors il comptera pour deux lectures !
Je vous mets ici les thèmes de 2023 :
• Janvier/février : premier contact
• Mars/avril : villes personnages
• Mai/juin : adaptation
• Juillet/août : enquête
• Septembre/octobre : lieu hanté
• Novembre/décembre : épistolaire
Cette année, je reste dans le classique : 2 – A (et je vais voir ce qui colle dans les thèmes, je crois que j’ai une idée ou 2 pour le premier).
Mes challenges précédents :

2020

  Bon challenge !
Lectures : 
Avril à début juillet

Jusque dans la terre – Sue Rainsford

Premier roman d’une autrice irlandaise, Jusque dans la terre (Aux Forges de Vulcain) réussit le pari à mêler le sublime (passages poétiques) au plus sombre jusqu’à la limite du malaise, tout cela sur un fond gothique de récit initiatique.
Voyez plutôt : aux lisières d’un village, sans nom, sans époque, vit une jeune fille, Ada, avec son père (Père). Tous les deux nous apparaissent comme des sortes de guérisseurs très prisés des gens des alentours qui viennent les consulter pour toutes sortes de maux.
Ada et son père les appelle des « cures ». Je m’arrête et j’avoue qu’à cet instant du roman, j’ai eu une pensée pour The Cure dont quelques titres  m’ont accompagnée durant la lecture pour le côté cold/dark wave mais un vieux blues poisseux fait bien l’affaire.
Les « cures » sont donc des humains, contrairement à Ada et à son père qui bénéficient d’une longévité extraordinaire (Ada n’est pas réellement « une adolescente »), possèdent d’étranges pouvoirs de guérison en lien avec la terre. Sans parler du père qui a tout l’air d’un métamorphe (ours-garou ou je-ne-sais-quoi-garou).
Ada elle-même est née de la terre. Et la terre guérit… Mais elle est trompeuse et le père ne cesse de répéter à sa fille qu’il faut s’en méfier.
Il paraît détenir des tas de connaissances inconnues d’Ada (sur leurs origines, leurs « pouvoirs », ce que fait la terre) mais nous n’en saurons pas beaucoup plus puisque, tout du long, nous suivrons le point de vue d’Ada (et c’est tout l’intérêt d’avoir choisi ce point de vue). Il y a par moments, de courts passages exprimant les avis des habitant.e.s du village qui nous éclairent peu à peu sur les événements en cours.
Car Ada est tombée amoureuse de Samson. Or, Olivia, la soeur de celui-ci, paraît déterminée à saboter cette relation. Le père d’Ada aussi.
Tout reste dans le non-dit. On avance dans le récit, hésitant entre la curiosité et le malaise  ; quelques scènes de guérison s’apparentent à du body horror et pour ma part, ayant  de mal avec ça, j’ai lu en diagonale ces passages.
L’évolution d’Ada est fascinante tout au long du roman ; ses émotions, son isolement, sa compréhension ou non des humains, sa « monstruosité » qui n’en est peut-être pas une.
On réfléchit aussi sur le rapport à la différence, à la notion de monstre/humain, et à la condition de la femme puisqu’elles sont les plus nombreuses à venir se faire soigner.
Un roman qui interpelle, séduit, fascine de manière étrange mais est très bien maîtrisé de bout en bout (ce dénouement !).

Jusque dans la terre par Rainsford

Résumé : Ada vit avec son père dans une clairière, en bordure d’une forêt, non loin de la ville. Ils passent leur temps à soigner les habitants qui leur confient leurs maux et leurs corps, malgré la frayeur que ces deux êtres sauvages leur inspirent parfois. Un jour, Ada s’éprend de Samson, un de ces habitants. Cette passion, bien vite, suscite le dépit voire la colère du père de la jeune fille et de certains villageois. L’adolescente se retrouve déchirée par un conflit de loyauté entre son héritage vénéneux et cet élan destructeur qui l’emmène loin de tout ce qu’elle a connu.

Lu dans le cadre de Masse Critique Babelio 

Challenge de l’Imaginaire — 2022

2022 et pour moi, ce sera ma troisième participation au Challenge de l’Imaginaire organisé par et chez Ma Lecturothèque.

Je rappelle le principe :

Le but du challenge :
L’objectif de ce challenge est de lire et de chroniquer des ouvrages appartenant à la littérature de l’Imaginaire, à savoir :
– la Science-Fiction
– la Fantasy
– le Fantastique
(avec leurs sous-genres comme la dystopie, la bit-lit, etc.).

