Premières lignes #1erdécembre

Premières « Premières lignes » du mois de décembre et une année 2019 qui se termine dans un mois ! je vous épargne le refrain sur le temps qui passe, bla bla bla  et j’entre dans le vif du sujet avec une autobiographie pour changer cette semaine :

« L’avant-propos du précédent volume de mon autobiographie, Né au bon moment 1935-1975, paru en 2016, se concluait ainsi :
Ces mémoires décrivent comment je suis devenu auteur, essentiellement de romans et de critiques littéraires, à commencer par les expériences qui ont nourri mon oeuvre.  Elles couvrent ce qui constituent, au moment où j’écris, la première moitié de ma vie, jusqu’à l’âge de quarante ans. J’espère écrire un autre livre à propos de la seconde, si j’en ai le temps. »

Au premier abord, on peut se dire que c’est un peu sec : une autobiographie, ce n’est pas forcément la lecture la plus enthousiasmante du monde. Sauf si on aime beaucoup celui ou celle qui l’écrit. Et c’est mon cas puisque que David Lodge est certainement mon écrivain anglais préféré. Je l’avais découvert comme pas mal de lecteurs et lectrices français.e.s lors de sa publication chez Rivages (il y est toujours édité) dans les années 90. C’est, d’ailleurs un point que l’on découvre dans ce livre : le succès que Lodge rencontre en France alors qu’il commence à décliner dans son propre pays au milieu et à la fin des années 90.

Ici, on découvre l’envers du décor : la vie universitaire qu’il décrit avec tant d’humour dans ses romans, sa quête du Booker prize et ses déceptions, ses voyages, les adaptations de ses romans à la télé ( j’ai trouvé un extrait que je mets ici, en dessous), mais aussi sa vie quotidienne, sa famille, ses enfants, ses doutes, sa surdité…

Bien sûr, il peut être rébarbatif quand il aborde le sujet de la critique littéraire pour les personnes qui ne sont pas intéressées par le sujet mais il conseille carrément de sauter le passage en question. Je ne suis pas dans ce cas car c’est un élément qui m’a toujours passionnée ( études littéraires, Barthes, Genette, post-structuralisme, etc…, ceci explique cela) et que j’ai toujours aimé retrouver chez Lodge. Mais on peut très bien lire en diagonale les passages en question.

Lodge sait toujours alterner l’humour et l’émotion même quand il parle de sa propre vie, conscient qu’il n’écrira peut-être pas de dernier tome (il a 84 ans).

La chance de l’écrivain est le second tome de son autobiographie, commencée avec Né au bon moment. 

Je conseille à celles et ceux qui voudraient le découvrir de lire ses romans, en particulier, ceux qui se passent dans la ville fictive de Rummidge (la « trilogie de Rummidge) : Changement de décor; Un tout petit mondeJeu de société.

La chance de l'écrivain par Lodge

Jeu de société (Nice work) adapté en série pour la TV anglaise (délicieusement kitsch):

David Lodge à propos de la littérature américaine et la littérature anglaise (VOSTFR)

 

Les autres premières lignes sont chez :

• Au baz’art des mots
• Light & Smell
• Chronicroqueuse de livres
• Les livres de Rose
• Le monde enchanté de mes lectures
• Cœur d’encre
• Les tribulations de Coco
• La Voleuse de Marque-pages
• Vie quotidienne de Flaure
• Ladiescolocblog
• Selene raconte
• La Pomme qui rougit
• La Booktillaise
• Les lectures d’Emy
• Songes d’une Walkyrie
• Aliehobbies
• Rattus Bibliotecus
• Ma petite médiathèque
• Prête-moi ta plume
• L’écume des mots
• Chat’Pitre
• Pousse de ginkgo
• Ju lit les mots
• À vos crimes
 Mille rêves en moi

7 réflexions sur “Premières lignes #1erdécembre

    • I loved « Out of the shelter » which was his most autobiographic novel but I was very excited to find that he actually wrote his autobiography : Quite a Good Time to Be Born, A Memoir, 1935-1975 – and this one, The writer’s luck.

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