Maharajah — MJ Carter

 

« Inde centrale, juin 1837

A l’instant où il émerge en titubant du verger de manguiers, les lourds nuages de mousson qui revêtent la nuit d’anthracite mat s’écartent. Les lames courbes brillent sous la lune. »

Maharajah (The Strangler vine) , c’est une couverture réussie, un livre qu’on a envie d’ouvrir, de feuilleter (peut-être d’autres illustrations s’y cachent-elles? ). A la fois roman d’aventures, roman historique, récit initiatique pour l’un des protagonistes, Maharajah fait un carton plein.

On y apprend beaucoup d’éléments  à propos de l’Inde du XIXème, en particulier des subtilités sur les thugs, longtemps considérés à tort comme une secte d’assassins particulièrement cruels dévoués à la déesse Kali.
Dans Maharajah, les pendules sont remises à l’heure sur cette fausse croyance qui a fait les beaux jours du cinéma ou de la littérature.

Je pense à Indiana Jones et le temple maudit, par exemple, où les Thugs sont montrés comme des arracheurs de coeur.
La scène de l’exécution par l’éléphant (le condamné est placé sous la patte de l’animal qui est dressé pour l’écrabouiller, mais quelle horreur!) m’a rappelé une lecture d’enfance: Natacha et le maharadjah  – même scène mais qui s’arrête à temps.

Miranda Carter a créé deux personnages disparates et non dénués d’humour que le lecteur a envie de retrouver: Avery et Blake. Bonne nouvelle, l’autrice a écrit deux romans qui donnent une suite à ce premier opus.  Il faudra attendre un peu pour avoir une version française compte tenu du décalage (publication 2017 pour Maharajah sorti en 2014)

 

 

« Calcutta, 1837. Le pays est sous la régence de la Compagnie britannique des Indes orientales. Figure haute en couleur chez les expatriés anglais, l’écrivain Xavier Mountstuart vient de disparaître dans les profondeurs de la jungle, alors qu’il faisait des recherches sur une secte d’assassins, les thugs. L’armée de la Compagnie envoie à sa recherche Jeremiah Blake, un agent spécial, grand spécialiste des mœurs du pays, accompagné d’un jeune officier, William Avery. C’est le début d’une aventure passionnante au pays des temples et des maharajahs. En approchant de la région où Mountstuart a disparu, celle des thugs, adorateurs de Kali, déesse de la mort et de la destruction, Blake et Avery vont bientôt découvrir une incroyable conspiration. « 

M.J. Car­ter, Maha­ra­jah (The Stan­gler Vine), tra­duit de l’anglais par Karine Lale­chère, cherche midi, coll. “Thril­ler”, octobre 2017, 480 p. – 23,00 €

 

 

 

 

2 réflexions sur “Maharajah — MJ Carter

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