Comment réussir le challenge ?
En début de challenge, vous vous fixez un échelon à atteindre, qui correspond à un certain nombre de livres à lire et à chroniquer. Pour réussir le challenge, vous devez atteindre l’échelon que vous aurez choisi (avec la possibilité de changer d’échelon au cours de l’année).
Pour corser le challenge, vous avec la possibilité de choisir une catégorie de difficulté et il vous faudra alors, en plus d’atteindre l’échelon fixé, respecter aussi la catégorie choisie. Si vous ne souhaitez pas vous rajouter de difficulté, choisissez simplement la catégorie A (cf. les informations ci-dessous).
Pour vous filer un coup de pouce, des thèmes bimestriels vous permettront de valider deux lectures au lieu d’une d’un coup (voir plus bas) !

Vous faites d’autres challenges ? Pas de problème, vous pouvez les cumuler comme bon vous semble !

Timeline du challenge :
Démarrage du challenge : 1er janvier 2022
Fin du challenge : 31 décembre 2022
Fin des inscriptions : 31 mars 2022

(détails du suivi)

En ce qui concerne 2021, vous pouvez retrouver mes lectures ici (en fait, j’en ai lu plus mais je n’ai pas tout chroniqué par manque de temps + certaines chroniques sont en attente pour 2022) — En 2020, cela donnait un résultat un peu différent.

Cette année, j’ai décidé d’inclure des lectures ou relectures de classiques de la SF/fantasy parce que j’en ai en stock. Ce sera donc une catégorie D avec minimum de 12 livres, dont 3 livres écrits par des auteur·ices  « classiques » de l’imaginaire. (1.D)

 

Lectures pour le challenge

  1. Les Ménades – Nicolas Texier
  2. La perle verte (Lyonesse. 2) – Jack Vance
  3. Le monde des démons (Les voleurs de fumée T2) – Sally Green
  4. L’enfant de poussière (Le cycle de Syffe T.1) – Patrick K.Dewdney
  5. Madouc (Lyonesse, 3) – Jack Vance
  6. La monture – Carol Emshwiller
  7. Piranèse – Susanna Clarke
  8. Le Sang de la cité (Capitale du sud 1) – Guillaume Chamanadjian
  9. Emissaire des morts – Adam Troy-Castro
  10. Steam sailors 1 – L’héliotrope – ES Green
  11. Un long voyage – Claire Duvivier
  12. Tè mawon – Michael Roch
  13. Goldorak – Xavier Dorison, Denis Bajram, Alexis Sentenac, Brice Cossu et Yoann Guillo.
  14. Citadins de demain – Capitale du nord 1 – Claire Duvivier
  15. La revanche des méchants – Fabien Clavel
  16. Les temps ultramodernes – Laurent Genefort
  17. M.R Carey – Le livre de Koli
  18. Je suis le rêve des autres – Christian Chavassieux
  19. Into the deep – Sophie Griselle
  20. Maldoror – Philippe Lechermeier
  21. Gallant – V.E Schwab
  22. Scarlett & Browne – Jonathan Stroud
  23. La maison au milieu de la mer céruléenne – TJ Klune
  24. Les épreuves de Koli – MR. Carey
  25. Trois lucioles – Guillaume Chamanadjian
  26. Meute – Karine Rennberg
  27. Ring shout – cantique rituel – P. Djèli Clark
  28. Ormeshadow – Priya Sharma
  29. Ou ce que vous voudrez – Jo Walton
  30. Les libraires gauchers de Londres – Garth Nix
  31. Silo – Hugh Howey
  32. Silo – origines – Hugh Howey
  33. L’oiseau moqueur – Walter Tevis
  34. L’anomalie – Hervé Le Tellier
  35. Jusque dans la terre – Sue Rainsford
  36. La bibliothèque de minuit – Matt Haig

Challenge de l’imaginaire -2021

Salut 2020, hello 2021 !

En 2020  ( l’année dernière, donc ), j’ai réussi à boucler ce challenge organisé par et chez Ma Lecturothèque.
Je recommence cette année.
Je rappelle que le but du  challenge est de : (je cite)

 de lire et de chroniquer des ouvrages appartenant à la littérature de l’Imaginaire, à savoir :
– la Science-Fiction
– la Fantasy
– le Fantastique
(avec leurs sous-genres comme la dystopie, la bit-lit etc.).

Les ouvrages peuvent être des romans, des nouvelles (anthologies complètes), des essais, des mangas, des bandes dessinées, des comics (super-héros ou non, tant que ça reste dans le domaine de l’Imaginaire), des magazines spécialisés comme Bifrost qui propose un contenu textuel (par exemple je ne tiendrai pas compte de Neverland qui est plus un magazine de promotion des titres de l’éditeur Bragelonne)…, le tout en format papier ou numérique.

Démarrage du challenge : 1er janvier 2021
Fin du challenge : 31 décembre 2021
Fin des inscriptions : 1er avril 2021

( tous les détails )

Pour ma part, je ne sais pas ce qui nous attend en 2021 mais l’année dernière, j’ai parfois eu du mal à lire autant que je le voulais. J’y vais donc tranquillement, pour l’instant, toujours en catégorie A ( je réviserais peut-être le nombre de livres à lire en cours de route mais je veux me laisser du temps ). En 2020, j’ai lu pas mal de mangas en lien avec le thème ; un coup de chance, en fait. J’ai déjà un peu entamé le challenge mais je n’ai absolument pas eu le temps d’écrire les chroniques pour le moment. 2021, ça commence… étrangement.
Ah, les bannières sont à nouveau superbes !

Mes lectures pour le challenge 2021

  1. Le chaudron brisé – Nathalie Dau 
  2. La fille dans la tour – Katherine Arden 
  3. L’hiver de la sorcière – Katherine Arden 
  4. Les testaments – Margaret Atwood 
  5. La communauté des esprits – Philip Pullman 
  6. L’incivilité des fantômes – Rivers Solomon 
  7. Anatèm – Neal Stephenson
  8. Royaume ennemis – T. 1 : Les Magiciennes – Sylvie Kaufhold
  9. Le chant des cavalières – Jeanne Mariem Corrèze 
  10. Derniers jours d’un monde oublié – Chris Vuklisevic
  11. Dissimulation – Alex Verus T. 6 – Benedict Jacka 
  12. Les brigades du Steam – Etienne Barillier – Cécile Duquenne 
  13. Frère Wulf – T.1 – L’enlèvement de l’Epouvanteur – Joseph Delaney
  14. Mon amie Adèle — Sarah Pinborough
  15. L’agence Lovecraft T.1 — Jean-Luc Marcastel 
  16. L’aigle impitoyable — Merciful Crows T.2 — Margaret Owen 
  17. Magic Charly T.2 — Audrey Alwett 
  18. Les Maîtres enlumineurs – T.1 — Robert Jackson Bennett 
  19. La Nuit du faune – Romain Lucazeau 
  20. Les Voleurs de fumée – T.1 – Sally Green 
  21. Fondation – T.1 – Isaac Asimov 
  22. Fondation et empire (t.2) – Isaac Asimov 
  23. Widjigo – Estelle Faye 
  24. Friday Black – Nana Kwame Adjei Brenyah 
  25. Seconde Fondation (T.3) – Isaac Asimov 
  26. Le Jardin de Suldrun – Jack Vance 
  27. Les portes perdues — Seanan McGuire

Tag de fin d’année 2020

Vous savez quoi ? C’est la quille ! 

Et c’est le moment du tag.

Oui, c’est la quille ! Ou autrement dit et pour éviter les expressions surannées (quoique…) : on en a très bientôt fini avec cette année 2020, la « pire », cette atroce année, cette catastrophe, j’en passe et des meilleures).
Tiens, à ce sujet, mon Cher et tendre a trouvé une vidéo sur YT, faite par un prof d’Histoire au Québec, et a eu la gentillesse de la partager — je la partage à mon tour  (elle est en français avec un bel accent québecois).

Et bien, ça calme.

Je reviens à mes moutons : le bilan en tag de cette année.
Je rappelle qu’à l’origine, le tag est une création de Petit Pingouin Vert. 
(j’ai un peu changé les choses, j’avoue)

  • Selon vous quelle est la personnalité de l’année 2020 ? 

2017 :Toutes les femmes qui on témoigné contre ce (humhum de) Harvey Weinstein et toutes les ordures du même acabit. Pour résumer: toutes les femmes qui se font entendre

2018 : Ceux et celles qui ont protesté, se sont montrés constructifs et ne sont pas tombé.e.s dans les extrêmes ni dans la haine, ni dans la violence.

2019 : Les mêmes qu’en 2017 et 2018. Pour le côté fun, je dirais : le « bébé » Yoda, bien sûr.

2020 : la « personnalité », je ne sais pas s’il y en a eu une. Disons que le truc de l’année s’appelle Covid 19. Bon, et sinon, je vote pour Grogu, le bébé Yoda. Et mon chat, Loki. Parce qu’ils font autant de bêtises l’un que l’autre. (et Loki est né après le premier confinement, en juin )

étiré

Grogu GIF - Grogu GIFs

  • Quelle personnalité n’avez vous plus envie de revoir en 2021 ? 

2017: Trump et son pote de guéguerre Kim Jong-un
Dans l’idéal, tous les tyrans et dictateurs du monde…

2018 : Les mêmes assortis des extrémistes de tout poil en Europe

2019 : On reprend les mêmes (parce qu’ils sont toujours là). Je vais y  ajouter ceux dont on avait pas envie d’entendre parler à nouveau comme ce pervers de G. Matzneff ( je pensais même qu’il était mort, celui-ci et je suis dégoûtée de devoir écrire son nom ici, en 2019). Il était déjà à vomir à l’époque. J’espère qu’il sera un jour condamné. 

2020 : Les mêmes, bien sûr, pour commencer.  J’ai un gros ras-le-bol de Trump (mais qu’il dégage !). Rajoutons un certain E.Z ( ça me dégoûte de devoir écrire son nom en entier ici mais, bon : E. Zemmour )
J’éprouve aussi une grosse lassitude envers certaines personnalités françaises,  politiques et pas que,  envers les pseudo scientifiques qui racontent des fadaises sur le coronavirus et qui flanquent la trouille, qui sèment la confusion, par exemple, au sujet du vaccin  ( dans le même panier :   les antivax, et « autres grands experts »…)

  • Quelle a été votre plus grosse déception artistique de l’année (livres, films, musique, etc) ?

2017 : Film: Guardians of the Galaxy vol. 2

2018 – Côté lectures, une véritable déception après en avoir entendu que du bien: Les fantômes du vieux pays, de Nathan Hill. C’est rare que je m’ennuie autant durant une lecture.
2019 : Je ne trouvais pas et tout à coup… mais c’est évident ! La saison 8 (et finale) de Game Of Thrones ! (j’avais soudain oublié qu’elle existait)

2020 : J’ai eu quelques déceptions côté livres dont le fameux : Le prieuré de l’oranger de Samantha Shanon, dont tout le monde parlait. Je n’en ai pas parlé sur le blog parce que, pour être honnête, je n’ai pas dépassé le premier quart, tellement j’ai trouvé ça plat, inintéressant et ennuyeux. En plus, c’est un énorme pavé. Je sais que je devrais me méfier de ce genre de fantasy mais j’ai voulu être curieuse.

Having ABad Day Stitch GIF - HavingABadDay Stitch Sad GIFs

  • Quelle a été votre bonne surprise artistique de l’année 2020 ?   

2017: les concerts de G-Dragon et Post Modern Jukebox

2018: Beaucoup de lectures très agréables, des séries dont j’ai parlé ici – en y ajoutant l’adaptation de L’Amie prodigieuse (une série littéraire que je n’aurais pas forcément lue sans les bons conseils d’une amie de très longue date)

2019 : Je suis allée voir Midnight Oil en concert et c’était top.
J’ai aussi fait de belles découvertes littéraires.

2020 : Plusieurs lectures, bien sûr. Wyld, récemment, par ex. Je les liste en toute fin de tag, habituellement. Pas de concert cette année, pas de film au cinéma.  J’ai aussi découvert beaucoup d’artistes et d’illustrateurs/trices (sur instagram, en particulier).

  • Une chose que vous n’auriez jamais voulu voir en 2020 ? 

2017 —  la mesquinerie, les rageux, les chouineurs (tout ça se conjugue autant au masculin qu’au féminin), surtout sur internet et les RS. Les fans de Johnny à son décès

2018 —  les haineux, en général. Je ne supporte plus les gens aux comportements inappropriés qui projettent leur mal-être sur les autres (et en l’occurrence, sur moi).
Il est tellement plus simple pour tous d’être positifs, à la fin !

2019 —  J’ai l’impression que je vais radoter. A part ça, les fans qui systématiquement crachent sur les nouvelles adaptations -je pense à Star Wars, là. Ils vont au ciné, ils paient leurs billets et après, ils ont le culot d’écrire : « ce que j’ai préféré dans le film, c’est le générique de fin ». Hum, ça n’a pas de sens.

2020 — Cette année a été particulière pour tout le monde, évidemment. Elle a sûrement apporté son lot de frustration, ce qui a entraîné de la colère, de la tristesse, tout un lot d’émotions fortes et parfois contradictoires. Le manque de contacts a fait — et fait encore puisqu’on n’est pas du tout sorti de ce grand bazar — que beaucoup de gens se retrouvent face à eux-mêmes, avec les réseaux sociaux pour déverser leur mal-être. C’est frappant. Je crois que la haine n’avait jamais atteint un tel niveau. Et pourtant, internet, je fréquente ça depuis pas mal de temps avec les blogs (depuis 2004/2005 et j’en ai vu passer, des zozos ). Du coup, ce n’est plus de la communication qui se fait, c’est une rafale de propos rageux qui déferle. Beurk.
Ce qui est dommage, c’est qu’il devient difficile d’échanger, sur les fameux réseaux — qui ne sont plus sociaux du tout, alors. Au contraire.
Et c’est avec tristesse que je vois certains liens se distendre. Amicaux, en particulier.
C’est une des choses que je n’avais pas envie de voir arriver cette année.
Une autre chose  qui me marque encore en cette année 2020  est le manque d’attention, de solidarité des uns envers les autres. Le manque d’empathie.
Même à distance, les relations humaines peuvent se poursuivre, si on prête attention à l’autre, si on se renseigne, si on répond aux messages, si on ne se réfugie pas derrière des prétextes bien connus mais éculés ( « j’ai trop de travail », je suis stressé », je n’ai plus le temps », etc…). Mais voilà, encore faut-il le faire. Pourtant, si on n’a pas le temps, l’envie d’écrire un mail, de téléphoner, envoyer un sms/un texto, ce n’est pas très long, non ? Allez, ça prend combien de temps ? Trente secondes ?
Trente secondes pour dire « bonjour, comment vas-tu ? » « merci », « bonnes fêtes« , « je/nous vais/allons bien » et toutes ces petites choses …. Qu’est-ce que trente secondes dans une vie ? Pas grand chose mais ça compte. Pas grand chose mais trente secondes qui  montrent que l’on se soucie, que l’on s’intéresse.
Ou alors, si on ne le fait pas, qu’est-ce que cela signifie ? Peut-être, qu’ on s’en fout, qu’on fait semblant. Ou qu’on montre de l’attention une fois par an, pour faire style, en fin d’année, par exemple pour Noël. Vous savez,  on envoie le premier cadeau bidon venu, tiens ça fera l’affaire, un-machin-à-9-balles-peu-importe  ou juste aux voeux du nouvel an, parce que « ça se fait, hein« .

Une relation, ça se cultive.

Alors, on est d’accord, 2020 a été une année particulière et parce que nous manquons tous et toutes de relations sociales, tout est précieux.
Parce que ça n’a pas été facile, avec le confinement : tout le monde a essayé de s’en tirer bon gré, mal gré. Sans trop tirer la tronche, même avec les difficultés ( les études à la maison, le travail à distance, pas beaucoup d’espace, tout dépend de la situation).
Ce qu’on n’aurait pas voulu voir en 2020, c’est bien sûr tout cela. La précarité pour les uns, le manque de relations sociales, la frustration, tout ce qui nous angoisse. Mais on s’en prendre à personne, et surtout pas à nos proches. Le responsable, c’est le virus. Le coupable, si on veut en trouver un, s’appelle Covid 19.
Et parce que ça, nous ne le contrôlons pas, ça nous rend un peu dingues, en colère, anxieux, tristes.
Par contre, ce que nous pouvons contrôler, ce sont les relations que nous avons avec les autres.
Cette année, j’ai pu, entre deux confinements, retrouver une amie d’enfance.   J’adore ce genre de retrouvailles,  ça redonne de l’espoir.
J’ai aussi eu le temps de fêter en tout petit comité, mais au restaurant, les 99 ans de ma grand-mère. C’est excellent, ça.
Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Alors, c’est aujourd’hui et maintenant que je veux passer du temps avec ma mère, ma fille, mon compagnon,  mes amis, mes proches. Même des relations de blogs ou ailleurs que je garde toujours, d’ailleurs. Je n’ai aucune envie d’ attendre qu’il soit trop tard et de me lamenter en mode ouin-ouin.
J’ai perdu un père trop tôt, je sais ce que ça fait. J’ai perdu des amis trop tôt sans avoir eu le temps de leur dire ce que je voulais, je n’ai pas envie de regretter.
Cultiver l’amitié, les relations qui me sont chères, je le veux encore pour 2021. Maintenant. Mais pas me perdre dans l’amertume et la haine. Pour ça, je n’ai ni le temps, ni l’énergie. Et encore moins l’envie.
(Et désolée si j’ai été un peu longue.)

  • Le nombre de livres/films lus/vus en 2020 

2017 : j’emprunte entre 10 à 25 livres par mois en bibliothèque, ce à quoi se rajoutent les SP, et mes livres personnels.
Je peux dire que je suis dans les 250 à 300 livres/an en moyenne
Films au cinéma: 5 ou 6

2018 : Livres : beaucoup (plus de 100 et sans doute, plus de 200).
Films : au cinéma : 5 ou 6, à peu près

2019 : je n’en ai aucune idée !  Je pense … entre 100 et 200. J’ai essayé de savourer les livres.
Films au cinéma : 8  

2020 : question « films au cinéma », ça va être simple : aucun (demandez à la pandémie pourquoi donc…). Une estimation pour les livres : entre 80 et 90, je pense. Je crois que j’ai pris mon temps, cette année. J’ai même eu du mal à boucler le Challenge de l’Imaginaire avec les 30 titres, c’est dire 😉  J’ai lu pas mal de mangas, par contre. J’ai parlé ici de l’Atelier des Sorciers et de La lanterne de Nyx mais j’aurais pu en ajouter beaucoup d’autres, dont  : Asana n’est pas hétéro ; Our colourful days ; Golden sheep ; Errance; L’enfant et le maudit . 

  • La série TV de l’année ? 

2017 : The handmaid’s tale (la servante écarlate) et Outlander saison 3

2018 : Pose – une série que je conseille encore et encore
Très bonne surprise avec : Les nouvelles Aventures de Sabrina
Idem : Killing Eve
Toujours ravie avec : Outlander saison 4
Et je pense que l’adaptation de L’amie Prodigieuse est en train de devenir mon coup de coeur de fin d’année.

2019 : The Umbrella Academy.  His Dark materials. Dark Crystal.
Good Omens 
a été sympa aussi.

Je regarde The morning show (qui n’est pas fini) et c’est une bonne série. Et évidemment, The Mandalorian.

2020 : Alors, ça, je peux quand même répondre même si je n’ai pas été très sérievore.
La saison 2 du Mandalorian est une pure réussite à égalité avec la saison 2 de His Dark Materials, meilleure encore que la première. Il faut regarder ces deux séries, vraiment. La deuxième saison de The Umbrella Academy est très réussie. Quelques petits défauts quand même, à mon avis.
J’ai eu un joli coup de coeur pour la série mexicaine La Casa de las Flores, un délice. (la 3ème saison est sortie cette année sur Netruc, ceci explique cela).

Et comme nous étions, Jb et moi, à fond dans les séries hispaniques, une autre très bonne série aussi : Dangerous Moms (Las señoras del (H)ampa).
Je n’ai trouvé qu’une bande annonce en espagnol, pas celle en VOSTFR. 

Grogu Mando GIF - Grogu Mando TheMandalorian GIFs

  • La chanson de l’année ? 

2017: Taemin – Move
2018 : je n’écoute vraiment plus rien  ou presque de ce qui remplit les hits actuels (l’auto-tune aura la peau de mes oreilles)
Mais j’ai mes chouchous pop/rock  et cette année : The Struts et Greta Van Fleet
2019 : De pire en pire, je n’écoute pas grand chose de neuf. Disons… The Hu
2020 :
Ouhla, je sais pas mais j’ai plein de coups de coeur cette année (cf. mes titres chouchous 2020). 

  • Vos bonnes résolutions ?

2017 : l’idée était dans l’air concernant mes projets professionnels…
2018 : j’ai eu la chance d’intégrer un parcours numérique passionnant (Digital Job Ambition – pour l’instant, c’est une spécialité nantaise) au cours duquel j’ai rencontré d’excellentes personnes.
Ma bonne résolution, c’est de continuer, de croire en moi et de poursuivre aussi le travail sur moi-même qui, lui aussi, avance bien.
2019 : en gros, ça se résume à « tu vas l’envoyer, ton fichu manuscrit, Agnès ? » (vous avez droit de me le répéter).
2020 :
 Continuer, parce que j’ai bouclé un autre  roman, cette année. Sinon oui, j’ai commencé à envoyer ce fichu manuscrit, pour deux concours (j’ai échoué à la porte de la « finale » pour l’un, l’autre était un petit concours et ne donnait pas droit à un contrat d’édition). Et j’ai commencé à avoir des retours. Pas  mauvais, non plus. J’y vais doucement, je sais, mais c’est mon rythme. J’ai aussi fini une nouvelle, pour autre chose. J’ai repris la peinture, aussi.

  • Un mot pour l’année prochaine ?

2018:  Continuer toujours, sans me laisser déstabiliser par des personnes qui n’en valent pas la peine.

2019 : Foss épi couraj.  Kembé rèd ! (google traduit sûrement le créole).

2020 : je reprends ce qui est au-dessus. Et de l’espoir pour 2021

Mes coups de coeur littéraires 2019 

Engrenages et sortilèges – Adrien Tomas
My absolute darling –Gabriel Tallent

Aberrations – Joseph Delaney
Destinée – (Alex Verus . 1) – Benedict Jacka
 L’enfant de poussière – Patrick K. Dewdney  –

Mes coups de coeur littéraires 2020

Becky Chambers

Semiosis – Sue Burke

Pierre-de-vie – Jo Walton

Wyld – T.1 La mort ou la gloire – Nicholas Eames 

Mes belles découvertes littéraires 2019 :

Les intéressants – Meg Wolitzer ; La nature des choses – Charlotte Woods ; Dompteur d’avalanches – Margot Delorme ; Darling Days –  iO Tillett Wright ; Marqués – Alice Broadway ; L’étoile du nord – DB John – Magie ex-Libris. T;1 – Jim C.Hines ;  Nocturnes – Tess Corsac ; Dans la forêt – Jean Hegland ; Magic Charly – Audrey Alwett ; Haute école – Sylvie Denis  ; Rouille – Floriane Solas

Mes belles découvertes 2020

Le chant du coucou – FrancesHardinge

L’ours et le rossignol – Katherine Arden 

L’atelier des sorciers – Kamome Shirahama

Mes titres chouchous 2020

Charlotte Cadin : J’ai découvert cette artiste récemment et je suis assez fan de sa voix et de l’ambiance.

Je ne suis pas forcément fan du rap français actuel  mais Sopico est un cas à part. En acoustique, sans auto-tune, c’est parfait. Les paroles, la guitare.

Pomme — j’adore Pomme, elle est talentueuse, inspirante. Magique.

Ce qui suit n’est pas une nouvelle chanson, mais une version 2020 de 3ème sexe, un titre d‘Indochine des années 80 (un hit  qui avait marqué son temps et que j’aimais beaucoup, vu le message). Cette version est nickel :

Le titre et l’artiste qui suivent sont aussi français. Je fais fort. 😉 Je n’aime pas tout dans ses chansons mais ce titre est bien fait et bien écrit. Hoshi, bien sûr.

Français toujours, Sages comme des sauvages, c’est un duo à la base. Et c’est vraiment intéressant.

En français ou plutôt, en québeccois, Jérémy fait des chansons bien pensées.

Plus lourd, Shaka Ponk fait très fort en cette fin d’année. Très très fort.

Et parce que je l’aime, je n’oublie pas Catherine Ringer qui a une sacrée pêche et qui chante toujours aussi bien — ce souvenir des Rita Mitsouko, toujours.
2020 et ça fonctionne.

Sans oublier :  superbe Warpaint

Et enfin,  Phil Campbell (and the Bastards Sons)

Et comme on se dirige vers 2021, finissez bien cette année 2020, tranquillement.
On se retrouve bientôt en 2021 😉

Premières lignes #11février

 Premières lignes

 » An 1 – première génération
 » Reconnaissants de l’occasion qui nous est donnée de fonder une nouvelle société en pleine harmonie avec la nature, en scellant ce pacte, nous nous promettons confiance mutuelle et soutien. Nous serons confrontés à des épreuves, des dangers voire à l’échec, mais nous rechercherons avec prudence et raison la joie, l’amour, la beauté, la communauté et la vie ».
Extrait de la Constitution de la Communauté de Pax, rédigée sur Terre en 2065″

C’est un livre formidable que j’ai fini par ouvrir et à lire en deux jours. C’est l’un des meilleurs romans de SF récents que j’ai pu lire aussi. Je peux dire que j’en ai lu pas mal et que j’étais lassée de la SF ces dernières années…
Mais Semiosis, puisqu’il s’agit du roman de Sue Burke m’a donné à nouveau envie !

Semiosis, c’est l’histoire d’une colonisation d’une planète (un thème que j’aime bien) : 50 colons qui trouvent un site d’atterrissage (pas celui prévu à l’origine). Les débuts sont difficiles : des morts dont des scientifiques essentiels à la survie, et surtout la destruction  des unités avec le patrimoine génétique à déployer ainsi que le synthétiseur de nourriture. Les survivants vont donc se débrouiller. Et on assiste à un passage de génération en génération, à une prise de contact incroyable puisque la forme de vie autochtone est surprenante….
Les points de vue divers sont très bien maîtrisés, le rythme est bien géré – le tout est passionnant !
On pense à beaucoup de romans de SF. Pour ma part, à divers endroits, j’ai eu un gros flash du premier contact entre les Terriens et la planète Ténébreuse, La planète aux vents de folie de MZ Bradley, sûrement à cause de la flore et des conditions de survie.
Semiosis est plus que le récit d’une utopie, c’est celui d’une communication – et un roman qui donne la parole à une plante, chapeau !

Il y a une suite, sortie en anglais en 2019. J’ai hâte…. (site du roman)

Semiosis par Burke

sémiose : désigne la signification en fonction du contexte. On peut donc noter que dans la mesure où la signification et le contexte sont un ensemble d’autres signes, la sémiose peut être simplement définie comme un ensemble de signes indissociables.C’est une notion de sémiologie. Le signe « lever le doigt » peut signifier :

  1. Je voudrais la parole s’il est employé dans une salle de classe ;
  2. mais aussi Arrêtez-vous s’il est utilisé à un arrêt de bus.

Ce même signe a plusieurs sémioses c’est-à-dire qu’il appartient à plusieurs ensembles « signe-contexte-signification ».
La sémiose est donc de la communication.

Sémiosis faisait partie du HMSFFF Challenge du mois de janvier.

Les autres premières lignes sont chez :

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 Mille rêves en moi

 

Premières lignes #27janvier

Me revoilà avec les premières lignes d’un livre qui va aller grossir mon challenge de l’Imaginaire, fantasy oblige. D’ailleurs, vous allez très vite deviner de quoi il s’agit :

« Au fil des trois cents dernières années, les mestres de la Citadelle, qui tiennent les chroniques de Westeros, ont utilisé la Conquête d’Aegon comme pierre de touche. Naissances, morts et autres événements sont datés soit apC (après la Conquête), soit avC (avant la Conquête). Les véritables érudits savent qu’une telle datation est loin d’être précise. La conquête des Sept Couronnes par Aegon Targaryen ne s’est pas effectuée en un jour. « 

Et oui, Westeros, le trône de fer, les Targaryen ! mais cette fois, il ne s’agit pas d’un tome de la série mais de Feu et sang (Fire & blood) T.1 : GRR Martin se fait le chroniqueur de l’époque d’Aegon le conquérant, 300 ans avant les événements du Trône de Fer. Ce n’est donc pas un roman mais un livre d’Histoire, fictive, évidemment. On y apprend comment l’ancêtre de Daenerys a conquis le territoire et a soumis peu à peu les différents royaumes avec ses dragons, dans le sang (que de morts !) et le feu (le dragon est une bestiole incendiaire au cas où on l’aurait oublié depuis la saison 8 calamiteuse mais  tout à fait réaliste sur ce plan de la série TV).

C’est intéressant  mais je le trouve parfois un peu fastidieux : on peut écrire l’Histoire sans être aussi ennuyeux, en fait. Ce que j’aime dans l’écriture de Martin, ce sont les différents points de vue (tous ces personnages secondaires, jamais vus dans la série TV par ex. ), les pérégrinations  : le Trône de Fer est avant tout une série de roman très géographique, ce qu’on voit peu dans la version TV, on se promène beaucoup, on passe du temps sur les routes. Ici, à certains moments, on assiste à une énumération de faits, surtout quand il s’agit de batailles (et les combats à n’en plus finir me cassent les pieds, je dois bien l’admettre). Par contre, pour relater des détails, sur les Targaryen ou sur d’autres familles, sur la culture, les us et coutumes, là, le livre en devient captivant. Bien sûr, il faut être un minimum fan.

Feu et sang - tome 1

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Premières lignes #13janvier

Fantastiques, ainsi sont les premières lignes de cette semaine :

« Quand Makepeace se réveilla en criant, après un troisième cauchemar, sa mère se mit en colère :
– Je t’avais dit d’arrêter de rêver comme ça ! lança-t’elle en baissant la voix pour ne pas réveiller le reste de la maisonnée. Et si jamais ça t’arrive, il ne faut pas crier !
– Je n’ai pas pu m’en empêcher, chuchota Makepeace, effrayée par le ton féroce de sa mère. « 

Et voilà une histoire de cauchemars, de fantômes et d’autres phénomènes étranges qui commence…. Signé Frances Hardinge (L’île aux mensonges, Le chant du coucou, …), ce roman jeunesse installe dès le départ une atmosphère d’angoisse, parfois digne de L’épouvanteur.
Fantastique, étrange, La Voix des ombres nous emmène aussi dans une époque historique bien précise, l’Angleterre de Charles 1er ,ce roi qui sera décapité au moment de la Première Révolution anglaise . 

 

La voix des ombres par Hardinge

Résumé : Dans l’Angleterre du XVIIe siècle, l’esprit des morts se réfugie parfois dans le corps des vivants. La jeune Makepeace est envahie par l’un de ces fantômes, et s’aperçoit que la colère qu’il transporte avec lui lui permet d’affronter la famille de son père.

  • Broché : 512 pages
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (24 janvier 2019)
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2075080585
  • ISBN-13 : 978-2075080583

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